DPG

Bon ben clairement, grosse déception. Enième série qui tourne en rond, où après une saison (soit 8 putain d'heures), rien n'a avancé ou presque. Et même les enjeux sont plus inintéressants que les uns que les autres. On te vend une méga enquête d'investigation, et après 8h, un apprenti journaleux tête à claque découvre juste qu'il vaut mieux pas emprunter d'argent aux yakuzas. Ouah, paie ton scoop ! Vivement la saison 2 pr apprendre que la Mafia c'est pas des gentils et que l'eau ça mouille ... Sur les intrigues parallèles, pas mieux, que du déjà vu mille fois ailleurs, flics corrompus, motifs obscurs, trucs résolus n'importe comment... Ca décolle jamais, c'est mou, la moitié du cast est à baffer... Bref, je tombe vraiment de haut, c'est vraiment la série basique de chez basique, et sans l'attrait exotique du Japon by night, j'aurais sans doute jamais fini la saison... La 2 sera sans moi !

Une danseuse étoile se pete la cheville et remet plein de choses en question. C'était pas mal. Klapisch sort de sa zone de confort, et propose un film assez entrainant. Belle mise en scène des corps, super scènes de danses, beau montage musical, visuellement, le film a vraiment de la gueule. A côté de ça, à boire et à manger. L'actrice principale est attachante, les seconds rôles, ça dépend. Le parcours reste assez anecdotique mais ça se mate gentiment, on regarde pas sa montre, les traumas du passé en font pas des tonnes mais amène de la profondeur. Je vais pas dire que j'ai été bouleversé, mais c'est sympa !

Je repensais à ce film sans trop de raisons... Je vois que j'en avais pas parlé qd je l'ai vu... Pt etre parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire en fait.. C'est très quelconque, anecdotique, pas honteux, mais franchement, ça n'apporte rien à la série, à sa mythologie... Enième film de gangster banal, tout le monde en fait des tonnes pour tenter de singer les modèles (à venir car c'est un prequel), rien de marquant. A vrai dire, je l'ai vu sur Canal il y a moins d'un an, et je me souviens quasiment de rien... On zappe.

Gary voit ses parents, Camille et Georges, danser tout le temps sur leur chanson préférée Mr. Bojangles. Ils reçoivent leurs amis chez eux, entre plaisir et fantaisie. Avec le temps, Georges et son fils voient que la maman va beaucoup trop loin... Adaptation du livre, gros succès en 2016. J'avais lu (et apprécié) le bouquin à l'époque, le film est plutôt fidèle (de ce dont je me souviens), peut être un peu plus "noir" dans le ton général, ou bien mes souvenirs me trompent. Le couple Duris / Efira fonctionne bien, c'était un bon choix sur le papier, ça marche à l'écran. Belle reconstitution d'époque, jolis costumes, Gregory Gadebois toujours impeccable en second rôle, même le gosse est cool. Bref, pas de fausse note à relever, mais pourtant je suis un peu resté sur ma faim. L'impression qu'il manque un petit quelque chose, un supplément d'âme, un vrai cœur, pour que le film fonctionne comme il devrait. En l'état, ça reste appliqué, touchant, bien fait, mais pas LE truc mémorable qu'on aurait rêvé d'avoir.

Sur Inisherin - une île isolée au large de la côte ouest de l'Irlande - deux compères de toujours, Padraic et Colm, se retrouvent dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié. Abasourdi, Padraic n’accepte pas la situation et tente par tous les moyens de recoller les morceaux, avec le soutien de sa sœur Siobhan et de Dominic, un jeune insulaire un peu dérangé. Mais les efforts répétés de Padraic ne font que renforcer la détermination de son ancien ami Nouveau film de McDonagh qui retrouve ses interprètes de "Bons baisers de Bruges" (Colin Farrell, Brendan Gleeson, tous deux excellents) mais pour un sujet et un film bien différents ! On est ici dans un truc beaucoup plus austère, ile irlandaise recluse, personne n'a jamais foutu un pied dehors, on reste entre soi, avec le pub local pour seul horizon. Le film n'est pas facile d'accès, c'est le moins qu'on puisse dire. On part d'un postulat à la limite de l'absurde (du jour au lendemain, un mec n'adresse plus la parole à son ami) mais très vite, le ton va se noircir, au fur et à mesure qu'on avance dans cette peinture de ces insulaires. Le film est intéressant, intrigant, avec son lot de scènes fortes et quelques pistes de réflexion intéressantes, mais j'aurais du mal à dire que j'ai été conquis pr autant. Tout ça ne mène pas forcément à grand chose, ça reste quand même très froid, un peu long, et les deux persos sont loin d'être attachants... Il reste des trucs intéressants, le film a le mérite d'essayer qque chose de différent, mais après l'excellent "Three Billboards", je reste quand même un peu sur ma faim...

