Aller au contenu

Gerald's Game - Mike Flanagan - 2017


Jeremie

Messages recommandés

 

Jessie part rallumer la flamme de son couple dans une maison perdue au milieu des bois. Mais un jeu érotique, où elle se retrouve menottée, tourne mal : son mari fait une attaque et se fracasse le crâne en tombant. Jessie se retrouve alors seule, attachée aux barreaux du lit...

 

Un des romans les plus marquants de King (et bizarrement, l'un des plus méconnus), premier volet de sa fameuse trilogie "féministe" (composée de Dolores Clairborne et Rose Madder), dont les oeuvres sont liées par le passage d'un éclipse. Je cache pas que la lecture du livre à l'époque fut un choc total, mais jamais ô grand jamais, je n'aurai espéré une adaptation long-métrage. Déjà parce qu'un tel sujet n’intéressait aucun studio, et sans doute parce que je vois pas franchement l’intérêt de voir ça (sachant que la scène principale est émaillée de flashbacks) durant tout un métrage...

Mike Flanagan, à qui l'on doit les "pas mal mais pas ouf" Hush, Before I Wake ou Occulus, avait été approché pour une adaptation, et je pensais le projet mort. Il faut croire que non, puisque Netflix a mis des sous dedans, et que ça débarque bientôt

Bon évidemment, je verrais par curiosité, mais à part changer l'intrigue, je vois mal les gens apprécier de voir une meuf se tordre sur un lit pendant 1h30...

 

twbGU2CqqQU

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Bon évidemment, je verrais par curiosité, mais à part changer l'intrigue, je vois mal les gens apprécier de voir une meuf se tordre sur un lit pendant 1h30...

 

]

 

Ne jamais sous estimer les japonais

 

Jessie, je me rappelle d'une histoire en flashback assez glauque, y'a matière à faire un long. Mais il faut un sacré réalisateur derrière.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai très vite rangé mon venin parce qu'il faut le dire : c'est quand même une totale réussite

Flanagan a réussi à rester totalement fidèle au roman, réussissant à transformer des idées franchement littéraires (les voix de Jessie) tout en respectant aussi bien les grands moments de flippes

putain mais le moonlight man

que les moments gores

j'étais à deux doigt de m'évanouir pour la scène d'évasion du premier poignet

. Et puis il réussit à surtout à conserver toute la sève de la trilogie initiale, avec tout le propos féministe et le patriarcat morbide. Pas évident de tourner une scène comme celle de l'éclipse (déjà que de l'écrire...). Très étonné aussi par le fait de garder le lien avec Dolores Claiborne, qui est assez mystérieux en soit, mais plutôt appréciable. Carla est super, la réalisation est top (presque aucun musique, zéro jumpscares) : bref, il est temps que Flanagan dégage enfin de Blumhouse, ça va lui faire du bien. Très encourageant en tout cas et une bonne claque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme Jeremie. C’est foutrement bien executé (je dirai comme les autres films de Flanagan en ce qui me concerne), du moins jusqu’au 10 dernières minutes qui sont j’imagine tirées du bouquin mais qui dénotent vachement. On arrive a comprendre en substance ce que King voulait dire, mais si Flanagan avait pu en ré-écrire en partie pour que ca colle plus au reste, c’aurait été pas plus mal.

 

Sinon les acteurs sont au top, et on notera l’apparition d’Elliot de E.T. dans un rôle pas facile.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les 10 dernières minutes du film occupent plusieurs chapitres dans le livre, donc c'est dire qu'il a fait ce qu'il a pu pour raccourcir

Y'a une sensation de "truc en plus pas nécessaire" mais entre

la story du Moonlight Man qui rend le personnage encore plus terrifiant et le fait que Jessie décide tout de même de conclure son épreuve en allant le voir

, je suis assez content qu'il est conservé tout ça quand même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On sent bien que ca devait avoir beaucoup d’importance dans le livre et pour son auteur, limite si le reste de l’histoire de Jesse n’avait de sens qu’avec ce climax

où Jesse met en pratique tout ce qu’elle a pu apprendre lors de sa reconstruction

