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chatterie royale

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Messages posté(e)s par chatterie royale

  1.  

    Baker Dill est le capitaine d'un navire de pêche. Il est un jour recontacté par Karen, son ex-femme. Cette dernière lui demande de venir la sauver, elle et leur fils Patrick, de son nouveau mari violent. Karen supplie Baker pour qu'il organise une sortie en mer, au cours de laquelle il serait livré aux requins.

     

    Ça commence comme un épisode d'hollywood night : décor de carte postale kitsch, musique smooth jazz de téléfilm noir, dialogues qui sonnent faux, femme moyennement fatale, méchant pas gentil du tout et héros badass.... qui pêche le thon

    Et puis soudain

    ça vire au exystenz, jouant alors sur l'aspect volontairement toc et caricatural de toute la première partie. Avant de se conclure dans le mélo mielleux qu'on voyait arriver depuis belle lurette.

     

     

    A vrai dire, en dehors du retournement de situation qui remet tout en cause et laisse quelques instants planer un énorme potentiel, tout cela est franchement embarrassant. On se demande ce qu'un type de la trempe de McConaughey est venu foutre dans cette galère. Il a beau relever le niveau, comment veux-tu sauver les meubles dans un film où la pêche à la ligne est représentée comme l'activité virile par excellence dont rêvent les ados dans leur chambre ?

  2. Pérochon-Ernest-Contes-Des-Cent-Un-Matins-1931.jpg

     

    J'ai chopé ce livre de contes de 1931 dans un vide grenier pour 3 euros parce que je trouvais la couverture et les illustrations assez jolies.

    Renseignement pris c'est un classique de la littérature pour enfants de l'époque, écrit par un lauréat du goncourt et utilisé comme manuel de lecture en cours élémentaire jusqu'aux années 50.

     

    Ce qui frappe, c'est le décalage complet par rapport aux standards de notre époque et en particulier le ton très "colonial" de certains contes.

    Par exemple, l'histoire de "Bambouno", le "négrillon" qui vit dans un "village nègre" du Congo Français, décrit comme lippu, hirsute et intégralement noir à l'exception des dents et du blanc des yeux.

     

    On dirait un livre pour enfants de Francis Kuntz

  3. Sorceleur-T1-Le-Dernier-Voeu.jpg

     

    A force de perdre mon temps à arpenter le jeu de PS4, je me suis demandé à quoi pouvaient bien ressembler les romans d'origine.

    Ce premier tome m'a rappelé pourquoi je n'ai jamais lu un bouquin d'heroic fantasy jusqu'au bout en dehors des "livres dont vous êtes le héros". J'en ai chié pour le finir et pourtant c'est pas bien long

     

    En fait c'est très bizarre de lire l'oeuvre après avoir fait le jeu. Ca donne l'impression de lire une fanfic, pas spécialement inspirée de surcroît.

    On y retrouve un peu tous les éléments du jeu, même si ça manque un peu de fesse et que les bastons ne rendent pas grand chose par écrit.

    En fait, à la place des "enquêtes" qui font l'essentiel des missions du jeu, les joutes orales sont nettement plus présentes et donnent lieu à des retournements de situation in-extremis. Le premier talent de Geralt semble plus la ruse qu'autre chose.

     

    Enfin j'aurais quand même découvert la rencontre avec Yennefer, d'où vient le surnom de "boucher de blaviken" et l'histoire de la princesse Pavetta qui est évoquée dans le jeu

  4. Techniquement à tomber, beau, oui, mais what's the fucking point ?

     

    Pour l'instant (3 épisodes vus) c'est joli, mais c'est tout

     

    je te conseillerais quand même je jeter un oeil à Zima Blue

    c'est loin d'être le plus beau (enfin moi le style cartoon MTV 90's ça ne me dérange pas du tout) mais c'est certainement celui a le meilleur scénario du lot.

