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Vos concerts bis


Kerozene

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On m'a gentiment passé deux places pour Dominique A pour samedi soir,

j'y suis allé me sentant un peu obligé et en fait c’était MORTEL.

COMME SUR LES DISQUES MAIS AVEC DES GROSSES GUITARES qui hurlent dessus

Pas Sonic Youth non plus hein,; mais vraiment très bien, très bonne surprise

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Le rock suisse se porte bien.

Paraît-il.

 

FUTURE FACES

 

Un quatuor de Genève, tout de noir vêtu, nous fait l'ouverture de Peter Kernel - un groupe qui a le vent en poupe.

Qualifié de post-punk, le combo m'a plutôt semblé sonner comme une sorte de Bauhaus revisité, comme un renouveau de la new wave: riffs de basse entêtants, voix plaintive, guitare relativement discrète (sauf lors des "solos" qui n'en sont pas vraiment car s'avèrent plutôt comme des plages intrusives d'interventions répétitives plutôt que démonstratives)

Et ma foi ça tient pas mal la route. Ambiance très dark, riffs prenants, lourdeurs justes, pas de chichis, c'était assez bien foutu.

Alors que ce n'est pas ma came de base, j'ai trouvé ça très plaisant.

 

 

 

PETER KERNEL

 

Dans ce groupe de "pop art punk" hélvète, personne ne s'appelle Peter Kernel. Il y a une fille à la basse et à la voix, et un chevelu à la guitare et à la voix aussi. Un batteur les accompagne, et si j'ai bien compris, il ne s'agit pas d'un membre permanent. Les compos commencent bien. Elle chante comme Kim Gordon, ils triturent leurs cordes comme des rescapés de la no-wave. Sauf que la sauce se délie assez rapidement pour tomber dans des schémas de compositions casse-pied où la guitare nous pond des mélodies bêbêtes inutiles qui ont fini par devenir dominantes. Le public, en revanche, a adoré. Pour ma part, les moments plaisants - et même vraiment très plaisants - étaient quand le chevelu posait des accords et s'amusaient à balancer des dissonnances avec une aisance bienfaitrice. Mais il préfère pondre de petits riffs monocordes aigus, et c'est fort dommage. Et il y a ce jeu de scène rigolo où on fait des gags nazes avec le public. Ce dernier me fait alors comprendre que je ne fais pas partie de lui. Tant pis, au revoir Peter Kernel....

 

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j'ai écouté un peu ton peter kernel par curiosité et je ne vois pas du tout le "pop art punk".

de la pop légèrement rock, pas spécialement déplaisante si on aime le genre.

 

ça m'inspire une question : ça donne quoi le rap suisse ?

 

tu connais des groupes intéressants (même si j'ai bien compris que c'est pas ton rayon) ?

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Le terme "pop art punk" n'est pas de moi, hein, c'est comme ça qu'ils se définissent (ou du moins qu'ils sont définis dans les textes de présentation). Mais effectivement, ce n'est pas déplaisant, et c'est un peu plus noisy sur scène que sur disque.

 

A propos du rap helvète, je sais qu'il y a pas mal de choses.

Pour le peu que je connaisse, il y a Stress, qui est certainement le plus célèbre, et le plus commercial. Je pense que dans le genre, il y a de bonnes choses dans ce qu'il fait - mais pas que...

Dans un genre plus radical, il y a la lausannoise La Gale (https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gale), c'est une fille qui a du chien, elle est hargneuse et du genre à te coller un coup de boule si tu lui marches sur les pieds. Ca se ressent dans ses paroles, évidemment. Elle a aussi débuté une carrière d'actrice dans le cinéma français.

Dans les vieux classiques, il y a Sensunik, qui a explosé en paralèle de IAM en son temps, et avec qui ils ont souvent été comparés (à raison ou non, à toi de me le dire). Le chanteur Carlos s'est reconverti dans la comédie, il joue le croupier dans "Casino Royal" (et comme il vient de Lausanne, tout le monde ici en est très fier... )

 

Heu.... je me rends compte que c'est tout ce que je connais

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Connais pas Double Impact...

Et hors suisse romande, il y a vraiment plein de trucs, mais là je suis complètement largué, je ne connais rien du tout.

