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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Il s'appelle Aurélien Lemant, c'est un comédien de théâtre (compagnie La Carcasse) qui a aussi pas mal étudié les super héros, au cinéma comme dans les comix (il donne des conférences sur ce thème, d'ailleurs). http://lacarcasse.wordpress.com/2010/06/13/la-carcasse-a-la-recherche-de-programmateurs/
  2. Une intéressante discussion autour du film, qui vaut bien 30 critiques des Inrocks. http://www.surlering.com/article/article.php/article/kick-ass-le-geek-est-la-avenir-de-la-homme "Le double biais de Vaughn, soit comic et violent à la fois, pari intéressant a priori, l’a conduit à prendre son film en oblique, mais sans jamais aller jusqu’au bout d’une direction, en coupant au plus facile, en montrant son film de biais, justement. Donc en biaisant. Avec l’arrivée du personnage de Hit-Girl – et donc d’un archétype héroïque que l’on appelle le sidekick – tout le réalisme du film s’effondre au profit de bastons imaginatives et de meurtres chorégraphiés. Hit-Girl, sorte de poupée tueuse âgée d’une dizaine d’années, enfant entraînée au massacre, passe en effet entre les balles et les couteaux de survie comme dans un clip de Michael Jackson, et c’est le propos central du film qui se fait la malle."
  3. La différence entre un Clint/Bronson et Kick Ass, c'est que les Vigilante des 70's/80's prenaient position. Pour ou contre la violence, pour ou contre l'auto-défense, mais ils prenaient position. Kick Ass, lui, montre cette violence, l'exploite, fait son beurre dessus, mais refuse de se placer, on ne sait jamais ce que Vaughn en pense en tant que réal. Perso ça m'a troublé. Puis énervé. Idem pour le personnage de Big Daddy et Hit Girl, qui sont vraiment borderline d'un point de vue psychiatrique, leur folie meurtrière matinée de bonne conscience vengeresse n'est jamais vraiment abordée (au contraire de la plupart des Batman où Bruce Wayne a toujours été montré comme un type toujours à deux doigts de sombrer), on dirait que Vaughn trouve totalement dans la logique des choses qu'une gamine de 11 ans découpe les gens en morceaux. Bref, j'ai trouvé que le réal faisait évitait les questions importantes que posent les films de super héros et les Vigilante. J'ai trouvé sa position plutôt irresponsable. Norman, si les enfants riaient pendant les scènes de meurtre, c'est peut-être parce qu'à aucun moment le réalisateur n'accompagne ses images d'un discours. Vous me direz, un film doit-il forcément tenir un discours ? Moi je crois que oui, car l'image en soi est un discours, qu'on le veuille ou non. L'absence de discours est aussi un discours. Ça me rappelle une interview de Dumont que je lisais il y a quelques jours : "Il y a un cinéma commercial prosélyte et un cinéma qui invite plutôt l’individu à une méditation personnelle. La seule vraie question est la dignité du cinéaste. Il y a des cinéastes pourris qui font des images de salauds, dépourvues de spiritualité et utilisées à des fins mercantiles. Elles sont immédiates et malsaines" J'ai pensé à ça en regardant Kick-Ass. J'ai repensé aussi à Godard et à son histoire de "travelling" qui est "une histoire de morale".
  4. Très bonne critique du film (via sa sortie en DVD) sur le Ring : http://www.surlering.com/article/article.php/article/le-livre-da-a-li-sortie-dvd-bluray-
  5. CARLOS ? Le mec des BIG BISOUS ? Mais nooooon, le CARLOS des BIG BOMBES ! Bon, la blague pourrie est faite, on peux passer au film. Pour le moment je n'ai vu que la partie 1 (le film est en trois parties, produit et diffusé par Canal Plus). Franchement, j'aime beaucoup Assayas (surtout ses films les plus barrés, Irma Vep et Demonlover en tête), seulement, dans le genre "Biopic de sale mec", j'avais encore le Mesrine entre la gorge. En 10 minutes le Assayas envoie le Richet (et son spectacle de déguisement façon Patrick Sébastien de Cassel) dans les cordes. Dans le Carlos de Assayas, il n'y a aucune glorification du personnage ni aucun jugement, seuls les actes comptent, on est pas forcés d'éprouver de la sympathie pour le terroriste (le mec est même décrit comme un gosse de riche un peu égocentrique). Bref, c'est plus proche United Red Army de Wakamatsu (tout en restant un parent proche du Munich de Spielberg) que de Mesrine, dans le sérieux de la démarche et la qualité du regard porté sur ce bout d'histoire. La réal de Assayas est moins lechée que d'habitude (normal, le type a tourné 3 téléfilms aux quatre coins du monde avec le budget d'un film, j'imagine qu'il n'a pas eu le temps de soigner les moindres détails). Le reconstitution d'époque (les 70's) est toujours juste, jamais tape-à-l'œil, et le casting est constitué d'inconnus qui font leur boulot et plus si affinité (le mec qui joue Carlos n'a jamais l'air d'un acteur qui joue un personnage historique - comme c'est un peu trop souvent le cas dans ce genre de film - il est déchire le slip sans pour autant chercher à nous impressionner avec une quelconque "performance d'acteur"). Bref, pour le moment, CARLOS réussit à éviter tout les écueils de ce genre de film.
