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Lord Ruthven

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Messages posté(e)s par Lord Ruthven

  1. A mi chemin entre Hypertension et un clip de Little Big, Hardcore Henry tente par tous les moyens d'aller au delà de son concept, sans toujours y parvenir. On a un produit curieux, moitie débile moitié métaphysique, très référentiel tout en ne proposant que ce qu'il a. 

    Au final, les codes videoludiques sont maîtrisés (voir le final, façon tuto de Call of) et l'action tente tant bien que mal de rester lisible.

     

    C'est plutôt fun, quoique trop long.

     

  2. Quand il est dit que la survivante du premier film est devenue Texas Ranger, je me suis pris à penser à une rencontre entre Leatherface et Cordell Walker. En plus ça se passe pas très loin d'Austin, ça ferait sens.

     

    Bref, sinon j'ai trouvé que ça trouvait le ton juste entre le glaçant et le jubilatoire, à l'image de la scène du bus.

     

    Ce viandard de Leatherface contre les bobos écolos qui roulent en Tesla c'est de bon aloi.

     

    Le film a en outre le mérite de la brièveté.

     

    Reste les défauts des slashers modernes, dont une propension des personnages à faire n'importe quoi.  Comme le chauffeur de bus qui stoppe tout et se casse pour faire...quoi ?

  3. ozark-serie-big__w1200.jpg

     

    Citation

    Après qu'une opération de blanchiment d'argent pour un cartel mexicain de la drogue a mal tourné, le conseiller financier Martin « Marty » Byrde propose de faire amende honorable en mettant en place une opération de blanchiment plus importante dans la région du lac des Ozarks, au centre du Missouri. Marty déménage soudainement sa famille de Naperville, dans la banlieue de Chicago, vers le lointain lieu de villégiature estivale d'Osage Beach. Lorsque les Byrdes arrivent dans le Missouri, ils se retrouvent mêlés à des criminels locaux, dont les familles Langmore et Snell, et plus tard à la mafia de Kansas City.

    Personnages hauts en couleurs, rythme posé, cartel mexicain, col blanc qui excelle dans sa partie et plonge des deux pieds dans la criminalités, difficultés de concilier activités illicites et vie de famille...Ozark, c'est un peu Breaking Bad.

    Cadre rural et bucolique, sous-intrigues ultra locale, personnages féminins en force - Wendy Byrde est clairement l'anti Skyler White-, volonté affichée de raccrocher, violence très sèche*...Ozark, c'est aussi tout le contraire de Breaking Bad (*qui n'hésite pas à partir dans le Grand Guignol).

     

    Vu un peu par hasard sur Netflix qui bizarrement matraque pas trop dessus (c'est pas Squid Games, quoi). Pour autant, après quelques premiers épisodes très Breaking Bad justement, c'est une belle découverte qui trouve son ton propre et fini par former une descente aux enfers des plus prenantes.

    Jason Bateman a contre emploi fait plutôt bien le taf et a quelques billes dans le projet.

  4. Mike Danton sort ses poubelles en calbut et se retrouve kidnappé par une organisation qui l'oblige à participer à un jeu cruel dont il est la proie.

     

    Bon ça c'est le "scénario", enfin le truc écrit sur le post it collé sur le frigo de David Prior.

     

    Dans les fait, c'est Danton, à moitié à poil qui fâché de pas avoir pu sortir ses sacs poubelles en paix, va exterminer tout le casting avec force beuglement et tout ce qui lui tombe sous la main. Une fois n'est pas coutume, le budget a semble-t-il été englouti en figurants. On apprécie à ce titre la fin façon "apu' de pellicule". 

     

    C'est pas très bon mais j'ai pas vu le temps passer 😆

     

    Le DVD de Bzz (ex croco films ?) est dégueulasse techniquement, mais contient un disque de l'inestimable BO façon "c'est pas ma faute si ça ressemble à Rambo" et surtout l'effroyable suite tardive où Danton ressort ses poubelles,  rare cas de remake en plus vieux de l'original puisque tout le casting rempile 27 ans plus tard.

     

    Ce dernier exploit n'a pas la fraîcheur de l'original, faute à un filmage numérique atroce mais a pour lui un doublage ordurier et des dialogues magnifiques.

    " Je vais te violer, te tuer, ré découper en morceaux....puis je violerait les morceaux"😎

  5. Je trouve que cette saison 4 commence à tomber dans le travers des films, dans le sens que cette compétition locale prend des proportions assez ahurissantes. Le retour de Kreese était déjà limite mais faire revenir Terry Silver pue la mauvaise idée. Encore que ce soit lui le plus lucide sur la situation  "j'étais tellement came que j'ai harcelé un adolescent pour un tournoi de karaté". Hé oui, en fait...

  6. 1121181.jpg

     

    Les courts métrages de Neill Blomkamp, dispo en une sorte de série sur Netflix. Allons voir.