Mi-Août est collecteur de dettes pour un certain M. Wing, proche des triades locales. Son quotidien va se trouver bouleversé par deux événements : la découverte par Jacky, petit voyou handicapé mental qu’il a pris sous son aile, de deux lettres d’adieux laissées par une jeune suicidée, et sa rencontre avec la jolie Ah Ping dont il tombe rapidement amoureux. Or cette dernière est atteinte d’une maladie incurable… Acheté un peu au pif lors d'une commande Carlotta, et bonne petite claque ! Le film est qualifié de "thriller sentimental", et il y a de ça, mais il est surtout assez inclassable. Portait d'une jeunesse à la dérive, dans une société en bout de course (juste avant le rattachement de HK à la Chine), où tout le monde est démissionnaire ou presque, parents, enfants, services publics.. Au milieu de ça, on va suivre quelques paumés qui se raccrochent les uns aux autres pour s'en sortir. J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans mais petit à petit, le film a su me séduire, c'est hyper inventif, punchy, pris sur le vif, ça passe d'un ton léger à un truc hyper grave sans crier gare, les persos sont touchants, c'est assez dark, mais jamais too much, bourré de vie malgré une mort qui frappe souvent, il y a qques plans vraiment mortels (notamment le passage ds le cimetière en haut d'une colline), bref, ça a un charme fou, ça ne ressemble pas à grand chose d'autre, mais vraiment une très belle découverte !

Avec Miles Teller, Anna Kendrick, Brandon T. Jackson, Nicholas Braun, Christopher Mintz-Plasse, Marcia Gay Harden, Alison Brie et Bryan Cranston. Vu sur Netflix ou Amazon, je sais même plus. La comédie US lambda, un groupe de potes qui cherche à commencer à bosser, pas déplaisante, quelques sourires, tout le monde vient faire son petit numéro, mais on oublie tout 3 jours après.... Bon, ça a suffit pour se vider le cerveau sur le coup, ce qui était le but (je m'attendais pas à voir "Le septième sceau" hein) mais vraiment pas plus...

Tokyo Vice est une série télévisée américano-japonaise créée par J. T. Rogers, diffusée depuis le 7 avril 2022 sur HBO Max1. Elle est basée sur l'autobiographie de 2009 du journaliste d'investigation Jake Adelstein : Tokyo Vice: An American Reporter on the Police Beat in Japan. Producteur délégué, Michael Mann réalise le premier épisode Dans les années 1990, Jake Adelstein, journaliste américain du Missouri, s'installe à Tokyo et réussit à se faire embaucher dans un grand quotidien. Chargé des faits divers, il rencontre Hiroto Katagiri, un inspecteur du Département de la Police métropolitaine de Tokyo qui lutte contre le crime organisé. Celui-ci va faire office de mentor et de figure paternelle pour Adelstein qui s'intéresse particulièrement au monde des yakuzas. Adelstein croise également Samantha, expatriée américaine qui gagne sa vie en tant qu'hôtesse dans un club du district de Kabukichō, ainsi que Sato, un yakuza dont le clan contrôle le club. Dispo sur Canal, j'en ai vu une grosse moitié pr l'instant (5 sur 8 ). J'ai été attiré par le nom de Michael Mann, of course, et le trip nuit / Tokyo 90's / yakuza. Bon, pr l'instant, je dois dire que je trouve pas ça ouf. Au début je me disais que ça mettait du temps à décoller, mais vu que j'ai passé le mi-parcours, le souci est pt être ailleurs... J'attends la fin qd même pour avoir un avis définitif, mais pour l'instant, vu les forces en présence, le sujet, tout ça, je dois dire que je suis un peu déçu... (même si ça reste cool visuellement et que ça me donne grave envie de retourner au Japon...)

J'ai déjà la PC Engine Mini C'est quoi la Egret 2 Mini ? Edit : OK je viens d'aller voir. Ouais bof, les mini bornes, c'est pas la même chose niveau place, et la liste de jeux, bof, j'en ai déjà plein ailleurs en plus...