  6. Wow, quel CV... Le chanteur avec sa sale tête de con avait fait une apparition dans un film avec Béatrice Dale à mon souvenir... Un Christophe Honoré, je crois.
  7. Du très bon (la mise en scène, l'acteur principal, l'ambiance générale du film, cette manière de faire du neuf avec du vieux et du déjà vu cent fois, une vraie qualité d'écriture) comme du très moyen (la représentation du Diable, vraiment cliché, celle du chef de gang est aussi à la limite du ridicule, l'esthétique de l'image m'a semble aussi un peu trop lisse, loin de l'aspect "sale" dans lequel on est supposé se trouver). Au final j'ai bien aimé mais j'ai l'impression que ça aurait pu être un bien meilleur film.
  8. Bon... C'est pas mal mais bon Dieu ça manque vraiment de rythme... L'histoire c'est un peu A Christmas Carol de Dickens version Dupontel, le soucis c'est que ça tourne vite en ronds, c'est une idée de court-métrage, mais sur une heure et demi on finit quand même par s'ennuyer. La meilleure idée du film : le coups de la tortue vengeresse. Pour le reste... Ça manque un peu de méchanceté, non ?
  9. Ça y est, HADEWIJCH est sorti au Mexique, grâce à Carlos Reygadas qui en a acheté les droits... Que dire... Tout le contraire de vous... J'en suis sorti complètement bouleversé... J'y retourne même demain pour tout vous dire. Avec ce film, je trouve que Dumont a franchi un pas... Un peu à la manière de INLAND EMPIRE et Lynch, un peu l'impression de voir un film libre, affranchi des attentes des spectateurs, de la critique et de l'histoire du cinéma. Certes, y'a bien des moments approximatifs dans le jeu des acteurs, des moments de flottement (probablement voulus, je vois mal Dumont laisser passer des maladresses par paresse), mais de simples plans rattrapent largement certaines faiblesses. Il me semblait qu'avec son avant dernier, FLANDRES, Dumont était un peu coincé dans son système de représentation, c'était presque un film cliché, du "Dumont fait du Dumont"... Je me demandais si il réussirait à s'en sortir. Avec Hadewijch, il a tout fait péter. Adieu le Nord, adieu les personnages principaux masculins, les préoccupations existentielles et mystiques du cinéaste qui étaient auparavant en retrait prennent le devant de la scène avec un courage rare (oui, il en faut du courage pour pondre un tel film à notre époque, se jeter dans des thèmes considérés aussi ringards dans une forme aussi austère). Moi, il me semble que si le cinéma existe, c'est pour que des films comme ça puissent voir le jour. Comme le rappelait Dumont dans une interview au moment de la sortie du film, le cinéma a à voir avec l'invisible, le mystère, les rapports entre l’image cinématographique et la vision mystique sont forts et restent largement inexplorés (lisez l'Apocalypse de Saint Jean, c'est une pure expérience audio - visuelle qui est décrite). Bref, c'est dur pour moi de parler de mon ressenti, de mettre des mots sur des sensations que peuvent vous procurer certaines images, mais au final je placerais Hadewijch aux côtés des grands films de Dreyer. Hadewijch, ou l'impression de voir un film d'un autre temps. L'impression de voir un vrai film qui résiste à son époque.
  10. Dans la forme et le format, FRINGE est très différent de LOST, reste qu'il y a une trame de fond qui a un début mais qui n'a pas encore de fin, et que les questions posées trouvent souvent des réponses dans la saison. Et ça c'est agréable, même si c'est pour relancer un autre mystère juste derrière.
  11. Ah y'a une loi comme quoi les noirs au cinéma doivent mourir en deuxième parce que, merde, ils ont déjà beaucoup soufferts dans la vraie vie ?
  12. Fin de la saison 2. Je sais pas ce que vous avez pensés mais j'ai trouvé cette saison plus trépidante que la première. Et contrairement à LOST, FRINGE donne des réponses et ne se contente pas d'enfiler les mystère comme des perles.
  13. J'ai regardé l'épisode 1 et l'épisode 18, je m'attendais à être un minimum paumé, et non, toutes les pièces se sont emboitées comme par enchantement. Putain, y'a plus d'action dans une télénovela Mexicaine où il passent trois saisons sur la journée de mariage de la cruche d'héroïne (mauvaise foi inside).
