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Martin

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Tout ce qui a été posté par Martin

  1. bon, allez, je vais aller rattraper mon retard et aller à la peche aux peloches exotiques!
  2. pas reçu de communiqué! (et j'avoue pas trop trainer sur le forum, les meubles ont un peu changés d'ailleurs ... on nous a viré la section Pakistanaise )
  3. j'ai fait un bel espace evenementiel sur la home ... t'as plus qu'a passé de bonnes peloches bridées et je relaierais
  4. Si tu savais comment je m'en contrefout, c'est notre coté indé allez, à la rigueur quand j'aurai fini la refonte/relecture FR plus les mutliples trucs qui trainent depuis trop longtemps.
  5. nous venons de mettre en ligne un entretien avec Nobuhiko Obayashi, centré sur son apport conséquent à l'essort du film publicitaire. Dispo ici Deneuve en fantôme vendant des perruques
  6. Martin

    Doman Seman - Gô Shibata (2009)

    nous venons de mettre en ligne un entretien avec le réalisateur, notamment centré sur Doman Seman ici
  7. Si tu avais fouillé un peu le site que tu hotlink sans gêne, tu aurais pu trouvé tout un tas d'info utiles pour les autres lecteurs: - Portrait détaillé du cinéaste -Chronique du film - Dossier sur son contexte de production
  8. Martin

    Miracle - Jackie Chan (1989)

    la diffusion est mentionnée 'Miracle version longue' par David "Chips" Martinez dans le HKmag de fin 98. C'etait apparement un focus Special Asie du Festival D'Udine..avant qu'il mutte en Far East Festival l'année suivante Va faire un tour sur le forum du hkcinemagic, ils sauront sans doute le confirmer!
  9. Martin

    Miracle - Jackie Chan (1989)

    Diffusé apparement en 98...et pas vu! bizzarement j'ai rien trouvé sur le net sur le sujet.... aurais je trop bu?
  10. Martin

    Miracle - Jackie Chan (1989)

    une version longue de 3h avait été projetée au festival d'Udine.. tjs inedit sur galette!
  11. Martin

    EIGA GOGO! cinéma japonais

    De retour après la trêve estivale ! Regard sur l’œuvre de Susumu Hani, un cinéaste qui a occupé une place originale et prépondérante dans les années soixante. Ce portrait mêlant éléments biographiqueDe retour après la trêve estivale ! Regard sur l’œuvre de Susumu Hani, un cinéaste qui a occupé une place originale et prépondérante dans les années soixante. Ce portrait mêlant éléments biographiques et analyses se propose de couvrir les caractéristiques thématiques et stylistiques de l’auteur. La partie filmographie se trouve illustrée par commentaires et anecdotes permettant de mieux sonder le personnage. Ensuite, une sélection éclectique sur des films issus d’époques et studios différents : La Toei avec Jean Blues – No Future de Sadao Nakajima et le furieux Burst City de Sogo Ishii. Grand écart à la Nikkatsu entre Man with a shotgun de Seijun Suzuki et Lolita Vibrator Torture de Hisayasu Satou. Enfin, la science-fiction made in Toho avec War in Space de Jun Fukuda et pinku contemporain en la présence de Dirty Maria de Takahisa Zeze. MAJ Eiga Gogo!
  12. Martin

    Unlucky Monkey - SABU (1998)

    je suis pas très fan de Sabu ,mais ce film m'avait laissé excellente impression! toujours les memes ressorts scénaristiques mais l'ensemble marche à plein!
  13. Martin

    [Cinemalta]

    Clean Shaven est franchement recommandable et bien glauque!
  14. Mise à jour février A la découverte d’Hiroshi TODA, un cinéaste autodidacte au parcours atypique. Tout d’abord à travers un portrait et un entretien situant le personnage ; puis un regard sur sa filmographie, de ses premiers travaux à ses œuvres plus récentes : 6 Jizo, Snow in Spring, Gokuraku, et September Steps. Toujours dans une cinématographie contemporaine, retour sur des œuvres en marge où la dimension sexuelle tient un rôle prépondérant: Tokyo Psycho de Ataru OIKAWA, Hada no sukima de Takahisa ZEZE, Love song for a rapper de Sho FUJIWARA et le célèbre Lost Paradise de Masami AKITA. Pour conclure cette mise à jour, une incursion dans le genre du jidai-geki avec les emblématiques aventures de Nemuri Kyoshiro incarné par Raizo ICHIKAWA, une série phare de la Daei où les six premiers volets sont ici chroniqués. Enfin dans un style plus académique, la célèbre trilogie Miyamoto Musashi de l’artisan Hiroshi INAGAKI.
  15. Martin

