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Souvenirs Goutte à Goutte - Isao Takahata -1991


chatterie royale

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1982, une jeune office lady s'ennuie dans sa vie tokyoïte et profite de ses congés pour aller travailler aux champs où elle se sent plus épanouie et où elle fait la connaissance d'un jeune agriculteur qui ne la laisse pas insensible. C'est l'occasion d'une introspection et d'une plongée dans ses souvenirs d'enfance dans les années 60.

 

C'est à la fois un film au message bobo précurseur "retour aux valeurs simples et authentiques de la nature et des champs et vive l'agriculture bio" et un "coming of age movie" dans une famille traditionnelle du japon des années 60 façon Ozu.

On ne peut pas dire que ce soit le plus grand film du studio, même s'il avait conquis le box-office local à sa sortie, et il fait même plutôt partie des opus les plus confidentiels. Il faut dire qu'il n'intègre aucun élément fantastique, sans pour autant verser dans l'émotion d'un tombeau des lucioles, juste des tranches de vies qui se répondent pour aboutir à une décision radicale et heureuse ...avec quelques soucis de rythme, il faut bien le dire (j'ai vraiment cru que l'ananas jouerait un rôle important dans l'histoire, tellement sa dégustation s'étire )

 

il me semble qu'il est assez générationnel et parlera certainement davantage aux babyboumeurs. j'ai été pour ma part assez surpris de l'utilisation de folk hongrois, mais ça s'intègre parfois à merveille avec les images. Takahata reprendra des thèmes assez similaires pour Pompoko 3 ans plus tard et ce sera nettement plus divertissant.

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Sur mon marathon Ghibli (merci Netflix), il faisait parti de ceux que je n'avais jamais vu...et gros gros coup de coeur pour ma part. On a la sensation de voir deux films en un, et les deux m'ont conquis...mais pour pas les mêmes raisons. Il y a ce côté hautement apaisant (parfois à la Totoro) des scènes du "présent", en particulier la séquence de la cueillette des fleurs de Carthame qui confine au sublime, alors que les scènes de l'enfance ont un côté doux-amer qui osent remuer des eaux plus troubles. La manière dont est évoqué les règles des petites filles (et les gênes qu'elles provoquent) c'est quand même extrêmement rare dans un film d'animation tout public...même dans un film tout court en fait. La gifle du père, l'évocation des bains, le morceau d'ananas, le premier baiser...y'a vraiment des moments superbes. Le seul hic pour ce quasi-chef d'oeuvre, c'est la conclusion, bien amenée, mais tristement morale et reac

Taeko donne raisons à ces saletés de vieille en se jetant sur le seul mec buvable à la ronde pour ne pas finir seule...et se conforte au final à ce que la société japonaise attend d'elle

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