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Prochainement en DVD chez The ecstasy of films. Un visuel bien moins mou que le film :

Prochainement en DVD chez The ecstasy of films. Un visuel bien moins chiant que le film :

ça m'a l'air d'être un fake justement.

ywaR-Lq_ayk Un jour, on croit que plus aucun film ne pourra nous surprendre. Puis on découvre Poing de force. On repense que plus rien ne pourra nous surprendre. Puis on découvre Bulk qui ferait passer les Asylum pour des blockbusters de luxe. Délire entre potes avec bières, fait au premier degré ou film fauché qui s'assume, ça reste indéfendable. Le fond du fond du fond... jusqu'à qu'un génie réussisse à faire encore plus hardcore. Le dans toute sa splendeur.

Merci!

Et celui-là ? Il est beau! Mais c'est quel film ?

Je ne suis vraiment pas d'accord là-dessus. C'est narré d'un unique point de vue et à aucun moment le BOPE n'a le beau rôle. Aucune éloge et le film ne rejoint pas son idéologie, au contraire ils ne sont pas moins barbares que ceux qu'ils combattent. C'est une situation ultra-merdique qui dépasse les dealers sur-armés, flics corrompus et commando d'élite qui s'y cassent les dents. Pour moi, ça se veut beaucoup plus complexe. Découvert à l'instant et je n'en reviens de ces deux heures hallucinantes! C'est ultra réaliste et l'immersion m'a foutu mal à l'aise aux scènes d'interrogatoires qu'on croirait à peine jouées! Putain de bordel de merde, une grosse claque impitoyable.

On apprend sur HPG lui-même ou ce n'est qu'un montage de vidéos de tournage ? Je suis bien curieux de découvrir ces deux films.

Et Il n'y a pas de rapport sexuel ? Quelqu'un l'a vu ? IwT_7nTqW6w

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l-JN2J4KOZs Le meilleur film d'auteur français sorti cette année C'est parfois long, voire chiant mais très drôle sans qu'on ne sache vraiment à quel degré il faut le prendre. C'est surtout une vision très personnelle de raconter une histoire. J'ai aimé, bien bien mieux que Wrong et je le préfère même à Des hommes sans loi (que j'ai bien aimé, sans plus). Découvert hier soir en AVP en présence d'HPG, qui réfléchit à voix haute, et de Noël Godin, qui ne cache pas sa joie. L'ambiance était bien chouette, Godin raconte qu'il lui avait entarté les fesses devant Bruce Willis à Cannes en 2006, et à HPG de nous demander une dizaine de fois qui a aimé le film ou pas. Je dois bien dire que je n'ai pas vraiment cerné cette personnalité qu'est HPG. Une sorte de JCVD, un gars qui sort des phrases très particulières aux airs naïves mais pas idiotes. Bon point, il ne considère pas son film à de quelconques qualités et avoue lui-même ne pas pouvoir répondre à certaines questions. Et le film en lui-même, j'ai du mal à en parler. En tout cas, je le conseille vivement. ça sort le 26 septembre dans 33 salles.

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Grosse douche froide. C'est hyper chiant ce truc, et rarement drôle. Dans NonFilm, il y a une idée et une énergie pour faire vivre le film. Dans Steak, il y a un univers pour faire vivre l'absurde. Dans Rubber, il y a l'histoire du pneu scanner qui tient le spectateur jusqu'au bout malgré l'étrange paradoxe de la surexplication de la théorie du No reason. Ici, c'est l'apologie du vide pour un film vide. Et il n'y a rien qui fait vivre le film. Entre se reposer sur ses acquis ou forcer l'absurde, le cinéma de Dupieux m'a bien déçu. Pourquoi ce dialogue sur un logo ? On n'en sait rien, mais on s'en fout. Pourquoi cette intrigue avec Alexis Dziena ? On n'en sait rien, mais on s'en fout. Le film veut poser l'ambiance d'une banlieue sans vie et ennuyante, ça tombe bien car le film est lui-même sans vie et ennuyant. De l'absurde pour de l'absurde, sans univers pour faire vivre le truc. Reste la blague scato qui parodie les séries américaines et d'autres gags que j'ai déjà quasiment oublié.

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Ok, mais qu'en dis Monsieur Ouine ? PS pour Tanzi : The oregonian aura-t-il une sortie salles plus large que The theatre bizarre ?

