diebitch

En tout cas, ca à l'air de flinguer sec là-dedans...

Island Of Death est un pur produit d'exploitation qui a le mérite de proposer tout un éventail de meurtres plutôt originaux et particulièrement sadiques : enculage puis sacrifice de chèvre, décapitation au bulldozer , visage brûlé à la bombe aérosol, pour n'en citer que quelques uns. Le film bénéficie en outre des superbes décors naturels de cette île grecque et l'utilisation des clichés photos est plutôt réussie. Il se dégage du tout un climat plutôt malsain et étrange; voilà donc une curiosité mélangeant sexe et violence gratuite qui mérite d'être regardée au moins une fois. Et puis faut dire que je me suis totalement retrouvé dans ce sympathique fermier qui a la fin du film fait preuve d'un sacré sens de l'hospitalité; j'aime les personnages à travers lesquels on peut s'identifier...

Je sais pas trop quoi penser de ce film... Je crois que j'aime bien même si j'ai revendu le dvd . Une atmosphère totalement dépressive pour cette histoire de mec traumatisé par le Vietnam qui, très vite rattrapé par les pressions de la vie quotidienne, va violemment péter un plomb. L'univers de Franck est sale, sans espoir, rempli de pauvres types et de junkies, tout y est froid et glauque. Dans ce contexte comment ne pas exploser et commettre le pire lors d'un final plus que radical ? C'est ce que choisit de nous montrer le réalisateur et il y arrive plutôt bien. Et de ce fait, ComBat Schock n'est pas le genre de film qu'on a envie de se mater tout les jours... Sinon c'est quand même légèrement chiant dans le déroulement mais ça reste à voir, si vous n'avez pas de tendances suicidaires...

J'ai enfin pu le visionner via l'enregistrement que je m'étais fait lors de sa diffusion sur Canal il y a quelques mois. Je n'ai pas vraiment vu ça comme un rape n’revenge dans le sens où l'on est loin du film d'exploitation pur et dur. Il s'agit plutôt d'un drame, d’un film sur la bêtise et la lâcheté d'un groupe d'hommes pris dans un engrenage qui les mènera jusqu'au bout, lors de la finale tout aussi prévisible que révoltant. Les personnages sont à la fois détestables et pathétiques, mais surtout terriblement humains, c'est ça qui fait la force du film. Leur psychologie est très bien retranscrite : tous ont leurs propres traits de caractère, leurs secrets inavouables, et de nombreuses tensions existent entre les différents protagonistes. Mais en définitive, c’est l'esprit de groupe qui prendra le dessus et les rendra tous complices et coupables du pire. Les décors sont magnifiques et parfaitement bien filmés, mettant ainsi en évidence une nature à la fois belle et cruelle, qui observe avec une neutralité glaciale le calvaire enduré par cette femme. Tous les acteurs sont excellents et très convaincants, la musique du générique de début/fin accentue encore davantage le côté tragique et désespéré de l'histoire. Bref, même si certains pourront trouver le déroulement de l'histoire légèrement ennuyeux et manquant un peu de nervosité, « La traque » reste un superbe film à découvrir de toute urgence et qui mériterait amplement une sortie DVD digne de ce nom.

aka "X-ray" J'ai bien aimé ce Massacre Hospital... Après une séance d'intro "flashback" plutôt sympathique, on ne perd pas de temps, notre héroine doit se rendre à l'hôpital pour ce qui ne devait être qu'un banal examen. Seulement voilà, un tueur déguisé en infirmier l'observe, bien décidé à la retenir prisonnière dans l'établissement, ce qui implique évidemment l'extermination d'une bonne partie du personnel, et ce jusqu'à la confrontation finale... Le point fort de ce film réside dans le fait que le réalisateur ne perd pas de temps et enchaîne les scènes de meurtres avec la régularité d'un métronome. Les mises à mort sont diverses et variées et on ne s'ennuie pas un instant. Après, c'est clair que tout est exagéré et caricatural, les situations comme les personnages, ce qui contraste avec la fureur de ce tueur avide de vengeance, au visage dissimulé par un masque mais que l'on devine déformé par cette respiration bestiale et maladive. Donc en gros, même si je ne suis pas à fond dans les slashers (j'en ai d'ailleurs pas vu des masses, je dois dire...), celui-ci est très efficace et se regarde avec grand plaisir.

Excellente cette BA... et ce dvd z1 est nickel chrome. D'ailleurs il faut que je me revoie ce "I Drink Your Blood" ; film bien barré et très sympathique à ce que je m'en rapelle... C'est certes un peu malsain par moment, mais ça fait plutôt bien rigoler qu'autre chose.

