DPG

Je viendrai sans doute, mais aucune idée de combien de séances ni lesquelles, ça dépendra des dispos !

Le film montre les enquêtes et les interventions de la police (notamment de la sous-direction anti-terroriste) pendant les cinq jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre pour arriver à l'opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis. Après "La French" et "Bac Nord", Jimenez continue de creuser son sillon dans le polar français. On s'attaque ici à un gros morceau, l'enquête sur les attentats du 13 Novembre. Tout est resserré sur quelques jours, où on suit à la trace la cellule chargée de retrouver les auteurs des attentats. C'est très dense, parfois un peu brouillon, relativement bien documenté, carré, efficace, bien rythmé (1h45 au compteur), mais il manque quand même un petit quelque chose pour parler d'éclatante réussite. Tout le monde fait le job, notamment les seconds rôles féminins (Anais Demoustier et Lyna Khoudri), c'est sérieux, appliqué, mais ça manque un peu d'âme. Sans doute la lourdeur et le côté encore "frais" du sujet étaient un peu inhibants pour tout le monde. Du coup, ça se mate très bien, c'est solide, mais sans génie particulier. Et le côté "caméra à l'épaule" souvent adopté n'est pas une grande réussite non plus, les scènes se voulant réalistes tombant finalement un peu à plat... Bref, bilan mitigé, c'est pas mal, mais pas non plus le grand film que ça voudrait / pourrait être... Intéressant qd même.

Comme tout le monde, un chouette film ! Carré, efficace, qui exploite bien son sujet, duo d'acteurs qui fonctionne. Du bon blockbuster comme on aimerait en voir plus souvent !

Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s'inversent lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers. Vu ce weekend la Palme d'Or, et passé un très bon moment ! C'est assez drôle, ça tire à bout portant sur pas mal de trucs de notre époque, mais le ton est bien senti, assez juste, c'est vraiment drôle. Ca m'a rappelé les comédies italiennes des années 70 pour certains trucs, pour d'autres c'est plus moderne, très connecté à notre époque. C'est peut être un poil long (comme 80% des films de nos jours), mais ça reste une Palme plutôt accessible et grand public. Je réalise qu'après Parasite et Titane, ça fait trois ans d'affilée que je vois la Palme d'Or en salles, ce qui ne m'était jamais arrivé de ma vie ! Bref, pas un chef d'oeuvre, mais un bon moment, ambitieux mais ludique.

Sortie à la fin du mois d'un bouquin sur la Dreamcast chez Pix N Love Ca me tente bien !

Vu hier soir, et c'est très sympa ! Bon, fan d'Adam et de NBA, je partais conquis, mais vraiment c'est cool comme film. C'est très classique, le challenger qui arrive à s'imposer, le rêve américain, à la Rocky etc... Formule déjà vue et revue, mais c'est efficace. Sandler est très bon, Hernangomez s'en sort bien niveau acting, les seconds rôles sont sympas, on croule sous les caméos de vedettes ou ex-vedettes NBA. Bref, rien de particulièrement original, mais c'est bien foutu, prenant, bref, une bonne petite séance feel good ! Merci Adam !

Il y avait déjà eu une première adaptation du bouquin de Patricia Highsmith, en 1981, par Michel Deville, avec Trintignant et Huppert, si jamais tu veux comparer

Son THE GUEST divise mais il a ses fans (voir le sujet sur le forum) Sinon j'ai vu YOU RE NEXT tout récemment aussi, et pareil, trouvé ça sympa. Rien de très original, mais carré, efficace, un bon petit B movie du samedi soir !

