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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Je sais pas, le rip annonçait une version 'Uncut'...
  2. J'ai regardé le bluray 'uncut' de Hellraiser, quelqu'un sait ce qui a été rajouté par rapport au montage d'origine ? J'ai vu le film plusieurs fois mais je n'ai pas vraiment remarqué d'images que je n'avais jamais vu...
  3. Je n'avais pas revu TCM depuis peut-être 10 ans. Peut-être plus. Entre temps, j'ai revu le 2, peut-être le 3, les divers remakes, les sous-TCM, du coup j'avais le cerveau pollué de plein d'images que j'imaginais retrouver dans le film. Quel choc de revoir hier soir ce court film à la fois moins riche que dans mon souvenir mais tellement plus profondément marquant. C'est une belle mandale que de revoir aujourd'hui les 20 dernières minutes de ce film, sommet d'humour macabre mâtiné de torture mentale, ces extraordinaires moments de montages lors de la scène du repas (les expérimentations visuelles autour de l'oeil, la scène avec le grand père et le marteau, l'explosif et démentiel final). Pour moi, Massacre, au fond, ce sont deux images qui sont resté profondément dans ma mémoire et qui le resteront à jamais : les gros plans sur l'oeil de Marylin Burns, et la porte en fer que Leatherface reclaque hyper violemment après le premier meurtre.
  4. La force de 'Cold in july', c'est indéniablement son scénario, tiré du roman éponyme de Joe R. Lansdale (par ailleurs co-producteur du film). Beau casting : Sam Shepard, Don Johnson, Michael C. Hall (dont je n'arrive pas à savoir s'il est trop fade ou vraiment parfait pour ce rôle). Dommage que la mise en scène de Jim Mickle soit si illustrative : sans surprise, bien torchée, mais sans éclat. Comme ses films précédents (We are what we are, Steakland), 'Cold in july' est à la fois intriguant mais jamais très passionnant. Dans le langage du monde d'avant, on pourrait dire que c'est un excellent DTV, mais pas vraiment un bon film de cinéma. Les personnages et le contexte sont puissants, mais Mickle semble passer un peu à côté de tout : la dimension tragique du perso de Shepard, les transformations psychologiques des personnages de Michael C. Hall et de Shepard, la plongée dans l'underground de la criminalité texane.
  5. J'ai toujours eu du mal à considérer Gregg Araki comme un 'grand cinéaste', cependant je prends toujours un très grand plaisir à revoir régulièrement chacun de ses films — surtout ses derniers : 'Kaboom' et 'Smiley Face'. Les films d'Araki résonnent en moi plus que je veux bien me l'avouer. Je crois que j'aime par dessus tout la violence onirique et acidulée avec laquelle il donne à voir le monde. Sous la surface lisse et Pop de ses images et de son univers, il y a toujours une étonnante profondeur, mais jamais rien de retord ou d'excessivement intellectuel : le rapport d'Araki au monde passe par les sens et son cinéma est tout tourné vers cette transmission. Je vois dans sa démarche une vraie franchise, un désir d'être accessible en utilisant des formes mainstream (la culture pop, le soap opera) mais sans aucun cynisme, juste dans l'espoir de révéler la vérité d'un monde à ce point obsédé par l'apparence. White Bird in a Blizzard' pourrait être vu comme une version 80's & New Wave de 'Far from Heaven' (Todd Haynes), mais raconté du point de vue de l'adolescente. 'White Bird' fait fusionner le traitement de ses films "sérieux' (Mysterious Skin, Splendor) avec des touches propres à ceux de sa veine pop/barrés. On se retrouve ainsi dans une approche quasi hypnotique, jamais vraiment raccord du réel, parfait traitement pour un film qui parle au fond de notre refus de regarder ce que nous avons sous les yeux (c'était aussi le sujet de 'Mysterious Skin', dont 'White Bird' est en quelque sorte la petite sœur un peu moins sordide). Le casting est vraiment époustouflant de justesse (comme souvent chez Araki qui se joue des caricatures qu'il donne à jouer et de ce que charrie la filmographie passée de chaque acteur) et se fond parfaitement dans la singularité de son univers. Pour ce qui est du pitch, mieux vaut découvrir le film sans trop creuser car le récit est au fond sans surprise (mais c'est aussi et surtout le sujet du film : la banalité de nos existences, jusque dans ses déraillements), presque déceptif, seul son traitement impulse toute sa valeur à ce film discrètement extraordinaire.
  6. Hum... Je me posais une question ce soir après avoir revu ce film : Quelqu'un sait pourquoi il n'y a pas eu de TERMINATOR SALVATION 2 ? Pourquoi ceux qui possèdent la franchise sont partis vers une autre idée pour la suite, au lieu d'exploiter le truc mis en place par McG? Le film a fait un bide ?
  7. Il est "exigeant avec lui-même" ? Bah dis donc, qu'est-ce que donneraient ses films si il se relâchait un peu...
  8. The Hangover était un bon buddy-movie (si, si) assez classique et gentiment graveleux, le second était géniale une relecture dramatique et crépusculaire du premier, et je me demandais sur quoi Todd Phillips allait clore sa trilogie. Réponse : par un film mou du cul qui se clôt sur une totale absence de propos ou de morale. Tout ça pour ça, donc ? On sent que seul le (génial) personnage de "Chow" intéresse Phillips, Galifianakis prends tout ce qui reste d'espace disponible, donc la mécanique tourne à vide, John Goodman cabotine toujours et encore, le reste du casting cachetonne en attendant la fin. J'attendais une sorte de "film somme" des deux premiers avec une sorte de super conclusion qui remettrait un peu en perspective la totalité des trois films, malheureusement The Hangover III n'est qu'un produit d'exploitation d'une franchise qui a tourné cynique. Dommage, il y avait tant, tant à dire sur cette Amérique sortant d'une longue gueule de bois consumériste...
