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Après SebastiAn l'année dernière, c'est au tour de Kavinsky de sortir son premier album. Sortie de l'album dans l'année, pas encore de date précise, voici déjà le premier titre dévoilé avec le DVD et blu-ray de Drive. N8ZAx_OvKpM

Comme tout le monde (sauf kevo), dans la forme c'est irréprochable, carré, maîtrisé, millimétré, ambitieux, propre, impeccable, pas une seconde d'ennui et pourtant ça m'a laissé totalement indifférent! Une très belle pièce qu'on encadrerait et tellement propre qu'on n'a pas envie qu'il prenne de la poussière, c'est tout ce que j'ai retenu.

Alors j'ai un petit souvenir d'un film sympa mais long, moche, indifférent, inoffensif, dispensable et carrément oubliable. Voila.

J'ai fait une bêtise ? Pas assez connu le titre Il buono, il brutto, il cattivo ? Et puis ce n'est pas comme si il y avait écrit le nom de Sergio Leone à côté.

Ce ne serait pas à propos de Réalité justement ?

Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. Redécouvert sur grand écran (version italienne) tout récemment et c'est encore le Eastwood et Lee Van Cleef suent la classe et la cruauté, Leone fout une tension pas possible et sa violence qui explose comme un élastique qui se casse à force d'être étiré fonctionne toujours après de multiples visions. Je ne me souvenais plus à quel point chaque personnage est opportuniste de la situation pour tirer profit en se montrant toujours plus cruel dès qu'il a le dessus. Tout le monde est salaud à sa façon, chacun a le dessus sur l'autre et la situation peut être bouleversée n'importe quand. Et la scène du cimetière sur la musique de Morricone atomise tout . Par contre (mais j'imagine que tout le monde le sait déjà) le doublage français des scènes rajoutées dans les récentes éditions DVD est ABOMINABLE

Bien content que Richard refasse des trucs, j'espère au moins que ce sera moins mou que son Mother of Toads.

Je pourrais dire tout pareil qu'au-dessus mais en fait pas trop. Sur la forme c'est clair Fincher nous sort un morceau lourd, bien carré, efficace, impeccable, rien à redire. Très beau générique (mais qui arrive très très vite, j'ai même cru que les quelques images juste avant étaient une bande-annonce ), un cast tout bon, super ambiance suédoise, le duo de personnages fonctionnent à merveille, les 2h30 passent super vite et ça fait mal quand ça doit faire mal. Sur tout ça, pari ambitieux et réussi! Mais finalement, malgré que c'est très très bien foutu, je n'en garde que peu de souvenirs. Les moments avec le tuteur, je les ai oublié dès qu'on passait à la scène suivante, comme le film qui ne me faisait plus rien deux minutes après la séance. Rien de bien frappant, pas plus mémorable que n'importe quel autre film que l'on voit un soir pour ne plus y penser le lendemain matin. En quatre mots: très bien, sans plus.

Je ne sais pas si c'est normal ou quoi, je n'ai qu'une image différente de Morse qu'à la première page dès que j'arrive sur le forum. Ensuite, quand je me balade dessus, la bannière reste toujours la même, Morse donc.

J'aime bien le film mais le livre, qui prend beaucoup de recul et l'histoire du gars contrairement au film qui ne s'intéresse quasiment qu'à son voyage, l'enterre sans problème. L'histoire d'un gars pris au piège de son rêve et qui s'auto-détruit sans le vouloir, très bon Emile Hirsch mais pour les personnes qu'il rencontre c'est bof. Certains sont attachants, dont le vieux, d'autres me rappellent l'épisode "Crève, hippie, crève!" de South Park.

Le jour des morts-vivants (et non Zombi 3) n'a rien à envier aux deux premiers opus de Romero. Et Pusher III qui m'a claqué le beignet encore plus que le deux et clôt magnifiquement la trilogie.

Je plussoie totalement, je rajouterai même que j'ai ressenti quelque chose d'interminable tellement j'ai trouvé ça chiant et creux. Horrible.

Un psychopathe sème la mort en ville en scalpant ses victimes pour recréer sa mère abusive décédée plusieurs années auparavant. Le film qui m'a fait découvrir William Lustig, je n'ai pas décroché depuis. New-York shitty by night de ouf, ambiance oppressante dans la tête de serial-killer de ouf, un Joe Spinnel de ouf, un headshot de ouf, chef d'oeuvre de ouf. La décoration d'appartement à son meilleur.

Mon premier Moutier et pleinement satisfait! Je ne l'ai même pas trouvé chiant tant c'est hors norme et hallucinant comme film, on dirait un résultat d'atelier pour enfants à l'école primaire. Un léger regret pour le second degré trop appuyé parfois, ça reste une grande leçon de n'importe quoi, non-rythme et d'acting (excellent Michel Finas ) avec des opérations encore plus sales que celles du docteur Doyen.

Collectif Valerie - License to dream > http://www.valeriecollective.com/2011/10/license-to-dream/ u931meLWhdg

Je viens de le découvrir ( ) et ce n'est pas compliqué: Ultime du début à la fin. J'en ai entendu et lu des louanges sur ce film, je ne m'attendais à plus grand chose du coup et j'ai eu ma claque dans la gueule quand même. Dingue comme Carpenter fout la tension et une ambiance avec une mise en scène carré et pas grand chose. Un chien assis qui fixe quelque chose. Hop! Le suspense est installé. Parano comme pas possible, j'avais peur que ça s'essouffle en cours de route mais pas du tout, ça repart souvent de plus belle et plusieurs fois quand on ne s'y attend pas. Et ce chien, merveilleux ce chien! Il pourrait donner des cours à l'actor's studio.