[i]Film biographique sur Richard Williams et sur la façon dont il a entrainé ses filles Venus et Serena à la pratique du tennis.[/i] Bon, derrière l'Oscar et la gifle, il y a eu un film. Que vaut il ? Ca se regarde gentiment, mais ça s'oubliera sans doute assez vite aussi. C'est assez convenu, très américain (ce qui n'est ni une qualité ni un défaut, juste un constat), le côté seuls contre tous, la lutte pour parvenir au sommet, le mec agrippé à ses convictions qui a raison de jamais lâcher, on a déjà vu ça 1000 fois, mais ça tient la route qd même. Will Smith fait le job, à deux doigts d'en faire un peu trop mais ça passe, surtout que le père Williams est vraiment comme ça. Le récit se suit bien, même si bon, on sait tous comment ça a fini, donc on n'a pas vraiment de "suspense" sur le dénouement. C'est mignon, touchant, ça pousse à quelques réflexions persos sur l'éducation de ses enfants, où est la frontière entre "les pousser" et "les forcer", en faire trop ? (même si là, elles aiment vraiment le tennis) Après, comme toujours, dans un film (ou un docu), on ne voit que les winners, ceux pour qui ça a marché et payé donc qui, quelque part, ont eu raison. Mais à quand un film sur un père taré qui gère tout pour que ses filles deviennent des championnes et qui finissent en ayant raté leur vie et détestent leur père ? Bon, ce n'est pas le sujet de CE film là, ici c 'est la success story à l'américaine, pour deux immenses championnes. Pas déplaisant à voir si on aime le genre, mais très convenu et anecdotique quand même. DIspo sur C+ en ce moment

Un homme jeune se voit annoncer qu'il est atteint d'une maladie incurable et qu'il lui reste peu de temps à vivre. Sa mère souffre terriblement face à cette annonce inacceptable pour elle. Magimel césarisé en homme en bout de vie. Un nouveau bel essai d'Emmanuelle Bercot, pas forcément aussi ultime qu'on aurait pu espérer, mais un bon film malgré tout. Les acteurs sont top, le sujet forcément très fort, mais ça reste digne, sobre, touchant. On n'élude rien de ces derniers mois de vie, de comment on peut appréhender la fin qui arrive, pour soi, pour les autres. Ca n'en fait pas trop ds le mélo, mais c'est assez fort, encore plus si on a connu de près ou de loin des situations de ce genre, c'est dur de rester de marbre face à cet homme. Il manque un petit qque chose pour crier au chef d'oeuvre, mais un bon film, qui vise juste.

Jeanne Mayer est une ingénieure qui dirige un projet écologique pour nettoyer les océans des plastiques, et dont les actions sont commentées par une petite voix intérieure ironique concrétisée par des passages de séquences animées. Mais la première mondiale de son dispositif tourne au fiasco. Un peu dépressive, mais aussi à court d'argent à la suite de son engagement à titre personnel dans le montage financier de ce projet elle se résout, encouragée par son frère Simon, à vendre l'appartement à Lisbonne de leur mère, morte un an auparavant en se suicidant Très belle surprise que ce premier film sorti il y a une dizaine de jours ! C'est frais, original, drôle, touchant. On est toujours sur le fil du rasoir entre la comédie et un ton plus grave, un peu mélancolique, un peu dépressif, mais l'équilibre se maintient à merveille tout le long, sans jamais basculer trop d'un côté ou de l'autre. Niveau persos, c'est du cousu main pr Blanche Gardin, mais elle fait très bien le taf. Laurent Laffite est très bien aussi ds un rôle un peu lunaire, qui aurait vite pu virer à la farce, mais auquel il arrive à amener une vraie profondeur. On profite un peu de Lisbonne et même là, on va au delà du côté "carte postale", ça parle aussi de gentrification, des changements d'une ville. Le film n'assène jamais rien à coup de marteau, tout passe en douceur, avec bp de subtilité. Cerise sur le gateau, les petits intermèdes animés qui ponctuent le film sont une vraie réussite, transcendant un côté un peu gadget pour amener un vrai plus sur les turpitudes intérieurs de l'héroine. Bref, un vrai coup de coeur, un très beau premier film, une vraie réussite !

Personne l'a vu ? Découvert tardivement en salles il y a 2 ou 3 semaines et bof bof... Je suis pas un immense fan de Jordan Peele mais j'ai envie de suivre ce qu'il fait. J'ai trouvé ces deux premiers sympas, sans crier au génie, ni à l'escroquerie. Là je trouve que c'est son plus faible. Après, faut dire que le sujet m'intéresse pas. On a une sorte de "Rencontres du 3e type" contemporain, mais le Spielberg m'emmerde déjà. Après, c'est pas non plus un naufrage, j'ai pas passé un horrible moment, mais j'ai jamais vraiment été captivé ou emporté par tout ça. J'ai suivi ça distraitement, sans déplaisir, mais à peine qques semaines après, il ne m'en reste rien. Sur ses deux précédents, malgré les défauts, j'avais trouvé plus de fulgurances. Mais bon, je comprends aussi qu'on puisse accrocher à ce "Nope", c'est sans doute en partie une question d'interet, de point de vue, d'attente... Je continuerai à suivre ce qu'il fait, mais j'avoue que qd je vois des gens crier au génie ou faire quasiment de lui le plus grand réal de genre de l'histoire après ces trois films, bref...

