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Jeremie

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Tout ce qui a été posté par Jeremie

  1. Déjà gosse c'était une tannée ouais. Aucune envie de checker si ça l'ai toujours (j'aimais déjà pas Les Pierrafeu en DA...) Et dire que c'est un film Amblin
  2. Ah oui c'est hyper radical de la mort...mais c'est aussi le film le plus intéressant de Serra (il se passe des choses quand même contrairement à ses autres films ) Etant grand fan de Sade, c'est ptet une des premières fois où j'ai vu l'esprit de ses bouquins aussi bien retranscrit à l'écran...pas du tout un érotisme bandant, mais quelque chose de très morbide, sans limites (j'avais lu quelqu'un qui disait on dirait Salo mais avec du consentement : c'est à peu près ça ). Après bon, c'est vraiment très froid (j'aurai pas craché sur un peu de musique) et très long... Je me souviendrais longtemps de ma séance à la Filmothèque où j'avais l'impression que le fauteuil me broyait toutes les vertèbres une à une...
  3. Le quatrième épisode a été diffusé cette semaine, il en reste 2. L'épisode spécial est dispo sur le FB de OCS, mais aucune idée si ça va rester... (je suppose pendant un petit moment)
  4. Revenant sur les traces d'un évènement qu'on suppose tragique, Sam assiste au suicide d'une jeune adolescente, qu'il sauve in extremis de la pendaison. Celle-ci habite sur l'île de Osea, un petit morceau de terre inatteignable une fois la marée montée. Sam découvre alors le village, en pleine festivité, mais se retrouve vite coupé du reste du monde. Tantôt chaleureuse, tantôt hostile, l'atmosphère de l'endroit va rapidement le happer et le mettre irrémédiablement en danger... Je n'ai pas l'impression que la série soit très regardée...mais quel choc Je vais être franc, je n'ai PAS DU TOUT AIME le premier épisode, hyper lent au démarrage malgré quelques belles images. On a pas du tout envie de s'attacher à Jude Law (rien à branler de ses problèmes d'argent), c'est pas très palpitant ni très original (du Wicker Man sous la pluie ou du Midsommar boueux, en gros). Puis bizarrement l'intensité dramatique du bidule grandit au deuxième épisode, puis au troisième. Ambiance très Antichrist, avec des images sous trip complétement folles. Le plan final de l'épisode 3 est Alors que la série est en cours, les deux auteurs du show (à qui l'on doit Utopia pour situer) ont décidé de balancer un épisode faisant le lien entre la première et la deuxième partie (pas totalement diffusée à l'heure actuelle). Un épisode de 12 putain d'heures découpé en deux plans séquences de 6h chacun, où la caméra scrute les villageois, puis un long rituel où Jude Law traine sa race dans la terre, à poil, ou un bateau sur les épaules. 12h de déambulation à la Tarkovski, avec les gouttes se figeant sur la caméra, des tableaux insensés à la Greenaway, scrutant le cycle de la marée...il y a peut-être de la coupe dans la seconde partie, mais si c'est le cas, c'est invisible. Jamais vu ça. Et vraiment aucune idée comment tout se bordel va se conclure. Incroyable.
  5. Par hasard je me suis retrouvé à lire le livre de Grangé, qui est ma foi est un petit page turner macabre assez sympa, et je me suis dis que je n'avais jamais vu le film. En réalité, je n'avais jamais vu ni le trailer, ni aucune image jusqu'à maintenant..ce qui me paraît assez curieux pour un gros budget français datant de 2000. Je suppose aussi qu'il avait assez bien marché (bon par contre pas de soucis, je connais bien les moines ninjas du 2 ) On démarche un inspecteur de police dans la région de Grenoble, où l'on vient de découvrir le corps d'un homme encastré à flanc de montagne. Tout concorde à croire qu'il s'agit d'un meurtre rituel... Bref, le petit post Seven made in France, puisqu'il en fallait bien un (le film de Fincher avait déjà cinq ans à l'époque). Passé le très beau et très morbide générique de début sur une super zik de Coulais (avec un cadavre boulotté en gros plan par des vers), Kassovitz laisse tomber l'introduction très musclée du bouquin, qu'on aurait pourtant bien imaginé intéressé grandement le réalisateur (Niémans était se lançait à la poursuite d'un hooligan psychopathe qui finissait défiguré par un cheval !!). Je suppose que ça n'apportait pas grand chose au reste... Le film va plus vite, zappe un