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Virgin suicide de Sofia Coppola (2000)


Dragonball

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Virgin suicide

 

 

 

 

Une paisible petite ville du Michigan, dans les années 1970. M. Lisbon, professeur de mathématiques au lycée local, et sa très puritaine épouse élèvent leurs cinq filles, âgées de 13 à 18 ans, selon des principes très rigides. Mme Lisbon veille ainsi à tenir celles-ci à l'écart des garçons du voisinnage, qui en sont réduits à fantasmer sur les cinq beautés blondes. Jusqu'au jour où, après une première tentative de suicide avortée, la cadette, Cecilia, met fin à ses jours en s'empalant sur la grille du jardinet. Peu après, Trip Fontaine, le play-boy du lycée, jette son dévolu sur l'inaccessible Lux, la seule fille qu'il laisse apparemment insensible...

 

Source : Cinémovies

 

Très beau film de Sofia Coppola, à la réalisation soignée et distillant une mélancolie et une violence (Ah, la scène ou Kristen Dunst se reveille dans le stade, j'vais mal pour elle !) assez marquante.

 

Le casting est très bon (James Woods, Kathleen Turner, Kirsten Dunst, et même Josh Hartnett ! ) et le score de Air tout à fait en adéquation avec le spleen qui se dégade du film.

 

Virgin suicide, c'est beau !

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Très agréablement surprise par le talent de réalisatrice de Sofia. Elle possède une maturité et une sensibilité à fleur de peau qui transparaît dans quasiment toutes les scènes de ce drame humain poignant, mélancolique, poétique et vrai.

 

Je suis tout autant sous le charme de LOST IN TRANSLATION et j'espère qu'elle continuera à évoluer dans ce métier qui lui convient à merveille.

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Autant je trouve LOST IN TRANSLATION drôle, touchant et intelligent, autant je trouve VIRGIN SUICIDES chiantissime et totalement superficiel. Peut-être faudrait-il que jele revois, mais je me souviens être sortit de la salle de cinéma en me disant que si j'avais regardé la toile blanche et compté les pores qui s'y trouvaient, je me serai moins fait chier....

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"Lost in translation" est un très bon film. Ambiance et interprétation y sont nickel.

Cependant, c'est un film quin'évite pas les clichés (les japonais qui parlent comme s'ils avaient envie de bouffer quelqu'un !) et les images un peu bateau (Ah, le regard tirste de Scarlette Johanson, tirant mélancoliquement sur sa cigarrette, cette scène là, elle doit revenir au moins 3 fois dans le film !).

Alors, oui, c'est très bien, mais de là a dire que c'est beaucoup mieux que Virgin suicide, peut être pas non plus.

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ben chacun son point du vue.

VIRGIN SUICIDES = chiant

LOST IN TRANSLATION = touchant et drôle

 

pas besoin d'en dire plus en ce qui me concerne.

 

Tout pareil.

 

D'ailleurs pour ma vision ciné de Virgin Suicides c'était top. J'étais tout seul dans la salle, ce qui m'a permis de somnoler pépère devant cette oeuvrette gentiment inintéressante.

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Cependant, c'est un film quin'évite pas les clichés

 

Les clichés de LiT ont un but : nous montrer justement qu'ils en sont (des clichés). Sensation des personnages d'être paumés, rattachement aux seules valeurs qu'il leur reste, en clair des clichés occidentaux sur ces japonais que l'on ne comprend pas quand on ne fait aucun effort pour, cf. le contraste entre Murray dirigé par un réal japonais dont il n'a rien à foutre et obligé de passer par une traductrice pour comprendre et la scène avec le vieux à l'hôpital, deux personnes qui dialoguent et se "comprennent" alors qu'ils utilisent deux langues différentes.

 

Sinon j'aime bien Virgin Suicides quand même, surtout pour son côté clip de fin d'été/début d'automne, langoureux et mélancolique. Je dirais pas qu'il y a pas effectivement des petits problèmes de rythme mais j'aime beaucoup l'espèce de poésie macabre qui traîne pendant tout le film.

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  • 6 years later...

Revu sur le blu-ray Pathé, assez honnête sans être une grosse claque. J'avais pas vu le film depuis un bail.

Je suis un peu surpris des commentaires précédents, surtout concernant le rythme du film, que je trouve très juste...mais beaucoup diront que c'est normal que j'y accroche naturellement

 

Le côté suranné est très plaisant, et a aujourd'hui a fait pas mal école, culture de la nostalgie, esthétique 70's, le tout nappé de spleen qui se donne des airs de ne pas trop y toucher. Les filles, hormis Dunst, restent finalement des silhouettes, même si Coppola plonge dans leur intimité : on conserve le mystère propre à la troisième personne, le point de vue étant avant tout celui des jeunes voisins. Le jeu entre gravité et légereté se défend plutôt bien, jusqu'à l'épilogue funèbre dénué de tout pathos. Et puis Coppola infuse une patte vraiment nouvelle, très éloignée de celle, baroque, de son Papa : ça faisait plaisir d'avoir quelque chose de nouveau, tout en étant véritablement accessible.

 

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