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Vos concerts bis


Kerozene

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J'ai vu At the drive-in à Paris et j'ai à peu près le même témoignage concernant la prestation, sauf que je sais pas pourquoi je me suis dit que je testerai bien le balcon du trianon et c'était peut-être pas le bon jour pour ça. En tout cas, je suis heureux de les avoir vu sur scène, et j'espère que le nouvel album va être bien.

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  • 3 weeks later...

Une jolie soirée guinguette l'autre soir...

 

Cult Leader

 

Un quatuor de grind dont trois membres formaient les trois tiers d'un autre quatuor qui dépote: Gaza. Originaires de Salt Lake City, les faux mormons envoient du méga bourrin via des riffs crasseux et une voix guturale radicale qui tranche. Bizarrement un peu propres sur eux, les mecs cassent vite cette impression grace à un son lourd et gras qui te prend aux tripes et à la nuque. Une nuque qui ne peut s'empêcher de headbanguer ta tête. Hyper efficace!!!

 

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Abigail Williams

 

Moins ma camme.... les mecs mélangent un peu de tout: du thrash, du stoner, de l'emo, du black metal, du heavy metal, du hard.... ce qui donne quelques bons passages, mais surtout des instants discutables via des refrains glam bizarres et des solos pas toujours convaincants. Pas assez homogène pour me plaire, trop diffu, trop gentil aussi. Mais j'ai pu causer un peu avec le bassiste hyper sympa qui possède une barbe rousse absolument remarquable qu'il a laissé pousser parce qu'il joue un rôle dans la série "Vikings".... et ça lui va comme un gant! Vu qu'îl ne semble pas être le bassiste d'origine, je ne trouva pas de photo... dommage.

 

 

 

Rotten Sound

 

La tête d'affiche de la soirée, les bucherons finlandais de Rotten Sound: rouleau compresseur sonore, son über dégueu, batterie ultra ravageuse et un groupe chauffé à bloc pour t'en foutre plein les oreilles. Si le début me semblait un peu bancal, il a suffit d'un ou deux morceaux pour que les vikings se foutent le public dans la poche.... et là: la folie! Efficace et radical, le groupe a tout emporté dans un festival de céibels et de sueurs au milieu duquel une une sorte de jeune princesse se tortillait de manière ultra sexy, détonnant étrangement avec les poilus qui l'entouraient......

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...
  • 1 month later...

Samedi au Point Éphémère :

 

Ascetic :

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Post-punk/doom apocalyptique avec une grosse boite à rythme martiale pour résumer vite fait. Efficace à défaut d'être original.

 

Trepaneringsritualen

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Du PE tout ce qu'il y a de plus classique, avec une pincée de dark ambient, et l'imagerie qui va bien avec... Plutôt chiant à mon goût mais bon le PE, j'ai jamais vraiment accroché.

 

Youth Code

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La tête d'affiche, qui apporte un peu de sang neuf à la scène electro-indus. Un couple de coreux ricains issus de la scène straight edge qui s'est mis à faire de la bonne vieille EBM, l'agressivité du punk hardcore en plus. Jouissif Mais vraiment trop court.

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  • 4 weeks later...

Il y avait su lourd hier sur Paris entre John Carpenter au Grand Rex, les Swans au Trabendo... Mais il y avait aussi Killing Joke à l'Elysée Montmartre et je ne pouvais pas louper ça !

 

J'ai rien écouté du groupe en première partie Puis Jaz Coleman et sa bande ont débarqués et sans surprise ils ont tous défoncés. Tous les classiques ont été joués, trois ou quatre morceaux du dernier album seulement... Il est pourtant excellent leur dernier.

 

Salle comble sinon, à 80% quadra/quinqua. Les jeunes n'écoutent plus de bonne musique ?

Et pour l'Elysée Montmartre, j'y étais pas retourné depuis 2010. J'ai pas trop vu ce qui avait de changé honnêtement, mais la salle est top !

 

 

 

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  • 2 weeks later...

Hier soir, Arnaud Rebotini et Laurent Garnier au Bataclan.

 

 

Rebotini était en live (et pas en DJ set), c'était cool, mais un peu court. Mais bon, il a bien fait joujou avec toutes ses machines à l'ancienne, c'était chouette et il a toujours la classe !

 

 

Et Laurent Garnier, toujours là, 50 piges passé, mais toujours le patron, toujours la patate. Set bien techno, classique, peut être un chouia trop classique, mais efficace, toujours cool d'entendre Crispy Bacon avec du son

 

Voilà, sinon feeling un peu bizarre d'aller au Bataclan... A l'entrée, c'est qd même dur de pas penser à ce qui s'est passé. Heureusement, ça ne dure pas trop et la vie reprend ses droits, mais bon, voilà...

