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G.I. Joe - Stephen Sommers (2009)


Steve

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Du viol !

 

Ptain il fait mal au cul celui la 2h de destructions de neurones avec des CGI qui font saigner des yeux et des acteurs en roue libre tel le ninja blanc ... J'y reviendrais.

 

Donc c'est du nawak fatiguant et pas spécialement palpitant, ok on est venu voir un film qui s'appelle Gi Joe, mais bon j'étais surtout voir un Sommers et ce dernier n'a pas rattrapé la longue descente qu'il a opéré avec Mummy Returns c'est à dire TROP TROP TROP et surtout des CGI abominables.

 

Bon la on a quand même la scène dans Paris qui est top même si encore une fois TROP TROP TROP de n'importe quoi comme des voitures qui pleuvent comme le vomi qui dégueulera des personnes ayant mangé trop lourd avant la projo ... D'ailleurs c'est officiel il y a un tramway en plein Paris et des mimes qui s'attaque à des scooters (c'est tout au fond d'une scène mais ca ne m'a pas échappé)

 

On nous balance sur la fin les dernier jouets Hasbro qu'on avait pas vu avant comme le porte avion le tout bien de façon super bourrine, de toute façon c'est un film prétexte avec un combat de fille à gros nichon au milieu (Sienna Miller et Rachel Nichols)

 

Mais le top, ca reste le combat entre NINJA BLANC et NINJA NOIR ... Que ce soit avec leurs costumes ou quand il sont gamin c'est l'attraction du film, Godfrey Ho n'est pas loin et nous pendant ce temps la on se bidonne (ou on déprime c'est selon votre état du moment)

 

Bref ...

 

Merci Renan75

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Après le semi-échec financier de "Van Helsing", le réalisateur Stephen Sommers prend des vacances bien méritées. Comme la plupart des réalisateurs ayant passé deux ans de leur vie sur un blockbuster, il clame à qui veut l'entendre et avec un peu de malice, que son prochain film serait une comédie romantique à petit budget mettant en scène un couple dans un appartement. Un réel projet dont il n'est ensuite devenu que producteur jusqu'à ce qu'on n'en entende plus parler.

 

Une fois la période de décompression passée, il navigue entre un remake du "Choc des Mondes" pour Spielberg et celui de "Flash Gordon". De son côté, il essaye de monter un projet personnel, melting-pot de mythologie grecque à la "Jason et les Argonautes" en collaboration avec Mike "Cliffhanger" France dont il partage le goût pour les scènes d'action bigger-than-life (imaginez Stallone au milieu de blocs de glaciers en mouvement... trop cher pour l'époque !).

 

Finalement, c'est sur "G.I. Joe" qu'il jette son dévolu après avoir réfusé le projet par deux fois. Faire un film à partir d'une figurine de soldat, ça ne l'intéresse pas. Son assistant et son agent s'empressent de lui faire connaitre la mythologie de G.I. Joe au travers des comic-books et Sommers voit là l'occasion de remettre un pied dans le cinéma fantastique, de concrétiser des idées qui lui trottent dans la tête depuis des années (la combi accélératrice au centre d'un scénar jamais finalisé) et de rendre hommage à "Opération Tonnerre" (la séquence sous-marine, le second couteau "freaks"), soit le James Bond ayant donné naissance au blockbuster d'action moderne.

 

La production travaille sur deux scénarios en même temps quand Sommers monte à bord du projet. Mais dès son arrivée, il fait fi des versions proposées, trop proches de films de guerre "classiques" alors que la thématique fantastique abordée à travers l'utilisation de technologie futuriste permet toutes les excentricités dont Sommers raffole. Et puis cette unité cosmopolite a dû titiller la fibre universaliste du réalisateur (cf la scène dans "Van Helsing" où toutes les religions travaillent ensemble, deux ans après les attentats des tours jumelles, rappelons-le).

 

Au terme d'une production ne suscitant pas l'enthousiasme (Sommers a sa casserole "Van Helsing"; ainsi, les fans les plus modérés et délicats craignent de se faire violer leur enfance sans vaseline), les images sont diffusées au compte-goutte et un teaser/trailer à la masse tarde à pointer le bout de son nez (sfx à finaliser ?) à quelques mois de la sortie (bravo l'équipe marketing en mousse !).

