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Guillaume Tell

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Tout ce qui a été posté par Guillaume Tell

  1. ben jette toi sur Ne reveillez pas un flic qui dort Et ce fut fait. Oui, bien, le flic qui dort et qui se réveille. D'autres têtes intéressantes, mais qui le mettent un peu en concurrence, notamment Serrault, et scènes choc Pinheiro Style, mais préfère tout de même Parole de flic pour l'investissement invraisemblable d'Alain et son omniprésence.
  2. Les deux films font partie du même coffret, Le Fantôme m'avait calmé, mais du coup, vais y jeter un oeil. Y a une subtilité tournage / sortie pour Harris et son rôle dans Un homme nommé cheval ? Convoi sauvage 1971, Un homme nommé cheval 1970
  3. Passé un peu, même beaucoup, inaperçu. En même temps, après ce coup de génie, c'est un peu le désert sans mauvais jeu de mot. Ai essayé le Fantôme de Cat Dancing, mais mis à part le fait, que la narration est très lente, que Burt est un posé et que ce western dégage ambiance un peu particulière, ce ne fut de loin pas la claque kowalskienne. Pour le reste, aucun autre essai. Presque honteux pour l'auteur d'un des films qui m'a le plus marqué.
  4. Enfin vu. Avais peur, c'est un mot, que Rutger prenne trop de place avec sa belle crinière blonde; ce n'est pas le cas du tout. Casting, d'inconnus pour moi, excellent. Destructeur et optimiste, colle si bien à son époque, un poil donneur de leçon pour la minime touche critique. Voilà, tout bien. Score impressionnant de Ton Scherpenzeel dont ce film a l'air sa seule composition non télévisuel.
  5. En feuilletant un Inrock', suis tombé sur cet article, c'est tout récent - juillet 2013 -, ça peut t'orienter, à voir. Deux films réalisés par Jerry Lewis, son plus célèbre film dirigé par Frank Tashlin, une rareté aux côtés de Dean Martin : le génie du rire dans tous ses états par le critique et théoricien Michel Chion. Qui a vu la totalité des films avec Jerry Lewis ? Pas moi, même si j’en ai vu plusieurs au cinéma dans les années 50, quand il formait un tandem populaire avec Dean Martin. Les voir enfant, en France, signifiait entendre la voix de doublage de Jacques Dynam, qui faisait de son mieux, et rire ou non. Apparemment oui, puisque mon grand-père paternel, qui rituellement nous emmenait mon frère et moi, disait en nous ramenant : “Ils ont ri de bon cœur.” Cependant, les moments réservés à Dean Martin pour déployer son talent de crooner – que j’apprécie mieux maintenant – me semblaient languissants. Plus tard, Martin et Lewis se sont séparés, pour leur bénéfice mutuel. Le premier, avec son côté débonnaire, était un bon acteur : il aura la chance d’avoir vite deux rôles forts, celui de l’alcoolique Dude dans Rio Bravo et celui du joueur dans Comme un torrent. Quant à Jerry Lewis, dès 1960, il devient son propre réalisateur. Ses films sont-ils meilleurs ? Question, selon moi, purement académique. Il a eu raison de le faire puisque tel était son désir. Ensuite, voyons au film par film. Deux films avec Martin, deux films sans lui : les quatre films qui ressortent sont un échantillon plaisant, varié et représentatif. Un galop du diable, peu connu, est une très bonne surprise. Le réalisateur, George Marshall, est de ceux qu’au vu de leur filmographie éclectique certains qualifient de “tâcherons”. On aimerait plus de tâcherons comme celui-ci, car le film est excellent. L’action se déroule pendant la prohibition. Jerry Lewis, dans le rôle de Virgil, est l’ami des animaux (on pense à Jim Carrey dans Ace Ventura, détective chiens et chats) et les situations sont drôles, avec une jument soûle, et plusieurs scènes entre gangsters bookmakers, avec des accents incroyables. Un grand moment est celui où Virgil joue pour Nelson (Dean Martin) la scène du balcon de Cyrano à une belle. Ici, un Cyrano inversé : c’est Nelson le beau gosse qui chante en coulisse, et Virgil qui mime le chant, sur I Only Have Eyes for You, un standard du tandem Warren/Dubin (les auteurs de ces magnifiques chansons qu’on entend dans les Busby Berkeley des années 30). Cela finit sur un champ de courses, et on a “ri de bon cœur”. A cause peut-être de son caractère