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F-des-Bois

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Messages posté(e)s par F-des-Bois

  1. Un exercice de style fatiguant, et neuneu avec une Melanie Laurent un peu molle. Aja a beau multiplier les points de vue, on a un peu l’impression qu’au niveau écriture il se paie nos poires dans les grandes largeurs et échoue totalement à impliquer son spectateur. 

     

    C’est sans doute le seul Aja que je ne reverrais jamais, je crois que je préfère même son Mirrors. Une bande son qui fait lui le job par contre  2,5/10

  2. Le 1/9/2008 à 21:28, Jeremie a dit :

     

     

    Bon ben retour sur ce classique mésestimé, un peu engloutit par la vague slasher des 80's, et les réputations de Halloween & Friday 13th, sans parler de ses ersatz plus ou moins nombreux (Christmas Evil, Douce nuit sanglante nuit...).

     

    A la manière de Martino ou de Bava, Clark fait son petit bonhomme de chemin et pose déjà les bases du slasher, tout en s'éloignant étonnement des futurs clichés du genre. Il n'y a pas certainement pas le gore ou l'indécence graphique d'un Vendredi 13, mais il y a sans doute cette terreur sourde et et cette même figure du mal mystérieuse qui feront plus tard le charme du film charnière de Carpenter.

    Quant à l'utilisation d'une fête comme pivot de l'histoire et la présence obsédante de la vue subjective, ils annoncent ni plus ni moins des caractéristiques essentiels d'Halloween...

     

    Sous couvert d'une ambiance chaleureuse et décontracte (fin d'année, maison de jeunes filles, sapin, neige et lait de poule), Black Christmas fait souvent rudement froid dans le dos, avec son serial-killer démonté du bulbe au dernier degré (les appels téléphoniques - un autre cliché récurrent du genre d'ailleurs - sont vraiment cinglés ), tapis dans les recoins les plus sombres de cette grande baraque festive.

    Des meurtres imaginatifs mais peu graphiques, furtifs mais brutaux, comme ce splendide massacre à la sculpture de cristal, très giallesque.

     

    On perçoit un Bob Clark déjà très attiré par la comédie (qui sera définitivement son genre de prédilection), avec des ruptures de ton savoureuses en la personne du personnage de Margot Kidder, pure connasse portée sur la bouteille Ce qui ne, par miracle, ne fout jamais en l'air le climat délétère dans lesquels baignent les scènes horrifiques. Et à ce titre, la fin fait clairement son petit effet

     

    Chef d'oeuvre

    C'est toujours pratique avec Jérémie parce qu'il a déjà souvent tout dit !

     

    Revu hier et j'avais oublié à quel point c'était bien flippant.

     

    L'idées des voix qui s'entrechoquent lors des appels tél, c'est du génie.

  3. Le 17/1/2011 à 19:53, Jeremie a dit :

    Avant que Burton nous refasse un chef d'oeuvre de cette trempe, on est pas couché...

     

    La dernière fois que je l'ai revu, c'était sur une télé pourri avec quatre autre personnes affalés les unes sur les autres, et ça fonctionnait encore et toujours. Un rythme juste et au délà, une esthétique sans équivalents, un regard assez dur mais jamais denué d'humour, une musique qui va très très loin dans la grâce, une émotion vertigineuse...

    Un miracle, ni plus, ni moins.

     

    A quand un blu-ray potable ?

    C'est marrant que tu utilises le mot "miracle" parce que c'est exactement ce que je me suis dis en le revoyant, personne pourrait refaire un truc qui ressemble de près ou de loin à ça aujourd'hui, pas même Burton himself. Et ça vaut aussi pour Batman Returns.

     

    J'ai essayé de le revoir en oubliant que je l'avais déjà vu 1000 fois, avec un regard neuf et l'émotion se pointe sans problèmes !

     

     

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    Noir c'est noir.

     

    Le rôle d'une carrière pour Linda Fiorentino, absolument irrésistible en femme fatale que rien n'arrête. 