Il y a des petits jeunes qui ont développé une app appelée Union Power Radio, dédiée aux "musiques urbaines" suisses, il paraît que c'est très bien.... Si tu es curieux à ce sujet, ça peut être une source intéressante.

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  • 2 weeks later...

Une soirée qui tache, ça fait toujours plaisir

 

Sauf quand on commence avec:

 

GRAVE PLEASURES

 

Inconnus de mes oreilles, celles-ci ont pleuré devant le hard-pop mièvre de ces scandinaves qui semblent s'être trompé d'époque. Les mélodies et le chant rappellent Heros del Silencio, tandis que la scène est ornée de crânes humains. Le chanteur (qui s'aime beaucoup) et un des guitaristes portent un os de mâchoire autour du cou. Car les zozos parlent de mort, de souffrance et probablement de Satan. Ah bon?

 

 

 

THOU

 

Terminé la rigolade, on passe à quelque chose de plus sérieux avec les ricains de Thou et leur sludge/doom moche comme une poche de pus. Le rythme est lent et l'ambiance est lourde.... très lourde, appuyée par la voix guturale d'un chanteur sérieux comme un magistrat aux yeux plein de haine. Entre deux morceaux, il demande d'ailleurs si quelqu'un pouvait héberger le groupe visiblement à la rue. Vu la décontraction et l'humour du gars, c'est sans doute là qu'ils ont terminé. Reste un concert intense, limite pénible de par ses débordements nihilistes, mais prenant malgré tout.

 

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CROWBAR

 

On gagne des kilos, du poil et des bpm avec les mythique Crowbar. Vraiment une bonne surprise, le leader Kirk Windstein tranchant brutalement avec celui de Thou: drôle, souriant, blagueur (sauf que son accent cajun ne le rend pas toujours compréhensible), il fait le show et envoie du pâté comme un chef avec son sludge/punk graisseux et sa voix de fumeur de gitanes - en 40 ans de carrière, le bonhomme a de la bouteille et il se fait visiblement très plaisir. Le moment le plus mémorable est un solo de guitare absolument nullissime, joué un genoux au sol et magnifié par des grimaces grossières, c'était super.

 

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CONVERGE

 

Ils sont réputés pour être l'un des meilleurs live act de la scène métal. Et y a pas à dire, les mecs de Converge ont la patate - le chanteur monté sur ressort tout particulièrement. Vociférant constamment, courant de droite à gauche, confiant son micro au public hystérique, le machin était tellement speed qu'il en était presque fatiguant! Je ne suis pas particulièrement fan du groupe (du hardcore trop syncopé pour moi... trop de notes, et une voix qui personnellement m'agace), mais c'était tellement efficace que je les reverrai volontiers. Côté public, c'était pogo et crowd surfing à foison, mais je suis trop vieux pour ça, je me suis tenu à distance.

 

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Du doom, du rock et du sludge.....

 

BLACK WILLOWS

 

Ce trio guitare/basse/batterie de la région lausannoise avait sorti un premier album pas franchement convaincant, entre rock alternatif et rock psyché. Je ne m'attendais donc à rien, la surprise n'en fut que meilleure: du doom lourd comme un train, des morceaux étalés sur 15 minutes, une économie d'artifices et des muiciens complètement habités. Les compos sont simples et ne cherchent pas la fioriture, ce qui compte c'est le résultat: du plomb dans les oreilles, et c'est très bien!

 

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ORANGE GOBLIN

 

Bon alors là, le rockabilly / garage rock du groupe au nom le plus génial du Royaume Uni n'est vraiment pas ma came. Mais on ne peut pas leur enlever le fait qu'ils savent mettre l'ambiance, le chanteur ne cessant jamais de mettre de déconner comme un ado malgré ses plus de 20 ans de carrière, de jouer avec le public et de jurer comme un chartier. Mais la bande son de "Roadhouse", encore une fois, c'est pas mon truc - et même leur reprise de Kyus était naze.

 

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HIGH ON FIRE

 

Attention: rouleau compresseur! Matt Pike, ses tatoos et son bide à bière ont tout dévasté à grands coups de riffs bourrins et de hurlements au parfum de gitanes. High on Fire, c'est le meilleur du stoner avec le meilleur du sludge, avec des solos de guitare totalement dissonants dedans. Avec des amplis poussés au max et un volume sonore clairement au-delà des limites légales, le guitariste de Sleep donne l'impression de piloter un 30 tonnes sans jamais toucher sa pédale de frein. High on Fire est une expérience sonique qui n'aura pas plue à tout le monde (bouillie sonore pour les fans d'Orange Goblin ), mais qui m'a foutu la banane durant 75 minutes de musique grasse.

