Aller au contenu

Sanctuaire - Michele Soavi (1989)


steb

Messages recommandés

  • 11 months later...

Au milieu des Fragrasseries et autre piteuses fin de carrières, il est clair que The church représentait clairement à l'époque le haut du panier du cinéma fantastique transalpin. Ce qui ne veut pas dire que ce soit totalement un bon film (c'est dire la situation )...

 

Soavi ne semble pas totalement captivé par son sujet et délivre une série de scénettes qui font du bien aux neuils mais ou ne transparait aucune véritable émotion. L'absence de personnage principal (fallait le faire !) brouille les repères du spectateur, ce qui n'arrange pas les choses : au pire, les rares figures présentes sont inconsistantes et inintéressantes.

 

Que reste t-il ? Un beau livre d'images inabouti, et un concept de départ terriblement séduisant : le retour de démons moyen-âgeux dans le monde moderne. Un peu cloué par la promo "plein la vue", je m'étais imaginé un vrai festival de visions à la Bosch...ce qui est vaguement le cas.

L'amas de corps boueux, les pestiférés qu'on enterre alors qu'ils tentent de se relever, l'énorme démon à tête de bouc chevauchant l'insipide Barbara Cupisiti...c'est pas mal quand même.

Par contre, c'est beaucoup mieux que la Puta Madre qui lui emprunte vaguement son concept, mais sombre illico dans les abîmes de la laideur. Le film de Soavi, aussi bancal soit-il, peut se targuer d'être franchement sublime par moment.

 

L'ost est quand même une sacré association de talents (Keith Emmerson, Philip Glass, les Goblin...), mais à l'arrivée j'ai toujours trouvé ça assourdissant, lourd, et répétitif.

Inégal mais attachant, un bien curieux essai d'horreur gothique...

 

Wallpapeur :

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

un beau livre d'images inabouti en effet,des images sublimes ici et là,des fulgurances mais on s'ennuie quand même un peu..."The sect" et surtout "Dellamorte" sont plus maitrisés,moins éparpillés.

Un film tout de même sympa,l'un des derniers goth made in Italy,mais bien moins fun et barré que "la puta madre" quand même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un des rares films ou je supporte la pute Albanaise.

 

 

Elle est insupportable dans le film

On dirait Sophie Marceau dans La boom

 

Mais bon...

 

Qu'est ce que je l'aime cette sale

 

Rhaaaa, mon fantasme absolu tendance BDSM de vulgarité féminine à l'état pur. Je l'aime tellement qu'elle me donne envie de faire des trucs pas possibles que même Sacher-Masoch il oserait pô en parler ! Les putes albanaises sont l'incarnation post-moderne de la déesse-mère.

 

Sinon, le film est très sympa au début, mais la dernière demi-heure devient carrément bordélique, avec des nouveaux personnages qui apparaissent et ne servent à rien. Du coup, on a l'impression de se retrouver devant un mauvais Lamberto Bava alors que ça commençait super bien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pareil pour tout: film bancale et bordellique vendu sur une imagerie fantasmagorique uber-jubilatoire qui s'avère au final totalement sous-exploitée et ejectée de l'écran en dix petites secondes.

 

Quant à l'autre meuf là, elle a trop la même gueule d'héroïnomane que son père, ça me la coupe complètement. Imaginer baiser Asia, c'est imaginer baiser Dario. Impossible.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 10 years later...

Enfin vu sur le BR du Chat ! (copie nickel !)

 

Je rejoins assez l'avis général, un beau livre d'images, inabouti, mais intriguant... Avec les forces en présence et le sujet, on est en droit d'être déçu sur le résultat final, mais bon, en l'état, il y a quand même de beaux restes, des fulgurances, de belles idées graphiques, une chouette ambiance. Bourré de défauts, mais très attachant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...