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Le problème, c'est que toute la bande-annonce ressemble à un sketch des inconnus. Je ne sais pas comment prendre cette voix-off ultra-racoleuse mais c'est pas grave. L'origine d'une telle voix me donne trois théories. 1. Peut être un pastiche/parodie des bandes-annonces de l'époque comme une bande de gars avaient fait pour le projet Grindhouse (quand même ça craint pas trop). 2. Des mecs ont peur que les spectateurs passent à côté du film et donnent alors la notice de comment ils voudraient qu'on voit le film en nous prenant la main car ils n'ont pas confiance (bon là, ça craint pas mal). 3. C'est super prétentieux et ça ne se prend certainement pas pour de la merde (et là, ça craint énormément). Qu'importe, dans tous les cas c'est moche. De même pour le reste de la bande-annonce qui fait très film-hommage, ou pas. Genre le seul moment parlé montre une actrice qui joue mal, j'ai l'impression que c'est une référence à Jean Rollin qui ne faisait que 2 prises grand maximum, et là ils auraient fait pareil. Il y a des plans beaux certes, mais j'ai l'impression qu'on montre les scènes les plus belles pour cacher la misère derrière. J'ai l'impression que ça sera un film post-moderne sans vie derrière, accumulation de citations sans grand intérêt. Et j'aime beaucoup le cinéma de Rollin et de Jesus Franco, mais là j'ai peur que ça veuille péter plus haut que leur cul, prétention que je ne trouve pas dans le cinéma érotico-fantastique Z auteurisant de l'époque dont j'adore chaque film que j'ai découvert jusque là. Mais bref, inutile d'analyser une bande-annonce de toute façon. Surtout pour celle-là car, au final, je ne sais même pas ce que ça veut vendre contrairement à celle de Bowling dont on a pu tous deviner l'heure et demi qui en découle. Mais bon voila quoi. Pas de bugdet, acteurs imbittables, décors minimalistes, jolies actrices qui s'embrassent et se dénudent. J'espère aussi qu'il n'y a pas de rythme et que ce soit dans un trip auteurisant parce que c'est ce que j'ai envie de voir et que j'irai le voir (si je peux).

Le second film de Dieudonné. NdOH6jsC9I8#!

Je ne dis pas que c'est de la parodie. En fait, c'est la voix-off de la bande-annonce qui me donne envie de rire et je trouve que ça donne un côté parodique à la bande-annonce mais pas au film. Ceci dit, je suis aussi bien intéressé, content que ça sorte en salles et j'espère qu'il y aura des séances sur Toulouse pour que je ne le loupe pas.

Une vilaine bande-annonce racoleuse : N3V0Jcr6qoo Sortie le 3 octobre, un gros passé dans les festivals. Quelqu'un connait ? Quelqu'un l'a vu ? Je ne sais même pas si c'est de la parodie ou non. En tout cas, ça me donne plutôt envie même si ça sent le sous-Jesus Franco / sous-Jean Rollin / cinéma post-moderne à deux balles.

Vu tout à l'heure au ciné avec une copie pellicule dont le titre est "Violent streets". Je serai moins enthousiaste que l'avis général. Respect pour Michael Mann qui a déjà un style très imposant pour son premier film, mais entre deux scènes classes je me suis plutôt ennuyé. De plus, son histoire d'amour m'a paru inintéressante, voire surréaliste. J'ai vraiment eu du mal à y croire à partir de la dispute dans le resto. Le jeu des acteurs, l'arrivée trop brute de la scène, je ne sais pas à cause de quoi mais je suis resté sur le côté à regarder ça de façon indifférente. Passé ceci, c'est quand même vraiment la classe sur beaucoup de points. Un braquage avec un feu d'étincelles ? Claaaaaaaaasse. Les plans nocturnes de la ville ? Claaaaaaaaasse. La musique de Tangerine Dream ? Claaaaaaaaasse. James Caan qui sort son arme ? Claaaaaaaaasse. Les ralentis ? Claaaaaaaaasse. La scène d'introduction et la magnifique fin sont de la surpuissance comme on en voit rarement, et tout passe par l'image, c'est beau.

Marrant comme Bruce Willis et Schwarzy ne jouent pas de personnages dans ce film, de même pour Chuck Norris remarque. Ils sont là pour de la vanne, point barre. Ils sont Willis, Schwarzy, Norris. Point barre. Pour les vannes old school, ça donne quand même un des dialogues les plus absurdes que j'ai entendu dans un film. Ceci dit, voir une série Z sur grand écran, ça fait vraiment plaisir.