Pire, la production ne projette le film qu'à des critiques triés sur le volet, ce qui n'est jamais bon signe et jamais une bonne chose à faire de toute façon. Surtout après les rumeurs de renvoi du réalisateur après une projection-test catastrophique. Sommers tord le cou à cette rumeur en rappelant qu'il a eu le final cut comme son contrat l'exige et par conséquent qu'on ne pouvait pas le virer (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait jamais eu d'embrouilles avec la production ceci dit).

Bref, les bonnes critiques commencent à pululer au grand étonnement de tout le monde, faisant du film LE vrai blockbuster de l'été. Alors qu'en est-il exactement ?

 

 

Le métrage commence sur une séquence étonnante au Moyen-Âge, à se demander si on ne s'est pas trompé de salle, jusqu'à l'évocation de conflit d'intêret (?) dans une vente d'armes de guerre, dont on se doute qu'elle trouvera un écho dans notre présent. A noter la présence sympathique de Jacques Frantz qui se double lui-même pour l'occasion (au début je me disais "tiens, il ressemble vachement à l'acteur qu'il double !" )

 

A partir de cette introduction plutôt calme, c'est de l'action quasi-non-stop qui vous attend. Trop ? Pourquoi trop ? Reproche-t-on à une comédie trop de gags ? A un film d'horreur trop d'horreur ? A un thriller trop de suspens ? Quand Sommers promet, Sommers fait. Dans ce cas-ci, de l'action pendant deux heures. Efficace, instantanément jouissif. Si j'étais pigiste chez Mad Movies, je rajouterais "viscéral". Et pour faire plaisir aux copains de Zonebis, je rajouterais "généreux".

 

Sommers est sûrement le seul à maîtriser l'équilibre délicat du développement minimal nécessaire de l'intrigue (ici un McGuffin trimballé d'un camp à un autre) afin de développer une action maximale.

On notera que même le développement des personnages se fait dans l'action (depuis quand c'est un défaut ?), soit par des flashbacks... de séquences de combats (!), soit par des idées visuelles qui flattent la pupille (les hologrammes, la salle de sport, ou tout simplement une conversation en marchant donnent du mouvement à une scène, d'où cette impression constante d'action). Le parcours de notre héros (interprété par l'acteur le plus fadasse du film, dommage) prend alors une ampleur plus émouvante (la demande en mariage, j'y ai crû !) et plus personnelle. La rivalité entre les deux ninjas est également explicitée. Là encore avec peu, Sommers parvient à donner un peu plus de consistance au combat final.

 

Ce "Commando" du troisième millénaire malgré sa relative longue durée (le Schwarzy ne durait qu'1h20) et une violence graphique modeste (PG-13 oblige malgré des maquillages "sympathiques" à la fin), n'ennuie jamais grâce à des scènes d'action spectaculaires, une inventivité technologique de tous les instants et une absence de blabla inutile (à défaut de punchlines qui tuent). Le "Poil de Carotte commence à me courir" m'a bien fait sourire néanmoins. On regrettera juste des dialogues et flashbacks parfois trop explicatifs voir facultatifs.

 

Les effets spéciaux passent beaucoup mieux sur grand écran (projection numérique) que compressés en flash, les doublures numériques sont mieux intégrées, surtout dans la séquence parisienne. La seule véritable faute de goût est ce premier plan entièrement en 3D sur le "pit" en plein désert égyptien manquant singulièrement de photo-réalisme. ça la fout mal venant du réalisateur des deux "Momies". ça devait pas coûter bien plus cher d'amener une seconde équipe filmer quelques plans d'ensemble sur place... Le masque du Commander est aussi limite que celui du Bouffon Vert dans le "Spider-Man" de Sam Raimi. ça passe mais de justesse !

 

Par contre, du point de vue de l'intensité de l'action, dès la première demi-heure on a l'impression d'assister au climax (la Sommers touch) de n'importe quel autre film d'action lambda (les foreuses !!!!!). Aucune progression dramatique certes, mais qu'est-ce que c'est fun !!! La séquence parisienne au milieu du film, tout simplement énorme, est pourtant pulvérisée par celle du troisième acte, hallucinante scène sous-marine à la Star Wars avec ses gros vaisseaux, ses lasers, ses combats d'arts martiaux et le sauvetage de la princesse (pour le coup baronne) en montage parallèle avant que tout ne finisse par exploser !!!

