Jeremie

J'ai du le revoir en copie HD y'a 2 ou 3 ans et je me suis fais royalement chier, malgré le savoir faire technique de l'ensemble et le cast. Dans le même genre j'ai jamais tenté The rift et Lords of the Deep mais je crois que je vais passer mon tour

Le film mérite vraiment d'être vu (ou revu) dans sa copie HD, tant elle sublime les choix d'éclairages très tranchés, avec une lumière hyper aveuglante, même lors des scènes de nuit. Une belle redécouverte. J'aime beaucoup le film, qui évite la redite scénaristique ou visuelle avec The Reflecting Skin (le montage y est même très surprenant), ce regard sur l'obscurantisme, la frustration sexuelle...ça n'invente pas l'eau chaude, mais c'est raconté joliment (et je la trouve très belle moi cette grotte ). Le seul hic pour moi, c'est la fin... Dans TRK, il y a une montée en puissance incroyable, là on est un peu dans Terminator et au final on voit pas ce que Ridley veut nous dire (surtout avec le coup du cirque là). Puis cette scène de sexe complètement habillée, alors que les deux loustics sont au milieu de nulle part...ça me sort complètement du climax Fraser est très très bien (me faisant repenser du coup à son come-back récent et aux raisons assez moches qui lui ont fait prendre le large), Judd irradie mais ne sait manifestement pas pleurer

Je vois le synopsis du film (dont j'ai jamais entendu parlé) et c'est LA MEME CHOSE Sachant que le meilleur d'Amato c'est Emmanuelle et Françoise...qui est un plagiat de The Wild pussycat

Je rejoins les convaincus de ce deuxième volet méconnu : autant j'ai aucun souvenir de la version de 79 (que j'ai vu vu il y a un ou deux ans peut-être !), autant là, il y a de fortes chances que je m'en souvienne encore longtemps L'économie d'effets est redoutable et le tueur a a un côté surnaturel assez flippant. Clair que pour moi, ça enterre le premier film...

Le film a eu le droit à une suite "bonus" d'une vingtaine de minutes manifestement réalisée en mode confinement 5QGi6Y6NZLI

PARDON ????!! (elle me disait quelque chose sans mettre la main dessus...entre ça le Lanthimos, elle fait un drôle de retour )

Elle était assez difficile sur les plateaux apparemment, on se demande même si elle n'a pas un peu auto-saboté sa carrière... Quelques éléments ici https://lebeauleblog.com/2014/01/04/what-the-hell-happened-to-linda-fiorentino/ J'ai revu le film y'a pas longtemps et c'est un Friedkin que j'aime bien c'est un peu au dessus des thrillers érotiques de l'époque sans doute grâce à la touche du réalisateur de L'exorciste, ce côté un peu insaisissable, déplaisant, et surtout le fait qu'on sorte un peu du schéma de la veuve noire ou du beau gosse psychopathe. Et la scène du début, c'est quasiment du De Palma Chose très curieuse, il existe un director's cut (apparemment dispo sur certaines plate-formes VOD aux States), avec des petits changements à gauche à droite mais surtout Très curieux que cette fin, plus morale, soit le choix de Friedkin (qui de toutes façons, a tendance a un peu trop tripoter ses films...).

Le bluray américain sort la semaine prochaine donc je suppose que... Il me semble qu'il était prévu pour Avril en VOD/DTV chez nous mais il a été repoussé à Juillet...

Après la mort de leur mère, Aiden et Mia ont encore du mal à accepter la place de leur belle-mère Grace dans leur vie. D'autant qu'ils apprennent qu'elle fut, adolescente, membre d'une secte chrétienne dont elle fut la seule survivante. Pour Noël, leur père leur impose un séjour dans les montagnes avec la marâtre, pourtant timide et sympathique. La situation, déjà tendue, va virer bientôt au cauchemar... J'avais bien aimé Goodnight Mommy, qui n'était pas certes la grosse bombe vendue à l'époque, mais dégageait une vraie personnalité et surtout, n'avait pas peur d'aller à fond dans la cruauté. Du coup, le passage à Hollywood pour le tandem Fiala/Franz s'annonçait bien risqué... Superbe réalisation au cordeau, bonne ambiance (le chalet au milieu de nulle part où on regarde The Thing en famille bien sûr ), Riley Keough toujours top en weirdo...il y a aussi un assez bon twist à mi-parcours qui fait tout basculer. SAUF QUE, le film part finalement sur deux issues et manque de bol c'est exactement ce qui arrive J'ai trouvé que le film tablait sur un malaise assez préfabriqué (là où Goodnight Mommy était vraiment super malsain), et qu'il courrait sans cesse après Ari Aster : la maison de poupées comme mise en abîme, les ambiances, le huis-clos familial qui part en vrille, le spectre de la secte...d'ailleurs le trailer américain ne sait pas trompé et a repris des gimmicks de Hérédité Il y a aussi des thèmes ou des images (le portrait de la vierge) qui m'ont beaucoup évoqué le récent Saint Maude. Je pense bien que c'est un hasard, mais bon, ça fait un drôle arrière-goût de doublon (d'ailleurs les films ont pour moi le même défaut : enfouir un script sympa mais pas fou avec de jolies images)