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J'ai vu Garnier cet été au Montreux Jazz Fest - et j'en n'avais rien à foutre.

Mais bon, on m'a filé des invitations, du coup j'ai tenté la chose, et c'était franchement hyper cool! Bonne vibe, bons sons, bonne ambiance, toutes mes apréhensions se sont envolées en deux morceaux. Il y avait un light show un peu too much (un mec tout seul qui bénéficie d'une batterie de luminaires abusée me semble pas franchement nécessaire), mais le Laurent a su guider un public disparate dans son délire à lui, et il faut dire que c'était très bien fait. Pas mal de substances étranges circulaient un peu partout et n'importe comment, ce qui explique peut-être la satisfaction unanime.... m'enfin si c'est pour que tout le monde y trouve son compte....

Et comme je suis du genre enfant de coeur, c'est un phénomène qu je n'ai pu que constater.... je spécule quoi

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une collègue grosse clubbeuse repentie me disait que le facteur le plus influent sur l'ambiance d'une soirée, loin devant le lieu, la musique ou les gens, c'est ce que le dealer refourgue dans les chiottes de la boite. comme il n'y a pas vraiment de place pour la concurrence, tout le monde finit par prendre le même truc et s'aligner sur un même état d'esprit, plus ou moins bon.

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  • 2 months later...

 

Vu Christophe en concert hier.

 

4e fois que je le vois en live, et toujours aussi bien.

 

Le concert se décomposait de la même façon que sa tournée précédente : Première partie dédiée intégralement au nouvel album. Entracte. Puis deuxième partie pour les "anciens" morceaux, tous un peu revisités. Particularité, depuis 2-3 ans, il s'est vraiment mis au piano, il a d'ailleurs fait une tournée "Intime" comme ça, donc là, la deuxième moitié alternait des trucs "intimes" seuls au piano, et une partie avec ses musiciens. Je suis d'ailleurs pas ultra fan de lui tout seul au piano. C'est sympa, mais il n'a pas la maitrise d'un grand pianiste, du coup, ce qu'on gagne en émotion, on le perd un peu en technique en justesse, puis il a tendance à raccourcir un peu tous les morceaux, bref, je le préfère avec des musiciens autour... Superbe mise en scène, comme d'hab, magnifique jeux de lumières, des projections sur de la fumée qui semble tomber d'une cascade, belle déco, chouettes ambiances, un son au top, des musicos qui assurent. Des dessins d'Enki Bilal, un danseur de flamenco, une serveuse sans torse, quelques trucs barrés ici ou là.

Enfin voilà, dans la continuité de la tournée précédente, un peu moins "grandiose" peut être, plus intimiste, classique, mais toujours mortel quand même !

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Jean-Louis Costes est de retour avec un spectacle rigolo!

 

Week-end sympa, je suis allé faire le figurant sur un court métrage dans lequel Costes joue un monsieur obsédé, et le lendemain, je suis allé voir son nouveau show absurdo-trash. Cela faisait quelques années qu'il s'était calmé, qu'il faisait des live "gentils" où les "excès" ne se limitaient plus qu'à un tour d'hélicoptère avec sa bite après s'être gratté le cul.

Là on revient à un truc un peu plus sérieux Le cadre est classique: un chiotte surplombé d'un crucifix en carton, des masques bricolés, du caca, une carotte dans le cul, quelques fluides de consistances diverses, beaucoup de fureur, de bruits, de folie, Papa et Maman et un étalage de traumas crapoteux. Ca doit durer 45 minutes et c'est hyper speed, hyper intense, presque esoufflant tellement ça va dans tous les sens. La perfo n'en est que plus admirable, Jean-Louis donnant de sa personne du début à la fin sans jamais reprendre son souffle. Un vrai fou-furieux qui n'a rien perdu de sa hargne alors qu'il a passé les 50 balais haut la main.

 

Je vous balance une petite photo du show....

J'en ai une où il me me met la main au sac, mais celle-ci je la garde pour moi

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  • 1 month later...

Group A

 

Un duo de japonaises qui personnellement m'ont gravement rappelé la synth wave teutonne des 80's: hyper rythmé, minimaliste, radical, sombre... le texte du Bourg, le club de Lausanne où je les ai vues en parle très bien, donc je copy/paste.... si elles passent par chez vous, foncez! Parce que c'est vraiment vraiment top!

 

Tommi Tokyo (synthétiseurs, voix, percussion) et Sayaka Botanic (violon, cassettes), toutes deux issues de la scène underground tokyoïte, ont formé le mystérieux duo GROUP A en 2012. Un projet radical qui mêle musique, poésie, cabaret et art, et dont les performances intenses et provocatrices les ont vite amenées à tourner aux côtés de groupes japonais cultes tels qu’Acid Mothers Temple, Merzbow, Nisennenmondai ou Melt Banana.