souvent nonsensique et cartoonesque, Artistes et modèles, réalisé par Frank Tashlin, était très réputé auprès des cinéphiles français des années 50-60. On y croise Fellini deux fois, à cause d’un petit rôle donné à Anita Ekberg, qui n’était pas encore la déesse de La Dolce Vita, et du rôle plus important qu’y tient Shirley MacLaine, celui d’une fille exubérante qui croit aux horoscopes et qui, avec sa bouille de clown et ses cheveux courts, est inspirée par Giulietta Masina dans La Strada. Or Les Nuits de Cabiria, deuxième grand rôle fellinien pour Masina, sortira en 1957, et Shirley MacLaine en jouera l’adaptation musicale filmée par Bob Fosse, Sweet Charity, en 1969. La scène où, ici, elle chante une chanson d’amour à Jerry pour s’offrir à lui est tellement démonstrative dans ses postures que certains spectateurs d’aujourd’hui en sont gênés. Il y a d’ailleurs dans tout ce film une ingénuité dans la provocation sexuelle qu’on ne trouve plus guère. Je pense notamment à une scène célèbre de massage qui débouche sur un empilement de corps féminins écartelés, le tout sans penser à mal… Le Tombeur de ces dames, le deuxième film dirigé par Lewis, est réputé pour son décor immense d’une pension logeant des femmes, vue en coupe, et la publicité a d’ailleurs été faite sur “le plus grand décor jamais construit”. En fait, il n’ajoute pas grand-chose au film et plombe même deux ou trois scènes. Il est en effet si grand que lorsque Jerry Lewisle filme en entier (il faut bien en justifier la construction), les personnages sont trop loin et il ne se passe plus rien. Est-ce que cela veut dire qu’il n’est pas un si grand réalisateur ? Peu importe. La scène du chapeau avec le gangster jaloux joué par Buddy Lester est excellente parce qu’elle est cadrée de très près, et que l’on oublie ce décor. Reconnaissable à sa cicatrice à droite de sa bouche, Lester est un fidèle second rôle pour les films de Jerry Lewis (il joue le barman dans Docteur Jerry et Mister Love). Avec ses colères contenues, il fait penser à un Lino Ventura qui n’aurait pas accédé aux premiers rôles (saluons aussi dans ces films le retour de Kathleen Freeman, avec ses rôles de femmes pratiques, autoritaires et fortes en gueule). Les nombreux rôles féminins du Tombeur de ces dames sont truculents, de sorte qu’on a pu traiter Jerry Lewis de “misogyne”. Pourquoi ? Les actrices sont heureuses d’avoir des scènes comiques, et ici elles sont pimpantes et rigolotes, parfois même plus amusantes que lui. N’est-ce pas à mettre à son crédit ? Un clown blanc peut se cacher sous l’auguste. J’ai vu Docteur Jerry et Mister Love étudiant, et c’est le film qui a valu en France à Jerry Lewis une reconnaissance cinéphilique large, on le considérait comme un chef-d’œuvre. Le film, plus sentimental que d’autres, risquerait d’être boudé aujourd’hui pour cette raison même. Je le trouve magnifique. On sait que c’est une transposition de Dr Jekyll et Mister Hyde, où au lieu de devenir monstrele disgracieux professeur Julius Kelp, avec sa potion, devient un bellâtre séduisant et odieux. Jerry Lewis y est sidérant en “Buddy Love” car il semble (faussement) naturel. La scène où il redevient Kelp et se confesse en public est poignante et elle est réalisée le plus simplement du monde : plan sur lui, plan sur l’assistance et notamment sur la gentille blonde dont il est amoureux, Stella Stevens ; cela permet à Lewis de changer de coiffure et de dentition. Vers la fin de la séquence, un plan subjectif de Stella flou : Julius est redevenu myope. Il sort ses lunettes, résigné, et se les remet sur le nez. Une grande scène. On pourrait être tenté d’évoquer à nouveau Jim Carrey ; mais ils sont très différents. On a l’impression que si Jerry Lewis cessait de grimacer, de contrefaire sa voix et de faire des cabrioles (parfois exaspérantes, avec son jeu de jambes super professionnel et démonstratif), il disparaîtrait littéralement. Mais c’est ce qui le fait, lui. Il est donc irremplaçable. Je me suis permis de ne pas lire l'article, car comme beaucoup, si j'ai bien apprécié Jerry gamin, maintenant je le mettrais plutôt sous Punition dans ZB. Peut-être faudrait-il y jeter un coup d'oeil nouveau, pas le courage.
