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kevo42

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Tout ce qui a été posté par kevo42

  1. Vu hier, et c'est quand même du Harmony Korine hardcore, avec musique de Cliff Martinez qui fait du Cliff Martinez, et Skrillex qui fait du skrillex, et avec une photo de Benoît Debie qui fait du Benoît Debie (mais c'est beau). Il se passe strictement rien. Le film avance comme une vague : il se passe un truc A, puis un truc B, puis on te repasse le truc A, puis un truc C, puis on te repasse le truc B, puis on te repasse le truc A, à l'infini. Il a dû bien rentabiliser ses jours avec des figurants car les mêmes images de plage avec des meufs seins nus repassent au moins dix fois. James Franco est très rigolo (pas très crédible mais son personnage est assez minable), avec notamment une scène où il énumère tout ce qu'il possède qui est cool. Les filles sont chouquettes. Y a une sorte d'hommage à Commando ou à la scène de fin du flic de Beverly hills, c'est comme on veut. Surtout, le début avec le casse dans le fast-food est super, mais après on se rend compte que Korine a oublié d'écrire une histoire. En gros, c'est nul. En fait, t'as l'impression au choix de regarder un harlem shake , ou le clip de Donkey Rhubarb qui dureraient 1h30. poevLGQ74Co Le détail qui tue, chaque scène ou presque est ponctuée par un bruit de pétard. J'avais rien entendu d'aussi horripilant depuis Flesh (je crois que c'est celui-là). Bref, à part Alfie qui trippera sur les chouquettes, et Benj qui trippera sur les gros thugs, je conseille pas. Edit : critique complète : http://kevo42.free.fr/?Spring-breakers-Harmony-Korine
  2. Je savais pas où placer cette vidéo, et j'avais pas envie de créer un topic, mais le dernier 3615 USUL sur les magasins de jeux vidéos est excellent : _oyJF89zj7s Et sinon, pour revenir dans le sujet, je me suis remis à Bayonetta, c'est quand même un jeu complètement génial 4y5IQZpHR2Y
  3. Je pense que le Matt Groening est génial. Vu le titre, c'est une compilation des "le (sujet du livre) c'est l'enfer" : j'ai l'enfance, c'est l'enfer, et c'est drôle, dépressif, et plus méchant que les simpsons.
  4. kevo42

    Harakiri - Masaki Kobayashi (1962)

    Chef d'oeuvre en effet. Un film en colère avec un Tatsuya Nakadai de feu. Ou comment être intense en passant les trois-quart du film assis à genoux.
  5. SALOPE ! Le problème de ce film, est que c'est adapté de vidéos que tu regardes une fois parce qu'un collègue dit : oh regarde, le mec est trop fou, il tire un ballon dans un camion de flics. Et c'est bien, pas de problème, mais ça fait pas un film.
  6. kevo42

    Berlinale 2006

    Wong-Kar Wai qui récompense des films engagés, c'est surprenant, pour pas dire plus.
  7. C'est en effet étrange. On dirait le vieil oncle qui emmerde tout le monde dans les banquets. Le mec à côté à l'air de prirer intérieurement pour que la fin du monde arrive très vite.
  8. kevo42

    Playstation 4

    Toute la vie résumée en un post. Sauf qu'en fait moi j'aime pas jouer sur PC, donc de toute façon je l'achèterai.
  9. Et celui-là, il a pas le droit à un topic ? Pourtant, celui-là, je suis sûr que Basculo Cui-Cui l'a vu.
  10. kevo42

