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The office - Ricky Gervais/Stephen Merchant - 2001/2003


Basculo Cui Cui

Messages recommandés

  • 8 months later...

Une bien bonne série. C'est très drôle, et en même temps, j'étais presque mal à l'aise à certains moments, on a tous connu des gros lourds comme David, et l'idée d'être coincé chaque jour de sa vie dans un bureau avec lui m'oppressait. C'est vraiment subtil comme mise en scène je trouve. Et l'épilogue, c'est grave la dépression effectivement!!

 

 

Et Gareth KEENNAAAANnnnn est fantastique!!!! et l'identification au personnage marche à fond sur Jim! le seul personnage "normal" avec sa chérie de réceptionniste, et avec lesquels on souffre du fait qu'ils soient coincés là!!

 

je me lance ds la version US, et dans extra aussi!

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  • 1 year later...

J'ai presque fini la première saison. C'est bien marrant. Gervais est remarquable à tous points de vue...mais c'est quand même un peu glauque. Donc réaliste j'imagine. Je veux dire, ca joue beaucoup sur les silences gênés, assez dérangeant...les non-dits, tout ca...C'est du pathétique par excellence. Un coup David est un connard fini, un coup un gros beauf, un coup un gars aux rêves décharnés. C'est quand même du haut niveau mais ca fout le bourdon, ca revient à trainer plus de deux heures dans la crasse quotidienne, le sexisme de tous les jours, la beaufittude constante, la connerie, l'absurdité du monde du travail (mais bon, c'est plus cru que Dilbert hein). Mais c'est marrant, aussi.

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AH oui mais bien sûr ! Le dernier épisode est en soi magistral, il cristallise toutes les qualités et l'ambition de la série.

Jamais j'ai vraiment ressenti ca: un profond dérangement et du rire sincère (jaune) en même temps. Malgré la déprime, il faut bien le dire, j'ai envie de m'enchaîner la deuxième saison !

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Deuxième saison finie. Putain. J'avais quasi la larme à l'oeil devant le "s'il vous plaît, ne me licenciez pas". Vraiment, une jolie bande de gros perdants de la vie. Affreux. Cet épisode est déprimant à en mourir. Mais drôle, aussi. Mais dépressif.

 

J'ai entendu une belle chose à propos de cette série. C'est que, je pense, ce programme n'est pas moraliste, cliché, concon ou je ne sais trop quoi. (même si c'est évident vu le perso principal)

Je trouve que le message n'est pas que le taf est un enfer, une torture, que le taf est la principale cause de tout bannissement d'espoir, de créativité, d'idéaux; ce qui serait du déjà vu et revu.

 

Non, les gens en font la principale cause mais ce n'est qu'une excuse. C'est l"homme lui même qui a toujours le choix, le choix de réaliser ses rêves, de sortir de cette merde. Mais il n'ose pas. A quoi bon jeter les dès quand on a peur de faire un "1" ? Il faut arrêter de jouer. C'est la vie, c'est la réalité. Tout échappatoire est impossible, c'est l'esprit humain qui le veut et pas des pseudos barrières (la carrière, la promotion, tout ca).

 

Vous en pensez quoi ?

 

Moi, ca me donne pas envie de bosser en tout cas...

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As-tu vu le Christmas Special ?

Il faut absolument le voir. Encore un peu de souffrance (et ça va loin parfois), mais c'est vraiment une récompense.

 

Quand à considérer The Office comme une critique du monde du travail, je ne sais pas.

Pour ma part, je ne pense pas que cette série soit une satire du boulot. C'est surtout axé sur les personnages, leurs interactions et surtout leurs réactions face au tsunami Brent.

Le cadre, ce pourrait être n'importe quoi presque. Qu'ils vendent du papier ou des merguez, on en parle à peine, c'est pas très important.