  6. La question est la suivante: est-ce une bonne nouvelle ? Anti et pro Jim and Jeff, anti et pro Farelly seront-ils aussi prompte à croiser le fer que lors du premier opus? Personnellement, j'adore. Et je pèse mes mots. Pour voir leurs deux tronches d'abrutis à peine marquées de quelques rides http://cinema.nouvelobs.com/articles/27737-dumb-and-dumber-to-des-photos-pour-feter-le-tournage Du même article (Relaxnews) - Le tournage de la suite de "Dumb and Dumber" a débuté mardi 24 septembre. La production et l'acteur Jeff Daniels ont décidé de marquer l'événement en diffusant deux photos sur le réseau social Twitter, via les comptes @Jeff_Daniels et @DumbTo. Pas très diversifiés, les deux clichés ont le mérite de faire découvrir le nouveau look de Jim Carrey et Jeff Daniels dans la peau de Lloyd Christmas et Harry Dunne. Les deux idiots semblent avoir peu changé, hormis les rides et un peu d'embonpoint. Plus tôt, Jim Carrey avait utilisé Whosay, réseau social plus confidentiel que Twitter, pour livrer une autre photo dans le même style (http://www.whosay.com/jimcarrey). Déjà à l'oeuvre sur l'original, les réalisateurs Bobby et Peter Farrelly dirigent cette suite qui placera les deux amis doux-dingues dans une mauvaise posture. Les actrices Laurie Holden et Kathleen Turner représenteront la gente féminine au casting. "Dumb and Dumber To" sortira courant 2014, pour célébrer les vingt ans du long métrage initial.[/i] Bon anniversaire
  7. Une famille qui se fait déglinguer, moi ça me plaît par définition. Qui plus est selon les excellentes raisons d'un léger argument. Nerveux, rythmé, bonne galeries de tête à claques, un poil d'humour. Franchement: que demander de plus?
  8. Guillaume Tell

    SHARKSPLOITATION

    Tiens, c'est marrant (bon, on s'entend), viens juste de commencer SHARK ATTACK 2
  9. c'est drôle, ayant tenté le truc y pas si longtemps, étais resté sur cette même impression. Un peu lourdingue, les deux frères, trop de nostalgie des quartiers new-yorkais, ai même arrêté en route, bref l'aurais pas conseillé.
  10. Sans vouloir absolument prévenir plutôt que guérir, sachant qu'il faut parfois laisser la littérature - on s'entend - à elle-même, me suis goulument jeté sur le retour de Gerard et plus particulièrement sur le duo qu'il forme avec Joey. Bien m'en a pris, ils sont tout bonnement excellents. Juste ce qu'il faut dans l'approche jeunet qui respecte le vieux loup, face-à-face posés, dialogues sans prétention d'en foutre plein l'oreille mais bien agréables. Les deux loulous arrivent même à clore sur un final très touchant, pour ce qu'une scène comme celle-ci contient comme potentiel casse-gueule, le résultat est à souligner. Bref un duo dont on se rappellera. Pour le reste, pas besoin d'épiloguer, Grangé et ses thèmes hystérico-mystico-politiques semble être le défi de l'adaptation cinématographique. Le B côtoie donc sympathiquement le polar à la française bien tenu. Comme disait je ne sais plus quel journaliste, nous restons dans le haut du panier des adaptations de cet écrivain à succès. Vrai.