Il fallait que je le voie, après relecture du suberbe et très alléchant post de eric draven. Hélas, je dois avouer que grande fut ma déception. Le film commence pourtant plutôt bien : des voyageurs plus pervers et abjects les uns que les autres, trois voyous bien dégénérés, tous confinés dans un train de nuit, lieu étroit et propice aux pires exactions... Comme par exemple le viol de Zora Kerova, prise en sandwich dans les toilettes du wagon. Une scène longue et prometteuse filmée de manière complaisante sur fond de musique malsaine. A partir de là, on se dit qu'on va avoir droit à un déchaînement de violence et de sexe, à un crescendo dans la décadence... Mais il n'en sera rien. Au contraire, toute la tension instalée au préalable va retomber. Le réalisateur nous gratifiera bien de deux autres scènes de sexe, certes bien explicites mais dénuées de l'impact que pouvait avoir celle citée plus haut. Entre, il ne se passe rien et l'ennui s'installe. A de nombreuses reprises, je me suis surpris à guetter l'horloge en attendant le dénouement de l'histoire, qui sucitera chez moi un vague sursaut d'intêret, mais qui au final sera bien trop vite expédié. Déçu donc par ce film qui, si il conserve malgré tout un certain "charme", ne tient pas les promesses qu'il laissait entrevoir lors de sa première demi-heure.

Ouais ben d'ailleurs ce fameux "Midnight" va bien falloir que je le voie un jour ou l'autre...

"Necro Files" = merde infâme. Et ce poupon volant en plastique, sans déconner ...

Un sympathique petit film réalisé par le frangin du fondateur de Troma. Après une introduction efficace et démonstrative, la première partie du film met l’histoire en place et accentue le côté niais et innocent des 3 futures victimes, ce qui va contraster avec la famille de dégénérés qui va leur faire endurer le pire (la mère possessives et les deux fistons hystériques, des tronches très convaincantes d’ailleurs…) mais aussi avec le comportement des deux survivantes qui se laisseront aller à une vengeance particulièrement sadique à la fin du film… Le mélange entre l'humour noir omniprésent et un côté franchement plus glauque et malsain fonctionne bien et contribue à installer une ambiance étrange, le film va crescendo, jusqu’à un excellent final ou les bourreaux deviendront victimes…suite à quoi on aura droit à un ultime rebondissement inattendu. Queenie's rules...

Bon celui-là, tout le monde le connaît, mais vu que je me le suis rematé il y a peu... La VF enforce encore davantage la nullité fondamentale du film et son absence totale de rythme. Certaines répliques sont ultimes : "Oh vous savez, j'en ai soupé de la bidoche en cours d'anatomie alors..." suivi du rire totalement crétin de l'héroine, ou bien encore "Notre position exacte ? Elle est approxativement de 1000 pieds par rapport à l'endroit où nous avons laissé le bateau », et j'en passe… L'histoire est débile, un mélange de cannibales et de zombies manipulés par un docteur psychopathe. Les incohérences sont multiples, comme lors de la scène de défenestration à l'hôpital et son fameux mannequin. Il y a aussi ces zombies ridicules poussant des râles extraordinaires (qui d'ailleurs disparaissent en vf, c’est bien dommage…) qui sont à deux de tension et qui brusquement vont taper des accélérations subites pour attaquer le héros. Mais c'est bien cela qui fait tout le charme du film qui par ailleurs se montre très généreux en gore fauché mais totalement jouissif. De nombreuses réjouissances sont au menu : amputations, éventrations, énucléation, trépanation et en prime une tête de zombie explosé à l'aide d’une hélice. Et puis il y a la sublime Francesca Delli avec son regard de pute et son physique à toute épreuve qui n'hésite pas à nous dévoiler ses atouts (de taille)… Bref, indispensable.

Mélange réjouissant de scènes d'action et de gore craspec (la scène du foetus pour n'en citer qu'une), on a droit ici à un véritable festival d'explosions, de fusillades, de victimes horriblement mutilées (par des zombis tantôt d'une extrême lenteur, tantôt particulièrement agressifs et survoltés), de bastons entre militaires, etc. Bref, c'est mal joué, le scénario est inexistant mais à l'instar de "l'Avion de l'Apocalypse", c''est le genre de film durant lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Par contre, j'ai trouvé la copie du dvd bien Mad naze mais il a le mérite de proposer l'indispensable VF,idéale pour aprécier par exemple les montées de colère aussi ridicules que hilarantes du chef des scientifiques...

