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Chute libre (Falling Down) - Joel Schumacher (1993)


Benj

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C'est l'été, il fait chaud. Un embouteillage se déroule en pleine route de Los Angeles, à cause de travaux. William Foster (Michael Douglas), ancien salarié de l'industrie de la défense (sa plaque d'immatriculation personnalisée est « D-Fens »), craque soudainement en plein embouteillage, abandonne son véhicule et embarque dans une randonnée violente à travers Los Angeles sous une chaleur torride.

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Toujours aussi bien, bon maintenant que je suis grand je me dis est ce que j'adhère au truc? du genre le mec il lui arrive quand même plein de merdes en une seule journée, et puis je me dis ouais j'adhère parce que LA c'est une ville de tordus et que même à Paris en étant un tant soit peu psychotique on peut se faire une journée entière de défonçage d'enculés.

Michael est toujours au top, Duvalle est aussi très bon et Schumacher fait du bon taff.

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Un film qui se revoit toujours en plaisir, sans ennuie. Un film qui défoule aussi et exorcise nos pulsions de pétage de plomb. je ne compte plus les fois où j'ai pensé au début du film lorsque je subis les bouchons de la A86.

Produit par arnold koppelson quand même et andrej bartoviak à la photo; le réal de doom et exit wounds

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  • 1 year later...
  • 2 years later...

Oh bordel comme ça défonce !

 

Jojo prouve avec ce film que ce n'est pas juste un honnête artisan à la Roland Emmerich qui emballe du blockbuster de commande à tour de bras.

 

La mise en scène et la direction d'acteurs sont parfaites. On s'attache rapidement à ce loser au bout du rouleau qui va croiser sur son chemin des gens finalement bien plus tarés et antipathiques que lui : néo-nazi avec un QI d'huître, gangs de latinos à la gâchette facile, flics pour la plupart très con et à côté de la plaque...

 

Le rythme ne faiblit jamais, Douglas fils est magistral, Duvall toujours aussi bon, les seconds rôles assurent bien aussi. En plus, ça n'a absolument pas vieilli.

 

Bref, ce film c'est la grosse

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  • 4 years later...

LE film de canicule, ou en tout cas un des meilleurs.

 

Plein de détails que j'adore, quand il teste la mitraillette sur la jambe du Latino "C'est le métier qui rentre", le fast food, le lance roquette...Et puis Barbara Hershey, Duvall, du bon cast bien solide ça.

 

Et mine de rien, même si la psychologie ne fait pas dans la dentelle, on imagine sans peine que tout un chacun peut basculer un jour et péter un câble de la même manière. Sauf que là avant de vouloir s'en prendre à sa famille, le personnage va quand même balancer une roquette sur un chantier, Schumacher s'est dit que ça ferait bien dans la bande-annonce.

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J'avais oublié le coup du terrain de Golf, le vieux aigri qui lui balance une balle sur la tête et Douglas qui sort sa grosse pétoire. A ce moment là, Schumacher met vraiment le personnage en lumière de façon sympathique, on peut pas être du coté du vieux bourge quoi, enfin peut-être Despontin parce qu'il fréquente un peu la haute mais le spectateur lambda. J'aime bien l'ambiguité du truc, même si elle est tout sauf finaude.

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Je ne trouve pas que le film abuse d'ambiguité

Plaqué par sa femme qui l'accuse d'être violent mais qu'il n'a jamais frappé (ce qui déconcerte les policiers), viré comme une grosse merde de son taf, plongé dans un environnement urbain grouillant de débilités administratives et sociales (scène pas mal du tout de l'afro-américain pas économiquement viable qui le prend à partie), la chaleur aidant, le type finit par logiquement pêter un boulon, devient lui même cruel, sans être un nazi pour autant, il en défonce un d'ailleurs. C'est un peu ça que ça montre, et c'est faussement bas du front à mon avis.

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  • 5 weeks later...

Revu hier, Bluray Uk, soldé il y a peu sur Zavvi.

 

Je l'avais vu qu'une fois je crois, il y a une quinzaine d'années. J'en avais un bon souvenir mais flou. Et c'est vraiment très bien. Douglas est mortel dans son perso de mec au bout du rouleau. D'ailleurs, il est l'incarnation absolue et ultime de cette expression je crois : "au bout du rouleau" ! Le film prend son temps, et, malgré sa folie, on a forcément de l'empathie pour ce type qui se tape toute la misère et les cas soc' du monde en une journée ! C'est plutôt élégamment filmé (Natale va sans doute venir une 12e fois nous dire que c'est Bartowiak à la photo ), plus fin que ça n'y parait de prime abord, et le film tient bien son équilibre sur le fil du rasoir avec un perso pas facile du tout. D'ailleurs, on n'imagine plus une seconde Hollywood produire un film comme ça de nos jours... Je reprocherais qd même un petit problème de rythme au film, 2H pour ça, c'est un poil long et ça patine un peu en cours de route. Mais bon, malgré ça, ça tient très bien la route, vrai bon film de son époque, complètement intemporel (voire même plus réaliste de nos jours vu l'idiocratie ambiante), efficace, solide, drôle et trippant. A revoir !

