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chatterie royale

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Messages posté(e)s par chatterie royale

  1. Je suis pas loin d'avoir détesté.

     

    C'est pas aussi insupportable qu'un Snatch, parce que le réal la joue sérieux, mais c'est parfois par très loin non plus.

    Que d'effets et tortillages gratuits pour une histoire de mafieux d'une triste banalité.

     

    Je retiendrai qu'il contient le passage à tabac le plus anglais du monde : un mec qui se fait ébouillanter au thé après un gros breakfast lard-saucisse-haricots.

    Vivement le réal français qui nous sortira le mec tabassé à coups de bouteilles de rouges après son camembert-saucisson.

  2. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais vu aucun des critters.

    J'ai commencé à corriger cette lacune hier.

     

    Bof quoi. Les chasseurs aliens pètent des trucs sans raison. Les bestioles sont sympas mais il manque l'inventivité et l'humour des gremlins.

    Je préfère encore le nettement plus débiloïde hobgoblins.

     

    Je vais tenter les 2 et 3 pour voir.

  3. Moi je connais pas le réalisateur donc je vais en dire du mal sans problème.

     

    Le manque d'originalité est flagrant mais ce n'est pas franchement redhibitoire pour une comédie horrifique.

     

    La direction des acteurs à la ramasse et la confusion qui règne dans les scènes de groupes (rien compris aux dialogues dans le camping car) pourraient aussi théoriquement être excusés sur un petit z gore. Sauf que les célébrités qui pointent au casting (de guillaume canet à denis lavant en passant par orelsan) et les moyens à disposition interpellent. On n'est pas sur le petit projet indé des 90's tourné avec les couilles entre le garage et le jardin.

     

    Tout cela passerait pour du chipotage à côté du vrai loupé : l'humour.

    Déjà il y a Thomas VDB au casting, tu sais que ça va être tendu. Ensuite on te balance régulièrement Orelsan déguisé en cowboy qui improvise des chansons pas drôles. Sa meilleure punchline c'est "elles font dodo comme un oiseau disparu"

    J'ai jamais compris quand il fallait rire. Les types ne semblent pas du tout assumer l'humour trash et lourdingue qui sied au genre.

     

    Les points positifs c'est que certaines actrices sont pas moches (la capitaine, la smasheuse), d'autres avaient un potentiel comique hélas mal exploité comme la loseuse.

     

    Au final ça donne l'impression d'un petit milieu parisien qui a voulu parodier un genre qu'il connait très mal, pensant que leur seule apparition à l'écran serait irresistiblement hilarante.

  4. laisse-toi tenter kevo, tu ne seras pas déçu.

     

    parfois je me dis que l'ambition secrète de netflix c'est de prouver au monde que les républicains n'ont pas le monopole du beaufisme. pas besoin d'être réac pour proposer du lourdaud bas de gamme, on peut très bien le faire en gardant sa ligne progressiste : il suffit de gérer son casting et de remplacer les allusions patriotiques par de subtiles touches écolos (en autre, évoquer l'extinction des pigeons dans le futur)

  5. AAAABZ8frxaqI5XvwdWJtnpSpZbPgxyGpYLU8SvOf37xU0L47bBUw0KawAVwhpHlZfsoYwSRHbdLKAeCcH7tdTeMXFuGPAT_jk4_L91YSkNcIwoRIySw1W2V6AU4bLygcw.jpg?r=efd

     

    Un immense artefact extraterrestre apparaît mystérieusement, atterrit sur Terre, et émet un signal vers une étoile lointaine. Pour en savoir plus sur cet objet volant non identifié, le Commandement Interstellaire des États-Unis, tout en étudiant l'artéfact, envoie l'astronaute Niko Breckenridge (Katee Sackhoff) et son équipe à bord du vaisseau interstellaire Salvare pour une mission dangereuse de six mois dans le but de connaître leurs propriétaires et d'initier un premier Contact extraterrestre. Mais le voyage en supraluminique est interrompu, rajoutant plusieurs mois à la durée de la mission et provoquant d'importantes tensions au sein de l'équipage…

     

    Une semaine que netflix m'agite sa nouvelle série de SF sous le nez. les visuels ont l'air cools, j'imagine un truc trop verbeux mais je tente quand même, il faudrait pas mourir con non plus...

     

    OH BORDEL ! Je n'ai survécu qu'un épisode mais ce fût épique

     

    Dès le tout premier CGI, le ton est donné : la production est fauchée et elle t'emmerde.

     

    Je crois que j'ai rarement vu un truc de SF aussi cheap, même les bisseux italiens au creux de la vague savaient mieux cacher la misère. L'intérieur du vaisseau (une pièce, un couloir coudé) est en plastique émaillé de "courts circuits" bleutés en CGI, la salle des machines c'est un gros tas de tuyauteries récupéré à la casse, l'équipage n'a pas d'uniforme parce que "alllo quoi ça fait 10 ans qu'on n'en porte plus sur les vaisseaux".

     

    L'équipage, il faut que je vous en parle. Pour le casting on dirait qu'ils ont lancé un filet au hasard sur un plateau de téléréalité : t'as 3 métrosexuels, une féministe à frange, la mécano qui tripote les décors pour faire genre elle répare des trucs TOUT LE TEMPS, l'obèse en salopette de Lost, la latina grande gueule "après 27 ans on est trop vieux han", le trans non-binaire qui voyage dans l'espace avec son rouge à lèvre et ses talons hauts et enfin sa capitaine taillée comme une nageuse russe avec une gueule à la willem dafoe. le seul mec à peu près lambda, c'est l'IA du vaisseau

    Quand ils ne sont pas en train de glander les bras ballants, ils passent leur temps à s'embrouiller comme des mioches. Même pas 2 jours après être sortis de leur hyper-sommeil éclate la première mutinerie. Un mec balance au capitaine "tu veux pas prendre un raccourci parce que t'en as rien à foutre que les gens de la Terre y crèvent, nous ton équipage on est prêt à se sacrifier !"

    puis 5 minutes plus tard le même personnage à la même personne : "t'en as rien à foutre de ton équipage, t'es prête à nous sacrifier pour sauver les gens de la Terre! "

     

    L'élite de l'élite.