Thana, une jeune fille muette travaillant dans un atelier de couture, est violée à deux reprises dans la même journée. Une première fois dans une ruelle et la seconde fois par un inconnu qui s’est introduit chez elle. Après avoir tué le cambrioleur, découpé son corps en morceaux et stockés ces derniers dans son réfrigirateur, elle s’enfonce peu à peu dans une spirale meurtrière et se met à pratiquer une vengeance (presque) aveugle. Je fais partie de ceux qui n’ont pas détesté Driller Killer, mais il faut avouer qu’avec Ms 45, Ferrara boxe dans une autre catégorie. Si il nous confirme qu’il sait filmer les bas-fonds de New-York comme personne, son second (troisième) film est aussi beaucoup mieux réalisé et surtout autrement plus efficace. L’ambiance y est glauque et oppressante. La sublime Zoë Tamerlis est parfaite dans le rôle de cette femme traumatisée qui va perdre petit à petit a raison, à l’image des sacs poubelles contenant ce cadavre démembré dont elle se débarrasse progressivement. Le final tout simplement hallucinant… et ces accords de jazz inoubliables... JE VEUX UN DVD UNCUT DE CE FILM.

Grosse claque. Tout le film repose sur cette sensation de malaise, palpable dès le début mais qui ne va cesser de s'amplifier, ainsi que sur la psychologie des différents personnages, décrite ici de manière extrêment habile au travers des ces rapports de force basés sur la jalousie, la rancune, le désir, la haine... Le poids des reproches et des non-dits entre le couple (surtout après l'impressionnante scène du viol, d'une extrême ambiguité) ne font qu'exacerber nos émotions jusqu'à cet éclatement de violence lors d'une final hallucinant. Le personnage de Dustin Hoffman est incroyable : si il est par moments insupportable (on a souvent envie de lui coller des tartes dans la gueule), on ne peut néamoins s'empêcher de s'identifier à cet homme dont les agissements nous renvoient à nos propres faiblesses, à notre propre lâcheté, notre propre bestialité (c'est beau ce que je dis...) Un très grand film.

The Stuff, c'est un dessert de composition inconnue qui fait un carton dans tous les ménages américains. Malheureusement, ce fameux produit semble également être une matière vivante et dangereuese qui provoque chez ses consommateurs un changement de comportement inquiétant... A partir de cette idée de départ, Larry Cohen va développer une histoire qui mélange action, comédie et fantastique, le tout sur fond d'espionnage industriel. Avec beaucoup d'humour, il dénonce les méfaits de la société de consommation. Et personne n'y échappe, puisqu'il épingle au passage dirigeants corrompus, militaires, journalistes peu scrupuleux et consommateurs abrutis par la publicité. Héros sympathiques, personnages amusants (cf le black et le chef des militaires), rythme soutenu : on ne s'ennuie pas une seconde durant ce film qui, malgré ses effets spéciaux parfois approximatifs et sa tendance à s'éparpiller un peu dans tous les sens, demeure une oeuvre intelligente, drôle et surtout très divertissante.

Découvert l'année dernière à la Cinémathèque de Toulouse, et j’ai vraiment adoré. « Angoisse », on pouvait pas choisir mieux comme titre. Superbe film de Bigas Luna, qui repose entièrement sur le concept de « film dans le film ». Il démarre ainsi sur l’histoire d’un homme perdant la vue, qui se met à énucléer ses victimes. Ce qui le conduira dans une salle de cinéma… A ce moment là, on se rend compte que ceci n'est qu'un film, lui-même projeté dans une salle de cinéma. Deux jeunes filles assistent à la projection. Une terrible interaction entre les deux histoires va alors se produire… Le résultat est excellent : on est totalement hypnotisé et troublé, et ce du début à la fin (le générique de fin est génial). Le réalisateur brouille les pistes et parvient à instaurer une sensation de malaise qui ne cessera de croître ; nous proposant au final une passionnante réflexion sur le pouvoir hypnotique du cinéma… Une réussite totale.

Ah merde, comment on fait alors ? Une peu de flatterie peut-être : j'adore votre vaste éventail de smileys, vous avez même le célèbre "doggystyle". Pour ça je dis bravo Zonebis... C'est bon je peux rester ?

J'aime beaucoup. Ce film, qui n'aurait pu être qu'un slasher parmi tant d'autres, se révèle au contraire plûtot original et doté d'une ambiance envoûtante. L'utilisation des mannequins et des pouvoirs télékinésiques de Slausen sont autant d'idées bien exploitées, la première scène de meurtre est tout bonnement excellente, et la musique de Pino Donaggio renforce encore davantage l'atmosphère inquiétante du film. Et puis, Tanya Roberts quoi...

Si effectivement, j'ai oublié de le préciser...

Donc diebitch est un toulousain de 25 ans qui s'intéresse un peu tardivement au vaste univers du bis. Diebitch voit dans ce forum (et dans le site plus largement) une source d'informations succeptibles d'élargir ses connaissances. Diebitch n'est pas doué pour les présentations car il est un être associal et psychologiquement instable. N'écoutez pas ce que dit diebitch, il est en fait très sympa et très beau aussi... Pour finir, diebitch salue tous les inscrits du forum.