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Commissaire Tanzi

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Tout ce qui a été posté par Commissaire Tanzi

  1. Commissaire Tanzi

    Retro Gaming

    C'est un gros procès d'intention car je ne l'ai pas lu, mais Julien Chieze est un vrai repoussoir pour moi. Du coup je passe.
  2. C'est un long métrage, c'est du cinéma et qu'on te raconte un truc, même si c'est pas le Parrain 2, c'est le minimum. Je vais pas dire que je partais gagnant en y allant mais les bonnes critiques me laissaient penser que je verrai un truc potable. Même pas. Honnêtement, je préfère le navet des années 90 à ce truc.
  3. De très loin un des pires dessin animé que j'ai jamais vu. Jamais drôle, sur un rythme de pub/bande-annonce pendant l'intégralité du métrage, ça ne raconte rien...la négation même du cinéma pour ma part
  4. C'est pas forcément le côté CGI, c'est plutôt la banalisation des plans de destruction massive qui me lasse. Je ne vois pas qui peut encore s'y laisser prendre, il y trois films par semaine avec ce genre de séquences.
  5. Je me demande qui est encore impressionné par des séquences d'effets spéciaux de ce type en 2023.
  6. La série semblait s'orienter vers ce genre de merde depuis le deuxième film, je suis pas plus surpris que ça...
  7. La BD est un road trip à travers l'Amérique, avec énormément de personnages alors que la série, pour la saison 1, concentrée sur un lieu unique, où effectivement, il ne se passe pas grand chose. Pas eu le courage de regarder la saison 2.
  8. Roderick Usher Messages : 1388 Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:17 am Contact : Contacter Roderick Usher Eve of destruction - Duncan Gibbins - 1991 Message par Roderick Usher » lun. oct. 23, 2023 2:42 pm L'armée américaine perd Eve 8, prototype de robot d'infiltration et bombe nucléaire à retardement. le super agent anti-terroriste Jim McQuade, et le docteur Eve Simmons, créatrice du robot à qui elle a donné ses traits et une partie de sa mémoire, se mettent à sa poursuite. Malgré les très mauvaises critiques lues à sa sortie (et même encore aujourd'hui), malgré le fait qu'il s'agisse d'un sous-Terminator (film que je trouve de plus en plus bête à chaque vision), un petit truc m'a poussé à le prendre dans ma dernière commande du Chat qui fume. Est-ce que c'est l'époque, qui vit un sursaut de vraies belles séries B sortant encore en salle? Est-ce que c'est l'image d'un cyborg en cuir rouge mitraillant les rues avec un Uzi? C'est peut-être un peu tout ça...mais en l'état, ça me rassure, j'ai encore un peu de flair car j'ai trouvé ça mortel. L'idée d'avoir un Terminator qui devient l'incarnation des pulsions inconscientes de son créateur, après avoir subie la violence du monde qui l'entoure est une idée très bien exploitée, elle donne en sus une dimension féministe qui détonne avec les films de l'époque. On pourrait penser à une pure interprétation mais: Autre différence notable, le traitement des personnages, proche d'un cinéma des années 70, à hauteur d'humain, avec de longues plages dédié à leurs développements et à l'acting pur (un des gros points forts du film). Renée Soutendijk joue la créatrice et le robot, et la facilité aurait été d'en faire un personnage froid et déshumanisé. Ce n'est pas le cas ici. Bien au contraire, c'est une part d'elle-même, de sa colère et de ses frustrations qui est lâché dans la rue et qui est perçu comme une menace. Quand à Gregory Hines, il est absolument parfait, ce n'est pas un gros tank sûr de lui, c'est un personnage réfléchi, méthodique et qui croit en ce qu'il fait. Si les toutes dernières minutes du film sacrifient aux canons du cinéma débile de cette époque, il reste tout de même une petite série B étonnante, très bien écrite, et qui ne dévie jamais de son intrigue. Pas un chef d'oeuvre, certes, mais je regrette vraiment d'être passé à côté à sa sortie.
