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chatterie royale

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Tout ce qui a été posté par chatterie royale

  1. Je ne m'attendais pas à une révélation et je suis quand même un peu déçu. C'est pas mauvais, même plutôt bien fait (notamment les passages d'hypnose), mais quand même ultra classique. J'ai presque envie de dire "vintage" tant la musique et les petites virgules sonores pour souligner les moments mystérieux sonnent 80s. Je me doute qu'une partie du succès est due à sa résonance avec l'actualité socio-politique américaine du moment, mais pour moi on est pas loin du bis de Stepford Wives, sauce Black Lives Matter. Comme le disait jeremie, ça aurait pu faire un sympathique épisode des contes de la crypte, mais pas de quoi sauter au plafond non plus. Après je me demande si je ne suis pas passé à côté de l'idée principale du film. La métaphore des vieux blancs riches qui exploitent les jeunes noirs défavorisés, ok. Mais au-delà de l'image, je n'ai pas bien compris le délire des Armitage et leurs amis : pourquoi les noirs au final ? Je ne sais pas, c'est peut-être moi qui suis bouché. C'est quoi votre interprétation ?
  2. Je ne l'avais pas revu depuis que j'étais gamin. Il faut dire que je ne suis pas un grand fan de bebel. Mais celui-ci est génial. Les "euro spy spoofs" sont rarement décevant en fait.
  3. j'ai surtout trouvé le mec qui interviewait particulièrement insupportable. au final je me suis demandé si l'équipe qui a réalisé ce documentaire n'était peut-être pas tout autant des cas sociaux opportunistes que les autres.
  4. J'ai confondu avec un autre remake de slasher que je voulais voir et j'ai souffert. C'est étrangement techniquement réussi pour un truc aussi fade. Le film de studio tellement scolaire qu'il n'a plus aucune âme. Alfie a trouvé la bonne formule pour résumer ça :
  5. chatterie royale

