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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1.  

    la réalité et l'illusion se croisent dans l'esprit d'Arthur Poppington, un homme simple qui endosse le costume de super héros, Defendor, une fois la nuit tombée et qui arpente les rues de la ville à la recherche de son ennemi juré : Captain Industry. Dans ses tentatives de combattre le crime, de faire tomber le Captain Industry et de coincer les trafiquants coupables d'avoir vendu la drogue qui a causé la mort de sa mère, Defendor sera aidé d'une prostituée, Katerina Debrofkowitz (Kat Dennings). Avec ses armes peu conventionnelles, il va montrer que n'importe qui peut faire ce qu'il fait. Mais Arthur Poppington ne distingue bientôt plus le rêve de la réalité et commence une thérapie pour être certain qu'il n'est pas schizophrène.

     

    Dans la lignée de Kick Ass, une histoire de super héros sans pouvoirs, avec un budget assez dérisoire. Mais avant tout et surtout un drame, une histoire triste, noire, un petit film indépendant pas casse-couille, mais pas transcendant non plus. Heureusement que Woody Harrelson joue dedans (il est... parfait dans ce rôle du simple d'esprit, jamais agaçant dans un rôle tout sauf sur-joué, ce type est un génie), car le reste du casting traine un peu la patte (l'actrice qui joue la pute surtout, Elias Koteas est... bof, un peu pas vraiment là).

     

    On sent le premier film, certains trucs auraient pu être creusés, d'autres aspects sont moins réussis que d'autres, mais ça se laisse regarder sans ennui. En fait, ça m'a presque rappelé les derniers "films noirs" de Stuart Gordon, dans l'esthétique, le choix des acteurs, les choix de mise en scène, sa facture "petit film indé petit budget mais qui veux quand même en découdre".

    Bref, un bon petit DTV des familles.

  2. Pas mieux.

    Les trucs d'animation ça me brise les burnes en général, et pour le coups j'ai vraiment beaucoup aimé, noir, grave, et diablement drôle. J'ai horreur du mot "plein d'humanité" (pour moi, Shoah de Lanzmann est aussi "plein d'humanité") mais bon, c'est vrai qu'on dépasse de loin l'aspect toujours un peu superficiel de ce type de production.

  3. MOuais, GROS GROS plagiat de Terminator, autant dans les thèmes que dans la structure scénaristique.

    Les personnages sont tous de gros teubés, on se demande bien pourquoi l'ange garde la foi en l'humanité à leur contact...

    Je l'ai vu en salle, je suis donc resté jusqu'à la fin, mais si je l'avais vu en DVD, j'aurais zappé au bout de 30 minutes je pense...

  4. Enfin vu THE ROAD.

     

    ALors, comment dire...

    Ça m'a laissé froid. Du début à la fin. C'est drôle, d'ailleurs, après avoir vu le film, j'ai repris le livre et relu quelques passages (je me rappelais plus de certains éléments, je voulais être sûr qu'il venaient bien du livre) et j'ai été abasourdi par la fidélité au texte, certains dialogues sont presque repris à la lettre près.

     

    C'est donc un film globalement très fidèle au livre. Pourtant en relisant certains passages du livre, je me retrouve submergé par quelque chose qui me dépasse, alors que les images du film ont beau être belles, tragiques, elles ne parviennent pas à éveiller le moindre sentiment chez moi.

     

    Est-ce la faute à Viggo ?

    Ouais, moi Viggo il me les broutte. J'aurais préféré que Guy Pearce joue son rôle.

    Est-ce la faute aux flash-back avec la mère (absents du livre) ?

    Probablement, complètement artificiels, et n'amenant rien, sinon une sorte d'empathie forcée que le spectateur doit subir.

     

    Au final, j'explique assez mal cet ennui, la photo est belle, la mise en scène soignée, les acteurs plutôt bons, y'a peu de défauts d'adaptation, le respect du livre est là. Alors ?