    Skate Gang - David Winters - 1986

    Malheureusement, pas de Rika Zaraï dans ce film. La preuve que les producteurs n'ont rien compris à ce qu'aimaient les jeunes à l'époque.
  11. Est-ce que ça vaut le film de Michel Vaillant ?
  12. David Wu, le monteur des John Woo et de Crying freeman, dit qu'il a piqué sa signature visuelle (l'arrêt sur image au sommet des scènes d'action) d'une scène d'accident de ce film. J'avais vu un reportage sur Steve McQueen, disant qu'il avait un peu fait chier tout le monde sur ce film, qu'il y avait eu pas mal de problèmes, mais qu'il était content parce qu'il aimait bien conduire des voitures qui font vroum. La vie, quoi.
  13. Michel Drucker, toujours dans les bons plans. Merci pour cette découverte hallucinante, et merci globalement pour toutes ces raretés que tu exhumes.
  14. Parce que tu connais pas très bien Alain Resnais ? J'ai vu que Hiroshima mon amour et on connaît la chanson, c'est difficile de faire deux films plus éloignés.
  15. Pas de sujet donc je copie - colle l'article que j'ai publié ici : http://kevo42.free.fr/?Antiviral-Brandon-Cronenberg Premier film du fils de David Cronenberg, Antiviral a fait le tour des festivals. En France, je l’avais raté à l’étrange festival, mais j’ai réussi à le voir aux Utopiales de Nantes, excellent festival de science-fiction. Le film sort ce mercredi : le temps est donc venu de vous dire ce que j’ai pensé de ce premier film pas complètement réussi, mais pas non plus dénué de qualités. De quoi ça parle ? Dans un futur proche, la fascination pour les vedettes a franchi un palier. Il ne s’agit plus d’admirer les vedettes, ni d’en apprendre toujours plus sur leur quotidien : il faut vivre ce qu’elles vivent. Or quoi de plus intime que de partager leurs maladies ? Sur ce principe sont construites des cliniques rivales, qui récupèrent les maladies de vedettes sous contrat, leur impose une sécurité anti-piratage, et les revendent à leurs clients. Syd March, l’un des employés de cette industrie, contrefait ces maladies pour le marché noir, en se les injectant puis en les extrayant à nouveau. Une activité dangereuse à plus d’un titre. p4hV0lWqYew De la science-fiction sérieuse. L’époque est actuellement à un retour de la science-fiction au cinéma, ce qui est une bonne nouvelle à n’en pas douter. Toutefois, les vrais amateurs ne sont pas toujours convaincus : rares sont les films qui respectent vraiment le genre. Des films avec des vaisseaux spatiaux, des explosions, des super-héros, des batailles de robots, il y en a. Des films intelligents sur le devenir de la société, il y en a peu. Blade Runner, Bienvenue à Gattaca, Solaris sont des longs-métrages qui prennent le genre au sérieux et sont devenus cultes. Antiviral se situe dans leur lignée en proposant une vision du futur qui découle directement des dérives de notre époque. Si certaines vedettes sont admirées pour leur vie en miette, comme Loana, Lindsey Lohan, ou Charlie Sheen, pourquoi la passion n’irait pas jusqu’à s’approprier leur maladie ? Il ne suffit pas de dire : comme Britney Spears, j’ai eu un divorce douloureux et on m’a privé de la garde de mes enfants. On a envie de dire qu’on partage les mêmes bactéries, que nos corps sont frappés des mêmes malédictions : créer une intimité qui n’est pas juste de surface, mais interne et physique. Bien sûr, une telle histoire marche mieux sur le plan métaphorique, car je ne suis pas certain que des fans soient assez fous pour récupérer l’herpès d’une star. Ceci dit, il suffit de fréquenter un peu les pages commentaires de n’importe quel site internet (sauf ce forum) pour perdre toute confiance en l’humanité et rendre crédible n’importe quel point de départ potentiellement absurde. Le fruit ne tombe jamais loin de la branche. Comme vous avez pu le comprendre en lisant le titre, Brandon est le fils de David Cronenberg. La filiation est évidente dans ce premier film. En parlant de maladies, le jeune cinéaste se raccroche directement au thème de la mutation de la chair qui est devenu la tarte à la crème lorsque l’on