    en VO

    I_2D8Eo15wE c4XFXJSQQOI
  6. chatterie royale

    Rebecca - Hitchcock - 1940

    Je l'ai vu au lycée et j'avais trouvé ça chiant comme la mort.
  7. Une mère part à la recherche de sa fille portée disparue à Long Island. Face à l'inertie de la police locale, elle commence à prendre les choses en main pour remuer la merde et les découvertes macabres s'accumulent. Je n'attendais rien de ce petit thriller et j'ai été surpris par sa qualité et l'atmosphère qui s'en dégage. On n'est pas loin de l'ambiance froide, terne et grisâtre des productions scandinaves, mais en moins artificiel, taiseux et fantasmé. Et pour cause, il s'agit d'une véritable affaire, restituée avec un certain sérieux, sur des filles disparues qu'on n'a pas vraiment recherché. Il y a surtout un climat de déchéance omniprésent : filles-mères-célibataires condamnées à cumuler les petits boulots miteux, jeunes prostituées droguées et battues, flics démotivés et mis au placard, restaurants minables, maladies psychiatriques mal soignées, enquête bâclée, résidences privées pour paranos,... Déprimant sans jamais être chiant, c'est une qualité rare. Enfin Amy Ryan tient le film avec un premier rôle tout en nuances. La bonne pioche netlfix de la semaine
  8. J'ai envie de dire que le docu commence là où les conneries de rmc découverte s'arrêtent.
  9. et bien il m'a semblé que même sur ce point le réalisateur entretien au final une certaine ambiguité
  10. J'ai trouvé ça assez remarquable, le buzz me semble amplement mérité. C'est malheureusement pas tous les jours qu'on nous propose un petit film de sf dense, solide, bien écrit, bien interprété. Le cheminement est implacable et sans temps mort. Ça fait inexorablement penser à cube dans son minimalisme claustrophobe et cette expérience absurde décrétée par une administration intangible. On peut aussi y retrouver des éléments du Transperceneige où les étages se substitueraient aux wagons. Pour ma part j'y vois également une certaine influence de La Cabina et peut-être même Delicatessen Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que le tout se limiterait à une parabole grotesque du capitalisme. Rien que le fait que la structure verticale soit perpétuellement rebattue semble le contredire. Il est d'ailleurs évoqué que la fosse serait une expérience d'autogestion, ce qui évoque plutôt l'anarcho-communisme. Je crois que, comme le Don Quichotte auquel il se réfère régulièrement, il tente d'offrir au spectateur plusieurs interprétations. Bref c'est pour moi un petit film qui risque de marquer son époque. D'autant plus que, comme le disait jeremie, le hasard du calendrier crée une certaine résonnance avec l'actualité.
  11. j'ai tenu 20 minutes avant de m'effondrer de sommeil et d'ennui. ça vaut la peine que je poursuive ? il se passe des trucs à un moment ?
  12. J'ai pas lu le manga d'origine, mais c'est pas ce film qui va me donner envie. Je ne sais pas trop ce qui vous enthousiasme. Un n-ième film de zombards sans grande saveur, rien qui n'ait déjà été vu ailleurs. Le zombie version strabisme et mono-phrase c'est marrant 5 minutes mais vraiment pas plus. Et le personnage d'hiromi n'a pas de sens. Il y a bien pire, ceci dit.
  13. On dirait qu'on a filé carte blanche à john waters pour faire un faux docu, j'ai adoré
  14. rien à ajouter au commentaire de benj du bis de The Raid un peu moisi
  15. exact, je me le suis refait l'autre jour et c'est le film de confinement parfait les pistes oblio et risveglio de goblin qui résument tout le mood de ces longues semaines enfermé à l'abri
  16. certainement le pire film de cannibales du monde. comment peut-on être aussi chiant sur un sujet aussi fun ?
  17. Personne n'a regardé cette série à part lord et moi ? Ça me semble impossible... Je crois que j'en suis à la 3e saison. Les décors, costumes et musiques sont excellents. Ça cogne souvent et fort. Le cul est relativement discret. Tu rajouterais un sorcelleur et 2-3 bestioles au milieu et ça donnerait une série spin-off "The Witcher : Skellige" quasi parfaite.
  18. Renseignement pris, youssoupha diaby serait un petit artiste de stand-up, ce qui en dit long quand on sait à quel point les gros sont désopilants. Hugo délire semble être un youtubeur/twitcher jeux video dont le métier est donc de faire du placement de produit.
  19. nothomb ressemble de plus en plus à genevieve de fontenay
  20. Afin de conquérir et captiver son public indien, Netflix s'est lancé dans la production de programmes originaux en hindi. J'ai tenté ma chance au hasard sur ces "Histoires Terrifiantes", film à sketches d'épouvante dont les 4 réalisateurs avaient apparemment déjà collaboré, et j'ai été assez agréablement surpris. La première histoire se concentre sur une assistante de vie qui remplace sa collègue auprès d'une dame âgée de milieu aisé. Ce n'est pas que ce soit original pour un sou, mais le huis clos est extrêmement bien traité : sobre, efficace, prenant, qui distille des éléments de contexte et fout progressivement la pression au spectateur en finesse. J'irais pas jusqu'à dire que j'ai compris la conclusion, mais j'étais au taquet. On part ensuite davantage dans le bad trip avec un sujet sur une femme enceinte atteinte de crises délirantes. J'ai trouvé l'utilisation permanente de musiques anxiogènes rapidement lourdingue. Quelques images marquantes, mais globalement je ne suis pas trop emballé. Le 3e épisode nous embarque sans transition ni longue exposition dans une histoire de petite village perdu assiégé par des zomb...euh pardon je voulais dire "démons". Pas trop familier du folklore indien, je ne saurai dire si ça fait référence à une quelconque bestiole de la mythologie locale. Ils misent sur les bons vieux effets artisanaux ce qui réchauffe le coeur du vieux bisseux mais donne quand même lieu à des maquillages trop kitschous pour être crédibles. Enfin on termine sur une jeune mariée qui s'interroge sur la fâcheuse habitude de son époux à discuter (et soumettre à approbation) tout sujet avec sa grand-mère décédée il y a 20 ans... Je dirais qu'on est au niveau des épisodes des Contes de la Crypte : bien interprété, pas renversant, avec une morale un poil grinçante. Au final j'ai trouvé l'ensemble assez qualitatif et j'ai bien apprécié le côté old-school, humble, sans ironie, ni effet gratuit. Cerise sur le gulab-jamun, pas une seule chanson/chorégraphie ne vient casser l'ambiance. Mention spéciale à Zoya Akhtar qui pourrait torcher de sacrés thrillers.
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