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Over the top - Menahem Golan - 1987


DPG

Messages recommandés

  • 9 months later...

Mais non c'est bien Over The Top. C'est tellement con que ça frise presque le foutage de gueule, mais au 15e degré ça passe très bien. Stallone le routier qui retourne sa casquette pour montrer qu'il est bien véner, les bars qui sentent bons la bière et le whisky, les championnats de bras de fer (faut être fêlé quand même pour faire un film sur un truc aussi peu dynamique que le bras de fer), la musique au synthé bontempi, les bons sentiments à deux balles.

 

Dans une interview accordée au magazine Studio (N° 77 de septembre 1993), quand on lui demandait quel était le pire souvenir de sa carrière, Sylvester Stallone apportait cette réponse sans concession :

 

« Le pire, c'est quand j'ai fait "Over the Top". Parce que je l'ai fait pour l'argent. Et le jour de la sortie du film, au Chinese Theater qui peut contenir 1500 personnes, il y en avait 40 ! Et encore ! Des gens qui étaient venus là par hasard : une mère allaitant son enfant, des gens parlant tout haut et disant : "Mais qu'est-ce que c'est que cette merde ?!" J'ai pensé : "C'est mon karma ! Ca m'apprendra à juste faire un film pour l'argent !!!" C'était le début de beaucoup de problèmes... » (source : nanarland.com)

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  • 1 year later...
  • 6 years later...
  • 11 months later...

Grâce à Amazon Vidéo et à un mois gratuit proposé par la chaine MGM, on peut se refaire tous les classiques de la Cannon.

 

Ni une ni deux, comme on est confinés, je n'ai pas résisté longtemps et, entre deux Justicier, je me suis laissé tenté par cet Over The Top que je n'avais pas revu depuis le lycée.

 

Bon ben c'est du gratiné. La première partie nous montre comment Stallone, un routier, tente de transformer, lors d'un road-trip initiatique, son jeune fils BCBG en gros beauf : du coup il l'emmène manger dans des fast-food dégueux et tente de lui apprendre la vie ("la vie te fait pas de cadeau", tout ça...). Dans un éclair de lucidité (et aussi parce-que ces conneries lui ont empêché de dire adieu à sa mère mourante), le gosse ne veut plus voir Sly et refuse ce bel avenir fait de bière, de testostérone et de burgers.

 

Conséquence dramatique : Sly vend son camion et part tenter sa chance au tournoi mondial de bras de fer à Vegas. Et cette deuxième partie est un festival de trognes invraisemblables, de répliques cultes ("le second c'est un con", "quand je retourne ma casquette, je fais le vide dans ma tête, je suis comme ce tracteur... une machine !") et de ralentis sur des bodybuilders en train de beugler comme des bovins avinés dans un champ de bouse pour "passer le top" (*titre du film), c'est-à-dire foutre K.O. la main de son adversaire.

Le gosse, qui a fugué jusqu'à Vegas en conduisant un 4x4 et en prenant un jet-privé, tombe dans les bras de son père, l'émotion prenant le pas sur sa soudaine lucidité, le tout sur une musique synthé et des images certifiées 80's à mort.

 

Bref, j'ai pris mon pied.

 

Au passage, si quelqu'un à la réponse à cette question qui m'obsède depuis le visionnage : pourquoi la V.F. appelle-t-elle "tracteur" un semi-remorque ?

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