parle du Canadien déviant. Le film est centré sur les traces de l’évolution de la maladie sur le héros : la morve, le crachat, le sang. La conclusion, cynique à souhait, pousse très loin l’idée de fusion entre homme, chair, et machine, dans une image quasi-finale particulièrement repoussante. Formellement, on est plus proche du Cronenberg actuel que des débuts. Le film est très sérieux, trop même, certainement. Le rythme est lent et clinique, à base de plans fixes très composés. Les décors sont assez vides, et majoritairement blancs : que ce soit à la clinique, mais aussi chez le héros, tout est immaculé. Le contraste avec le sang qui suinte des corps en est évidemment renforcé. http://kevo42.free.fr/IMG/jpg/Antiviral_salle_d_attente.jpg Un premier film pas inintéressant mais un peu ennuyeux Antiviral n’est pas à proprement parler un film de fils de. La réalisation est intéressante, certains plans très réussis, et on n’a pas l’impression à assister au caprice d’un enfant gâté. Toutefois, au-delà d’une influence trop flagrante, même si légitime, Antiviral peine à convaincre totalement pour un défaut tout bête : le film manque de rythme. En effet, l’histoire n’est pas assez dense. Elle n’explore pas assez ce monde pour rendre totalement crédible un point de départ aussi extrême (en plus de cloner les maladies, la science permet aussi de se greffer des bouts de peau, ou de manger de la viande de célébrité). Si la fascination pour les vedettes existe bien de nos jours, elle se fait sur un mode un peu ironique. Les fidèles lecteurs de Voici ou Public le sont pour la proximité (je connais les vies des stars) mais aussi et peut-être surtout pour l’aspect désacralisant (tiens, untelle a des bourrelets, tel autre s’est fait tromper par sa femme) qui nous rassure : même les stars ont des vies pourries. Or le film est si sérieux qu’on a l’impression que tout le monde est fasciné au premier degré, jusqu’à l’extrême, par des icônes vides : on ne saura jamais qui est vraiment Hannah Geist, la vedette au centre du film, ni ce qu’elle fait. D’ailleurs son nom marque son aspect spectral, Geist voulant dire esprit, fantôme en Allemand. Elle n’est pas non plus assez riche en rebondissement pour garder le spectateur éveillé. Le film joue sur des éléments de suspense, mais n’en fait pas grand chose. Le film suit le rythme d’un personnage malade et de plus en plus apathique. On a l’impression que Brandon Cronenberg a surtout envie de montrer son personnage cracher du sang, se traîner lamentablement, dans des scènes longues et détaillées. Pas sûr que ce soit très populaire. Et alors, c’est bien ? J’ai vu Antiviral dans le cadre du festival des Utopiales et il me semble typiquement appartenir à un tel cadre. Le film est plutôt fauché, et essaie de le cacher en optant pour des choix de réalisation très marqués. Toutefois, l’ennui qui s’empare peu à peu du spectateur nous rappelle petit à petit que l’auteur n’a rien de véritablement fascinant à nous montrer, et que le film aurait facilement pu durer une demi-heure de moins. Un gentil petit film, donc, pour lequel une sortie directe en vidéo n’aurait pas été scandaleuse. On gardera quand même le côté positif en se disant qu’il s’agit là d’un premier film assez prometteur, avec quelques belles scènes.
  16. J'avais déjà bien détesté Twixt, alors un Twixt fauché, voilà qui me coupe totalement la faim. Je me pose pas mal de questions sur le festival de Locarno : quand les Inrocks en parlent, tu as toujours l'impression que c'est the place to be. Quand les films sortent au MK2 beaubourg, tu te demandes ce que c'est que ces merdes. Y a un décalage. Et sinon, quelqu'un a vu la bande des Jotas ? Ca avait l'air bien z aussi, mais peut-être drôle.
  17. Et après on dit que le cinéma français ne sait pas s'exporter.
  18. Natale l'a déjà vu 50 fois car cela a été fait par le fils du réalisateur du vieux fusil.
  19. Bien joué ! Ca a l'air d'être un super travail !
  20. Kant avait raison. Il n'y a rien de plus beau que la nature.
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