Les accessoires et les engins utilisés par les G.I. Joe toutes les 30 secondes donnent la banane tant ils sont "funs" jusqu'à l'improbable, mais qu'importe, on se voit à nouveau à 10 ans en train de jouer avec ses figurines ! Les méchants usent aussi des progrès de la science à des fins plus tragiques mais tout autant divertissantes !

 

La musique de Silvestri est à l'avenant comme on peut l'imaginer, plus axée action qu'aventure, moins lyrique que celle de "La Momie 2" ou "Van Helsing", avec une présence accrue de motifs plutôt que de thèmes sur la majeure partie du métrage, genèse oblige. Malheureusement, elle est souvent couverte par les effets sonores alors que Sommers jusque là apportait un soin tout particulier à la mettre systématiquement en valeur. La première arrivée dans le "pit" est symptômatique à un point tel que s'ils n'avaient pas mis de musique, on aurait pas entendu la différence ! La chanson du générique de fin, diffusée en boucle sur fun radio est complètement hors-propos. J'ai même crû que dans mon cinéma, ils avaient coupé le son pour mettre la radio !

 

Reconnaissons que le casting féminin constitue un atout supplémentaire dans le plaisir éprouvé à la vision du film. Sienna Miller n'a jamais été aussi attirante qu'en brune (raaah, cette première arrivée résolument iconique ! C'est pas du McT mais ça fait son petit effet !) et Rachel Nichols (vive les tapis roulants !) est amusante dans son rôle de botteuse de cul maquillée en toutes circonstances. Pour les amateurs (et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux !), le doublage français leur rend bien justice avec une voix légérement cassée pour Miller, rendant bien son côté "sexy bitch" et celle d'Alexandra Garijo pour Nichols.

Le doublage du savant fou par la voix française de Fry dans "Futurama" (il prend pas la même voix de débile non plus hein) peut paraître incongru pour qui ne sait pas qui se cache sous le masque. J'étais persuadé depuis les premiers clichés qu'il s'agissait de Robert Carlyle, je sais pas pourquoi !

Le caméo de Fraser est sympathique et les apparitions de deux-trois vieilles connaissances de Sommers (dont Arnold Vosloo) donne l'impression que le film a été fait dans un bon esprit, résolument communicatif.

 

 

Le terme de "ride" aurait pu être inventé pour ce film. Et comme j'ai évité de manger avant, je n'ai pas eu la nausée mais la banane pendant deux heures. Sorti du manège qui nous promet clairement une suite (le plan final est propice à tous les fantasmes), les plus fragiles diront stop. Moi je dis, encore !

 

Presqueunidéaldeblockbustermaislasuiteviendraréparerçadébarasséedesoripauxdetoutfilm d'introductiondepersonnagesetd'univers/6.

 

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Ptain Alfie en te lisant je me rends compte que tu dis vrai a chaque fois, mais je peux m'empêcher de me dire que j'ai quand même trouver ca super risible et usant ...

Nan je lui donnerais pas une seconde chance même si tu me fais douter.

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J'ai trouve ca insupportable ! Vu avec le doublage tcheque en plus, car le projectionniste avait du partir se coucher avant de changer la bobine de la seance precedente. Bon j'ai pas perdu grand chose, c'est con comme la lune, mais d'une maniere vraiment outranciere. Comme Cyril, je me suis jamais senti autant viole que depuis l'adaptation de Chapeau melon et bottes de cuir. Ca n'a juste aucun sens, c'est monte de maniere barbare, et au final j'ai prefere pioncer, car zero surprise. Faudrait m'expliquer le pourquoi du comment des flashbacks sans arret, ptain on dirait un film d'etudiant de base ? La presence et la mort super debile de Karolina Kurkova ("General, il me faut une signatur...aaaaaah!!!" ) ? Les cameos WTF de Vosloo et Fraser ? Ils ont paume le shooting script au debut du tournage ou quoi ? C'est limite incompetent je trouve par moment. En tout cas, j'en ai sans doute fini avec ces conneries estivales qui ne me surprennent plus jamais, semblent juste etre des demos techniques pour les boites de FX (*), et qui me foutent en rogne d'y avoir investi 12 euros.