  9. Tu n'es pas seul. J'ai pas été au bout de la saison 1, je trouve ça trop con-con pour les mêmes raisons que toi. Quand à la blessure secrète, avec tristesse toute en retenue, de Sudeikis vis-à-vis de sa femme, ça me donne envie de passer ma TV par la fenêtre. Je dois pas être un type gentil.
  10. Gannibal, série en 13 tome qui vient de s'achever, et gros gros coup de coeur. Sur un canevas mi-horreur, mi-film noir, on se retrouve avec un récit original, réussissant à la fois à raconter une histoire glauque du Japon, mais aussi une histoire universelle, mettant côte à côte la violence d'une modernisation à marche forcée et des traditions pas franchement cool. Le récit commence tranquillement, puis se tend très rapidement et atteint de niveau de suspense que j'ai rarement vu en BD. On pense à Wake in Fright ou à Massacre à la tronçonneuse évidemment, mais c'est une bd qui trace sa propre route. Une série live existe sur Disney+, je vais tenter le coup.
  11. Etran de l'Aïr, 4 nigériens habillés en touaregs qui mélangent musique africaine, krautrock et surf, avec une grosse énergie sur scène. Les mecs font partie d'un circuit de groupe de mariage, j'aurais peut être pas divorcé si ils avaient joué au mien. https://youtu.be/C9c-fDX5x10?si=0WR6J2USNUSzjH0d
  12. Ce sont les deux réalisateurs de Terrible Jungle, que j'ai adoré et que je tiens pour la meilleure comédie française depuis des années. Ici tout partait pour me plaire, un casting béton en second rôle (Raphaël Quenard, Emmanuelle Bercot, Gustave de Kervern) et un environnement très original, mais malheureusement, tout est trop centré autour de Jonathan Cohen. Tous ses gags tiennent sur son jeu d'acteur et ses probables impro, ce qui est dommage car les deux reals ont un excellent sens de l'absurde. D'ailleurs, la scène que j'ai trouvé la plus drôle du film, c'est le rendez-vous sur le parking, où tout est basé sur la mise en scène, et où Jonathan Cohen est absent. Après, même si je suis un peu déçu, ça fait quand même le job.
  13. J'avais très envie d'y aller, mais 2h45 + la mention "Part1", ça m'a stoppé direct.
  14. Un théâtre est pris en otage par Yannick, un spectateur mécontent de la qualité du spectacle. Nouveau film de Quentin Dupieux qui décidément, tient un rythme assez exceptionnel pour un cinéaste de notre époque. Alors est-ce que ça va réconcilier les réfractaires au réalisateur ? Pas impossible, le film partant cette fois sur un postulat ne reposant ni sur l'absurde, ni sur du fantastique. La mise en scène est épurée, la photo plus discrète que d'habitude et tout repose sur l'interprétation. Évidemment Raphaël Quenard est dans la majorité des plans mais au final, c'est surtout Pio Marmaï qui m'est resté en tête, son personnage évoluant plus que les autres. La marque Dupieux se retrouve surtout dans la tonalité du film qui est légère tout en abordant une thématique casse-gueule comme le racisme de classe. Et puis ça dure 67mn et rien que pour ça...