     

    bon et puis tiens, je balance mon avis détaillé:

     

    - sonnie's edge : esthétique et ambiance à tomber. combat de streums bien foutu, alors que ce genre de scène d'action n'est pas trop ma tasse de thé. conclusion prévisible. comme c'était le premier, je croyais naivement que toute la série reposait dessus, j'aurais bien repris quelques épisodes de plus

     

    - three robots : décors post-apo magnifiques qui laissent entrevoir l'avenir du jeu video. pas spécialement emballé, même si le robot pyramidal m'a fait marrer. conclusion moins téléphonée pour une fois.

     

    - the witness : déjà dit mais visuellement c'est assez fou et déstabilisant. superbe scène au bordel. pour le reste c'est écrit comme un projet étudiant, vu et revu.

     

    - Suits : de l'action, de l'action et encore de l'action à la starship troopers. ça n'a pas grand chose à raconter, mais c'est trop bien foutu pour bouder son plaisir. j'ai eu une impression d'animation saccadée au début, mais ça venait peut-être de ma box.

     

    - Sucker of souls : un peu comme suits, de l'action, du gore, un brin d'humour. un comics qui ne révolutionne rien mais se laisse regarder les orteils en éventail.

     

    - When the yogurt took over : The Stuff poussé un peu plus loin Un tout petit court d'animation qui n'aurait pas fait tâche en intro d'un pixar ou dreamworks

     

    - Beyond the Aquila rift : pour moi la plus grosse claque visuelle, j'ai passé les premières minutes à me demander où se situait la limite entre prise de vue et image de synthèse. sinon le genre d'ambiance sf que j'adore avec un touche de fesse. si demain ils sortent le long-métrage au ciné, je prends mon billet direct

     

    - Good hunting : pas fan du style au départ, je me suis laissé emporter par les développements et l'univers qui évolue en parallèle, pour finir frustré que ce ne soit qu'un court-métrage

     

    - The dump : petit court d'animation à la chute très prévisible. mais la qualité visuelle relève l'intérêt.

     

    - Shape-shifters : plutôt mitigé parce que les histoires de GI qui pètent la gueule aux barbus dans le désert, ça me parle peu. cependant il y a une ambiance très tendue dans les rangs mêmes de l'armée et surtout une baston de lycanthropes qui envoie du lourd comme rarement.

     

    - Helping hand : un mini-bis de Gravity, teinté de 127 heures. Rien de reversant, mais comme j'ai beaucoup aimé gravity, ça ne m'a pas déplu.

     

    - Fish Night : pas franchement de fond, juste de la poésie visuelle. ça n'en reste pas moins magnifique si on est dans le trip.

     

    - Lucky 13 : l'impression de revoir un épisode des Histoires Fantastiques de Spielberg. C'est pas ce que je préfère mais, encore une fois, c'est digne des plus gros blockbusters en termes d'effets.

     

    - Zima Blue : j'en ai parlé au-dessus. Le style graphique le plus clivant, le scénario le plus abouti. J'ai adoré.

     

    - Blind Spot : encore de l'action non stop. cette fois-ci c'est franchement cool et réussi. ça m'a rappelé les heures de gloire de Robot Carnival.

     

    - Ice Age : clairement parmi les plus faibles. un remake de l'épisode des simpsons horror show qui parodiait déjà l'épisode Little People de la 4e dimension. à part le revival du fantastique 80's type Chérie j'ai rétréci les gosses et quelques jolies images, je ne situe pas l'intérêt.

     

    - Alternate Histories : le fond du panier. "hihi hitler il reçoit bloc de gelée sur la tête et poutine devient cosmonaute" ça a du mal à passer après tout le reste...

     

    - Secret War : l'ambiance, la neige, les streums, les personnages : j'aurais tellement voulu un long-métrage

  5. J'ai lancé par hasard cette toute nouvelle série estampillée netflix hier aprem.... et je n'ai pas pu décrocher avant d'avoir fini le 18e et dernier épisode

     

    De ce que je viens d'en lire, il semble que Tim Miller et David Fincher avaient pour projet de faire un remake/reboot du film à sketches Metal Hurlant. La gestation fut longue et n'a pas trouvé débouché en long-métrage mais donc sous forme de mini-série sur netflix.