 

Avec un mélange de no-wave minimaliste, de noise avant-gardiste et de synth-wave expérimentale, la musique de Group A rappelle inévitablement celle des pionniers de la scène industrielle anglaise, Throbbing Gristle et Cabaret Voltaire en tête. Désormais basées à Berlin, les deux artistes japonaises ont sorti il y a quelques mois leur troisième album, « 70+A= », sur le pointu label polonais Mecanica Records.

 

https://groupa.bandcamp.com/

 

 

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  • 4 weeks later...

Dans la série, "les groupes qui ne rigolent pas", voici Dragged into Sunlight, et Mayhem.

 

Ce qui est bien dans une soirée black metal, c'est qu'on est tout de suite dans le bain.

Tout le monde tire la gueule, et tout le monde est habillé en noir.

Sauf mon pote Serge (nom de scène: Syndrome WPW, et moitié du duo hélvético-punk Violence et Honnêteté) qui porte un survet bleu.

 

Dragged into Sunlight

 

Les anglais ouvrent le bal, et c'est du lourd. Très lourd. Sur scène, derrière un énorme candélabre aux bougies allumées et orné d'un crâne de ce qui devait être une chèvre, le groupe se met rapidement en trans, dos au public, collés au plus près des amplis. Les compos ne sont pas toujours bien trouvées, mais il y a quelque chose de réjouissant dans le mélange de black, de grind, de hardcore - toujours techniquement au poil. Un mélange qui a plutôt déplu aux fans de black purs et durs; faut dire qu'ils ont pas l'air spécialement ouverts d'esprit les machins. Mais pour bibi, c'était vraiment très chouette,

 

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Mayhem

 

La légende, le mythe, Mayhem, monte sur scène pour jouer son album phare "De Mysteriis Dom Sathanas." Lumières rouges, gestuelle théatrale d'Attila Csichar enveloppé dans une vieille guenille, batterie à 250bpm, incantations belliqueuses, riffs aigues, Mayhem fait le boulot. C'est carré, efficace. Mais finalement un rien fadasse après "Dragged into Sunlight". De leur côté, les fans purs et durs sont tous complètement ravis, et moi un peu bourré.

 

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  • 2 weeks later...

De retour des Hallucos, tout triste de n'avoir pu assister au "Grand Finale", je me suis rabattu sur des concerts de hard.

 

WHORES

 

Les putes sont trois. Trois mecs qui sentent la sueur, qui crachent par terre, et qui maltraitent leurs instruments comme de grosses dominatrices sous stéroïdes. Les riffs sont assez simplistes mais très efficaces, le chant est à l'avenant. Le chanteur se dépense comme un damné, il sautille dans tous les sens, tranche l'air à l'aide de son manche humide (manche de guitare hein, faut pas déconner). Mais surtout, le son est TRES fort!!!! Visiblement amusés des impositions helvètes légales en terme de débit sonore (100db max, sinon c'est la prune), ils ont foutu leurs amplis sur 11 pour foutre tout le monde KO C'était fun

 

 

 

BIG BUSINESS

 

Les putains ouvraient donc pour Big Business, le duo basse/batterie de Seattle qui s'est fait remarquer en s'associant avec les Melvins. Troisième fois que je les vois sur scène... Les amplis sont bien restés sur 11, et BLAM: ultra puissance totale! Le jeu de basse unique et redical de Jared Warren (qui s'est coupé les cheveux), associé à son organe vocale tout à fait remarquable, fait des miracles. D'autant plus que l'accumulations d'effets de distorsion et de je ne sais quoi d'autre ne peut que t'assomer la tronche. Puis il y a l'octopus Coady Willis, batteur proprement hallucinant dont la gestuelle est un spectacle en soi. Les mecs ont pris une sacrée bouteille, et de la bonne. Résultat, un pur bonheur qui oscille entre grosse hargne et une certaine poésie.... Très fortement recommandé! déjà dans le top 5 des concerts de l'année

 

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La triple affiche Men of Porn (dans lequel officie Dale Crover des Melvins à la guitare) / Big Business / Melvins, il y a dix ans (DÉJA ????!!!! ) à la Maroquinerie, reste l'une des meilleures soirées de mon existence.

 

J'en étais ressorti abruti par le déluge sonore et, entre autres, époustouflé par l'ahurissant tempo de la double batterie Crover/Willis qui formaient, alors, une réelle entité à quatre bras.

 

Sinon, le dernier album des BB est mortel et comme je t'envie de les avoir vus le jouer en vrai live réel !

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