chatterie royale

ouaip un peu trop slapstick à mon goût

esthétique radicale, hautement maîtrisée et sensation d'hypnose/réminiscence sublimement rendue. maintenant il faut bien reconnaître que ça reste une histoire nébuleuse, éclairée à la bougie avec une voix-off qui murmure : on parle pas d'une simple tisane au tilleul mais d'un vrai somnifère pour cheval

je n'ai toujours pas vu le 2 et c'est très mal parce que le 1er est un orgasme de bout en bout du bis dégénéré qui bouffe à tous les rateliers, en fait des tonnes et part dans tous les sens, avec des rebondisssements ahurissants

il a bien le droit de penser ce qu'il veut, on s'en cale. de là à molarder une page d'insultes et de jugements à l'emporte-pièce sur un film qu'il ne semble même pas avoir vu et recevoir un salaire en retour... ????

tournons le problème autrement : tu fréquentes beaucoup de connasses ?

Putain, merci, j'me sens moins seul. vous connaissez beaucoup de gens que ça ne gave pas ? moi non.

si vous aimez : - NAruto : non - Ninja Gaiden : oui - Feast : oui - Predator : mouais - les sentais : non allez c'est une bonne moyenne, je vais te suivre sur celui-ci

remarquez c'est peut-être un citrus grandis mais comme c'est un autre nom du citrus maxima, c'est pas très grave

un hybride du pamplemousse citrus maxima généralement connu sous le nom de pamplemousse chinois pour être inutilement précis

ouais ce concept finit par être tellement éculé que même les jeux bien faits et plutôts originaux qui tournent dessus (comme celui-ci) sont très rapidement gavants le meilleur à mon souvenir c'était celui avec la tortue dont le nom m'échappe bwof comme tu dis le gore fait tout l'intérêt, c'est à dire que ça pisse vraiment pas loin. en revanche à propos de jeux de bicyclette, tu as déjà joué à Cyclomaniacs ? c'est parfaitement génial : jouabilité, intérêt, humour, graphisme et musique, tout est nickel. en gros c'est comme Uniracers sur SNES mais en mieux

bon sang celui-là aussi je l'avais oublié c'est fou, je réalise aujourd'hui que j'ai dû louer tous les films sur le baseball dans mon vidéo-club : mais pourquoi donc ?

je peux me tromper, mais j'ai l'impression que vous assimilez un peu rapidement le cinéma expérimental aux branches abstraite ou structurelle, dont Conrad que tu cites fait partie. personnellement j'adhère plutôt à des définitions larges comme celle de Noguez. les Qatsi n'entrant ni dans le schéma narratif, ni dans celui du documentaire (refus d'un quelconque commentaire), tout en se focalisant sur la forme, ils y ont raisonnablement leur place. et encore une fois quand tu dis que Reggio redéfinit le documentaire, je trouve qu'il doit beaucoup à Mondo Cane, non seulement dans son message, mais aussi en partie sur les moyens qu'il se donne pour le transmettre : montrer le monde dans sa démesure, ses contrastes (le civilisé et le sauvage, nature et technologie,...), son absurdité parfois, en privilégiant les images évocatrices et leur accompagnement musical. pour moi il concentre ses efforts sur les aspects les plus nobles du travail de Jacopetti et Prosperi.

un bon petit film de prison pas désagréable et plutôt original car très ancré dans son contexte brésilien effectivement le fait divers en soi est finalement plus anecdotique qu'autre chose : Babenco semble préférer nous dépeindre des personnages pathétiques et attachants, servis par de très bons acteurs.

oui mais il faut bien avouer que les qatsi lorgnent méchamment du côté expérimental du cinoche. alors après on peut se lancer dans un débat sans fin pour déterminer si le cinoche expérimental est nécessairement intellectuel, m'enfin pour dire les choses simplement : ce n'est définitivement pas une oeuvre qui vise au divertissement populaire

bon alors c'est tout ce dont je me souviens j'aurais juré aussi qu'il y avait Tom Selleck, mais je confonds avec une autre comédie sur le baseball qui se passe au Japon, je crois

on parle de Lamberto là, non ?