Je te trouve bien gentil. J'ai vu "Barbecue" il y a qques semaines justement, et j'ai trouvé ça absolument affreux ! Le chainon manquant entre les films de potes d'Onteniente et ceux de Canet. Et le perso de Commandeur était vraiment écrit à la truelle, passant pour un débile les 3/4 du film, ça faisait de la peine....

Les Spirou, c'est des aventures uniques, en un volume, pour l'immense majorité. Sur deux tomes au pire. Et il n'y a pas de continuité particulière, donc tu peux piocher ici ou là, pas besoin de te faire les 56 histoires ! Si tu veux qques conseils, je te dirai de privilégier les Franquin et les Tome & Janry. Franquin, les premiers albums font vraiment vieux qd on les relis aujourd'hui, mais à partir du 7 - 8, c'est du tout bon. Tu peux commencer par "Le repaire de la Murène" (mon préféré de toute la saga je crois) et les 2 Zorglub "Z comme Zorglub" et "L'ombre du Z", ça te donnera une bonne idée. Après ds la période Fournier, "L'Ankou" est généralement vu comme le meilleur. Chez Tome & Janry, tout est bon ou presque. Tu peux essayer les épisodes à NY et à Moscou, et ds un registre décalé, "Machine qui rêve" sort vraiment des clous, et est superbe visuellement. Sinon il y a les albums qui ne sont pas ds la série officielle, la plupart de ceux que j'ai lu sont réussi, "Le groom vert de gris", "Le tombeau des Champignac", "La femme léopard", "Spirou à Berlin"... Ceux d'Emile Bravo ont bonne réputation mais je ne les connais pas.

Le dernier Spirou. Changement d'équipe et belle relance de la franchise après plusieurs parenthèses un peu aléatoires et sans grand intérêt (en gros tout l'après Tome & Janry). Au dessin, on retrouve Olivier Schwartz, qui avait déjà bossé (avec réussite) sur des albums Hors série du groom, et au scénario, un duo venant à la fois de la BD et du feuilleton radiophonique. Et la mayonnaise prend très bien. Le dessin est réussi, légérement rétro, mais avec bp de charme et une vraie personnalité. Et l'histoire s'installe parfaitement dans la mythologie de la série. Sorte de vraie-fausse suite à un vieil album (Spirou et les hommes bulles), le récit s'ancre ds son époque, mais sans délaisser son héritage. La nostalgie côtoie la modernité, les thèmes sont abordés de façon simple mais adulte, bref, un Spirou de son temps, parfait pr séduire un nouveau public, mais sans laisser de côté les lecteurs historiques. Une belle réussite dont on a hâte de lire la suite !

En rentrant chez lui, Jean-Louis Bordier, un quadragénaire, se rend compte que son cœur ne bat plus. Jean-Louis ne sent plus aucun pouls mais demeure conscient. Il parvient toujours à parler et à se mouvoir. Mais est-il encore vraiment vivant ? Personne ne comprend cet étrange phénomène, pas même son meilleur ami vétérinaire Michel. La femme de Jean-Louis, Valérie, demande alors des conseils à sa « coach de vie » — légèrement gourou — Margaux. Cette dernière, apparemment connectée aux forces occultes, pense avoir une solution... Belle réussite que ce premier essai de Laurent Lafitte derrière la caméra. Comédie grinçante, un peu trash, du non sens, des bons dialogues, quelques situations WTF. Les acteurs se lâchent, on sent une bonne alchimie entre tout ce petit monde, et le curseur est qd même poussé assez loin pour une comédie française. C'est adapté d'une pièce de théâtre du même nom de Sébastien Thiéry. Bien foutu, joli utilisation de morceaux de Fauré en BO, bref, une belle découverte ! A voir !

Vu hier sur le DVD HK et c'est plutôt sympa Un Woo mineur, récréatif, mais très fun. Le ton comédie / polar est bien dosé, les acteurs principaux sont cools, les gunfights font le job, c'est frais, sans prétention, du bon "capper movie" quoi !