    J'avais peur à l'annonce du film que le film s'éloigne trop du livre, et au final le film me déplait car il est trop fidèle au livre. Avec le recul, je trouve que Hillcoat se contente de "filmer son histoire", mais n'a pas su trouver l'idée ou l'esthétique qui aurait pu hisser cinématographiquement son film au niveau de ce que McCarthy a réalisé en tordant le récit littéraire.

    Trop scolaire.

    Trop appliqué.

     

    Oui, la trame du livre est "simple". Presque minimaliste par moment. Hillcoat a donc cherché la simplicité dans ses plans, dans ses cadrages, son montage, ses effets spéciaux assez minimaux. Il semble faire allégeance au livre. Peut-être trop. Il semble presque s'effacer devant les mots de McCarthy.

    Dur de lui jeter la pierre ceci dit. The Road était l'adaptation presque impossible. Au final, son adaptation d'adresse aux gens qui n'ont pas lus le livre. Ceux qui ont lus le livre s'offrent juste des images pour illustrer une histoire qu'ils connaissent déjà.

     

    La fin vous a déçu ? C'est pourtant la même dans le livre (à quelques détails près, dans le livre l'enfant se retrouve dans une famille croyante, la mère parle beaucoup de Dieu, détail qui a sauté dans le film). Une fin pas très cinématographique, il est vrai, mais qui colle parfaitement avec les thématiques de McCarthy (obsédé par l'héritage - familial et civilisationnel -, la disparition du "vieux monde",décortiquant son idée très personnelle de la condition humaine, très naturaliste et brutale, et dans laquelle la religion tient un rôle discret mais essentiel et fondateur).

  5. Une grosse baffe pour ma part.

     

    D'abord : un délice de mise en scène, efficace, directe, soignée, jamais prétentieuse ou démonstrative. Les films de Bong ont toujours une structure bizarre, qui peux parfois jouer en leur défaveur (certaines scènes de The Host qui rallongent un peu inutilement le film), mais dans Mother, ça passe comme un doigt vaseliné dans le cul. J'avais un peu laissé tomber les films Coréens ces derniers temps, les trouvant globalement plutôt interminables, mais Mother est du genre à me réconcilier avec le cinéma de ce pays (et même avec le cinéma tout court, quel plaisir de voir un film aussi... cinématographique, de beaux plans, des mouvements de caméra toujours surprenants, un montage relativement lent mais jamais ennuyeux).

    Pas trop envie de parler des thèmes du film par peur de spoiler, mais Mother m'a franchement remué (et donné envie de revoir Memories Of Murder, avec lequel il partage de nombreux points communs).

  6. [FebioFest 2010]

     

    Pas un grand fan de Dumont pour ma part, mais ce sera encore moins le cas avec ce Hadewijch et son heroine completement antipathique. Le propos du film a la base etait interessant, mais n'etant pas cul-beni je suis passe a cote de tout le film qui m'a paru absolument caricatural de bout en bout.

     

    BCB tu l'as vu au final ?

    Non, toujours pas, ça veux pas sortir dans mon pays du tiers-monde.

    Rattrapage lors de sa sortie DVD qui ne devrait pas tarder (edit : le 5 mai 2010)

    Je suis déjà fan (mais bon, moi je suis un cul béni )

  7. Moi ce qui m'a gâché un peu le film c'est qu'on sent qu'il a du mal à s'émanciper de l'ombre d'Orange Mécanique (l'omniprésence de la musique classique, de la violence comme performance scénique). C'est vraiment dommage car le film est une proposition VRAIMENT originale 90% du métrage, pourtant, quand l'ombre de Kubrick vient se porter sur Bronson, il devient vraiment agaçant.

    Encore dommage parce que l'acteur porte vraiment le film sur ses épaules sans être dans "la gros perf' qui en fait des tonnes". Dommage parce que Winding Refn a vraiment attaqué le personnage sur un angle vraiment original (le constant point de vue intérieur/extérieur, ce qui en fait presque un film sur la subjectivité, sur les gouffres qui séparent l'image qu'on se fait de soi et l'image que les autres ont de vous).