peu l'ambiance lugubre (excepté au détour d'un ou deux plans), mais surtout abandonne pas mal de fausses pistes tordues. En déplaçant un échange assez capital, la clef du récit devient évidente très vite. Déjà que l'identité du tueur n'est pas difficile à deviner chez Granger... Il y avait ce personnage de flic arabe très intéressant, dont tout le monde a peur puisqu'on le prend pour un dealer...mais on lui a préféré Cassel, dans un perso légèrement rebelle mais beaucoup moins intéressant. Je comprends du coup un peu mieux certains reproches qu'on lui a fait durant sa mise en boîte durant les Césars. La scène du combat avec les skins est un peu gênante, comme s'il fallait mettre impérativement une scène de combat au beau milieu du film (et qui ne sert à rien of course). Marrant de se dire que son père apparaît à l'écran sans qu'on les fasse rencontrer ou qu'on s'amuse de leur ressemblance... Dominique Sanda en nonne des ténèbres c'est une super idée, mais à l'écran ça ne fonctionne pas. On aperçoit aussi Laurent Laffite à 20 berges, en mode Jean Edouard. Du coup le bidule se suit mais malgré son look très cinéma, mais on est sur une paresse générale proche d'un téléfilm. La dernière partie est une catastrophe de tous les instants avec SPOILERS sa jumelle maléfique très très méchante FIN DU SPOILERS
  6. J'avais trouvé ça plutôt bien à l'époque mais en le revoyant en copie HD il y a un ou deux ans, je reste maintenant persuadé que c'est vraiment le chef d'oeuvre de Fulci...
  7. Bonne prédiction de Dumé : le film était en effet à 8 euros au Disc King (et Christine, et Cujo, et les Brisseau...) La revoyure a été catastrophique pour ma part : j'avais pas revu le film depuis le temps béni des Jeudis de l'angoisse, et je me souvenais plus de l'ambiance poisseuse que du cochonou (qu'on voit quoi...3 fois ? 4 ?). On compte les plans fabuleux mais il se passe quasiment rien d’intéressant, c'est effarant...même en étant un grand amateur d'ozploitation, qui n'est pas une niche ciné réputée pour ses rythmes effrénées. Quoiqu'il arrive, je m'en foutais éperdument...et puis alors le pauvre vieux condamné pour le meurtre du gosse alors que sa maison a été à moitié emporté... comme point de départ scénaristique, j'ai rarement vu un truc aussi con. Bon et je confirme aussi que j'aime pas du tout le transfert repiqué au Umbrella : les mecs ont clairement eu la main lourde sur les contrastes, ça fait pas sérieux...
  8. J'ai toujours des images sublimes qui me ramènent au film : l'introduction avec les momies de Guanajuato, l'arrivée dans les Carpathes avec ce passage du jour à la nuit, la danse macabre...et puis en même temps à chaque fois que je le revois, je me dis que tout ce qu'il y a autour ne fonctionne pas vraiment Un ratage assez fascinant (ou avec des fulgurances, c'est selon).
  9. Un soir d'Halloween, un psychopathe déguisé en clown poursuit deux jeunes filles dans un quartier désert... Je sais pas trop ce qui m'a conduit à voir ce slasher, si ce n'est peut-être la tronche de son boogeyman : bien que supportant assez bien la présence de nos amis les clowns dans les films d'horreur, j'avoue que celui ne me donnait pas envie de faire le malin présenté sans background, sans motif, totalement muet et usant aussi bien du mime que de l'arme blanche...rien que sa présence à l'écran procure un malaise assez maousse (mention spéciale à la scène de la pizzeria, où il alterne regard noir et rictus...). J'ai généralement beaucoup de mal avec des films 2010's à petit budget volontairement old school...mais il faut avouer que le film ne force pas trop le trait, faisant même usage d'éclairages étonnants et assez stylisés. Le film est très très gore, sans CGI, et ça fait souvent mal jusqu'à tomber parfois presque dans le torture porn (la victime découpée verticalement à la scie ). Le réal est apparemment maquilleur à l'origine, on sent que le film est bien là pour étaler ses spécialités. C'est bien mené, mais un peu long sachant que tout se déroule dans un garage glauque...et qu'il n'est pas très grand. Pas mal de rebondissements quand même (le sort de la fausse Neve Campbell), ça tient la route et c'est assez 1er degré : moi qui m'attendait à une série mal branlée, j'ai bien kiffé. Un second film vient d'être annoncé, même équipe, même réalisateur...à voir
  10. Jeremie