    Haze - Shinya Tsukamoto (2005)

    critique ici [/url]
  16. ..la mise à jour d' Eiga Go Go! est arrivée ! Retour sur Shûji Terayama, artiste polymorphe aux visions phantasmatiques. Scénariste de renom sur des films tel Premier amour, version infernale et réalisateur des singuliers Empereur Tomato Ketchup, Jetons les livres, sortons dans la rue! ou encore le contemplatif Labyrinthe d'herbes. Un coup d'oeil sur des yakuza-eiga contemporains: L'avocate de Juzo Itami, Onibi de Rokuro Mochizuki et Pornostar de Toshiyaki Toyoda. Une théma dédiée aux chambaras dont les premiers films d'Hideo Gosha: Sword of the beast, Samurai Wolf et Tange Sazen complétés de Rebellion de Masaki Kobayashi et Gojoe de Sogo Ishii. Panorama des récentes adaptations live de mangas: la science-fiction de Casshern, Nin x Nin Hattori Kun, l'univers de Go Nagai avec Cutey Honey et Maboroshi Panty vs. Henchin Pokoider , et Dragon Head. Pour cloturer cette mise à jour, un détour du coté du cinéma gay indépendant: Grains de sable et Hush! de Ryosuke Hashiguchi, l'inévitable pinku mensuel avec Muscle de Hisayasu Satou et le plus classique Love/Juice de Kaze Shindo. Bonne lecture... n'hesitez pas à laissez vos commentaires!
  17. Rebellote avec un bon cru du regretté Teruo Ishii Fantasmagorie de l'enfer Prolifique artisan tout à tout, Teruo Ishii est un pur produit des studios qui s'est aussi bien illustré dans les polars, yakuza/ninkyou eiga que dans les films de tortures et autres films d'exploitation. Le cadre médiéval de la fin de l'ère Edo a toujours été le plus propice à l'étalage de son univers étrange et déviant ; notamment avec la longue série des Tokugawa aux tortures esthétiques qui ont fait sa réputation en Occident. De retour à la Toei, sa maison mère, après un court passage à la Nikkatsu où il signa le très culte Blind Woman Curse, une singulière variation de ninkyou matinée de fantastique ; il retrouve son décorum fétiche pour signer Porno Jidai Geki -Bohachi Bushido, un autre grand classique du cinéma d'exploitation. Film extravagant, singulier pot-pourri qui mêle érotisme, psychédélisme et excès sanglants, le film marque aussi la limite du cinéaste lorsqu'il s'agit d'allier rigueur et retenue dans une approche psychologique plus poussée qu'a l'habitude. Néanmoins la force de ses visions est indéniable, son univers reconnaissable entre-mille en font un cinéaste incontournable, n'en déplaise à certains. Shino Asu (Tetsuro Tamba dans un de ses rôles les plus marquants) est un ronin nihiliste, auto-destructeur qui s'abandonne dans l'alcool et les femmes. Après une sanglante rixe avec les forces du shogun, il trouve refuge à Yoshiwara, le quartier des plaisirs de Tokyo. Il fait bientôt la connaissance du clan Bohachi qui régit d'une main de fer la prostitution du quartier. Engagé pour démanteler les bordels clandestins qui nuisent au clan. Asu réalise bien vite qu'il se trouve manipulé et que sa vie ne tient qu'à un fil. Fortement inspiré de l'esthétique et du sens théâtral du Kabuki, Porno Jidai Geki -Bohachi Bushido vaut surtout par sa force graphique et son ambiance étouffante. Alternant scènes d'intérieur aux couleurs éclatantes propres à l'imagerie fantasmée des bordels avec des extérieurs exclusivement nocturnes aux décors dépouillés et minimalistes, Ishii déréalise son univers jusqu'à offrir une claire allégorie de l'enfer. Le travail sur les lumières est notamment remarquable, les couleurs électriques, l'escamotage des décors soulignent le sulfureux psychédélisme de l'ensemble. La bande son contribue aussi fortement à l'atmosphère fantastique du récit : sourdes percussions, complaintes de shakuhachi et voix flottantes en réverbération. Si la réalisation pâtit comme toujours d'une impression brouillonne et approximative, Ishii se livre à de généreuses expérimentations visuelles du meilleur effet. Jeu sur les silhouettes et les lumières, perspectives étranges et inquiétantes, dilatation du temps avec de judicieux ralentis qui masquent le faible niveau technique des combats. Le récit s'attache à la figure atypique d'un ronin en marge, sorte de Nemuri Kyoshiro hard-boiled. Tetsuro Tamba, plus monolithique que jamais, campe parfaitement son role, Regard hagard, teint blème, lèvres crispées, sa présence imprime l'écran. Principal reproche, l'approche psychologique reste superficielle et ne restitue pas à sa juste mesure l'esprit torturé d'un personnage potentiellemnt interressant, la tension sous-jacente s'en retrouve donc amoindrie. Tout le contraire d'un Misumi, tout en intériorisation et rage contenue. Le film compense en partie ce défaut par une approche sensorielle expérimentale et nombres de séquences surprenantes. Le prologue du film est particulièrement mémorable, une bataille sur un pont écrasé par un apocalyptique ciel écarlate, les étincelles des sabres qui s'entrechoquent, les gerbes de sang viennent se déposer sur l'écran pour afficher les crédits! Le dernier tiers marque le basculement définitif dans