  15. Haha, t'as aimé la chanson de fin j'espère !
  16. J'ai vu la bête et je suis plutôt mitigé. D'un côté, des types déguisés en sauterelles à moto, je suis très client. De l'autre, je ne comprend pas pourquoi le film s'inscrit dans cette série qui consiste à dépoussiérer les licences phares de l'industrie du divertissement japonais en live. Godzilla, c'était parfait, on revenait aux bases politiques de l'original, avec l'ajout d'une satire franchement bienvenue et le rattachement à un épisode traumatisant contemporain de l'histoire du pays, totalement en résonance avec le premier film. C'est un coup de maître et à la fois peut-être le meilleur film de la saga, en tout cas le plus ambitieux sur le fond. Ultraman, c'est mortel, même si moins ambitieux (mais la série elle-même n'a pas cette vocation). C'est un divertissement enfantin, tourné vers le spectaculaire, les effets spéciaux et la légèreté. Une grosse dimension pop, à l'image de ce que Godzilla était devenu dans les années 60, avec une petite touche de mélancolie finale en supplément. Et Higuchi avait poussé le curseur à fond, même dans les scènes de dialogues, cadrés comme si le spectateur était minuscule. Les méchants ressemblaient à des jouets innofensifs, c'est bourré d'humour, mais ça joue beaucoup sur la corde de la nostalgie et au vu des réactions tièdes à la sortie du PIFFF, je me dis que le film ne pouvait fonctionner que sur un public de fans et de vieux, ou alors d'enfants (j'ai cru que mon fils de 10 ans allait prendre feu pendant la première demi-heure) Shin Kamen Rider, c'est plus compliqué...Déjà parce que ça adapte à la fois la série et le manga. La série, c'est pour les décors d'usines désaffectés, de forêts, de carrières et de terrains vagues. Le manga, c'est pour la trame générale, les personnages et le côté horrifico-gore du début (il y a un aspect un peu épouvante dans la série live, mais nettement moins poussé). D'emblée, ça limite le projet car si le manga à une trame précise, la série se contentait d'un "monstre de la semaine" et il aurait facile pour Anno de s'emparer des éléments de contexte pour en faire ce qu'il veut. C'est un peu comme si il avait choisi de restreindre sa liberté narrative, ce qui me semble très curieux de sa part. Je suis bien rentré dans la première partie, déjà parce Tsukamoto en scientifique créateur de Kamen Rider, je suis content de voir ça. Ensuite, j'ai trouvé osé le fait de modifier les origines des méchants, qui ne sont donc plus les restes de l'armée nazi mais une IA créée par un milliardaire, géant de la tech. Le souci, c'est que tout ces éléments un peu rentre-dedans ne seront plus exploités après les 20 premières minutes. Une fois passé l'exposition, on aura affaire à un film froid, vidé de toute humanité, et à des scènes d'action qui auraient eu leur place en animé. Quelle déception...j'ai presque eu l'impression de regarder une version upgradé des derniers films de la franchise, le terrorisme capillaire en moins. Si vous avez un peu de temps à tuer, je vous conseille de vous tourner vers les deux moyens métrages des années 90, ceux de Keita Amemiya, à savoir Kamen Rider J et Kamen Rider ZO. ça dure 40mn par film, c'est complètement fou, vénère tout le temps et on a pas l'impression que c'est Marie Kondo qui s'est occupé des décors.
  17. Honnêtement, je ne sais pas si c'est conscient de leur part. Les conditions de production de ces séries sont très dures. Il faut tourner 52x26mn rapidement, avec un budget très faible. L'économie de ces séries est en grande partie responsable de la manière dont on les perçoit. Il n'y a pas de figurants parce qu'il n'y a pas d'argent, mais si il y a un deuxième Kamen Rider dans la série d'origine, c'est aussi parce que l'acteur principal a été recruté sur sa condition physique, qui lui permettait de faire ses cascades lui même et de ne pas embaucher de doublure. Résultat, accident de moto, 2 jambes cassées et exit Hongo Takeshi, qui, dans la série, part infiltrer une cellule de méchants en Europe le temps que l'acteur finisse sa rééducation. Le Toku n'écrit pas sa légende, elle se crée d'elle-même et c'est ça qu'est beau.
  18. C'est comme ça dans tous les toku, surtout ceux de la Toei. Ce sont des séries faites à l'économie, il n'y a jamais de figuration ou très peu (parfois dans le.premier épisode d'une série). Ils ont conservé ça même dans des séries à plus gros budget, comme le remake gore de Kamen Rider Black, qui est également sur Amazon. Ça m'amuse toujours de voir une contrainte devenir une figure de style..
  19. Je vais mater ça dans le weekend. On va pas se mentir, mon retour manquera sûrement d'objectivité.
  20. J'étais même pas au courant que c'était sorti...
  21. Des mois que je suis sur "Fights in tight spaces". On est sur du jeu de baston au tour par tour, tout est dans le titre: on défonce des gars dans des endroits exigus. C'est du deck-building, c'est pas trop long, rejouable et ça demande pas une grosse config Parfait pour moi.
  22. Les français veulent savoir !
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