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Lord Ruthven

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Messages posté(e)s par Lord Ruthven

  1.  

    Les Tuches c’est un peu nos Expendables, ils pourront en faire 50 que ce serait toujours pareil. Bon là on a pas mal de bons sentiments, deux trois répliques bien senties, une sympathie plutôt communicative. Comme les 3 autres, quoi. Une volonté aussi peut être de resserrer l’histoire autour de Jeff et Cathy, les autres personnages passant au second plan. On notera des trucages plutôt réussis (Isabelle Nanty dans un double rôle dans un même plan, sans que ça fasse deepfake dégueulasse) et un dénouement aussi poétique que purement fantastique.

     

    Je ne sais pas si on aura un jour un coffret "Les Tuche - Quadrilogie" (Artus ? Le Chat ?). En attendant, il est passé sur TF1, vous pouvez attendre qu'il y repasse.

     

  2.  

     

     

    Bon ce n'est pas un remake du John Woo. Si Fassbender était chauve, on aurait plutôt adaptation quasi-définitive d'Hitman. Les déguisements, les voyages, l'infiltration, les petits plans...tout y est ou presque.

     

    Problème, c'est aussi l'histoire un tueur à gage qui suite à un contrat raté, fait le ménage pour se venger qu'on a tabassé sa copine. Fincher a beau filmer ça comme Drive avec des acteurs impliqués, cela ne fait pas oublier la trame archi rincée de l'intrigue, dont le déroulement n'a aucune surprise (exception peut être faite d'un dernier acte deceptif).

     

    Pas la joie, quoi.

  3.  Je voulais voir le dernier Fincher mais finalement je suis resté bloqué sur cette merde. En vrai c'est pas si mal. Comme buddy movie, ça fait ce que ça peux. Le principe du genre étant d'avoir deux acolytes opposés, là on a deux brutasses qui s'envoient des fions façon yo Mama. Bon.

    Mais la sœur de Shaw est mignonne, c'est rythmé, des clins d'oeil rigolo,  Idriss Elba s'éclate en soldat cyborg et il y a cette fin aux Samoa qui semble sortir d'un post-apo rital. 

    Soirée comblée.

  4. Marrant de revoir le premier aujourd'hui, au regard de ce qu'est devenu la franchise. 

    Toretto n'est pas le pilote émérite qui sera dépeint par la suite. C'est juste un mec qui a le plus gros moteur et gère le mieux sa nitro ans des courses de départ- arrêtés. C'est le champion de la ligne droite...

     

    Face à la surenchère technologique des derniers épisodes, on dégaine ici des disquettes (!) pour refaire sa Supra entre deux parties de gran turismo. Les enjeux n'ont rien à voir non plus, ici on pique des télévisions et des autoradio dans des hangars, histoire d'avoir de sous pour changer ses soupapes. 

     

    C'est là qu'on se rend compte que le 5 a complètement rebattu les cartes de ce qui était un pur instantané tuning des années fin 90's début 2000.

  5. Saison : 1 : moui

    Saison 2 et 3 : Sympa

    Saison 4 : plutôt débile, malgré quelques instants de grâce. Mais ça vient peut être de moi, le concept du dieu omniscient et surpuissant qui règle pas "le problème" lui même en claquant le doigt, ça me dépasse un peu.

     

    Sinon Dominic Cooper a le physique adéquat au rôle (entre le cureton et le bad boy) et le personnage de Cassidy est intéressant. Je voudrais bien un spin off sur lui.

  6. La saison 2 part en road trip, avant de stagner à la nouvelle Orléans. Pour le reste, Preacher c'est vraiment une série que je regarde en pointillé, je m'endors devant la moitié des épisodes. :( Dommage les personnages sont plutôt cool et la série a une propension aux gags de cul déviants mi-jouissive mi-gonflante. La marque des producteurs ?

  7. Y'a un Preacher sur Netflix, je sais pas c'est le même ? Produit par Seth Rogen.

    C'est pas mal, mais j'avoue paradoxalement avoir du mal à imaginer ça en comics. Il se passe somme toute pas grand chose de spectaculaire et le pouvoir du pasteur n'est pas très graphique.

  8. Je comprends ce qui a attiré Jordan Peele dans Candyman, on retrouve la même idée d'une société blanche - aisée - se construisant sur un terreau Noir.

    La chose étant dite, le film joue sympatiquement avec les clichés du cinéma militant et reste inquiétant tout le long.

    Un bon film. Juste ça mais c'est déjà beaucoup.

  9. Le film est sur Prime, donc hop.

     

    Il faut reconnaître à Busillo/Maury d'avoir jusque là fait des films assez uniques (ce qui ne veut pas dire qu'ils étaient forcément géniaux). Aux Yeux des Vivants étonne par son côté référentiel : Rob Zombie par ci, Stand by me par là, Halloween , Jeepers Creepers, une grosse tranche de Fulci...sans oublier l'auto citation.

