
La nouvelle série "événement" de Netflix.
Hannah Baker, une gentille et jolie lycéenne, vient de se suicider. La ville entière, et plus particulièrement les plus jeunes, sont en émois. Clay, un garçon sans histoires ayant bien connu Hannah, reçoit un colis de cassettes audios. 13 Cassettes que Hanah a enregistré où elle explique les 13 raisons pour lesquelles elle s'est suicidée. Clay découvre bien entendu qu'il n'est pas le premier à les avoir entendu...
Palme de la série casse-couille de l'année

Le premier épisode est pas fou mais on se dit "tient le concept est plutôt pas mal, on va enfin voir une série teen un peu noire, responsable, tendue..." mais il faut croire que non : on en a déjà marre au bout du troisième épisode. 13 épisodes c'est trop, c'est long, on aurait pu en faire un long métrage ou une série traditionnelle (sans binge watching et plus courte), mais non. Là dans un format pareil, ça ne passe pas, du tout. Le rythme est hyper laborieux, beaucoup trop de scènes qui se ressemblent, la b.o formidable (beaucoup de New Wave) est utilisée n'importe comment, la mise en scène est faussement inventive. Ce qui est très curieux c'est que dès le début, j'ai beaucoup pensé à des jeux comme Gone Home ou Life is Strange dont 13 reasons essaye de retrouver un peu la sensibilité...sans y parvenir un seul moment.
L'autre gros problème, c'est les perso, tous à claquer tellement ils sont cons, improbables (le latino habillé comme un blouson noir des 50's : sérieusement ??), antipathiques. L’héroïne comprise aussi

Moralement, c'est aussi très limite : passe encore pour la scène du suicide très graphique, mais quelque part, ça donne un peu raison aux gestes de l'heroïne. Je suis pas certain que les ado qui regardent la série vont se sentir très aidé sur ce plan...
On apprend aussi que Greg Araki a signé 2 épisodes en loucedé, comme un vulgaire faiseur : quand on pense qu'il aurait se réapproprier la série pour en faire un truc à la hauteur, c'est déprimant