    Bref, ça aurait pu être un chef d'œuvre, malheureusement on reste trop dans le "film hommage à" qui a bien du mal à se soustraire à l'influence de son ainé.

    J'ai tout de même passé un bon moment, et de toutes façons, je préférerais toujours regarder 10 minutes de ce film que 4 heures de Mesrine.

  8. Le tueur est quand même l'élément le plus intéressant du film. Sa tronche, son calme inquiétant, sa méthodologie, sa "normalité". La scène de discution entre lui et le flic entre les fenêtre de la maison de poupée est extraordinaire.

    Si tout le film avait pu ressembler à ça.

  9. Un pote m'avait dit "Ma mère a adoré, méfie toi".

    Bah j'aurais dû l'écouter j'aurais économisé 10 euros. Putain, Peter Jackson, plus jamais ça. Même sentiment que Nicklezob, à part que moi je kiffe Rachel Weiss et que je trouve que la gamine blonde a une tronche à mandales. Le reste, aux chiottes. Dommage, les premières 45 minutes sont pourtant vraiment béton... avant qu'on se retrouve noyé dans ces aquarelles dégueulasses en images de synthèses.

    Et bon sang, 2h30 pour nous raconter "ça", que c'est loooooooooooooooooooooooooong...

  10. Up !

     

    Le film part sur les chapeaux de roues, on s'attend a une grosse gifle, et puis des que le prêtre cesse d'être prêtre (pourquoi en avoir fait un prêtre si c'est pour ne pas aborder la thématique de la perte de la foi ?) et qu'il se maque avec la fille, il ne se passe plus grand chose.

     

    Les scènes a effets spéciaux sont vraiment problématiques, soient elles ne fonctionnent pas, soit elles n'ont aucune poésie (a l'inverse de LET THE RIGHT ONE IN). C'est dommage car Park sait vraiment mettre en scène avec brio les scènes de dialogues et donner de la consistance a la moindre scène.

    Bref, comme l'impression qu'une fois que le film est lance, Park ne s'est plus rappelle de quoi il voulait parler...

  11. Si tu as les conférences de Michel Onfray sur Nietzsche que France Culture à diffusé l'été dernier, ça m'intéresserait énormément.

    Et voilà sur un plateau !

     

    MICHEL ONFRAY | NIETZSCHE EN QUATRE QUESTIONS | 2008

    http://radiokilledthevideostar.wordpress.com/2010/02/22/michel-onfray-nietzsche-en-quatre-questions-2008/

     

    Aussi disponible :

    MICHEL SERRES | LA PENSÉE DE RENÉ GIRARD ET SA MODERNITÉ

    RÉPLIQUES | LE RETOUR DE MARX | 06 02 2010

    RÉPLIQUES | L’HÉRITAGE DE CLAUDE LEVI-STRAUSS | 13 02 2010

    RÉPLIQUES | LE PAPE PIE XII | 20 02 2010

    MAUVAIS GENRE | ELVIFRANCE | 20 02 2010

     

    http://radiokilledthevideostar.wordpress.com

     

  12. Perso j'ai pas trouvé ça terrible. J'aurais même tendance à dire que Audiard est de moins en moins intéressant au fil de ses films. L'autre avec Duris m'avait déjà à moitié plu, mais celui-là ne m'a pas emballé plus que ça.

    J'ai été vraiment super emballé par la direction d'acteurs, tout le monde est très crédible, le film ne se chie jamais à se niveau là, mais dans l'ensemble la mise en scène m'a souvent ennuyée, tous les trips oniriques, les passages hyper montés avec de la musique Rock/hip hop... A la rigueur, j'aurais largement préféré voir un truc VRAIMENT austère, façon Dardennes, un truc plus cru, là je sais pas, j'avais l'impression que Audiard savait pas trop ce qu'il voulait. A la rigueur j'aurais préféré retrouver la sécheresse de REGARDE LES HOMMES TOMBER.

    Bon, j'ai regardé le film sans déplaisir, mais plein de trucs m'ont quand même fait un peu grincer des dents...

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