Qqu'un a pris la Megadrive 2 mini ? Je pensais me la prendre un jour ou l'autre, mais elle se trouve déjà plus partout j'ai l'impression... et commence à pas être donnée (genre 200 balles)

Boulevard de la mort fait quasiment 2h et ça parle pendant 90% du film. C'est pas vraiment ce que j'appelle "là où on ne l'attend pas".

Enfin vu sur le tard. C'était pas mal, dans la moyenne des derniers QT. Avec les qualités et défauts habituels, bien filmé, cast en titane, sens du dialogue, mais aussi des longueurs, des trucs hors sujet, des éclats gore ou provoc pas toujours bien intégrés... Bref, un peu un côté en roue libre, pas déplaisant, mais pas vraiment maitrisé... Dans la moyenne de sa filmo, pas ds les pires, mais loin des meilleurs. Je serais curieux qu'il tente de donner un coup de fouet à sa carrière avec un truc où on l'attend pas, un film d'1h30, sur un sujet différent...

Dans la famille Peltier, tout le monde est dans la fonction publique depuis plusieurs générations. Mais un jour, un vaste plan économique est lancé par le gouvernement. Vincent Peltier, paisible fonctionnaire aux Eaux et Forêts à Limoges, est alors poussé à démissionner par une inspectrice du ministère, Isabelle Bailliencourt. Vincent refuse de capituler et veut profiter des avantages liés à son statut, dont un emploi « à vie ». Face à son refus, la tenace Isabelle Bailliencourt va malgré tout tenter de le faire partir. Vincent est alors muté à de nombreuses reprises... même au pôle Nord Premier film de Jérome Commandeur (que j'aime bien) en réal. C'est en fait un remake d'un film italien, énorme succès là-bas (+ de 9M entrées !). Le pitch est plutôt drôle, le résultat est sympa. Ca ne tutoie pas les sommets de la comédie, mais ça se regarde gentiment, ça nous arrache régulièrement un sourire ou un rire. La galerie de seconds rôles est cool (P.Arbillot est top, Clavier en contre emploi syndicaliste, Darmon très bon en ministre connard....), on passe un bon moment, même si on oubliera tout ça très vite... On regrette d'ailleurs presque que le curseur de la caricature n'ait pas été poussé plus loin, là, en l'état, ça reste gentillet, mais jamais vraiment plus... Voilà, ça passe une soirée, un trajet en avion, pas plus, pas moins, mais c'est déjà ça !

Non mais le marchandising n'a rien à voir avec le film. Tu voyais des Jack partout parce que les kikoolol préado gothique de 15 ans en 2000 trouvait le design cool. Je suis sur que la moitié d'entre eux avaient même pas vu le film. Ca vaut pr plein d'autres trucs, "Cars" est un Pixar ultra quelconque, que des Ratatouille, Wall-E ou Là haut enterrent sans mal, mais le marchandising de CARS a été un rouleau compresseur et tous les gamins avaient des produits dérivés de ce truc, régulièrement sans même avoir vu le film...

Ben globalement, c'est culte pr les fans du Burton 80 / 90's, non ? Sinon j'en ai un bon souvenir, mais un peu loin. Ca a jamais été mon film de chevet non plus, mais bon, j'ai du le voir deux fois et j'avais kiffé. Pas revu depuis au moins 15-20 ans je pense... Je le tenterai avec mon fils d'ici qques années !

SI j'étais méchant, je dirais que ça se voit en écoutant le disque qu'il avait pas d'idée.... Je taquine, mais j'avais trouvé l'album bien décevant à sa sortie, à reécouter pt etre... Mais comme souvent, au moment où les médias mainstream trouvent tous ça génial, toi tu te dis que c'est ce qu'il a fait de plus faible...

J'ai commencé à mater (5 épisodes) et ouais, plutôt sympa et intéressant comme docu Le truc que je trouve cool, c'est que ça maintient un bon équilibre entre le côté un peu branleur et le côté bosseur. Aucun ne pourrait fonctionner sans l'autre, et le doc montre bien tout ça. + effectivement, le portrait de tous les hommes de l'ombre derrière le succès d'Orelsan... Et le fait d'arriver à transcender des tas de trucs pas fous sur le papier (glander avec ses potes, bosser à l'hôtel, ...) pour en sortir quelque chose qui vaille la peine (un album, une série, un film)... Qu'on aime ou pas, le mec lâche rien, est passionné, bosse dur et a amené SON truc à lui.