Je me place dans le groupe des fans. Des décors poussiéreux, plein de moments iconiques magnifiques, une excellente ambiance où plane la mort, pas un ralenti de trop, j'ai été totalement emporté par le film. Et évidemment le thème musical que je me repasse souvent, cette voix qui chante tel un cri de désespoir Mon Castellari préféré avec Il grande racket.

Alors, c'est la Pesance ou pas ? Même surprise pour moi. Philippe Noiret, c'était surtout Alfredo de Cinema paradiso. Puis vient la fameuse scène du lavabo qui calme pas mal. Chapeau pour faire ressortir toute cette violence derrière une allure de bon père.

C'est super laid

Pareil plus Bonne revision donc

Oh! que je me reconnais là-dedans. Mon père ne veut plus voir ce film rien que pour la scène du lance-flammes, rien que d'en parler il se sent mal. Et j'imagine qu'il y en a beaucoup comme ça.

Exact, il retrouve son ami médecin et Pas vu Little nicky par contre. Sait-on jamais, ça me marquera peut être plus que Le vieux fusil.

Pas du tout au courant de cette polémique. Contrairement à un Irréversible (ou autre) qui dit que les instincts de violence, c'est chez chacun et c'est pas bien, il m'est étonnant ici de voir à quel point on trouve ça beau le fait qu'il se venge, qu'il devienne un tueur déterminé et sans émotion quoi. Et je le trouve d'autant plus dur qu'il agisse de façon assez raisonnée et qu'il n'y a pas cette "leçon" qui dit comme quoi c'est pas bien. Au spectateur de se dire ça et ce jusqu'auboutiste de la vengeance rend bien plus fort le film. Je pourrais me dire que Ventura aurait été fait pour le rôle, pas de regret quand je vois un Philippe Noiret incroyable qui fait passer toute la douleur de Dandieu en ne faisant quasiment rien, et c'est encore plus impressionnant quand on le voit au début jouer le bon père de famille plusgentiltumeurs. Et ça manque de Romy Schneider sur ce thread!

Puisqu'on en parle sur le thread de L'armée des ombres, un autre film magistral se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. Tous les deux dans mon top 10 absolu, celui-ci étant un ultime et absolu. Découvert il y a un sacré paquet d'années et je ne l'avais même pas fini tellement la scène de la mort de Romy Schneider et la fille m'a royalement calmé . Je savais ce qui était arrivé aux personnages mais n'imaginais pas du tout qu'on le verrait, alors ouais ça surprend beaucoup. J'avais eu plus de mal à dormir que d'habitude et que j'étais encore pas mal sous le choc le lendemain. Revu dernièrement avec sa dernière édition DVD et putain putain putain . Ce qui me surprend avec ce film, c'est que beaucoup disent avec réflexe qu'il est très beau. Effectivement c'est un mot qui me vient en tête quand je pense au film alors que je ne trouve pas que ce soit le cas. Déjà premier gros choc de comment le personnage de Philippe Noiret, père de famille tout à fait respectable et qu'on aimerait avoir comme ami, devient en un coup un tueur uniquement motivé par la vengeance. Et non sur le coup de l'émotion mais avec réflexion, il se munie de son vieux fusil pour tuer méthodiquement les allemands d'une froideur implacable, la personne exemplaire transformée en bête calme et intérieurement enragée, joué par un Philippe Noiret qui fait passer toute la puissance du personnage en un regard, respect éternel rien que pour ça. Et second gros choc avec, bien sûr, ses flashs-backs qui dévoilent on histoire d'amour avec Romy Schneider plus sublime et sublimée que jamais. Une magnifique histoire d'amour et une tuerie minutieuse, des sentiments totalement opposés poussés à leurs extrêmes et on se prend les deux dans la gueule jusqu'à que le brassage d'émotion et que l'alchimie entre violence et émotion fassent que les deux extrêmes se confondent pour le spectateur comme dans la tête du personnage. J'en ai entendu des gens dirent que le fait qu'il se venge soit beau, un beau film, etc... Moi aussi je le pensais sur le coup alors que franchement rien n'est beau. Il y a une magnifique histoire d'amour définitivement enterrée par le massacre d'une famille et un mec qui devient un tueur monstrueusement froid. Philippe Noiret est carrément flippant dans le rôle, totalement jusqu'auboutiste et convaincant. Le voir juste pointer son fusil et le regard plein de haine est une des rares fois où j'ai oublié l'acteur jouant un personnage. Et le voir tuer Antoine Saint-John à mains nues tellement il est déterminé c'est vraiment quelque chose . Une des histoires d'amour les plus fortes de l'histoire du cinéma, une prestation d'acteur des plus impressionnantes, le meilleur film de vengeance, je pourrais en parler des heures tant c'est fort et abouti. Peut être mon plus gros choc cinématographique qui atteint la perfection sur certains points, surtout sur les émotions qu'il procure. ultime

Il se tape une réputation de navet, j'en attendais peu et finalement j'ai beaucoup aimé également. Mais alors on sent les difficultés de Lustig sur le tournage. Après une courte partie en ville, ça s'installe dans un hôpital pour n'être qu'un film de couloirs. Robert Davi se prend pour une star et c'est amusant. Pas désagréable pour autant, ça reste un film bis chouette à voir et New-York la nuit, ça craint toujours autant.