Alors que le matou annonce arrêter les dvd dans leur édition (et ils font bien ), les allemands de 84 entertainement font tout l'inverse : vient d'être annoncé une édition 7 Disques de Phenomena et pourquoi 7 ? Et bien : les trois versions du films (l’italienne, l'internationale, la "Creepers" donc l'américaine je suppose) + la b.o. Du coup un bluray pour chaque version + la version dvd à chaque fois. Résultat, 90 euros le bordel. Et ben De mes souvenirs, les versions différent assez peu et n'ont pas grand intérêt (je me goure peut-être...). En tout cas, toujours aucune trace d'édition française (c'est ESC qui devait s'en charger il me semble...). Le film est sur Shadowz, mais j'ignore si c'est la nouvelle copie HD...

Si la forêt de Merlin est glauque, celle de Blanche Neige c'est A serbian film à côté

Éclaté en voyant les copies la version UHD...le pire truc que j'ai jamais vu sur le support : ils ont carrément éteint la lumière dans tous les plans Les fans vont adorer

C'est pas fin mais c'est pas mal oui. Parce que déjà, et c'était pas gagné vu le sujet, on a pas l'impression de voir un court étiré sur 1h30. Le rythme se tient bien, l’intérêt est relancé assez souvent, et le côté Cube meet La Grande Bouffe a le mérite d'être assumé dans le côté trash. Le dernier tiers en fait même un petit trop de ce côté là, le côté splatter glisse d'un coup dans la bisserie totale. Côté cinéma, c'est un peu maigre, mais c'est carré et ça fait son job. Et puis ce timing pour débarquer en plein confinement...

Comme le titre l'indique, une version du conte où Gretel prend un peu les devants. C'est un ado qu'on regarde de traviole, son petit frère chouine, et tous deux doivent survivre après avoir été chassé du domicile par une mère à moitié folle. Vous connaissez la suite... Je connais assez mal la filmo d'Oz Perkins, mais à ce que j'ai cru comprendre c'est qu'il a pas mal de détracteurs mais aussi quelques amateurs. En fait je me demande pourquoi le mec n'est pas repêché par A24 tant tout ce qu'il fait ressemble à ce qui sort de la fameuse boite de prod... Et c'est là le soucis : on sent l'inspiration de The Witch, dans les thèmes, l'esthetique...mais sans le côté organique du film d'Eggert. Le discours féministe est vraiment placardé à la glue, et même si le film ne fait qu'1H20...une telle histoire a dû mal à tenir la longueur. J'adore Alice Krige, j'attendais son rôle au tournant...elle est là tout le temps, mais Perkins n'en fait pas grand chose en fait. Bon... Sophie Ellis est cool comme d'hab, mais ne fait rien de neuf. Le ptit gosse existe à peine et sert un peu d’accessoire. C'est PG-13 donc pas trop méchant, ironiquement même si Maintenant, c'est quand même super beau. Mais vraiment. Je me plains tout le temps de l'utilisation du numérique (qui déséquilibrait The Witch d'ailleurs), mais là la photo est à tomber les lumières sont folles, les décors incroyables...et la musique de ROB magnifie le tout, le score est top. Du coup, c'est pas détestable, je suis presque sûr que je reverrais le film un jour...donc bon... Le film n'était pas annoncé en France avant confinement (il est sorti un peu partout dans le monde au début de l'année), donc ça doit être mort pour une sortie salles (dommage, le film le méritait plus que des croûtes comme The Boy 2)

C'est ni fou, ni honteux. L'intro bute (les lettres sur l'océan là ), les 2h sont bien ramassées, mais le film est finalement assez peu généreux au final (sauf la scène du couloir...où Whannell veut bien montrer à tout le monde qu'il a réalisé Upgrade avant). Filmer des couloirs vides avec un ou deux jumpscares (pas trop méchants) et un sound design de chantier : mouais. On dirait presque que Whannell voulait faire un anti Hollow man...et au final, ce n'est pas à L'emprise auquel on pense mais beaucoup plus à Candyman. On a exactement le même schéma, sans le côté romantique du film de Rose