     

    Rakka

    Une invasion d'alien-lezard, l'Afrique du Sud, des gens qui explosent, Sigourney...Neill Blomkamp nous refait V à sa sauce. Ça marche mais le terrain est connu 

     

    Zone de combat

    Vous vous rappelez la séquence de Watchmen où le Dr Manhattan fait un carnage au Vietnam ? En voici la version cauchemardesque. Et miroir, puisque ce sont les GI qui sont en prise avec une divinité Vietkong. Sorte de Platoon qui aurait croisé le chemin de Predator, le court a pour lui des scènes gores assez sales et sans doute contre lui une non-fin, ce qui reste une constante de l'anthologie (voire du format "court métrage")

     

    Cooking with Bill

     

    Si vous vous êtes toujours demandé à quoi ressemblerai un épisode du Teleachat conçu par Cronenberg... Bah voilà. Bizarre mais vite vain, le concept tournant en rond au bout du deuxième segment. Look rétro futuriste sympa au demeurant.

     

    God

    Dieu est un gros con qui joue à Populous. Bon, ok.

     

    Zygote

    Une base arctique, une bestiole qui entremêle les corps à faire bander Rob Bottin...tu le sens mon gros The Thing ? Efficace, et un pendant thématique à Elyseum.

     

    Bad président

    Le quotidien d'un président us désastreux échappé d'un épisode de Beavis et Butthead.  Caustique, mais ce président outrancier de fiction aura trouvé son maître en la personne bien réelle de Donald Trump...

     

     

    On arrive ensuite à des épisodes en animation 3d qui semblent surtout servir de vitrine technique. Retenons le dyptique Adam et ses robots en exode, une fois de plus du Blomkamp pur jus et Kapture pour son rire jaune à la Starship Troopers

     

    Globalement les exégètes de Neill Blomkamp retrouverons tous leur repères, de District 9 à Chappie. Qualité ou défaut ? Quelque part entre les deux.

  7. Clint dans un énième rôle de vieux ronchon en froid avec sa famille, bon…on est en droit de préférer Gran Torino, dont la Mule est un peu le prolongement.

    Reste un film fait proprement, quelques jolis plans et un cinéaste en quête de liberté qui court encore, non sans panache après une Amérique qui n’existe plus.

     

    Reste aussi qu'à 90 ans passé, je ne vois pas qui aujourd'hui à âge égal aurait pu faire pareil voire mieux sur le même sujet. (Robert Redford peut être ? )

  8. Comme DPG, si on aime Queen c'est impossible de passer un mauvais moment. Rami Malek fait oublier son dentier sans trop de peine. Brian May est plus vrai que nature aussi.

    Après oui, l'histoire en tant que telle, c'est Freddie débarque et emmène son groupe au sommet sans trop forcer le destin. Y'avait-il pour autant davantage de choses à raconter ?

  9. Pas déplaisant, mais curieux film au demeurant.

    Une fois passé une intro prouvant que le french bashing a encore de beaux jours devant lui, on assiste à la naissance de l'enfant bâtard d'un Karaté Kid qui n'aurait connu que John Kreese et du Wanted de Bekmambetov.

     

    Le débat sur le bon et le mauvais karaté a le mérite d'être posé, mais il n'est pas neuf et Cobra Kai (décidément) le posait mieux.

     

    Après oui, tout le monde joue bien, le sensei ressemble à Gary Daniels, le sous-texte viriliste à la spartiate (pour pas dire homo) est intéressant et on sent une vraie volonté de s’interroger sur la cohorte de mytho-gourou qui remplie les dojo (en France on est un peu épargné, aux USA ça semble un vrai problème).

  10. d81210e76094212f045b0c43268498f9634e34e0

    Citation

    D'abord par jeu puis par intérêt, le frère d'Orelsan le filme, de ses années de galère à La Fête est Finie

     

    Docu assez curieux, sans doute plus intéressant dans ce qu'il ne dit pas (les portraits en creux de Skread, l'homme de l'ombre et Gringe, le rappeur autodestructeur) que dans ce qu'il dit (Orelsan a l'air d'un branleur mais il bosse, tu vois). Dans cette dualité qui emplie le film, on remarquera également que si, dans le monde d'Orelsan, la terre est ronde, le temps l'est aussi. Les rimes moquées nourrissent un tube en devenir (Jimmy Punchline), les polémiques de hier (Sale Pute) deviennent les triomphes de demain (Suicide Social, morceau autrement plus mature et ambigu), le bad trip universitaire américain cède à un voyage familial revigorant...

    Au final de ses 17 ans d'archives il faut bien le dire sans grand relief, il sort l'image d'un garçon sympathique, travailleur malgré les apparences, doué indéniablement, déterminé...et plutôt chanceux et bien entouré. Toujours derrière Orelsan, l'ombre de Skread. Et celle d'Orelsan derrière Gringe. Une sorte de domino bizarre où chacun se renvoie gentiment la balle.

  11. Kevo a bien résumé le truc. Bizarrement ça m'a fait pas mal penser au Thor de Brannagh, avec son héros arrogant, ses chevaliers du zodiaque en armure qui brille et son autoroute arc-en-ciel.

     

    Et il y'a des requins qui grognent comme dans Shark Zone.

     

    Reste que James Wan n'est jamais aussi bon que quand il s'amuse. Petite balayette au passage à James Cameron qui a l'époque devait déjà bosser sur son Avatar sous-marin et a sûrement fait quelques prouts à paillettes devant l'Atlantide bioluminescente.

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