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Galveston - Melanie Laurent - 2018


DPG

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1988. Les temps sont durs pour Roy, petit gangster de la Nouvelle-Orléans. La maladie le ronge. Son boss lui tend un guet-apens auquel il échappe de justesse. Une seule issue : la fuite, en compagnie de Rocky, une jeune prostituée. Deux êtres que la vie n’a pas épargnés. En cavale vers la ville de Galveston, ils n’ont plus rien à perdre…

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Mélanie Laurent qui adapte Nic Pizzolatto (True Detective), ça donne quoi ? Rien de bien marquant...

 

Le film n'est pas fondamentalement mauvais ou raté, mais juste terriblement anecdotique. On empile à peu près tous les clichés possibles et imaginables des white trash américains et on emballe tout ça dans une espèce de road movie, qui certes, se laisse voir sans mal, mais qui manque cruellement d'un tant soit peu d'originalité. Foster joue comme d'hab, le petit mec nerveux, avec tous les tics possibles, il picole du Jack au réveil, fume 12 paquets de clopes par jour, se détruit, souffre, a fait de la taule, a des tatouages moches, est violent, mais au fond, il a quand même un cœur. Idem pour la Fanning, le même background habituel, on vit dans un mobil home pourri au fin fond du Texas, avec un beau père alcoolique qui abuse d'elle, etc, etc.... Et c'est juste comme ça pour absolument TOUS les persos qu'on va croiser, des stéréotypes sur pattes, le petit mafieux local, les hommes de main, la tenancière de motel, etc, etc... Bref, il reste quand même quelques jolis plans du Sud américain, quelques moments d'émotion qui sortent un peu du lot et fonctionnent, un épilogue qui sort un peu du traintrain habituel. Et ça a le bon gout de ne pas durer trois plombes pour rien (1h30, emballé, c'est pesé). Pas foncièrement désagréable donc, mais qd même assez vain, le genre de trucs déjà vus 500 fois, sans réelle plus value ou regard neuf amené sur tout ça... Dommage...

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