Oh putaiiiiiiiiiiiiin. Je ne sais pas vraiment quoi dire. J'étais consterné et très amusé à la fois pour plusieurs scènes. C'est assez difficile de juger Expandables 2 comme un film. C'est au-delà des carrières des acteurs présents, je ne sais même pas si c'est de l'auto-critique ou du recyclage, ce que je sais, c'est que c'est totalement à part. C'est comme une soirée entre potes et qu'on se raconte des blagues sorties de nulle part dans une bonne ambiance parce qu'on est entre potes. La blague peut être bonne ou mauvaise que ça ne change rien, on va rigoler et s'amuser quand même. Et alors que le premier Expandables a l'ambition d'être un film d'action plutôt convenable, ici c'est du gros n'importe quoi qui tâche, l'équipe ne perd pas de temps et s'éclate! Au-delà du nanar volontaire ou de l'auto-dérision, on cherche à se divertir. Pour le fun. C'est comme ça. C'est ce qu'on vient chercher de toute façon. Les citations sont pourtant envoyées très facilement. Les anciennes répliques cultes fusent de n'importe où. Schwarzy refait John Matrix en ouvrant une smart, dit "I'm back" comme il rererereredit "I'll be back". Chuck Norris fait une Chuck Norris fact (Mon Dieu). On reprend du Rambo, on va même jusqu'à citer son nom de façon totalement absurde! Jason Statham aurait crié le mot Casserole entre deux coups de couteaux que ça reviendrait au même! Dolph Lundgren ironise sur ses études de physique-chimie. Le duel final est un combat entre Rocky et Kickboxer. Et puis Yippi-kaï-yeah et d'autres trucs. Il n'y a même pas d'univers autour pour que ça donne de l'ampleur, c'est le style très appuyé et démesuré qui fait le tout. Et les défauts que je trouvais au 1, je les trouve ici en plus gros, en plus soulignés même, et ça m'a plu. Pas une goutte de sang ne coule dans ce film, que du numérique. Mais pas n'importe quelle numérique, le numérique pauvre et cheap auquel on ne croit pas une seconde. Et c'est filmé en gros, sans le cacher, c'est assumé, j'imagine bien les mecs qui font exprès de faire des effets spéciaux cheap pour amuser le spectateur. Et encore, il y a pas mal de plans d'hélicoptères et d'avions eux aussi bien cheap. Le 1 montrait une production Nu image avec plus de fric que d'habitude, là ça tient presque d'une prod Asylum! Le 1 tenait de la série B décomplexé. Ici, c'est carrément de la série Z qui part dans le n'importe quoiiiiii. Stallone qui entre dans la mine en s'écrasant avec son avion, "Track them, Find them, Kill them", les camions du début qui ont l'air de sortir d'un post-nuke, les bras de Terry Crews doivent être plus larges que sa tête, les Expandables ne se mettent JAMAIS à couvert, la Smart dans l'aéroport, etc... C'est beau. Le top du top reste le gosse qui pleure sur ses compagnons morts en Afghanistan. Mais le pire dans son histoire, je dis bien le PIRE, c'est que ces salauds de militaires ont tué... son chien. Et le gars, traumatisé par toutes ces morts, surtout celle de son chien, rejoint l'équipe des Expandables, quelle logique. Et là dedans, c'est Van Damme qui ressort le plus, magnifique méchant où il cabotine à mort. Et ce doit être le plus digne parmi ce festival de futurs ballons de baudruche dégonflés, celui encore en bonne forme pour faire son coup de pied retourné alors que Papy Stallone peine à courir. Du gros n'importe quoi, un immense défouloir de mauvais goût qui m'a fait pensé, toutes proportions gardées, aux Feebles ou à Machete. Sans en atteindre le sommet par contre et c'est ça qui est plutôt dommage, j'aurais aimé que ça aille encore plus loin dans le délire. Pour le 3, je veux Verhoeven derrière la caméra, ou Robert Rodriguez aussi. Et Christophe Lambert en méchant pour aller encore plus loin. Un nanar volontaire, un navet volontaire, un navet réussi. Je ne sais pas, je ne sais plus. En tout cas j'ai bien halluciné et passé un chouette moment.

Bah justement James Ellis a écrit une suite à son roman. Et le film est en projet, toujours avec NWR et Gosling (j'espère qu'il aura toujours son blouson).