le psychédélisme : lumière sombroscopique, échos aériens, déréalisation des combats. Rarement on n'aura vu autant de femmes nues chez Ishii. Soumises, elles n'en distillent pas moins un parfum vénéneux et sensible. L'érotisme déborde de toutes parts, autant de scènes à la belle intensité sexuelle, la caméra ondule et s'abandonne sur les corps dénudés. Porno Jidai Geki -Bohachi Bushido manque de rigueur pour atteindre le statut tant envié de classique, néanmoins la charge fantasmatique tourne à plein régime. Univers décrépis et décadent, singulières visions de sexualité et violence entremêlées en font une réussite marquante d'un certain cinéma commercial et subversif. Ishii en garde d'ailleurs un souvenir attendri allant jusqu'à rendre hommage au personnage de Shino Asu dans son récent Jigoku.
  18. Pour faire plaisir à Allan, un petit salut du Eiga gogo! avec le premier volet de la série Terrifying Highschool Girls Copie à revoir ! Au début des années 70, la Toei met en chantier toute une série de films d'exploitations pour relancer de déclinants yakuza-eiga auprès d'un public de plus en plus attiré par la petite lucarne. Proche des goûts d'un public jeune et masculin, la vague dite pinky violence déferle sur l'archipel. Reprenant les codes d'une jeunesse post soixante-huitarde rebelle et contestataire et y ajoutant une forte dose d'érotisme sadique, le tout baignant dans une délicieuse ambiance psychédélique. Simples variations de formules bien rodées, l'arrivée en force de jeunes femmes énervées balaie toute la cohorte des héros machos typiques des ninkyou-eiga des années 60. Ouvertement racoleurs et opportunistes, ces films valent plus par l'univers fantasmatique qu'ils véhiculent que leurs réelles qualités cinématographiques. La série des Onsen Geisha celle des Zukebo Bancho puis bientôt celle des Sukeban ou encore celle des Terrifying High School Girls. Autant de films consanguins qui, à quelques variantes près, brassent et ressassent les mêmes thématiques et codes. Dans Female Violence Classroom, l'école est bien sur au centre des projecteurs. Une meute de lycéenne lubrique menée par les égéries de Norifumi Suzuki, à savoir Miki Sugimoto (la fameuse Zero Woman) et Reiko Ike, sa fidèle acolyte. Si le décorum scolaire offre tout un éventail de situations scabreuses alléchantes, tout ceci ne reste finalement qu'un terrain de jeu comme un autre. Suzuki, qui prouvera dans son superbe Le couvent de la bète sacrée que l'alliance exploitation et message contestataire était tout à fait possible au sein même des studios, n'a malheureusement pas ici les mêmes velléités. Au contraire d'un High School Panic ou Battle Royale, point de charge frontale ou détournée. Female Violence Classroom suit un canevas somme toute bien sage. Certes, les passages exploitationistes obligés sont fournis en nombre au spectateur curieux mais le tout manque singulièrement d'irrévérence et de panache. Le décor lycéen devient vite monotone (salle de classes, toilettes, terrain de sports) et l'intrigue rachitique peine a supporter de nombreux passages bavards. Néanmoins, lors de certaines séquences Female Violence Classroom semble enfin décoller. Scènes surréalistes, érotisme exacerbé, crêpages de chignons sanglants autant de moments esseulés, dilués dans le ventre mou du métrage qui peine à emporter le morceau. La casting quasi-exclusivement féminin fait beaucoup dans le charme du film. Souvent taxé de misogynie, le cinéma nippon éleve ses personnages féminins en modèles rebelles et subversifs. Si les hommes n'apparaissent que par intermittences, force est de constater que les lycéennes usent d'un sadisme redoutable lors de séquences de tortures (coups de pieds et de poignards, brûlage de tétons,) ou d'une sexualité débridée (élèves qui se masturbent en cours, lancé groupé de culottes à la figure d'un professeur débordé,..). Le professeur, seule figure masculine, échoue à donner un contrepoint crédible au récit. Faiblesse chronique du genre, les sautes de ton désarçonnent le spectateur ; on passe de vaudevillesques séquences érotiques (une visite médicale où le medecin palpe les seins des consentantes élèves) au drame larmoyant (une élève se suicide). Les sympathiques mais faiblard morceaux de bravoures sont vaguement reliées entre eux par des sous intrigues anecdotiques (une élève en marge croit en l'amour, des yakuzas qui s'en mêlent). Epaulé par une excellente et trop rare bande-son psychédélique, Suzuki illustre paresseusement son récit et nous livre d'avares expérimentations visuelles (caméra tourbillonnante, dilatation du temps et de l'espace). Forcement décevant au regard de ce dont est capable le cinéma d'exploitation japonais, Female Violence Classroom laisse un fort goût d'inachevé où l'on regrette finalement bien plus l'absence de ton subversif que celle des excès visuels. Un produit d'exploitation banal qui donnera lieu à trois suites que l'on espère plus délurées.
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