Ce qui reste important dans cette série, c'est surtout les persos: un gars qui aime une nénette mais qui a du mal à lui avouer; un gars qui ne réalise pas son plein potentiel en choisissant une carrière pas compliquée; une nana qui choisit la sécurité d'un couple artificiel plutôt que de suivre ses sentiments; ou un gars qui a un tel manque d'assurance dans sa vie qu'il compense à mort quitte à en perdre toute dignité, etc...

 

Enfin, mon point de vue.

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Bah yep, c'est un peu ce que je voulais dire en fait

Selon moi c'est plus centré, tout bien réfléchi (mais bon, ce n'est pas un scoop) sur la lâcheté humaine sous toutes ses formes, je ne pense pas qu'il y ait un message, mais je vois la série comme une satire traitant des ratés de la vie, du manque de courage, de bravoure (quelle qu'elle soit) dans notre société moderne, où tout le monde s'est adapté au conformisme, à la mollesse, à la peur en soit. C'est l'audace d'une série qui mixe tous les défauts du monde en une seule personne, David Brent, lâche, égocentrique, tellement stupide qu'il l'ignore, beauf, lourd...mais tellement attachant car humain. Imparfait comme tout le monde.

 

Hey non, pas fini la série puisqu'il me reste les deux derniers épisodes, le Christmas Special...

(ca m'a l'air d'être la même chose mais en dehors du taf non ?)

 

Voilà voilà, mais puisque j'ai pas envie de continuer à me tuer le moral aujourd'hui, je vais arrêter là pour le moment...

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Non non le Christmas special c'est encore plus glauque que le reste Il FOOO impérativement le voir, c'est le paroxysme de la série. Bon ya aussi une dose d'optimisme quand même à l'intérieur.

 

Bon sinon en ce qui me concerne c'est ma série préférée de tous les temps, le truc le plus drôle qui m'aie été donné de voir, parce que justement c'est comme un microscope qui grossit 10 000 fois la bassesse ordinaire et quotidienne humaine, qui s'exprime souvent plus facilement dans le monde du travail parce qu'insidieuse et quasi-anodine, mais on la retrouve partout de toutes façons.

 

Après faut enquiller sur Extras, bien plus irrégulier, mais qui appuie encore plus fort là ou ça fait mal

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Et Hop, voilà.

The Office c'est fini pour moi.

 

...le Christmas Special...je devais souvent faire pause tellement ca y va à fond dans le dérangeant, le malaise, tout ca. Mais c'est vrai que ca va très loin. C'est poignant, lucide, bouleversant.

On a tous envie que ca finisse bien, on a tous envie d'entrapercevoir la lueur la plus infime d'espoir.

 

Et, heureusement, les créateurs ne veulent pas conclure leur oeuvre sur une noirceur si intense, intense comme jamais (car si la morosité du bureau est compréhensible, c'est celle de la vie de tous les jours, la vie 'en vrai' qui est si insoutenable), ils conservent une certaine foi en l'être humain, même si pas terriblement explicite en soi.

 

C'est du génie, parce que ce n'est ni misérabiliste ni fantasmagorique, c'est juste...réaliste. Avec des poussières d'happy end en rab.

 

C'est incroyable.

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  • 8 years later...

Je continue ma découverte de l'oeuvre de Gervais et Merchant.

 

Ce The Office original j'ai pas réussi à rentrer dedans.

J'ai dû mettre 10 ans avant de lancer cette version, ayant kiffé la version US, je ne voulais pas avoir trop d'à priori.

Mais je ne sais pas, peut être que je n'ai pas accroché au perso de Brent qui n'a aucun coté positif, à l'inverse de Michael Scott (ou des futurs persos de Gervais).

Je pense vraiment que j'aurais dû la voir avant l'US, qui est bien plus policée. Là y a beaucoup de sorties homophobes, racistes et misogynes. J'aime bien hein, ça va jusqu'au bout du concept, c'est mortel, mais j'ai eu l'impression de regarder des persos que j'aime bien devenir des ordures.

 

C'est incroyable de penser qu'ils ont raflé la mise avec ce show.

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