  14. The Wolfman by Daniel Danger The Wolf Man by Martin Ansin Sérigraphies de chez Mondo Tees, Texas http://blog.mondotees.com/
  15. Une bonne petite bisserie des familles, avec un casting solide, un réalisation pas dégueux (voir même vraiment au dessus de la moyenne : voir ce plan de lutte finale au ralenti dans le hall, rien que ce plan ça vaut le coup de jeter un oeil sur ce film), et un excellent casting. Parfait pour une petite séance du dimanche entre potes avec quelques bières.
  16. Revu deux films de Dumont ces derniers jours, FLANDRES et TWENTYNINE PALMS, j'ai halluciné à quel point c'était "monté". Je veux dire, par rapport aux films d'Escalante (hein, pas rapport à Michael Bay, on s'entend) qui, effectivement, joue beaucoup sur la durée des plans fixes... 10 fois que chez Dumont. Chez Dumont, on a juste la sensation qu'on est face à des plans fixes, alors que les plans sont bien plus nombreux mais le montage des images entre elles est presque... imperceptible. Le prochain Escalante s'appelera REVOLUCIÓN, ça sera un court-métrage (dans un film composé de 9 autres courts) tournant autour de la révolution mexicaine (on fête le centenaire cette année) et ça devrait sortir cette année ou début 2011. Parmis les réals : Mariana Chenillo Fernando Eimbcke Amat Escalante Gael García Bernal Rodrigo García Diego Luna Gerardo Naranjo Rodrigo Plá Carlos Reygadas Patricia Riggen
  17. Chais pas vous mais moi je commence vraiment en avoir ras la casquette des films de zombies / contaminés... Pas sûr que je me déplacerais, même pour en voir un bon.
  18. UP ! Enfin vu ce film. Bon, c'est pas mal du tout, c'est sec, net et sans bavure, la réal est assez chouette (pas mal de jolis plans bien pensés), par contre y'a un truc qui m'a gêné : On ne "rencontre" quasiment pas les assassins au début du film, du coups la menace reste quand même très abstraite et ça ne joue pas en faveur du film. La "menace abstraite", un type comme Carpenter sait très bien en jouer tout en la rendant terrifiante, mais là on a juste l'impression que le scénariste a fait tomber quelques pages de son boulot avant que ça arrive aux mains du réal. Quelqu'un a vu le 2 ? Ça serait pas un DTV tout pouri ?
  19. MAUVAIS GENRE | RETOUR SUR BRUNO DUMONT | 29 05 2010 http://radiokilledthevideostar.wordpress.com/
  20. Yep, sympathiquement chiant et puissamment anecdotique. C'est un peu les défauts du cinéma français qui rencontrent les défauts du cinéma indépendant américain.
  21. Vu la bande annonce en salle, j'ai cru voir l'annonce d'un remake Polonais de Matrix. Quelle pitié, pourquoi ils ne le sortent pas directement en DVD vu la pauvre tenue de la volée d'images que j'ai vu...
  22. Ah bon ? Moi de cette saison 6 je n'ai regardé que le premier et dernier épisode, et je ne me suis pas senti pour autant perdu. Franchement, le fait qu'on puisse regarder deux épisodes sur 18 et tout comprendre en dit trèèèèèès long sur ses qualités d'écriture. La fin est pitoyable, tout le monde s'aime, se dit des "love you" à l'église, chiale, même Ben est devenu un bon gars à qui on a envie de taper dans le dos. Quelle merde guimauvesque. Vraiment à chier. On sent les acteurs et les scénaristes super fatigués. Tout le monde a l'air si pressé d'en finir et de plier bagage... Au final on sent bien que les scénaristes n'ont JAMAIS su où ils allaient, que c'est une série qui s'est construite sur les résultats des sondages publiques, et que ces connards n'ont faits qu'empiler des mystères tout en sachant qu'ils termineraient probablement la série comme tout le monde l'avait deviné au premier épisode. Je suis pas déçu, j'avais arrêté en cours de route de toutes façons, n'en pouvant plus du concept foireux et des changements de directions en cours de route. Au final, je trouve FRINGE plus honnête et mieux maitrisé, malgré un concept un peu plus étriqué.
  23. Ah merde, j'avais oublié l'existence des gens qui habitent à Ploucville, sorry.
  24. Et ces titres en français sont ajoutés aussi sur les copies VO ? Parce que sur une copie VF, je peux comprendre : T'as voulu voir THE A-TEAM doublé par Jackie Sardou, bien fait pour ta gueule, tu reprendras bien un petit morceau de Sexion La Chatte A Ta Mère, tu n'es plus à ça près. Par contre à la fin d'une copie en VO, je ne vois vraiment pas l'intérêt.
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