 

(*) ceci dit, kudos a Digital Domain ainsi qu'au departement artistique pour la scene Parisienne, c'est vraiment du fantastique boulot, les inscrustations sont absolument invisibles.

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et qui me foutent en rogne d'y avoir investi 12 euros.

 

c'est 12€ en Czech le ciné

déjà que les 10€ que je paie je trouve ça cher

 

Nan mais j'ai ma chouquette avec moi, argument supplementaire pour me dire que je vais arreter d'aller voir de la merde sous pretexte que c'est l'ete.

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j'ai retrouvé les qualités et defauts cités ci dessus mais je sais pas, j'ai pas reussi à passer un mauvais moment devant. La séquence de paris (avec le mime et le scooter) m'a mis le kiki tout dur et le reste s'est regardé sans deplaisir.

Autant je m'etais fait chier devant van hesling, autant je n'arrive jamais à chier sur sommers a chaque film mais autant je ne supporte quasi jamais une deuxième vision ... elle me rendent perplexe sur le premier sentiment d'avoir aimé... curieux, j'en parlerais à mon psy tiens, bande de cons !

 

SI TU LAISSES TON CERVEAU SUR OFF EN RENTRANT, CA PASSE COMME PAPA DANS MAMAN

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J'ai bien aimé. Comme bp, gros reproche sur le perso principal qui a le charisme d'une huitre (dire qu'à la base ça aurait du etre Mark Wahlberg, ça aurait TUE ! ). Mais pr le reste, c plutot fun. Ca a le bon gout d'etre lisible, de durer 2h et pas 2h30, de nous montrer des bonnasses, des gadgets plutot funs, des scènes too much mais bien foutues. Et c'est vrai que comme j'avais pu le lire ici ou là, les passages ds Paris avec les combis volantes sont mortelles alors que ds le trailer sur un ecran d'ordi, ça faisait tout cheap !

 

Bon, à coté de ça, ça reste un film où on laisse son cerveau à l'entrée, le scenar est des plus banals, avec mention spéciale aux flashbacks qui m'ont fait hurler de rire tellement ils sont cons !

 

Mais bon, j'ai eu le haut du panier de ce que j'attendais, et vu que j'avais detesté "Van Helsing", je peux meme classer ça ds "bonne surprise" ! Je le reverrais surement jamais, mais si ya un 2, j'en serai

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Ouais, je suis rempli de mauvaise foi, d'aprioris, d'amour et de haine pour les films, c'est ce qui fait de moi un être humain, avec toutes ses contradictions, sa beauté et sa bêtise. C'est vous qui êtes anormaux avec votre ouverture d'esprit, votre tolérance, vos "attendez de voir Neuilly Ta Mère avant de dire que c'est une merde, même si on fera pas l'effort d'aller le voir car on sait comme toi que c'est une daube" !

 

Le cinéma suscite en moi des émotions parfois extrême, ne me demande pas de me comporter à la maison Zone Bis comme à une réunion du MLF.

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  • 1 month later...

Avec un budget de 175 millions de dollars et des recettes tablant sur les 300 millions, G.I. Joe - Le réveil du cobra a toujours envisagé une suite. Ayant finalement trouvé son public, le film va voir un deuxième épisode se lancer, à la grande joie de Dennis Quaid.

 

L'acteur s'est exprimé récemment concernant la franchise G.I. Joe et la suite qui est actuellement envisagée. "Je serai certainement à bord de la suite s'il y en a une. Je ne sais pas s'il y a un scénario qui est déjà écrit, mais je serais ravi d'en être".

 

L'acteur a même déjà fait quelques remarques concernant son personnage et il espère que son rôle va être d'avantage développé :"Je veux sortir du trou, avoir des scènes d'action. Je veux monter à cheval, tirer au pistolet et avoir une combinaison avec accélérateur de mouvements."

 

Le réalisateur Stephen Sommers avait déjà annoncé que le casting était bouclé pour G.I. Joe 2 et que le nouvel opus viendrait bien plus tôt qu'on le pense, avec peut-être un début de tournage dès l'été prochain.

