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Nice Panda

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Messages posté(e)s par Nice Panda

  1. Question pour Cyril, du coup : si Peele et Zombie sont les actuels pires tâcherons du genre (sachant que, comme DPG, s'il n'y avait que des tâcherons comme ça, j'irais au ciné plus souvent) qui considères-tu comme les meilleurs ? Ou juste comme ceux du milieu de tableau ?

  2. Pour le coup il serait intéressant de développer un peu plus que ce genre de comparaison définitive qu'on croirait piochée sur Twitter.

    Sinon, tu as quand même remarqué que ce n'est en rien un film "réaliste" ? Donc, les incohérences...

  3. Toujours dans la mesure...

     

    Sinon, je plussoie l'avis de Jérémie au mot près. Je trouve Peele vraiment fort pour installer une ambiance, morbide et inquiétante comme il faut, avec trois fois rien. Tout en parsemant son récit de ruptures de ton et d'un goût pour l'image qui marque qui permet à l'ensemble de se détacher du tout-venant du genre (sans compter l'humour que beaucoup semblent rejeter mais qui ne m'a pas dérangé).

    Le souci, c'est que c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte. Comme si on se retrouvait devant un argument de court-métrage inutilement étiré sur près de deux heures. Ce qui fait que j'en suis venu, malgré du talent du réal, à trouver le temps un poil long dans la dernière partie.

     

    Le bilan reste, pour autant positif en ce qui me concerne. Et m'a surtout rendu fort curieux du reboot de Twilight Zone, donc chapeauté par le cinéaste, qui va bientôt débarquer. Si Peele parvient a y instaurer le même genre d'ambiance sur des segments d'une demi-heure max, ça peut être du tout bon.

  4. Ouais, enfin, ça pisse quand même pas très loin, hein. Sans pour autant que Netflix soit d'ailleurs en cause, dans la mesure où l'ensemble dispense une vibe similaire aux précédents films du réal : un emballage quatre étoiles pour quelque chose de pas désagréable mais finalement fort convenu et qui, en l'occurrence, manque surtout de la hargne que réclamait un tel sujet. Sans compter que c'est vraiment pas subtil (à l'image des dialogues qui surexpliquent, plusieurs fois, ce qu'on avait déjà compris dès le début).

     

    On regarde sans s'y sentir impliqué, les péripéties s'enchaînent mollement et ça se termine sans qu'on ait l'impression que ça ait vraiment commencé. Bref...

  5. Un biopic sur le groupe de rock Mötley Crüe, adapté du livre "The Dirt: Confessions of the World's Most Notorious Rock Band"

     

    Le bouquin, à la fois hilarant et pathétique, est juste l'une des meilleures bios de tous les temps. Si le film parvient à en retranscrire ne serait-ce qu'une partie, ce sera juste du caviar.

    (on n'aura pas à attendre longtemps pour juger le résultat puisqu'il sera dispo dès le 22 mars sur Netflix)

     

    -NOp5ROn1HE

  6.  

    Et tant qu'on est dans les adaptations de manga dont on n'attendait strictement rien et qui se révèlent, au final, plutôt chouettes surprises : après le Nicky Larson de Lachau, voici venir le Alita de Rodriguez, qui fait le pari de retranscrire sur grand écran le culte Gunnm.

     

    Avant toute chose, je n'ai ni lu la bd de base ni vu aucun de OAV adaptés, ce qui, peut-être, peut expliquer mon ressenti. Les trailers m'avaient néanmoins fait (très) peur et les premières rumeurs évoquaient une vraie catastrophe industrielle. Alors qu'il n'en est rien.

    Si je ne peux juger de la fidélité envers l'oeuvre originelle (bien qu'un pote fan du manga m'ait assuré que l'ensemble en était plutôt fort respectueux), j'ai trouvé que le film tenait très bien debout tout seul. L'univers dépeint parvient à exister par lui-même, les persos sont attachants et le récit dégage une surprenante fluidité. Gros plus, également, en ce qui concerne le perso-titre qui, passés les premiers instants de gène (façon "uncanny valley"), parvient à acquérir une vraie présence et s'intègre naturellement à l'univers qui l'entoure.

     

    Alors, oui, l'interprétation est parfois hasardeuse. Oui, l'abus fort déraisonnable de CGI dans tous les coins fait que ça manque de chair et d'incarnation. Et, oui, un peu de noirceur supplémentaire n'aurait pas été superflue. Mais ça parvient, en même temps, à se montrer si généreux (notamment dans les scènes d'action et de baston) qu'on choisit de plutôt retenir le côté plein du récipient.

    Même que pour une fois, je m'avoue curieux de la suite annoncée. Qui l'eut cru ?

     

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  7. Tout pareil. C'est loin d'être parfait mais l'ensemble affiche un respect du manga originel (enfin, celui en son temps passé chez Dorothée) une bonne humeur constante et un côté "cartoon live" plutôt réussis.

    Ça va vite, il y a des gags vraiment drôles et ça ne se prend pas au sérieux une seconde. Que demander de plus ?

  8. Si jamais tu souhaites pousser plus loin, je ne saurais que trop te conseiller de mater OJ : Made in America.

    Hallucinant doc, passé sur Arte en plusieurs parties (l'ensemble avoisine les huit heures !) il y a un ou deux, et qui, relatant le parcours d' O.J. de manière exhaustive, en profite pour raconter l'Histoire des États-Unis - l'athlète ayant été l'une des figures de prou de son époque et son pays, jusque (et surtout) dans ses pires travers.

    Parmi ce que j'ai vu de mieux ces dernières années (ciné et tv confondus), aussi haletant qu'un polar et allant bien plus loin (et se montrant bien plus profond et pertinent) qu'aucun biopic osera jamais le faire.

     

    HrB3rOcrJxg

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