    Le film a un côté Stranger Things avant l'heure pas déplaisant, tout en se montrant radical.

    Tout cela est bien mené, sans qu'il y ai plus à dire que cela. Les mômes sont très bons et leurs dialogues orduriers parfaits.

  10. Fini aussi. Je pense que quelqu'un dans le projet a eu un gros crush pour Dominique Tapie, c'est quand même elle a qui le plus beau rôle (et puis l'actrice est 😍 ).

    Sinon pas grand-chose d'autre à dire de plus qu'au dessus. Pour démêler le vrai du faux, il y a une excellente page wikipédia.

    Faire de Tapie un enfoiré sympathique n'est pas une mauvaise idée, c'est sans doute comme cela que le percevait la plupart de ses "fans'. 

    Étrange de voir que l'affaire adidas/Crédit Lyonnais n'est pas évoquée, c'est quand même ce procès qui a mobilisé une bonne partie de sa vie (et lui a assuré une présence médiatique pendant 20 ans).

  11. D'abord merci de souligner que Lafitte est né pour jouer Michel Leeb 😆

     

    Ensuite, Tapie ayant lui même raconté n'importe quoi sur sa propre vie, faire de la série une semi-fiction était plutôt bien vu.

     

    Maintenant soyons honnête, à part pour les fans de l'OM, Bernard Tapie a quand même pas fait grand chose pour rester dans la postérité. Cette série restera sûrement son testament le plus vivace.

  12. Autant on peut objecter que les parties dramatiques lancent toutes les tartes à la crème du film français, autant je trouve qu'Acide est un vrai film de genre, au sens qu'on l'entend ici.

    Entre autre chose, la pluie est traitée comme un vrai Bad Guy.

     

    Je précise aussi avant qu'on me tombe dessus :D que si Acide évoque la Guerre des Mondes, il n'en a bien sûr pas la forme , ni le budget.

  13. J'ai quand même du mal à voir ce que le cinéma d'Eggers a d'original. Northman nous refaisait Conan et Vickings, Lighthouse nous rejoue grosso modo Réveil dans la Terreur en bord de mer.

    Oui, c'est joli et William Dafoe qui pète, ça fait passer le temps, mais bon, voilà.

    Je suis resté à côté je crois.

  14. acide-affiche-1478616.jpg

    Citation

     

    Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise.Des nuages de pluies acides et dévastatrices s'abattent sur la France.Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s'unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d'y échapper 

     

     

     

    La France s'essaye au film catastrophe. Et c'est réussi !

    Je craignais le gros pensum écolo franchouillard et j'ai eu une sorte de Guerre des Mondes version Spielberg, avec de la pluie à la place des martiens.

     

    La comparaison est peut être pas innocente, quelques scènes et une poignée de plans à la beauté troublante sur la nature dévastée y faisant écho.

     

    Le film n'est pas spécialement graphique mais tape quand il faut.

     

    Révélation

    La mort de la mère façon Robocop a bien calmée tout le monde.

     

    C'est plutôt tendu, ça va à la brièveté...trop peut être sur la fin qui termine un peu comme si il y avait plus de pellicule dans l'appareil.

  15. Le 20/07/2012 à 20:34, Lord Ruthven a dit :

    Ben tu vois, rien qu'avec le titre, je m'imaginais tout sauf ça..et du coup je vais m'abstenir.

    Qu'est ce qu'on peut être con à 30 ans...

     

    "Marrant" de voir que ce qui était de la semi SF à l'époque est devenu plausible, si ce n'est une réalité aujourd'hui.

  16.  

    [i]De passage en ville pour un entretien d'embauche, une jeune femme arrive tard dans la nuit à sa location Airbnb pour constater que la maison a déjà été louée par erreur à un homme étrange. Contre la raison, mais exténuée, elle décide quand même d'y passer la nuit, avant de comprendre qu'il y a plus à craindre dans cette maison que son colocataire d'un soir.[/i]

     

    On va pas se mentir, sur le thème "

    Révélation

    maison bizarre avec une saloperie à la cave

    ",le film en rappelle une flopée d'autres.

     

    Mais c'est bien fichu, l'ambiance est bonne, les acteurs tiennent la route et le décorum de la riante banlieue de Boston est pour le coup inhabituel.

     

    Bref, Barbare n'invente pas la roue mais à le mérite de la faire tourner rond.

     

    Sympatoche.

  17. Pareil, sachant que j'avais vraiment pas apprécié le premier. Comme dit Benj ça assume un côté bis pas déplaisant, entre la r21 semblant sortir de Mad Max et Alban Lenoir qui casse la gueule de tout le casting.

    L'histoire est inutilement compliquée pour ce qu'elle a à raconter, et revoir le premier est plus que recommandé. Mais plutôt pas mal et cette fois on est pas volé sur la marchandise.

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