Vu hier au Ciné Plein air de la Villette, et j'en ressors assez mitigé. C'est pas désagréable, surtout si on s'intéresse à cette époque, mais ça reste quand même un peu creux et superficiel. Les persos sont vraiment pas attachants, les comédiens principaux sont assez fades voire antipathiques, c'est looooooooooong. Il reste quand même de bonnes choses, une reconstitution soignée et qui sonne vraie, une belle BO, un angle intéressant pr aborder cette page, du côté de ceux qui ont raté le train, qui n'ont pas réussi à vivre de leur rêve. Mais ça reste trop décousu, succession de périodes, toujours survolées, on a du mal à sentir une vraie passion chez ces personnages.... Voilà, ça se laisse voir, mais j'en attendais quand même bp plus...

Un Holmes "long format" que je n'avais bizarrement jamais lu. Un bon cru. On retrouve les éléments habituels du détective, avec une intrigue assez complexe, pas mal de flashbacks, des éléments perso pr Watson, une belle description de Londres, des beaux quartiers aux plus démunis. Bref, du bon Sherlock ! Et là je lis ça Plutôt sympa pour l'instant, un jeune glandeur ds le Rome des années 60. Entre farniente, soirées alcoolisées, questions existentielles et histoire d'amour. Une chouette lecture estivale. Et je relis qques BDs quand j'ai le temps, je me suis refait du classique, TIf et Tondu, Largo Winch, Batman Year One.... Je lis aussi par petits bouts les bouquins Wild side qui accompagnent leurs belles éditions. J'ai fini celui sur "Règlement de comptes de F.Lang" (bp de photos, jolies, les textes, à boire et à manger. Bien aimé tout ce qui contextualise, moins fan des analyses de séquences de Jean Douchet...) et là je suis sur celui de "Rendez vous avec la peur" de Tourneur !

À l'aube des années 1980, un jeune garagiste passionné de radio et de son, Philippe Bichon, vit l'âge des possibles : Mitterrand vient de remporter l'élection présidentielle, Marianne débarque dans sa vie et Radio Warsaw, la radio pirate de leur bande de copains va bientôt pouvoir émettre en toute légalité. Philippe est alors convoqué aux « trois jours » en vue de son affectation pour le service militaire. Revenant sur ce moment charnière, Philippe raconte son échec à se faire réformer P41, le départ pour le 46e RI à Berlin-Ouest, ses nouvelles amitiés à la BFBS, la mythique radio du secteur britannique, les fêtes à Berlin-Est et le drame qui va bouleverser sa vie. Chouette découverte que ces "Magnétiques", premier film sorti l'an passé. Ca cause de zik, d'amour, de recherche de liberté, d'envies de faire des choses, à un âge où on ne sait pas forcément encore lesquelles. C'est plutôt bien foutu, belle énergie, chouette casting de nouvelles têtes. Belle utilisation du son, reconstitution des 80's minimaliste mais efficace. Le film n'est pas parfait, on a parfois l'impression qu'il manque des morceaux tellement les ellipses sont pas hyper bien gérées, mais un vrai charme, une BO au top, de belles intentions. Un premier film qui donne envie de voir la suite !

Bon, bon, bon... Grand amateur de films de requins, je me suis dévoué. On va pas y aller par 4 chemins, pour moi c'est un naufrage absolu, un des pires trucs que j'ai vu depuis des années en salles... Ca tente un mélange des genres déjà un peu bancal sur le papier, mais absolument RIEN ne fonctionne à l'écran. Les passages orientés comédie ne sont jamais drôles et restent bien trop sages, les passages "film de genre" sont eux aussi bien trop mollassons et ne fonctionnent pas vraiment. Pour être franc, je serais même complètement incapable de dire ce que les reals avaient en tête, quelle était leur ambition avec ce film... Mais force est de constater que la mayonnaise ne prend jamais. Marina Fois est monolithique comme jamais, Kad a du accepter le film pour profiter d'un séjour tout frais payé au Cap Ferret, je vois pas d'autre explication vu la gueule de son rôle... Les seconds rôles ont des bonnes tronches franchouillardes, mais là aussi, on ne voit pas vraiment ce que le film avait en tête, premier, second degré... Mais quel que soit le registre visé, ça ne fonctionne sur aucun. Il n'y a aucun rythme, la moindre péripétie est d'une banalité affligeante... Je sauve 2,3 plans, une BO plutôt sympa, mais franchement, j'ai passé la moitié de la projo à me demander ce que j'étais en train de regarder Ah oui, puis petit détail secondaire, mais qui fait tâche, le film a été tourné moitié ds les Landes, moitié dans le bassin d'Arcachon apparemment. Ce qui fait que qd les persos sont en mer, tu as toujours un bout de terre visible au loin (normal, ds un bassin), mais tous les plans larges sont des plans de l'Océan, avec grosses vagues, la mer à perte de vue... Bref, ça fait un peu con... ENfin voilà, j'avais vraiment envie de trouver un film original, je m'attendais pas à un truc parfait, loin de là, mais j'étais curieux, notamment du mélange des genres, mais là, c'est la grosse douche froide... Moyenne Allociné spectateurs (ça vaut ce que ça vaut mais bon) : 1,8 )8

