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A vif - Neil Jordan (2007)


Steve

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  • 2 months later...
  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Un peu chiant mais au moins Jordan assume ses idées jusqu'au bout. Une incitation à pécho un gun et tirer dans la gueule de tous les déchets de l'humanité qui font chier, j'adhère Le film joue sur la corde sensible pour justifier la vengeance (la scène ou elle se fait attaquer avec son petit ami est crue et brutale).

A la limite c'est pire que dans la série des Justiciers, parceque si le message est le même, The brave one c'est pas du cinéma d'exploitation à la violence décomplexée, ça se veut réaliste et proche de ses personnages (elle en proie à ses doutes, le flic droit qui a foi en la justice) c'est peut être pour ça qu'on se fait un peu chier d'ailleurs... Mais bon j'ai tellement été surpris par la scène finale Honnete et humain.

 

Sinon Foster est impeccable en femme fragile qui sombre dans le côté obscur et la mise en scène carrée et sans esbrouffe, c'est appréciable.

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  • 2 weeks later...

Le parallèle avec "Death Wish" est quand même explosé à la vision du film... à thématique rapprochée, traitement totalement diffèrent.

Bon déjà... Jodie Foster est juste exceptionnelle, il fallait le dire, même si c'est juste la 12000ème fois. Après l'anecdotique et pas très bandant "Flightplan", cela fait du bien de la voir dans un film qui a du coffre et de l'épaisseur.

 

J'ai beaucoup aimé la description psychologique de la victime (avoir peur des endroits que l'on aimait, devenir quelqu'un d'autre, un étranger). Tout cela est très juste et intelligemment rendu. On est très loin de ce bon vieux Charles qui va louer froidement une chambre en ville pour aller dézinguer les pires pourritures et du côté mécanique de la chose.

D'ailleurs Jordan la filme comme une sorte de fantôme hantant les lieux, une sorte de sihouette désincarnée... elle réalise combien, il est facile de se mettre dans des situations périlleuses dans les endroits qu'elle n'associait pas au danger auparavant, et puis elle est borderline tendance suicidaire aussi un peu... la mort de son ami la désincarne symboliquement et physiquement. C'est vraiment l'aspect le plus fascinant du film et visuellement Jordan traite cela avec une mise en scène en totale adéquation.

 

J'ai particulièrement apprécié que le film ne glorifie pas les crimes qu'elle commet, on voit bien qu'elle est entraînée dans une spirale, et que ça ne comble rien, bien au contraire. Le film appuie là-dessus. Bon point.

Maintenant il faut quand même dire que cela n'a pas empêché les gens d'applaudir après le dernier crime. Etrange sensation.

Le dénouement est peut être un peu facile, mais c'est aussi un beau symbole.

 

Et puis cette chanson de Sarah McLachlan "Answer" qui sublime le film...

Une oeuvre humaine, hantée de désespérance, complexe et troublante.

A voir, de toute évidence.

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Ah vi je l'ai vu l'autre jour.

J'en garderais pas un souvenir impérissable.

En fait j'ai trouvé ça un peu mal branlé par moment, certains évènements arrivent un peu à la va-comme-je-te-pousse et ça m'a un peu dérangé.

 

Reste la sublime Jodie, et rien que pour ça banco.

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Ah vi je l'ai vu l'autre jour.

J'en garderais pas un souvenir impérissable.

 

Je ne pourrai pas en dire autant... rien que pour le fait que j'écoute en boucle la chanson de Sarah McLachlan en boucle depuis...

 

Le score ne pas du tout marqué, zut je vais écouter ça en solo pour voir.

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Vu hier

 

je ne voulais pas aimer ce film et ce fut le cas

 

Une histoire (la vengeance) tellement dites au cinéma que celui-ci n'apporte rien. Une fin ridicule, une mise en scène à gros sabots (ou la la Jodie a du mal à sortir de chez elle et vas-y que je mets ma caméra de manière oblique pour donner l'impression de vertige).

 

La musique est 100% glucose, le film est trop romancé et romanesque. Je voulais quelque chose de plus sec, un truc qui fait mal dans les gencives.

 

Ici, ça fait juste mal au coeur devoir Jodie utiliser son talent dans un petit film insignifiant.

 

La sensibilité ! mon cul ! Si cela se résume à voir une femme imaginer baiser avec son défunt futur mari sur une chanson d'amour, c'est caricatural et pour le coup repoussoir.

 

Voilà un jour je le reverrai sous un autre angle et de meilleure humeur, c’est ma copine qui m’a forcé à voir le film, moi je voulais aller voir Milla

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..revu en HD... et j'ai encore plus apprécié la seconde fois.

 

La sensibilité ! mon cul !

 

Reste cool ou j'appelle Jodie.

 

Une histoire (la vengeance) tellement dites au cinéma que celui-ci n'apporte rien.