  11. Vu le genre de film, il faut le prendre pour ce qu'il est. Et du coup vraiment du côté de ceux qui ont apprécié son efficacité et son rythme. En plus, comme j'apprécie beaucoup voir Zem dans ce registre, tout bien.
  12. Bien entendu, c'est, comme dit généreux et extrêmement bien fait, j'en suis presque à regretter un peu de calme. Une salle de commande qui ronronne, un mmmmm bip-bip-bip comme évocation de l'espace qui les noie, deux trois loupiotes qui s'allument sur un mur en carton. Pas fan des 3D, celui-ci impressionne, il est vrai.
  13. je me disais exactement ça en relisant un peu sa bio sur le net l'autre jour. Pour un type qui n'aime pas le ciné, chacune de ses apparitions reste gravé dans ma rétine (Drôle de Drame ), et il occulte tout autre acteur qui est à l'écran en même temps que lui. C'est sans doute le genre de mec ultra doué qui "assurait" ou assumait le taf quelqu'il soit une fois qu'il avait accepté, et j'imagine qu'il a choisi ses rôles cinéma avec soin... Faudrait que je me replonge dans sa bio lue à l'époque, oulala, eighties, mais globalement le but était de faire tourner son théâtre, il a parfois tourné certains films restés plus ou moins insignifiants, bien que passionnant par sa présence, Copie conforme par exemple. En 1987, La Cinémathèque suisse avait passé l'ensemble de ces films a l'occasion du centenaire de sa naissance. Avais pu tous les voir - la vache, le temps à dispo, la belle vie sans contrainte - , soit plus d'une trentaine pour mon plus grand ravissement
  14. oui, bien entendu, car le même film a "âge du spectateur + 32" peut engendrer quelques surprises d'appréciation Peut-être que l'intérêt d'alors venait du "contre-emploi" de Peter Falk, associé à deux cents pour cent à Colombo, entouré de deux catcheuses sexy ??? A voir.
  15. Le film avait assez mauvaise presse parmi les festivaliers - Gerardmer 2013 - ou plutôt induisait une certaine crainte de part le mode de faire. Mais c'était avant la projection, car la plupart des écueils ont été évités et le résultat est tout à fait réussi et captivant. Même, je crois pour ceux qui sont restés sceptiques ou repoussés par ses prédécesseurs célèbres.
  16. Oups, avais jamais fais attention, ça "sonne" bien comme ça . Merci patron
  17. C'est un peu triste, mais évoquer ce film me rappelle invariablement la mort de Miranda Soledad dans un accident de la route, aux alentours de la sortie de ce Franco Ceci dit, c'est aussi un de mes préférés.
  18. Elles vont bien avoir les boules
  19. Après deux décennies sans l'avoir vu, cette fin résonne encore et toujours tellement elle fait plaisir.
  20. ça oui, Jouvet la méga classe . Même si j'en ai vu des kilomètres tellement j'en étais baba, pas revu un de ces nombreux films depuis près de 25 ans. Ceci dit, belle performance que de porter autant de films sur ses épaules pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment aimé le cinéma
  21. Pareil pour moi, la TV, le souvenir Le reverrais plus que volontiers en salle.
  22. Il est très bien ce jeune Dorian. En tout cas, bien éclairé ma vieille lanterne.
  23. bon évidemment si tu te bases sur les traductions hasardeuses et incompréhensibles Clip, quand même, c'est loin d'être Klip. Ceci dit recherche paresseuse sur le premier titre "original"
  24. oui, heureusement, aurait rien capté sans. Ceci dit, assez marrant les minis pub , dommage vende pas le BFPTG énigmatique et con.
  25. Smaïn et Legitimus entre zone et petites arnaques. Le fond Touche pas à mon pote et Beur Noir - subtil jeu de mots mis en évidence dans certaines écritures du titre - apporté par le duo permet à deux autres guignols beauf réac' un numéro haut en couleur. Martin Lamotte et Dominique Lavanant, c'est eux dont il s'agit, donc au top. Très eighties dans l'ensemble, drôle, vivant.
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