     

    Bridget alias Wendy Kroy fait passer Sharon Stone dans Basic Instinct pour une petite joueuse. Vénale, froide et déterminée comme personne.

     

    C'est également bourré d'humour et de passages mémorables comme le "Faut sucer qui ici pour avoir à boire?".

     

    Et la bande son jazzy, vachement sympa.

     

     

  5. Hershey est sublime et les scènes de viols sont tétanisantes. Et le leitmotiv musical de Bernstein reste bien en mémoire...

     

    Et Tarantino s'en souviendra.

     

    J'aime beaucoup, film qui m' a valu quelques nuits blanches durant mon enfance, après c'est un peu longuet mais vraiment impressionnant par moments.

  6. 2ème vision qui m'a limite bouleversé, même si produit par Del Toro, on est plus près de la sensibilité d'Amenabar. Après c'est pas une foudre de guerre au niveau du trouillomètre le Bayona mais il sait manier le drame comme rarement, on le verra plus tard aussi avec The Impossible que je surkiffe.

  7. ça me soule d'ouvrir un sujet mais j'ai vu la suite 47 Meters Down : Encaged et j'ai plutôt passé un bon moment, c'est du gros gros nawak, le film aurait gagné à miser plus sur l'animatronique pour plus d'immersion parce que le requin numérique est parfois limite mais ça se laisse voir, un survival très correct et bien tendu par moments.

     

    6,5/10

  8. Je suis plutôt dans le camp de ceux qui voient le verre à moitié plein et j'ai passé un bon moment, même si le film fait un peu "Bip-Bip et le Coyote". Par contre le choix de l'acteur pour le méchant c'est l'incompréhension pour moi, je veux dire même la meuf de T3 avait quand même pas mal assuré et là on a vraiment un latino, limite beau gosse, qui n'impressionne pas une seule seconde. La prochaine fois autant prendre JOhn Cusack s'ils veulent vraiment flinguer l'intérêt du rôle.

  9. MOnique Pantel a kiffé :

     

    Oh il est magnifique ! Ah, mamma mia ! Il m'a bouleversée, retournée, lessivée, écoeurée, enchantée, fait pleurer, bien sûr. Avec son western, il a fait un chef d'oeuvre, notre Tarantino. Il est doué, il est extra. J'en tremble, je suis émue. L'Amérique deux ans avant la Guerre de Sécession. Un chasseur de primes allemand engage pour l'aider un esclave noir qu'il libère. On est content, mais hélas, ils vont chercher des gens qu'ils recherchent pour les primes dans l'immense propriété d'une ordure ambulante, qui est jouée par le pauvre Di Caprio. Moi j'aurais pas accepté ce rôle, moi, hein. Il est génial, mais c'est un rôle de salopard ! Et Django, admirablement joué par Jamie Fox (il est génial, ce Django), il veut faire libérer sa femme qui est retenue aussi par le salaud, qui a été prise en esclave. J'ai applaudi, j'ai pleuré, j'en peux plus !

  10. ça fait trop longtemps qu'on a pas mis de review de Monique Pantel, je trouve :

     

    22 ans après le formidable Jurassic Park de Steven Spielberg qui devint mon pote à l'occasion de ses interviews à Paris, voici une suite spectaculaire et toujours produite par lui. Dans ce parc installé au Costa Rica, la patronne qui a les dents aussi longues que les dinos a l'idée d'en faire créer un, bien plus méchant, pour épater et attirer les clients. Les clients viennent, oui, mais c'est le dinosaure qui s'échappe. Panique en 3D. Le dino de 12 mètres de long et de méchanceté réveille la colère de ses copains, qui eux aussi, attaquent tout le monde. Les dresseurs essaient courageusement de faire barrage de leur corps. Omar Sy, dresseur lui aussi, a beau s'y mettre, les dinos ne sont plus les gentils toutous qu'il connaissait. Sur mon fauteuil, je n'en menais pas large. À la fin, on a tous applaudi. C'est parce qu'on avait tous l'impression d'avoir réchappé à un gigantesque massacre. C'est ça aussi, le cinoche.

     

    Hé oué.

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