 

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HACKEDEPICCIOTTO

 

Lui, c'est Alexander Hacke, bassiste de Einstürzende Neubauten. Elle, c'est Danielle de Picciotto, artiste américaine basée à Berlin et cofondatrice de la Love Parade. Leur duo produit une sorte de folk psychédélique aux élans mystiques. Hacke est à la guitare et aux percussions, on y sent des relents de rythmiques indus. De Picciotto elle est au violon et à la vièle. Les rythmes sont langoureux, l'ambiance est feutrée et le couple, avec ses deux de tension et un parler de vieux défoncé au LSD, nous fait part de ses aspirations de hippies périmées. Manque plus qu'un bâton d'encens et on se croirait à Goa en 1975. Si le jeu musical de Hacke est captivant, les envolées de sa compagne laissent plutôt circonspect. Intéressant donc, mais pas complètement convaincu non plus.

 

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HIGH ON FIRE

 

Attention: rouleau compresseur! Matt Pike, ses tatoos et son bide à bière ont tout dévasté à grands coups de riffs bourrins et de hurlements au parfum de gitanes. High on Fire, c'est le meilleur du stoner avec le meilleur du sludge, avec des solos de guitare totalement dissonants dedans. Avec des amplis poussés au max et un volume sonore clairement au-delà des limites légales, le guitariste de Sleep donne l'impression de piloter un 30 tonnes sans jamais toucher sa pédale de frein. High on Fire est une expérience sonique qui n'aura pas plue à tout le monde (bouillie sonore pour les fans d'Orange Goblin ), mais qui m'a foutu la banane durant 75 minutes de musique grasse.

 

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Hier soir, Secteur Ä à Bercy. (oui, je suis un vieux, je dis encore Bercy pour l'Accor Hotels Arena)

 

Réunion de vieux potes, pour les 20 ans de leur concert mythique à l'Olympia (22 mai 1998 donc).

 

On retrouve donc toute la bande, au complet, en plus ou moins grande forme. Concert plutôt sympa, malgré quelques bémols.

En vrac sur les gars aujourd'hui :

 

Doc Gyneco : Plutôt cool, mais le gars est clairement trop à l'ouest pour tenir la distance. Au bout de 2-3 morceaux, on sent que tout le monde est en panique, le mec qui fait les backs sur scène avec lui s'apparente plus à une nounou qu'autre chose, pour le reste, il chante quand il veut, se trimballe sur scène en souriant. Ça fonctionne parce que le concert n'est pas qu'autour de lui, que tt le public connait à fond tous ses morceaux (tous du 1er album) et qu'on était contents de le voir, mais jamais j'irai le voir en solo, clairement !

Passi : C'est pro, carré, efficace, mais sans génie ou brio particulier. Un peu comme sa carrière en solo finalement. C'est du bon boulot, mais ça manque un peu d'un grain de folie ou de personnalité.

Arsenik : Sympa, mais c'est clairement pas le meilleur groupe du monde sur scène, comparé à ce que ça vaut sur disque. Qui plus, un concert comme hier, grand public, bon ben on sent que la plupart de la foule connait plus Gyneco ou les Neg Marrons que "Boxe avec les mots", donc ça limite pour mettre le feu à 15 000 personnes...

Janik : Vite fait sur deux duos et un solo... Sympathique, mais on s'en fout un peu...

Singuila : Sur le papier, c'était déjà THE erreur de casting (il a jamais été ds le Secteur A bordel !!!) et ça s'est confirmé sur scène. Globalement, personne en avait rien à foutre dans le public, ses morceaux étaient déjà merdiques il y a 20 ans, et ça n'a pas bien vieilli, ça vous laisse imaginer le niveau. On l'a vu 2 fois 2 chansons, ça a été les 20 mn les plus longues du concert... Ni fait ni à faire...

Pit Baccardi : On l'a pas vu énormément, mais c'était plutôt sympa, voire même très touchant sur un "Si loin de toi" dédié à sa mère où il a fini en larmes sur scène... Un moment émotion un peu inattendu mais bienvenu dans un gros show comme ça..

