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Bellflower - Evan Glodell (2011)


Cyril

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Je croyais que c'était un post-nuke, je me suis un peu fourvoyé au final...on a surtout un drame sentimental un peu destroy. Du coup je me pose la question vis à vis de sa place dans un festival comme le PIFF (ou alors j'ai loupé un truc ).

 

Assez convaincu pour ma part malgré la déconvenue (donc je me fiche en fait) : je me doutais pas du virage aussi agressif du film, et d'un regard aussi amer et brûlant (au sens propre) sur l'amour. Love = Apocalypse. Oui, c'est bien résumé Et les tripatouillages visuels de Glodell, bien que très "tendances" (on revient vers une forme d'art brut, lorgnant vers le rétro) donne une vraie identité à l'ensemble.

Et si la fin semble ne mener nulle part au premier abord, elle touche au bon endroit avec son optimisme balayé de mélancolie.

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The Last Picture Show + Michael Bay - $$$ = Bellflower.

 

Maintenant, faites ce que vous voulez de cette équation

 

Quelques merveilles visuelles, on n'est pas très loin de l'expérimental, même si le montage et les prises de vue, niquant volontairement les conventions (pas un seul plan n'est "correct" techniquement)... euh... je sais plus comment je voulais finir ma phrase, mais bref. C'est intéressant à regarder pour qui s'intéresse aux techniques du cinéma, histoire de voir comment certains se débrouillent avec du matériel improvisé pas franchement simple à manipuler.

 

 

Demain j'apprends à écrire, promis.

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Oh la la. Ca je vous le demande, ce que c'est que ce film. C'est un film américain complètement idiot. Et ça ne veut rien dire. C'est des types qui veulent transformer leurs voitures en je-ne-sais-pas-quoi, en lance-flammes. C'est vraiment con.
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Vu en salles ce jour.

 

Pas du tout aimé pour ma part et je vais rejoindre les premières critiques:

Un habillage très sundance, avec tous les chichés du film indé US (de l'alcool dans chaque plan pour bien montre qu'on est indé-rebelle) et une photo qui se veut arty (mettre de la boue sur de la caméra et une photo saturée), pour en définitive raconter une bluette aussi niaise qu'un épisode de premier baisers.

Quand on a rien à dire, il vaut mieux fermer sa gueule.

 

A propos de gueule, c'est bien aussi dans celle des acteurs qu'on a envie de foutre.

Entre la blondasse au gros cul avec son double menton qui grogne en ricanant tout le temps et son boy friend dont le seul jeu d'acteur se limite à jouer au puceau timide, c'est le fond.

Seule la jolie blonde aux cheveux ondulés joue à peu près correctement, même si son personnage en lui même est une absurdité (pourquoi le héros la rejette-t-il alors qu'elle est cent fois plus belle et moins conne que celle dont il est censé être amoureux???)

 

Quant aux dialogues, c'est du niveau des films de Sandra Bullock:

"-je peux te poser une question?

-oui vas-y

-non, rien.

-etc..."

 

En plus, c'est interminable...

 

Ok la musique déchire, mais ça fait pas un film

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(pourquoi le héros la rejette-t-il alors qu'elle est cent fois plus belle et moins conne que celle dont il est censé être amoureux???)

 

Parce qu'elle est le stéréotype féminin du film.

Or le sujet c'est une love story entre deux types qui s'amusent à se faire éjaculer le lance flamme, perturbée par un gonzesse couillue. Barbie n'a clairement rien à foutre là-dedans.

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Je suis pas complètement opposée à l'avis de tromatoxic.

Je me devais de le dire.

Ceci dit il faut gratter un petit peu plus profond pour voir qu'il y a quand même un petit propos philosophique et un petit peu de travail de montage parallèle pas mal foutu (à la fin). C'est pas complètement décérébré même si je suis d'accord que ça se la joue souvent intello de café.

Moi j'dis : à suivre.

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Je suis mitigé aussi, parce qu'un film qui cause de mecs qui aiment flamber des trucs ne peut pas être mauvais comme le dirait Dumé. Mais vraiment la seconde partie m'a vraiment fait chier. La relation brisée du couple arrive comme un cheveux sur la soupe comme si il fallait que ça se passe comme ça absolument. Du coup pour moi ça casse tout le film. Parce qu'en plus j'ai bien aimé la première partie romance entre branleurs et branleuses. Je croyais que ça allait dégénérer entre les deux dudes mais finalement non et ça m'a surpris dans le bon sens. Vraiment dommage pour cette seconde partie trop longue et absurde, surtout la toute fin où l'un des perso a un geste totalement gratuit que rien ne justifie... Reste que le lance flamme pèse lourd, la caisse aussi surtout qu'elle est bien mise en scène. Et puis la petite amie me plaît bien avec son air de Juliette Lewis en plus porcine :8 La blondinette aussi est très jolie. Et je fini en disant que le jardin de la porcine PÈSE LOURD avec les canapés sous le barbecue <3 <3

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