Troisième volet de OSS version Dujardin. On ne prend pas tout à fait les mêmes et on recommence car si on retrouve bien le comédien et aussi le scénariste Jean-françois Halin, Michel Hazanavicius a passé la main et c'est Nicolas Bedos qui récupère le bébé. Un troisième volet bien mais pas top, comme dans beaucoup de trilogies. On retrouve bien certains ingrédients qui ont fait le succès des deux premiers volets, Dujardin est toujours à l'aise dans son rôle, mais il manque un petit quelque chose. L'idée de base est pourtant séduisante, le cadre est propice à pas mal de délires, notre agent a vieilli et doit faire face à la relève qui pointe son nez, son côté macho et old school s'adaptant de moins en moins aux conventions de l'époque. Mais le film garde malgré tout un bon équilibre face à ça, et ne joue pas complètement la carte du jeunisme pour autant. Pr le reste, les gags sont en courant alternatif, parfois ça fonctionne, parfois moins. On ne passe pas un mauvais moment, mais c'est clairement en dessous des deux premiers. A voir qd même si on aime la saga, mais ça reste comme souvent un troisième volet en deça.

Remake du film japonais Ne coupez pas ! (2017) de Shin'ichirō Ueda. Un tournage d'un film de zombie cheapos, lui même mettant en scène un tournage, dégénère petit à petit. Nouvel essai d'Hazanavicius après plusieurs échecs commerciaux. Ici on revient à du plus modeste (on annonce 4M€ de budget), plus "bricolé", mais sur un sujet qui permet au réal de faire une fois de plus parler son amour du cinéma. C'est ici le cinéma de la débrouille qui est mis à l'honneur, celui des courts métrages, de la bricole, des budgets fauchés, de l'inventivité. Quiconque a déjà bossé sur des courts métrages ou des projets bancals reconnaitra forcément des trucs ici ou là, entre le jeune acteur qui a déjà le melon et qui discute chaque ligne du scénar, le technicien qui a des pb, le comédien qui boit trop, le mec qui se réveille pas, etc... Mais l'ensemble est mené avec passion, une vraie sincérité (très beau dialogue de Duris sur la fin avec son producteur, sur "ce qu'on donne au public") et plein d'entrain. Le début est un peu poussif, on se demande où ça va nous mener, mais dès la 2e partie, tout rentre dans l'ordre, et justifie même les longueurs du premier tiers. Bref, une belle réussite. N'ayant pas vu l'original, je ne peux juger de ce que ce remake amène ou non, mais en l'état, ça fonctionne, c'est drôle, touchant, à voir !

En relisant le sujet là, je vois que j'ai lu plusieurs trucs découvert ou ramenés à ma mémoire par ce sujet, donc merci à vous J'ai notamment lu "Ces jours qui disparaissent", plutôt pas mal. Un chouia déçu au début, mais c'est vrai qu'on y repense, et je l'ai relu qque mois après, et je le relirai encore ! Et le "Time Bomb", pas mal, surtout intéressé par la partie zik, mais ça se lit bien, le mec est lucide, en fait pas trop. Sympa si on s'intéresse à cette période ! Là je viens de finir Assez paresseux, comme tous les Neuhoff, mais avec quand même une petite musique, quelques formules qui font mouche. On peut détester facilement, mais j'y trouve toujours un petit qque chose... Polar assez classique, assez court. Un Manchette dans la moyenne, pas ds ses sommets, mais carré, efficace, on retrouve bien son côté anar / nihiliste face à la bourgeoisie de province.

Une prod Netflix quoi...