 

Tout a déjà été dit sur la vie, l'amour, les vaches au ciné, pour moi au ciné c'est pas ce qu'on raconte qui compte en premier lieu, c'est la manière dont on le raconte. Le primaire et l'intellect içi sont plutôt mieux liés que d'habitude. Le film joue sur des thèmes réservés d'habitude aux films d'exploitation mais s'amuse à disserter dessus de manière intelligente. Les scènes entre le flic et elle sont de pures réussites... cela aboutie à une sorte de puissance sombre finale qui est tout de même surprenante, inconfortable, et bienvenue. Du grand et beau drame. En ce sens, je ne trouve pas que le film n'apporte rien.

 

La musique est 100% glucose

 

Faux. Le score de Dario Marianelli est une très bonne surprise au contraire. Texture rugueuse, discrêt et opérant, sait se faire élégiaque, sans pathos justement!!

C'est pas parce t'as entendu une chanson de MachLachlan dans le film, que tu peux résumer la bande son à cela...

Mais bon, tu le dis toi-même, t'étais parti pour chier dessus.

 

Je suis par ailleurs convaincu que beaucoup de critiques ayant démoli le film (99% de la presse), essentiellement pour son sujet, l'ont en réalité aimé... mais ne peuvent le dire en tant qu'"autorité morale". Pur sentiment de ma part, difficilement discutable en l'état, mais tout est affaire de croyances.

 

moi je voulais aller voir Milla

 

J'y vais ce soir.

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Apparemment Jeff Robinov chez Warner veut éradiquer les rôles principaux féminins dans les prochaines productions du studios après les échecs de "Brave One" et "Invasion"

 

This comes to me from three different producers, so I know it's real: Warner Bros president of production Jeff Robinov has made a new decree that "We are no longer doing movies with women in the lead". This Neanderthal thinking comes after both Jodie Foster's The Brave One (even though she's had big recent hits with Flightplan and Panic Room) and Nicole Kidman's The Invasion (as if three different directors didn't have something to do with the awfulness of the gross receipts) under-performed at the box office recently. "Can you imagine when Gloria Allred gets hold of this? It's going to be like World War III," one producer just told me.

 

Of course, Warner Bros has always been male-centric in its movies. But now the official policy as expressly articulated by Robinov is that a male has to be the lead of every pic made. I'm told he doesn't even want to see a script with a woman in the primary position (which now is apparently missionary at WB). Oh yeah, the fact that so many Warner Bros movies have been sucking at the box office for the last two years is all the fault of females. (Then again, Robinov's poorly performing Superman Returns was criticized for its girlie-man portrayal of the superhero.) As regular readers of my own box office reports know, chick flicks haven't been doing well at the box office lately. But Robinov's statements aren't about women's movies as a genre, they're anti Hollywood actresses. Besides, neither The Brave One nor The Invasion were classic chick flicks, either. "It's a phenomenal thing to say. What are we in the 1700s where women are back to being barefoot and pregnant?" a producer railed. "What's next -- fire all the Warner Bros women executives?"

 

source : http://www.deadlinehollywooddaily.com

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C'est un peu con d'en arriver à de tels extrêmes, mais sur le fond, il est vrai que de toute façon, les films au premier role feminin marchent moins bien que les films avec des héros.

Mais c'est pas la solution magique pour en arriver à faire de bons films, tout court...

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Tout a déjà été dit sur la vie, l'amour, les vaches au ciné, pour moi au ciné c'est pas ce qu'on raconte qui compte en premier lieu, c'est la manière dont on le raconte. Le primaire et l'intellect içi sont plutôt mieux liés que d'habitude. Le film joue sur des thèmes réservés d'habitude aux films d'exploitation mais s'amuse à disserter dessus de manière intelligente. Les scènes entre le flic et elle sont de pures réussites... cela aboutie à une sorte de puissance sombre finale qui est tout de même surprenante, inconfortable, et bienvenue. Du grand et beau drame. En ce sens, je ne trouve pas que le film n'apporte rien.

 

Faux. Le score de Dario Marianelli est une très bonne surprise au contraire. Texture rugueuse, discrêt et opérant, sait se faire élégiaque, sans pathos justement!!

C'est pas parce t'as entendu une chanson de MachLachlan dans le film, que tu peux résumer la bande son à cela...

Mais bon, tu le dis toi-même, t'étais parti pour chier dessus.

 

Je suis par ailleurs convaincu que beaucoup de critiques ayant démoli le film (99% de la presse), essentiellement pour son sujet, l'ont en réalité aimé... mais ne peuvent le dire en tant qu'"autorité morale". Pur sentiment de ma part, difficilement discutable en l'état, mais tout est affaire de croyances.

 

Je rêves ou tu as édité ton message

 

Commençons par le premier point que tu me reproches, oui tout a été déjà dit au cinéma et c'est bien la manière dont on aborde le sujet, je devrais même ajouter que c’est la mise en scène qui est primordiale... je t’avoue même que si le film avait un choc visuel j’aurai accordé plus de crédit.