Lu récemment ce Captain America plutôt réputé, qui a notamment inspiré le deuxième film ciné si je dis pas de bêtise. C'est pas mal, l'idée de départ est sympa, ça se suit bien. J'ai pas non plus pris la claque du siècle hein, vu la réput' du titre, je m'attendais à un peu plus profond. Après je m'y connais très mal en Captain America donc j'ai pas trop de ref' sur le perso... Du très bon Mc Inerney. J'en avais lu deux ou trois de lui, mais je pense que celui ci est le plus abouti que j'ai lu. Une superbe peinture du NY des années 80, entre maisons d'éditions, traders, jeunes artistes aux dents longues, drogue, course au succès d'un peu tout le monde, tout ça avec les tentations de la ville, le capitalisme galopant, la crise de la trentaine d'un couple ... Passionnant ! Je commence tout juste mais pr l'instant je trouve ça mortel. Superbe complément du film, bien plus profond, plein de digressions sur l'industrie, de petits commentaires sur tel studio, tel réal, ... a voir sur la durée, mais pr le moment j'adore !

Ouais, c'était sympa, assez complémentaire de "Suprêmes" le film. Ici le propos est plus large, on s'attache aussi aux à-côtés du hip hop, à d'autres persos. Ça fonctionne bien, c'est efficace, bien rythmé. Bon moment !

https://www.youtube.com/watch?v=ZfVYgWYaHmE (je trouve plus la balise pr insérer un lien Youtube, c'est normal ? ) Le trailer me botte bien en tout cas !

Oui, j'ai vu cette affiche ds Paris C'est vraiment son truc la scène, j'ai vu toutes ses pièces, c'est vraiment là qu'il est au top !

Je savais même pas moi-même figure toi !

Une bande d'amis d'un certain âge, grandes figures du microcosme artistique parisien, gravite dans les restaurants chics de la capitale française et se réunit tous les ans dans l'un des plus célèbres d'entre eux — la Closerie des Lilas —, histoire de ne pas se perdre de vue : un écrivain, un sculpteur, un chanteur, un philosophe, un directeur de théâtre, un acteur... Dernier film d'Edouard Baer, où, contrairement aux précédents, il ne joue qu'un rôle très secondaire. On va pas y aller par quatre chemins, malgré mon immense amour pour lui, j'ai trouvé ça complètement raté... C'est un film nombriliste, sur le microcosme parisien dans ce qu'il a de pire, mais rien ne va. On s'ennuie d'un bout à l'autre, aucune intrigue, une succession de bons mots même pas bons, des gens qui crient un peu, qui évoquent deux trois souvenirs, on dirait un peu un "brèves de comptoir" fait par des bourges sans imagination seulement intéressés par leur égo ... On sent bien l'amour de Baer pour certains de ses persos (Poelvoorde, Depardieu...) mais la mayonnaise ne prend jamais, c'est vain, creux, l'heure et demi m'a paru interminable et a du péniblement m'arracher un demi-sourire... Ratage.

Je viendrai sans doute, mais aucune idée de combien de séances ni lesquelles, ça dépendra des dispos !

Le film montre les enquêtes et les interventions de la police (notamment de la sous-direction anti-terroriste) pendant les cinq jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre pour arriver à l'opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis. Après "La French" et "Bac Nord", Jimenez continue de creuser son sillon dans le polar français. On s'attaque ici à un gros morceau, l'enquête sur les attentats du 13 Novembre. Tout est resserré sur quelques jours, où on suit à la trace la cellule chargée de retrouver les auteurs des attentats. C'est très dense, parfois un peu brouillon, relativement bien documenté, carré, efficace, bien rythmé (1h45 au compteur), mais il manque quand même un petit quelque chose pour parler d'éclatante réussite. Tout le monde fait le job, notamment les seconds rôles féminins (Anais Demoustier et Lyna Khoudri), c'est sérieux, appliqué, mais ça manque un peu d'âme. Sans doute la lourdeur et le côté encore "frais" du sujet étaient un peu inhibants pour tout le monde. Du coup, ça se mate très bien, c'est solide, mais sans génie particulier. Et le côté "caméra à l'épaule" souvent adopté n'est pas une grande réussite non plus, les scènes se voulant réalistes tombant finalement un peu à plat... Bref, bilan mitigé, c'est pas mal, mais pas non plus le grand film que ça voudrait / pourrait être... Intéressant qd même.