     

    Ainsi chaque épisode est un court métrage indépendant de 5 à 15 minutes, filmé, animé ou mélangeant allègrement les deux, dont le seul point commun est le fantastique (et aussi souvent de la violence gore et de la nudité).

     

    Là où j'ai totalement halluciné c'est sur la grande diversité et la qualité de l'ensemble : sur 18 épisodes, je dirais que 17 oscillent entre excellent et génial

    Pour ma part j'aurais juste dégagé celui sur hitler qui est moche, pas drôle, limite HS.

     

    Même quand le scénario est un peu creux ou clairement réchauffé, ce sont les effets visuels qui viennent mettre une claque.

     

    Je pensais faire un top 3, mais je n'y arrive pas vraiment. Je dirais que parmi ceux pour lesquels je me suis le plus dit "dommage que ce ne soit pas un long métrage", il y a Beyond the Aquila Rift, Good Hunting et Secret War.

  6. C'est mongolien à souhait et ça m'a franchement fait rire.

    Une description du milieu du nascar et de son public comme des ultra-beaufs qui rappelle Idiocracy par moments.

    La scène du repas de famille dominos-kfc où les gamins insultent leur grand-père sous les encouragements de leurs parents est énorme

    et le pire c'est qu'à coté de ça les courses sont assez bien foutues et prenantes.

  7. j'avais envie d'un thriller SF et j'ai été franchement déçu.

    c'est avant tout un blockbuster d'action futuriste familial et détendu, du bon gros spielberg qui divertit sans interpeller.

    Faut pas s'attendre à un truc cyberpunk de ouf super ambitieux, ça reste, grosso modo "Le fugitif" dans le futur.

    voilà et encore le ton du fugitif était plus sérieux dans mon souvenir.

  8. difficile d'apporter un commentaire original après ce qui a été dit au-dessus.

     

    franchement quand j'ai vu que c'était estampillé "netflix & vice", je m'attendais à un truc pseudo-trash poseur et c'est bien tout ce que le film a à proposer.

    une fois passé l'intro sympa mais pas renversante non plus, il reste un long clip autiste (il y a quoi ? 15 minutes de dialogues dans tout le film ?), sans véritable scénario, avec une jolie actrice, une jolie image, des décors plus ou moins inspirés (la cabine dj ghetto blaster tout en neons flambant neuve au milieu du désert ) et une bo façon "regardez comme je suis cool"

    la scène de drogue (bah ouais vice oblige ma couille) ralentit encore le rythme du film jusqu'à en devenir crispante.

    mais je dois reconnaitre qu'un soin particulier a été apporté aux trucages.

  9.  

    Les coréens sont pragmatiques : il voient que les gens ils aiment bien les zombies de walking dead et les intrigues de cours de game of thrones, alors ils pondent un mélange des deux version film en costumes du matin calme (un chambara avec des jolis chapeaux à plume, en somme).

     

    Il faut s'armer de patience pour le premier épisode qui est très loooong, leeeeent et téléphoné, mais dès le 2e l'invasion zombie commence et au 3e ça pète sévère.

    on y trouve quelques idées sympas comme les zombies nocturnes et le prisonnier attaché à son codétenu par une planche

     

    et puis ça a le mérite de poser une question de droit fondamentale : quid de la succession chez les morts-vivants ? qui plus est dans le cadre d'une succession royale ?

     

    hormis le jeu d'acteurs ultra-cabotin jusqu'au dernier des figurants, l'humour niais et le fait que tous les vieux nobles ont exactement la même tete, la meme barbe et la meme tenue ce qui n'aide pas trop à s'y retrouver, on ne voit pas cette courte première saison passer.

    A voir s'ils arriveront à se renouveler par la suite.

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