     

    enfin sur Terre, on n'est pas en reste : on se concentre sur un scientifique qui tente de communiquer avec les extra-terrestes en utilisant des bruits de pigeon

     

    j'ai presque envie de me faire un 2e épisode pour voir si ça peut empirer.

  6. Moi qui suis généralement peu porté sur le binge watching, je me suis envoyé les 2 saisons en une semaine.

     

    La saison 1 frôle le génie. C'est vraiment le docu judiciaire ultime. 10 heures à regarder des interrogatoires et plaidoiries étalés sur des années comme autant de rebondissements hallucinants.

     

    La saison 2 perd en revanche beaucoup en efficacité. Passé la mise en abîme de l'analyse des effets de la série sur les évolutions de l'affaire judiciaire, on tombe vite dans la redite. Parce que concrètement il ne se passe pas grand chose de nouveau sur le plan légal.

    Alors ça meuble façon télé-réalité, avec de nombreux et longs passages sur la vie "intime" des avery et kathleen-la-tronche-en-biais qui se la pète face caméra.

    A la fin je commençais à saturer des conversations téléphoniques entre brendan et sa mère à base de :

    - ah ouais ?

    - ouais

    - ah

    - et ouais.

     

    C'est toute la différence entre résumer le passé et raconter le présent, je suppose.

  7. Nemo ne m'avait pas laissé un grand souvenir et Dory faisait partie des personnages plutôt lourds du film.

    Pixar fait le choix d'axer son film sur le handicap. Soit. Le trait est un peu épais mais il faut bien que les mioches comprennent aussi.

    Au risque de plagier mes prédécesseurs, ça pue franchement la redite jusqu'à l'arrivée au centre aquatique.

    Becky le plongeon huard est cool même si peu exploité et je crois que tout le monde aurait préféré un film sur le monde de Hank le poulpe au final.

  8. ouais alors autant ses reprises de grands succès pop internationaux en cantonais me font délirer, autant le reste de sa discographie, c'est de la ballade romantique insipide. j'avoue que j'ai saturé au 10e album.

     

    c'est vrai, j'en ai trouvé que 2 et c'est abominable mais je suis pervers

     

     

    que 2 albums ?

    comme c'est une mega star locale, tu as presque tout sur youtube.

    moi je fais de copier-coller de discogs vers youtube chanson par chanson pour les trouver.

  9. George Lam c'est le bonheur

     

    ouais alors autant ses reprises de grands succès pop internationaux en cantonais me font délirer, autant le reste de sa discographie, c'est de la ballade romantique insipide. j'avoue que j'ai saturé au 10e album.

     

    exploration discographique décevante cette semaine : salim halali. il faut croire que "la babouche" fut un incident de parcours

    en revanche il a eu une vie passionnante.

  10. Ce topic c'est le cycle du deuil :

    - Choc des premières infos sur le projet/artworks

    - Déni renforcé par la présence de padilha

    - Colère contre benjamin c qui insiste à balancer des photos de tournage

    - Peur avec les premières affiches et padilha qui n'assume plus

    - Tristesse à la vue des trailers

    - Acceptation que ce remake est inutile, pas même un actioner bourrin

    - Pardon de ceux qui finissent par lui trouver des qualités ou s'attendaient tout bonnement à encore pire.

     

     

    Et c'est mon cas, je n'arrive pas à être déçu aujourd'hui tellement je pensais que le film me navrerait, suite à tout ce qui en a été dit.

    C'est un produit fini, correctement torché, aucune aberration notable.

    Il y a même un respect du matériau d'origine. On n'a pas fondamentalement changé la trame, le cadre ou les personnages.

    Le film est juste représentatif de son époque : totalement édulcoré. Exit la violence crue, les rues crades, les psychopathes échevelés. La critique de la privatisation et du capitalisme hors de contrôle n'est plus à l'ordre du jour. On la remplace par une timide pique sur l'impérialisme américain et la manipulation médiatique, mais juste en introduction et en conclusion.

    Je suis certain que Padilha a voulu faire un robocop plus sombre ...et on se retrouve juste avec un robocop peint en noir

  11. Je m'attendais à un film très beau mais creux, j'ai eu un film très beau mais creux.

     

    Je regrette de ne pas l'avoir vu au cinéma pour en prendre plein les mirettes et les esgourdes. Esthétiquement c'est le plus beau projet de refn et assez rare.

     

    L'aspect thriller est plus un prétexte, une atmosphère, qu'autre chose. Quant à l'épilogue est de trop.

     

    Je vois bien toutes les références citées ici mais le film qu'il m'a le plus évoqué au final c'est Liquid Sky, avec son look new wave au néon, son milieu de la mode new yorkaise détestable et son aspect SF qui est relativement secondaire et minimaliste.

  12. Pareil, cette saison 5 est une cata. Plate, sans idees neuves, ...

    Perso, depuis que c'est sur Netflix (j'ai rien contre netflix), on sent une chute des idees assez tristes sur Black Mirror.

    Une sorte "d'americanisation" de la formule...

     

    pour moi l'apogée ça a justement été la première saison netflix, la 3e donc. elle contient 3 des meilleurs épisodes de la série à mon goût.

    le déclin démarre à la 4e.

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