Stomy : Fidèle à lui même, affuté, surmotivé, bondissant. Toujours la gnaque malgré les années qui passent, se donne toujours à fond, une valeur sure.

Neg Marrons : Grosse réussite. Bons showmen, grosse ambiance, ça bouge bien, le public réagit, connait les morceaux, très sympa !

 

Avec un final sur Bisso na Bisso accompagné des 2Bal et d'une cloture sur "Affaire de famille" bien nommé.

 

J'ai bien kiffé, mais sur les bémols, je dirais le choix des morceaux. Ce que je comprends. C'est un event "grand public", qui ratisse large, on a donc privilégié les morceaux les plus grand public, les singles, mais bon, c'est pas forcément les meilleurs morceaux, loin de là.... J'aurais aussi aimé plus de collaboration entre les artistes, vu qu'ils étaient tous là... J'aurais kiffé un "On lachera pas l'affaire" avec Pit et Gyneco, ou bien "Par où t'es rentré" d'Arsenik et Passi, ou "Arrete de mentir" de Gyneco / Arsenik, voire même, rêve ultime "Tel une bombe" avec tout le monde !!!! Et puis aussi le décor, la mise en scène... A comparer avec des shows de même ampleur que j'ai vu à Bercy (Iam ou NTM par exemple), ça sonnait qd même un peu cheap..... Bon point par contre, la présence d'un vrai orchestre, de vrais musiciens, ça amène toujours un plus par rapport à un simple DJ.

 

Voilà, au final, c'était cool, on a qd même eu 3h de show vraiment sympa, parfois touchant, mais bon, tout le monde vieillit, c'est pas forcément comme y a 20 ans, pour eux comme pour moi, voilà tout...

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"Boxe avec les mots", ça doit être la seule d'Arsenik que le public connaissait "un peu", donc ça bougeait un peu, mais on est loin des énormes tubes de Gyneco ou Neg Marrons que vraiment tout le monde connait

 

Et j'avais déjà vu Arsenik sur scène il y a qques années, un autre truc collectif où ils avaient joué 3-4 morceaux, et c'était déjà la même impression, Calbo encore ça passe, mais Lino, on le sent vraiment pas transcendé par la scène....

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  • 4 weeks later...

NEUROSIS

 

Enfin!!! Après les avoir loupés moultes fois, j'ai enfin pu me prendre la baffe sonique qu'est Neurosis sur scène! Et c'est vraiment très très bien foutu, c'est carré, c'est ciselé, c'est net.... trop net peut-être. J'espérais quelque chose d'un peu plus craspec. Comme sur les albums, le quintet évolue dans des compositions qui semblent toujours prêtent à éclater, à t'arracher la tête, mais le seuil n'est jamais franchi, on reste sur le fil du rasoir, le groupe évoluant dans une sorte de retenue quasi-sadique. Il y a quelque chose de frustrant dans la musique de Neurosis, et en même temps, c'est ce qui fait leur singularité: ne jamais s'aventurer là où n'importe qui d'autre s'aventurerait.

Néanmoins, quel bonheur de subir ces riffs en live - je les trouve toujours trop étouffés sur leurs albums, comme masqués par une couche de coton. Là c'était juste: lourd, fort, puissant. Les vocalistes sont étonnants (et ils ont de vraies belles voix de crooner quand ils le veulent), le clavier est super poilant à marteler ses touches à coups de poing, le batteur homérique... bref, du tout bon.

 

 

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Hop, petite soirée musette avec le supergroup Dead Cross et Zeus! en première partie.

 

ZEUS!

 

Zeus! est un powerduo que j'aime bien mais sans plus. Du moins sur album. Mais sur scène, c'était une bonne petite claque bien sèche et bien placée, le truc qui te réveille dès les premières notes. Zeus!, c'est un bassiste et ses 200 pédales d'effet, et un batteur shooté au speed. Un line-up atypique d'une certaine manière, et pourtant typiquement italien. Ben si, prenez des groupes improbables comme Zu (saxo - batterie) ou Morkobot (2 basses - 1 batterie) qui balancent des morceaux speedés plein de notes bizarres, puis prenez Zeus!, et vous vous direz "je suis sûr qu'ils sont italiens". Bingo. Si l'écoute sur album me fatigue un peu parce que ça finit par se répéter et tourner en rond, voir leur prestation scénique est une toute autre expérience: ça envoie du pâté et c'est carrément réjouissant. Petit bonus, Justin Pearson (chanteur-bassiste de The Locust - Zeus! sont sur son label) est venu pousser la chansonnette sur un morceau, il n'en fallait pas plus pour me combler de joie.