 

....et pour le coup qu'est ce qu'apporte la mise en scène de Jordan ? des effets de manche prévisible, des situations grotesques (elle laisse le chien a la fin, et ce dernier tellement intelligent la retrouve sur le lieux de l'agression ou là que c'est beau et puis un bon point pour le berger allemand quelle bête ! ce dernier se doutait sûrement que sa maîtresse irait exorciser ses démons au lieu ou tout a commencé. Ou encore cette scène dans le café avec le miroir, ou la là que c'est bien trouvé ce cache-cache verbal entre les deux personnages, tout en non dit en subtilité, ses mains qui se frôlent, ses regards qui en disent long ou mieux le texto trop romantique comme un SOS "Goodbye » et la vidéo du drame.

 

L'action est trop prévisible et les "écarts" voulant intellectualiser ou plutôt sentimentaliser le propos sont juste barbant. "L'étrangère qui vit en chacun de nous " merci mais cela est connue.

 

En ce qui concerne la musique, à ça tu peux le dire que la musique est discrète, insignifiante serait plus juste.

 

En ce qui concerne les critiques, sans doute as-tu raison pour la moitié d’entre eux. Mais prenons l’exemple dans les Inrocks

 

Le film avec Bronson envisageait intelligemment l’espace urbain new-yorkais et la généalogie américaine de la violence. A Vif est juste prévisible, hypocrite. Dans le genre féminin revanchard travaillé par la question de la pureté, on préférera de loin L’Ange de la vengeance d’Abel Ferrara.

 

LÉO SOESANTO

 

Bon j’aurai pu prendre Libé ou La Croix

 

Une des choses dont je n’ai pas parlé mais qui m’a interpellé dans le film c’est le traitement de la ville. On ne peut pas nier selon moi que l’environnement social est un facteur majeur dans le destin des hommes et des femmes dans une société. Dans A vif, il ne s’agit ni d’innocent, ni des idiots, je veux dire par là qu’aucune explication n’est donné sur les raisons du comportement des noirs, du pervers, tout juste pour la première vendetta de Jodie on comprend qu’il y a un drame familial sous le meurtre de la caissière.

 

Dans Un justicier dans la ville, Winner s’attachait à dépeindre un New York qui faisait froid dans le dos, comme Ferrara l’a fait pour bon nombre de ses films. Je ne tente pas à déresponsabiliser ces enfoirés mais à comprendre les lacunes de A vif. La ou Kill Bill, autre film de vengeance ayant une femme pour héroïne, réussissait à nous immerger dans un univers (pourtant quasi irréel) tandis qu’A vif n’arrive jamais à offrir plus que des simples exécutions sans sommation.

 

De toute façon Jodie c’est une ridé, toute desséché depuis Panic Room elle a rien fait de potable.

 

Voilà pourtant je suis un gros sentimentaliste et le film n'est pas un navet comme certains le disent

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  • 3 months later...

Neil Jordan qui signe un pur bis en se prenant pour un auteur, quelle merveille, j'en avais les larmes aux yeux !

 

Mon dieu ces ficelles grosses comme des câbles, cette progression du scénario supersonique, "Tiens c'est du 9mm comme le meurtre de la dernière fois, ah ben c'est le même tueur alors !", ces coïncidences moisies, comme ses rencontres avec le flic ou le fait que Jodie se mette subitement à tomber sur des assassins et des pervers à la pelle alors qu'avant elle habitait au pays des joyeux lutins. On comprend bien ce qu'a essayé de montrer Jordan, comment la perception de son environnement peut changer à la suite d'un événement brutal, mais c'est tellement grossièrement amené ... D'ailleurs pour ceux qui n'auraient pas compris via la mise en scène pour le moins démonstrative de Neil Jordan, le personnage de Jodie nous réexplique tout bien comme il faut, en voix-off ET avec son émission de radio. Ouf, si avec ça on a pas pigé !

Pendant les trois quarts du film j'ai cru que le Neil n'avait pas les couilles de ses opinions mais le final ultra réac, complètement déplacé par rapport au reste, à croire qu'il a été rajouté après un screeening dans une grange du texas, m'a pleinement rassuré. A mort les racailles ! Mais attention, on peut tuer des gens si on vomit après hein, pour montrer comme c'est sale !

 

Pas la peine de revenir sur la musique assez affreuse et les effets grossiers, Flo en a très bien parlé. Pas la peine de revenir non plus sur la performance irréprochable de Jodie Foster, certainement une de ses meilleures, haribo l'a fait aussi.

 

Bon j'ai l'air de me moquer mais dans un sens j'ai bien aimé, c'est quand même quelque chose un vigilante movie aussi jusqu'au boutiste caché sous des oripeaux de film "sérieux" !

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