    Get Out - Jordan Peele - 2017

    Quand je disais que ça me paraissait déjà vu
  11. Jeremie

    Exit - Rasmus Kloster Bro - 2020

    Le film est un peu balancé l'air de rien comme ça deux ans plus tard, c'est un peu dommage pour lui...mais c'est une belle surprise. J'ai trouvé ça encore plus étouffant que The Descent, et la montagne russe viscérale fonctionne à plein pot . J'ai trouvé ça aussi brillant de montrer que la soi-disante héroïne était une vraie connasse, passant son temps à parler d'elle et à se racheter une image dès que l'occasion se présente
  12. Jeremie

    Eté 85 - François Ozon - 2020

    Stars de la pub sorti du grenier, c'est vraiment la surprise du film oui Beaucoup aimé aussi...j'avais très peur d'une Callmebyyournamerie (c'est en tout cas comme ça que le film est vendu) alors qu'à l'arrivée c'est toujours du pur Ozon, gravitant entre chronique légère et mélancolie morbide. Les deux garçons sont en effet au top : Voisin y est beaucoup plus intéressant que dans La dernière vie de Simon et Lefebvre est un drôle de mélange entre River Phoenix et Jonathan Brandis (un peu funeste comme comparaison mais bon). Tout l'aspect thriller est un peu une coquetterie pour casser le côté teen movie, mais j'avoue que Et alors l'utilisation du fameux slow de Rod Stewart (et clin d'oeil à La boom en bonus) m'a déglingué
  13. On va pas encore revenir sur cette scène ?? (oui je dis ça car elle a fait le tour des réseaux y'a pas longtemps)
  14. Pour moi Verhoeven est clairement un cinéaste féministe il n'a jamais caché qu'il préférait mettre en scène des perso féminins d'ailleurs... Et dire que peu avant Showgirls il voulait faire un film de pirates avec une héroïne bisexuelle...(premier rôle féminin + four de L'île aux pirates = enterré) Y'a un doc sur le film, You don't Nomi, qui vient de débarquer, histoire de saisir un peu le phénomène autour du film. Bizarrement, pas sûr de vouloir voir ça (j'ai lu qu'on y entendait masse de détracteurs y sortir les conneries habituelles sur le film...).
  15. Je l'avais loupé sur PS2, j'avais pas de PS3 et j'attendais que la nouvelle monture se mange une promo bien grasse...et ouf c'est arrivé Et ben je dois dire que je suis un peu partagé... Le côté Zelda "auteurisant", plein de mystères, très épuré, il faut avouer que ça fait du bien par instant : le sentiment de solitude, les décors incroyables (la refonte graphique est ), et les colosses, tous très réussis et parfois très lovecraftiens. Là où j'ai bloqué, c'est des détails de gameplay à priori insignifiants mais vite énervants : le cheval est atroce à contrôler, saute seulement quand il a envie, passe son temps à couiner, se mange le décor 90% du temps...l'idée était sans doute d'avoir un animal plus vivant que mécanique, mais au final on souhaite qu'il crève (d'ailleurs cette scène de l'accident là...bref ) Idem pour le perso principal, volontairement "fragile" : il se mange des gamelles, ne tient pas debout et surtout met trois milliards d'années à se relever. Quand on se retrouve avec un boss hyper rapide qui veut vous défoncer la gueule, ça donne envie de jeter la manette à la fenêtre... Le jeu est plein de charme et assez audacieux, mais j'en ai eu un peu marre au bout d'un moment...
  16. Les employés d'une entreprise de couverts comestibles (!!) partent en promenade corporate dans le désert du Nouveau-Mexique. La patronne, odieuse et prônant des valeurs positives à la sulfateuse, les oblige à visiter une grotte pour spéléologues affirmés. Et ça ne loupe pas ; ils se retrouvent tous enfermés à l'intérieur... Nouveau long-métrage du papa des excellents Creep et balancé sur Prime comme si rien n'était, le tout avec une réputation assez foireuse (et comme titre français : De bons petits soldats ). J'ai trouvé ça marrant déjà Demi Moore en connasse...je crois que c'est ce qu'elle sait faire de mieux quand même toujours aussi classe, perso ultra détestable volant au passage les meilleurs punchlines. Les autres comédiens ne s'en sortent pas trop mal, sans être géniaux. On est clairement dans un mixte The Office et de survival craspouille (c'est un peu trash, avec en prime une scène d'hallucination un peu mandy-esque/adult swim) et le tout fonctionne plutôt bien...avant de tourner un peu en rond après la découverte . Les scènes dans la grotte sont assez vilaines (on y voit quasiment rien par moment), le film va pile où on l'attend...mais ça fait 1h20, et on passe pas un mauvais moment.
  17. J'ai longtemps hésité à le voir vu que j'aime bien Umezu, mais le film a vraiment une sale réputation...là je crois que ma curiosité est au niveau - 10 J'avais tenté y'a pas longtemps School in the Crosshairs/The Aimed School d'Obayashi et c'était pas très bon non plus, malgré une volonté de faire un truc un peu autre. Par contre The discarnates vaut vraiment le détour, un kwaidan beaucoup plus maîtrisé et très mélancolique...
  18. Ah mais c'est le couple de canadiens qui a volé la Hi-NRG aux pédés (ceci dit c'est un hit très sympa, je dois même avoir le 45t)
  19. Jeremie