 

OUAIIIIIIIIIIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

http://www.ecranlarge.com/article-details-12432.php

 

SHIA LABEOUF T'ES UN GROS CON !!!!!

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Ouais !!!!!!!!

 

J'espère qu'il y aura encore plus de désert moche en image de synthèse moche ! encore plus d'engins de la mort qui servent à rien à la megaforce ! encore plus de flashbacks à la con ! encore plus d'acteurs en forme d'endives ! encore plus de nawak !

 

J'attends ça avec impatience.

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  • 2 weeks later...

 

bah moi j'ai kiffé, j'ai pas trouvé ça blaireau, c'est même pas gras, y'a des mecs qui ont des combis qui volent dans les tramways (et oui Cyril y'a un tram à Paris) et qui font des sauts super mega cool entre des bagnoles, y'a plein de trucs qui servent à rien et c'est cool, les flashbacks font tiep mais c'est pas grave, les gosses qui se battent dans la cuisine ça pèse, y'a des bonnes louloutes, rien à foutre du charisme des héros, y'a que du blastage et je m'en branle du reste tant que ça défouraille, et puis l'arbalète qui fait zap ça pèse.

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  • 2 months later...

'Viens de le mater, et je suis très partagé.

 

D'un côté on sent la bonne volonté de faire un film fun et spectaculaire. Certains passages sont d'ailleurs de beaux moments de bravoures. La course poursuite dans Paris est d'ailleurs la meilleure scène du film avec le percutage de tramway et bien sûr la tour eiffel qui tombe et qui défonce tout. Ca j'avoue que ça envoie bien la purée. D'autres moments par ci par là dans le film sont du même tonneau. Certains décors sont très beaux aussi, et la photographie assez bien rendue, même si d'autres décors me font dire et redire que les images de synthèses, bah ça se voit toujours!

 

Seulement voilà, je trouve qu'il y a un décalage trop grand entre l'univers du film et le ton employé. L'univers est très jeu vidéo, très cartoon, avec de la technologie jusque dans la chasse d'eau des chiottes et des surhommes qui sautent par dessus les immeubles. Le problème est que je trouve que le ton employé ne sert pas le fun, mais plutot un côté m'as-tu-vu assez désagréable. En regardant le film on n'a pas l'impression que le réalisateur te dise "viens, on va faire un tour de roller coaster bien décoiffant et jouissif" mais plutôt "Hé! T'as vu comment il claque mon film ? Hein ? Ils sont pas super rutilants mes supers ordinateurs ? C'est pas des supers idées que j'ai là ?". Un peu comme si on voulait nous faire un tour de circuit en voiture de course mais que l'instructeur nous gonflerait avec tous un tas de détails sur la bagnole, alors qu'on veut juste prendre son pied. L'impression vient principalement du fait que les personnages sont TOUS énervant à se la surpéter et prendre des poses trop "stylées" pour être amusantes (merde quoi, qui lit un bouquin pendant qu'il fait du sport ?). Même chose pour la réalisation, y'a des plans où la caméra fait des acrobaties ridicules de manière totalement gratuite, comme par exemple au début quand Sommers abuse et surabuse des travellings (il fait même un travelling dans un ascenseur, merde!!!). Bref une impression de rutilance et de m'as-tu-vu assez désagréable. Mais surtout, le film devient trop long après la scène dans Paris. Non pas que ça se traine, mais Sommers veut trop en rajouter dans les scènes d'action, des trucs assez inutiles, et ça frôle l'indigestion. Bref le film aurait mérité à etre plus court pour être efficace, à un moment je commençais sérieusement à regarder ma montre.

 

Bref, le film n'est absolument pas un navet comme j'ai pu le lire, on perd pas son temps à le regarder, mais n'est pas du tout inoubliable et s'oublie très vite par ces défauts agaçants.

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et oui Cyril y'a un tram à Paris

 

Je vais pas te refaire les bases du français a base de "dedans" "dans" "a" et autres hein

Pourtant j'avais rajouté des détails sur mon "en plein centre de Paris" mais si tu as du mal j'y peux rien hein

Arrête de gueuler pesance et lit un peu mieux ce que les autres racontes merci.

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