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Rinne - Takashi Shimizu (2005)


NickLezob

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Par le réalisateur de The Grudge (dont je me souviens juste avoir fait une bonne sieste pendant la projection à Gerardmer). La mise en scène est plutôt soignée (le parallèle entre la vision du film en 8mm et ce que vit l'actice en même temps est vraiment bien foutu) l'action oscille constamment entre cauchemar et réalité, ce genre de situation me met toujours un peu mal à l'aise (même si le film ne fout pas spécialement la trouille). Trouvé ça un peu mou mais pas mal du tout.

 

Kikavu?

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  • 4 weeks later...
  • 8 months later...

J'ai trouvé ce film franchement intelligent, efficace et vraiment très prenant.

Plus ça viens plus je trouve que Shimizu est un réal' vraiment passionnant, surtout après avoir vu ce film et MAREBITO.

 

Jamais dans ses films Shimizu n'avait aussi franchement mis au cœur d'un de ses films ses préoccupations les plus directes : à savoir sa quête de "l'image de la terreur pure" (déjà en question dans MAREBITO), donc de l'image capable de produire un sentiment de totale épouvante sur son public.

 

Evidemment, Shimizu est encore loin de produire cet effet sur les spectateurs de ses films (même si certains plans sont d'authentiques machines à terrifier), mais à travers un léger hommage à SHINING et une mise en abime subtile (le coup du film dans le film, dans lequel se trouve finalement encore un autre film), il distille un petit film de frousse racé et élégant qui s'apprécie sur la longueur. On a au début un peu de mal à comprendre où ça va, mais on est très vite pris par une atmosphère envoutante et un scénario-puzzle qui se met petit à petit en place.

Au final, l'histoire se laisse conter d'une manière vraiment étrange, ce qui évite au spectateur de deviner les événements qui suivent.

 

Bref, RINNE / REINCARNATION est une intelligente réflexion sur le cinéma (le parallèle troublant entre l'incarnation d'un rôle et le phénomène de la ré-incarnation), et plus spécialement sur le cinéma d'horreur (comment le réel influence le cinéma d'horreur, et comment le cinéma d'horreur alimente en retour le réel).

Les films d'horreur qui se questionnent sur le cinéma de genre ne sont quand même pas légion.

Raison de plus pour les supporter.

 

 

 

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