    Douleur et gloire - Almodovar - 2019

    Almo parle de lui-même et ça change. Joli film en effet, son plus touchant depuis des lustres, et avec enfin une vraie belle fin (oui je continue à penser qu'il foire toujours ses conclusions ). Mais comme toujours avec Pedro, j'ai continuellement cette sensation de
  20. Prévu en Septembre chez Synapse (donc ST anglais) avec un nouveau transfert 4K et étonnement zone free (contrairement à Suspiria)
  21. Jeune garçon mystérieux issu d'un milieu pauvre, Jonathan vient d'assassiner sa fiancée, fille d'un très riche entrepreneur. Il s'attaque dès lors à sa soeur jumelle... J'aime bien revoir de temps en temps ce genre de thriller 90's, très cousu de fil blanc certes, mais bien carré comme il faut. Pas sûr qu'on puisse considérer le film comme un domestic thriller d'ailleurs, mais si c'est le cas, on peut dire qu'il brise la structure habituelle : on sait très vite ce que le personnage de Matt Dillon est capable, comme le prouve une scène d'introduction étonnement gore Diane Lane, James Russo et Max Von Sydow en seconds couteaux, Sean Young qui s'embarque sur la pente savonneuse d'une deuxième partie de carrière tristoune : elle se débrouille toujours bien, même si son coiffeur ne tient pas en place (une coupe différente toutes les dix minutes ). Matt Dillon se prépare pour le Lars Von Trier, et le côté diabolique et désenchanté de l'univers d'Ira Levin (dont est adapté le film) est bien là. Pas de bluray à l'heure qu'il est mais une copie HDTV nickel
  22. Un groupe de rednecks et de "déplorables" sont chassés par un groupe de libéraux ayant aménagés spécialement un terrain pour s'adonner à leur nouveau sport... Bon c'est simple, le film réussit tout ce que The Purge avait tenté de faire : un survival politique doublé d'une très bonne série b. La première demi-heure est à hurler de rire, c'est très gore, ça file vite (1h30 tout mouillé...............un miracle), l'étrange Betty Gilpin est géniale en terminatrice, et même Hilary Swank prouve qu'elle en a encore à revendre. Le film synthétise parfaitement le bordel ambiant de ces dernières années (d'où justement son destin très compliqué aux states), son mépris de classe et ce malaise entre deux camps aussi cintrés les uns que les autres. Deux petics hics pour chipoter : le catfight final est cool mais peut-être pas si fou que ça (The Raid est passé par là...) et je ne suis pas sûr à 100% de la neutralité politique des auteurs mais bon franchement, ça fait longtemps que j'avais pas vu une prod Blumhouse aussi réjouissante... Ce Zaroff à la sauce 2020 rejoindra finalement les salles pour la réouverture des cinémas. Mais il y a de fortes chances que beaucoup de monde l'ai déjà vu avant
  23. Sur mon marathon Ghibli (merci Netflix), il faisait parti de ceux que je n'avais jamais vu...et gros gros coup de coeur pour ma part. On a la sensation de voir deux films en un, et les deux m'ont conquis...mais pour pas les mêmes raisons. Il y a ce côté hautement apaisant (parfois à la Totoro) des scènes du "présent", en particulier la séquence de la cueillette des fleurs de Carthame qui confine au sublime, alors que les scènes de l'enfance ont un côté doux-amer qui osent remuer des eaux plus troubles. La manière dont est évoqué les règles des petites filles (et les gênes qu'elles provoquent) c'est quand même extrêmement rare dans un film d'animation tout public...même dans un film tout court en fait. La gifle du père, l'évocation des bains, le morceau d'ananas, le premier baiser...y'a vraiment des moments superbes. Le seul hic pour ce quasi-chef d'oeuvre, c'est la conclusion, bien amenée, mais tristement morale et reac
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