. Le film fait evidemment le choix de se concentrer surtout sur l’aspect thriller, mais je pense qu’il y avait moyen de ré-écrire la fin en la simplifiant pour donner une catharsis au moins aussi forte au perso principal tout en se fondant sur ce qui avait été présenté jusqu’alors. Enfin d’après les quelques livres de King que j’ai lu, c’est le problème principal de leur adaptation au cinéma.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'était vraiment très bien. J'avais vu "ça" quelques jours avant (que j'ai bien aimé), et on est vraiment à l'opposé de style avec ce "Jessie". Finie la musique omniprésente et saoulante, finis les effets sonores poussés à 11, pas l'ombre d'un jump-scare. C'est sobre, mais pas sans idées avec d'excellents effets de mise en scène (les hallucinations de Jessie) et une belle tension qui monte tout du long avec des apparitions flippantes du Moonlight Man et une scène "d'évasion" à vomir.

Voilà, 2 styles d'adaptation pour un même auteur à la base. Pourquoi pas. Choisis ton camp.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Pas lu le livre et j'ai trouvé ça plutôt pénible.

Introduction "couple en crise" assez caricaturale, puis on se lance sur un interminable remake verbeux de 127h

moment de suspense : un bon quart d'heure pour attraper un verre d'eau

le tout entrecoupé de flashbacks et baignant dans cette "culture du viol" aux relents misandre qu'on nous matraque en ce moment.

Une bonne scène gore libératrice, puis viennent 5 minutes d'épilogue "ed geinesque" au pas de course en décalage ce qui précède et sa conclusion nawak au tribunal.

 

Jessieterai à 2 fois avant de le revoir

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

J'étais pas convaincu jusque là par le cas Flanagan, après Oculus et Ouija 2 et puis j'ai enchainé Hush et Geralds'Game et j'ai changé un peu mon fusil d'épaule , dans le sens où on peut quand même le considérer comme un chouette artisan du fantastique, ce qui n'est déjà pas mal de nos jours.

 

Après ça n'a pas l'ampleur de Dolores Claiborne qui est un très beau drame fantastique avec des acteurs au dessus du lot mais Carla Gugino s'en sort vraiment très bien, c'est une actrice qui n'a sans doute pas la reconnaissance méritée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

Ah ouais donc on est deux à s'être fait chier alors ?

Dès que la meuf commence à halluciner son double et celui de son mari c'est là où ça a commencé à me gonfler.

Ca cause vraiment trop pour ne rien dire, soit forte, blablabla...

Et puis cette histoire de père pédo c'était trop cliché. J'ai arrêté les frais là.

Je pensais que c'était un film à la con genre 127hrs ou celui avec Deadpool dans son cercueil.

 

Je n'ai pas lu de King, je m'en fous un peu de son oeuvre donc je ne suis peut être pas sensible à son univers.

Les adaptations la plupart du temps me pètent les noix, Shining bof, Cujo m'avait ultra gonflé, Misery ok, Ca je ne l'ai pas vu, j'avais bien aimé l'adaptation des Langoliers mais apparemment c'est de la merde

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 7 months later...

Un bon moment. J'avais kiffé "Docteur Sleep", donc j'ai eu envie de mater cet autre essai King / Flanagan, et banco à nouveau !

J'ai eu peur au début que ça se résumé à une meuf accrochée au lit pdt 1h30 (genre l'inutile "127h" quoi), mais heureusement, le film trouve pas mal de bonnes idées pour renouveler son concept de départ et élargir son propos. Ça se tient, certaines scènes sont un peu clichés, mais d'autres m'ont foutu bien mal à l'aise. Comme d'autres ici, je trouve le final un peu bizarre, lâché là n'importe comment... Bon, pourquoi pas, ça gâche pas le film, mais ça semble un peu sortir de nulle part... Mais le bilan reste très positif ! A voir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...