Jeune infirmière au passé trouble, Maude est employée dans le manoir d'une ancienne danseuse en phase terminale. Une amitié prend vie entre les deux femmes. Maude, très pieuse, étant persuadée de pouvoir sauver sa patiente par la grâce de Dieu. Mais l'ambiance commence alors à s'alourdir lorsque la jeune fille prend un peu trop à coeur sa "mission"... On connaît la petite musique des films de genre d'A24 : et comme d'hab, il vaut mieux s'en méfier. Preuve en est que ce Saint Maud, qui se taille une jolie reput depuis le TIFF, et a raflé une partie des prix à Gerardmer. La sortie film a été bizarrement fixé en pleine periode Cannoise...enfin si le festival aura bien lieu et s'il ne se fait pas encore déplacé Pour un premier film, c'est assez adroit, bien maîtrisé, superbement interprété. Bonne ambiance poisseuse et décalée, dans un Coney Island plus ou moins imaginaire. Là où le bat blesse, c'est qu'on repense pas mal à des titres plus ou moins obscurs comme Emprise, May, The Rapture, Les diables...en gros des films où l'on suivait des fous de dieux (ou fous tout court) sans savoir ce qui relevait du réel ou pas. Finalement peu de scènes folles (les clous dans la chaussure, okay mais bon ?), la plus bizarre étant un emprunt à peine voilé à The Witch . Il y a une scène de bascule . Bon ça reste un bon passeport pour de sa réalisatrice, mais pas du tout un grand film...(et le trailer spoile en bloc, donc évitez).

Le clip de Total Eclipse of the Dark s'est fait ravalé la gueule (y'a beaucoup de scènes de nuit bruitées donc c'est pas ouf )et bordel...Russell Mulcahy n'avait peur de rien, c'est bien perché W6hknFigMSI

Vu sur Canal+ il y a 2 millions d'années et j'avais trouvé ça cool. Maintenant...c'est mon épisode préféré après le second volet, et le meilleur film de la Evil Escapes saga, et de loin ! C'est habilement mis en scène, on croit aux personnages (l'idée de la famille recomposée qui se fout sur la gueule avant même l'arrivée du mal est bien vue) et les manifestations paranormales parfois bien creepy (le papa zombie qui se décompose à chaque apparition, le frelon ), y'a du sein, du pec, des démons à la Hellraiser bricolés vite fait, un couple wican/motard bien cool...c'est attachant, bien ficelé et ça remplit le cahier des charges. Très bon moment.

J'en avais un bon souvenir, et j'aime bien le cachet DTV 90's en bon pervers que je suis...mais à la revoyure, le concept prometteur (l'horloge - très jouli - qui dérègle le temps) n'est utilisé qu'au début et à la fin du film. Le clin d'oeil à Gilles de Rais (décrit comme un ancien professeur...ah ouais ça bossait dur l'histoire) est sympathique...mais le récit n'en fait rien. Les personnages, hormis la maîtresse/belle-mère, sont assez antipathiques (mention spécial au psy bg qui devient un comif relief gênant), les saillies gores trop peu nombreuses (pas compris le délire à la Society avec le débilos dans la cave mais bon...)...pas honteux, mais un peu lourdingue.

Moi je l'aime bien. C'est plutôt bien emballé, bien joué, pas trop laid visuellement (le cachet NY) : on sort du délire maison hantée des autres opus, et même si ça reste très mécanique, c'est pas désagréable. Y'a des coups de shotgun dans la tronche que j'ai pas vu venir aussi

Je me suis tapé toute la saga Evil Escapes (appelons là comme ça vu qu'elle n'a pas de nom), qui est sorti dans une box à part chez Vinegar Syndrome. Une très bonne initiative je trouve pour une saga annexe que je trouve pas si mauvaise...bon sauf celui-là, faut pas déconner. L'esthétique point de croix magazine, la gueule du fils (la scène de la tronço...), le perroquet dans le four, la lampe moche, les scènes chiantes avec les prêtres...facile le pire film de la licence.

Triste timing du coup

C'est vraiment pas mon délire et j'avais l'impression de voir parfois "fuck you le film" mais les Sadfie ont un truc c'est évident... Je me sentais pas trop oppressé pour le perso principal vu qu'il fait de la merde dès le début... Par contre je serais éternellement reconnaissant d'avoir terminé un film sur L'amour toujours de Gigi Agostino

J'y suis allé à reculons...mais j'en suis sorti tout pareil (ouais ça veut rien dire ) Bref, I am hero, toujours loin devant en ce qui me concerne...

Pas tenu au délà de deux épisodes. Comme d'hab, tout le monde est grave sexxxx chez Araki, mais faire un remake aussi peu intéressant de Kaboom, ça prouve bien que le bonhomme est grave rouillé... Pas renouvelé ? Ben l'euthanasie ça sert quand même bien là