vu hier les films de super héros ce n'est pas mon truc, je n'en attendais donc absolument rien et ça a plutôt été une bonne surprise. le film n'évite pas les grosses ficelles, les incohérences (la même loupiote sur le torse qui est censée humblement alimenter un petit électro-aimant au début et finit par générer autant de jus qu'un réacteur nucléaire) et les facilités (quand downey retourne sa veste) je m'attendais quand même à un peu plus d'action : regarder le gars voler c'est sympa, mais j'aurais préféré le voir plus souvent plier de la taule, casser du béton et exploser du méchant barbu sinon un truc incroyable que j'ai l'impression de voir dans un film d'action sur 2 en ce moment c'est la scène où un gars est surpris par un hélicoptère. en l'occurence c'est quand downey jr erre dans le désert après son évasion : un gars tout seul, le silence autour de lui et tout à coup un hélicoptère surgit 20m derrière lui, sans qu'il l'ait entendu venir putain un hélico quoi, probablement le moyen de transport le moins discret après la fusée spatiale vous allez me dire qu'on s'en fout et que ça gâche pas le plaisir, certes mais une fois qu'on commence à percuter ce genre de détail débile, on ne peut plus passer à côté (la semaine dernière à la télé c'était coup sur coup dans Next et Fair Game). j'adore

merci pour ce compte rendu sur tous leurs jeux ce week-end j'ai testé au hasard My lil Bastard (sans intérêt), Robot Unicorn Attack (marrant 5 minutes) et Corporate Climber que je trouvais assez excellent jusqu'à ce que je me retrouve bloqué en enfer avec un saut impossible en raison de la maniabilité. ça m'a rappelé les joies de la nes... n'empêche qu'ils ont plein de jeux aux concepts irrésistibles si tu as d'autres sites aussi sympa à proposer, n'hésites pas

ben si ça reste quand une succession de zolies zimages, avec beaucoup de ralentis et d'accélérés, sur une musique minimaliste ultra-répétitive. donc oui c'est du touchage intello mais ça n'en est pas moins beau et émouvant (on n'imagine pas la capacité d'évocation d'un bout de fusée). moi aussi j'ai préféré le premier. le second, plutôt dédié au tiers monde, ne m'a pas du tout marqué. en revanche, contrairement à pas mal de monde, j'ai bien aimé le dernier. j'ai tendance à penser que Koyaanisqatsi doit beaucoup à Mondo Cane, dans le sens où il serait un peu le pendant "propre" et fortuné du film de Jacopetti, tout en poursuivant le même but : fasciner, émourvoir, interpeller et remettre en question le sens de la civilisation, avec de jolies images et une belle bande-son

je n'en ai tellement pas gardé de souvenir que je finis par douter de l'avoir vu. c'est dans celui que le coach "effeuille" une pin-up en carton grandeur nature et qu'un black cloud ses gants sur le mur à chaque victoire ?

c'est si chiant que ça ?

c'est typiquement le genre de film que tout devrait me porter à détester, mais que j'aime bien au final. revu plusieurs fois avec plaisir. un petit plaisir coupable en quelque sorte même la b.o. de serra, en soi je la trouve plutôt à chier, mais elle colle vraiment bien aux images et à l'atmosphère générale du film. et puis sans elle daphnièle ne serait pas daphnièle

attention à ne pas tomber dans le piège des communiqués de presse, si tu y regardes plus attentivement : - ce n'est pas tant qu'il cartonnent sur leur cible, mais plutôt qu'elle est restreinte. - ils sont dans le top 10 des chaines regardées par les 15-34 ans hors chaines tnt gratuites (tf1, groupe M6, france télévision,etc) qui doivent déjà bouffer 80% de l'audience. autant dire qu'ils ne pèsent pas bien lourd au final, même sur leur cible, sinon ils communiqueraient sur leur taux d'audience et pas leur classement. - ils mettent surtout en avant le fait que, pour une chaine uniquement diffusée sur l'adsl, ils ont de bons scores. ce n'est pas faux, mais une autre façon de voir les choses, c'est qu'ils ont un problème de diffusion, probablement dû à leur cible trop restreinte : c'est une télé de geeks/nerds et un geek/nerd ça ne reçoit la télé que par adsl.

superbe intro effectivement et puis le clip en tant que tel démarre et donc on se retrouve avec des gens en string qui font une chorégraphie sur une musique pop de merde dans un studio vide : l'art de transformer l'or en merde

oui on se fait carrément chier pendant une bonne heure dans mon souvenir, mais le final le vaut bien un film qui se mérite