 

 

 

DEAD CROSS

 

Dead Cross, c'est un vrai groupe, pas un supergroup (c'est ce qu'ils disent). Et ma foi c'est vrai, Dead Cross ne manque pas de saveur contrairement à la majorité de ce type de réunion. Ici, c'est Mike Patton au chant, Justin Pearson (The Locust, mais aussi Retox et plein d'autres trucs) à la basse, Dave Lombardo à la batterie (Slayer, Fantomas), et Michael Crain à la gratte (Retox). Leur musique: du hardcore bien speed et lourd. Le chant de Patton semble parfois un peu à côté de la plaque sur leur premier album sorti il y a un an, mais là tout sonait très juste. Patton, grimaçant, prend de poses à la Spider-Man, tire la langue, roule des yeux, Pearson se tortille dans tous les sens, Lombardo est caché par une batterie monstrueuse, c'est le super pied. Seulement voilà, le public semble ne pas tout piger. Ben non, ce n'est pas Slayer, ni Faith No More, c'est autre chose. Du coup, il est assez statique, malgré les appels au circle pit. Dommage. Après le rappel, l'intro reprend un riff bien connu de Slayer: hurlements de joie dans la salle! Patton se jette dans le public sans prévenir (il manque de s'éclater la tête tellement il n'y a pas assez de monde), puis le morceau vire sur le tube "Easy" de Faith No More. Les fans de Patton s'aglutine autour de lui pour l'accompagner dans le refrain, et tout s'arrête abruptement à la surprise et au désaroi de la majorité du public. Une façon de dire "Nous ne sommes ni Slayer, ni Faith No More, nous sommes Dead Cross et on vous emmerde". Du pur génie!

 

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Comme les qdeux soirées ci-dessus, les mecs sont passés à Lausanne avant d'aller au Hellfest.

Ce vendredi, c'était Powerstroke, et BODY MOTHER FUCKIN'COUNT!!!!!!!!!

 

POWERSTROKE

 

Bon, très franchement je n'avais jamais entendu parler de ce groupe de nu-metal belge. Un genre qui ne m'intéresse pas de toute façon. Au-delà d'un style musicale qui m'emmerde (du "méchant guturale" suivit de "bluettes vocales"), la prestation scénique était épouvantable, avec un chanteur qui débarque sur scène avec des Ray Ban "Top Gun", une chemise de bûcheron et un jeu de scène digne d'une.. buche. Comme pour boucler la boucle. Son jeu scénique est aussi statique qu'une statue du musée Grévin, je n'avais qu'une envie: le brûler. Le bassiste semblait être son papa, et le reste du groupe embarrassant. Ces petits cons ont quand même joués avec plein de groupes sympas, comme Crowbar....

 

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BODY COUNT

 

Le thrash/hardcore/fusion de Bodycount a toujours été bas du front. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment écouté ça chez moi tant ça m'use. Pourtant, il y a aussi un aspect complètement réjouissant. Ice-T et ses potaux n'ont semble-t-il jamais perdu de leur verve, ce qu'ils ont prouvé ce soir là les doigts dans le nez. Vulgaires comme des sales gosses de banlieues, agressifs comme des gangsters hirsutes, le groupe a fait son show mené par un Ice-T hyper charismatique, débordant d'efficacité. Avec ses 60 balais au compteur, l'ancien gangster de South Central LA a bluffé tout le monde à grands coups de "mother fucker" et de "ya bitch" sans jamais avoir l'air à côté de la plaque - ce que je craignais puisqu'il est désormais un millionaire se dorant la pillule à Beverly Hills ou un truc du genre. La salle était pleine à craquer, le public hystérique sautait dans tous les coins, et Ice-T a fait le papa-poule en présentant son fiston performer de 20 ans, puis sa fille de 2 ans (qui a dû bien morfler au niveau des décibels). 90 minutes de fun, avec un peu trop de solos et de blablas (histoire de faire la fine bouche), mais tout le monde s'est finalement bien marré, et c'est tout ce qui compte.

 

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