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De mémoire, Schummy disait en interview qu'il souhaitait que le public d'identifie au personnage de Douglas jusqu'à ce qu'il dépasse les bornes. C'est vrai que ce pétage de plomb est très bien emballé par la caméra de Bartowiak.

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Et très bon score de James Newton Howard qui avait déjà fait une musique que j'adore littéralement pour Schumacher, très pastorale et percussive pour "flatliners" (sorti en bootleg combo avec "falling down", acquis à l'époque)

Belle époque, belle association de talents hollywoodiens.

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  • 1 month later...
Et très bon score de James Newton Howard qui avait déjà fait une musique que j'adore littéralement pour Schumacher, très pastorale et percussive pour "flatliners" (sorti en bootleg combo avec "falling down", acquis à l'époque)

Belle époque, belle association de talents hollywoodiens.

 

J'aime bien l'insert du petit Michael Douglas sur la pochette, on dirait qu'il veut les défoncer le groupe de djeunz.

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  • 4 months later...

Un film qui me donne le bourdon.

L'histoire d'un homme qui a toujours fait ce qu'il devait faire, jusqu'au jour où il prend l'unique décision de sa vie. Et ça se passe mal.

Dans cette ville surchauffée devenue métaphore d'une Amérique pourrissante, il avance vaille que vaille, ne parvenant pas à comprendre pourquoi tout le monde semble se liguer contre sa simple volonté de rentrer chez lui voir sa fille.

Tour à tour perdu et halluciné, entre autisme et folie furieuse, Michael Douglas est magnifique.

 

Et on fini sur Robert Duvall (parfait aussi), le bon petit soldat, qui décide à son tour de retrouver son libre arbitre. Qu'advientra t'il alors ?

 

Le chef d'oeuvre de Schumacher (ouais ça fait bizarre ces mots les uns à côté des autres).

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  • 2 months later...

J’pète les plombs …

 

A ceux qui chient copieusement sur la filmographie de Joël Schumacher (oui, le monsieur a fait de grosses merdes), je rétorquerai que le bonhomme a signé quelques œuvres assez remarquables (8 MM powa !), Chute libre (nommé pour la Palme d’or à Cannes en 1993, ça veut pas forcément dire grand-chose mais bon …) en est la preuve.

 

J'ai du le voir trois ou quatre fois celui-là. A chaque visionnage, c'est le panard.

 

Eté caniculaire.

 

L.A. est un four.

 

Chaleur accablante pour les personnages. Pour le spectateur aussi.

 

La Cité des Anges est une cocotte minute à deux doigts de péter (à noter que le film a été tourné au moment des émeutes de 1992 et que, quelque part ça se sent, y’a un truc dans l’air). D-Fens va être son fusible.

 

Chute libre est un putain de film étouffant.

 

Ouverture dans une bagnole coincée dans un embouteillage, bloquée sous un pont, engluée dans une atmosphère saturée de gaz d’échappement.

 

Premier plan génial (macro sur la bouche crispée de Douglas).

 

Et hop, la pression monte d’un sacré cran et on part pour une folle ballade à pied (dans Los Angeles, la ville des voitures par excellence) balisée d’étapes mémorables : l’épicerie coréenne et ses prix prohibitifs, l’altercation avec les membres de gang sur le terrain vague, le retour des petites frappes armées jusqu’aux dents, le passage au Whammy Burger (qui, putain, ne sert plus de petits-déjeuners !), la traversée du golf (un endroit où l’on aurait pu faire un parc pour les familles, un jardin d’enfants … non, c’est juste pour une poignée de croulants pétés de thunes), le crochet terrible par le surplus militaire tenu par une grosse raclure (ambiance hyper lourde), le tir de bazooka dans une rue en chantier (avec ses « faux travaux »), la conclusion sur la jetée.

 

Au passage, critique sociale appuyée, mais virulente et salvatrice (nos sociétés modernes puent du cul).

 

Une étude sociologique de deux heures, doublée d’un majeur tendu à plein de trucs.

 

Habité, Michael Douglas prend des risques … qui paient. Le gars endosse ici son meilleur rôle, et de loin.

 

D-Fens. Ingénieur de la défense qui a perdu emploi (« not economically viable ») et famille. Un « non citoyen » en somme.

 

Plus rien à perdre, du coup il fait ce à quoi chacun pense à un moment ou à un autre : tout envoyer valser.

 

Un homme en guerre contre la société.

 

Un « Man on the edge » qui trouve le contrepoids parfait en la personne du policier quasi-retraité Prendergast (excellent Robert Duvall moustachu). Une figure de la raison à la fois cool et désabusée qui préfigure pas mal l’inspecteur incarné par Morgan Freeman dans Seven (à deux doigts de la retraite lui aussi).

 

Voilà, c’est Chute libre, l’un des plus beaux pétages de plombs au cinéma

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  • 3 months later...
  • 11 months later...
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