  9. Bah moi, je suis très agréablement surpris. Et Dieu sait que je n'ai jamais apprécié un seul film de Snyder. Entendons nous, le film est d'une laideur ahurissante et la bande son vraiment grotesque, cependant, je ne comprends pas bien ce que vous n'avez pas compris. L'intrigue n'est pas du tout remise en question à la fin du film, elle ne vole pas du tout en éclat "à la faveur des 10 minutes où on te donne les clefs pour comprendre que, en fait ce que tu vois c'est n'importe quoi". Au contraire, on nous montre dès le début la scène de théâtre que la psy utilise comme outil de projection du trauma vécu, on sait donc que chaque scène imaginaire projetée aide chacune des filles à surmonter les violences auxquelles elles sont confrontées dans l'asile, donc que chaque scène se passant dans l'imaginaire se passe AUSSI dans la réalité (voir le nombre de plans se déroulant devant des miroirs, chaque action est donc double). J'ai apprécié que Snyder nous le suggère, qu'il n'appuie pas lourdement la métaphore. Il nous prends pour des grands, et je n'ai pas eu la sensation qu'il jouait avec nous avec des twists relou, chaque élément finit par trouver sa place ou son reflet dans l'un ou l'autre monde. Moi, Sucker Punch m'a rappelé les films Mamoru Oshii, on y retrouve une même fausse "ludicité" dans la structure scénaristique et de la mise en scène mais cachant un profond sens du tragique et manifestant une forme de "pessimisme combatif". Je ne capte pas vos réactions, que le film soit critiquable sur le plan esthétique, oui, 1000 fois oui, mais c'est un faux film superficiel cachant une sacrée profondeur, et qui se termine en plus sur un message d'espoir en direction de toutes les filles abusées, battues, violées, prostituées. C'est une putain d'ode aux pouvoir de l'imagination, un plan de survie pour toutes les filles amochées du monde entier. Venant de Snyder, en plus !! Monsieur Cinéma Viril himself qui nous ponds un manifeste féministe d'autodéfense mentale !!! Quoiqu'on puisse penser formellement du film, je trouve que la réalisation de ce film est un acte vraiment beau venant de Snyder, et je reste vraiment étonné qu'on ne parle ici que de "chouquettes" alors que le mec nous ponds JUSTEMENT un film sur la violence que nous exerçons sur les femmes...
  10. Hilarante chronique de "Vivre pour survivre"... sur Le Mouv' ! http://surtestripes.blogspot.fr/2013/08/canicule-15-vivre-pour-survivre.html
  11. Le dernier Brisseau est hors-compète, il a été réalisé avec 400 000 euros. Combien de millions pour Les Salauds ?
  12. En attendant "Machete Kills", Rodriguez vends ses fesses (et son univers) à Nike :
  13. Rien de plus triste que le spectacle d'un(e) cinéaste qui n'a plus rien a dire et fait tourner à vide son petit manège formel. Dans sa première demi-heure, Les Salauds est d'une laideur assez commune à ce cinéma contemporain numérique, mais on est intrigué par cette micro-histoire et par la sécheresse avec laquelle elle est racontée. Vers le milieu, on commence à pressentir que ça ne va nulle part. Le dernier quart d'heure est carrément embarrassant, le film rame dans les grandes largeurs, cite laborieusement les scènes les plus clichés de Lost Highway à deux reprises, et se conclue sur deux scènes totalement grotesques. Bref, le naufrage total, autiste, sûr de lui, laid, mal foutu, mal cadré (que des gros plans à 80%, une torture à regarder). Ce n'est pas un film qui est sorti en salle, c'est un brouillon de film.
  14. Étude de cas : http://surtestripes.blogspot.fr/2013/08/canicule-10-bad-lieutenant-escale-la.html
  15. Le Congrès est un film pro-vi-den-tiel, un sublime courant d'air frais dans la production sclérosée actuelle, un appel à la libération de l'imagination d'une puissance visuelle sidérante et d'une profondeur philosophique vraiment démentielle ! Adaptation du "Congrès de futurologie" de Stanislas Lem, le film de Folman pourrait être écrit par William Gibson et Norman Spinrad (on pense beaucoup au "Temps du Rêve" au milieu du film) et adapté par Satoshi Kon (difficile de ne pas penser à Paprika, mais aussi à Avalon, sans pour autant que le film ait des airs de pot-pourri). C'est la rencontre du meilleur de la SF et de l'animé. Un film qu'on a pas fini de voir et revoir pour en comprendre les interprétations. Je ne comprends pas qu'on en parle pas plus chez les cinéphiles, dans les cinéphiles, les médias. Incompréhension TOTALE !! Allez voir Le Congrès, bordel, c'est clairement LE grand film à voir cette année.
  16. Fuck les bandes annonces, fuck le marketing, vive les films qu'on découvre sans en avoir vu une image !
  17. Effectivement un très beau film, dont le contexte gay (qui est posé là sans jamais chercher à se justifier) n'est là que pour aborder les grands thèmes universels (la solitude, l'amour, le mal-être). Rappelle un peu les bons moments de Weerasethakul (une forme de radicalité en moins). J'ai même pensé à une sorte "Grandrieux bavard et avec des bites" (désolé, j'aime bien la formule). Surtout le début de "Sombre". Les personnages sont très justes et criants de vérité. Juste quelques réserves concernant les scènes tournées de nuit, grises, illisibles et très laides. C'est d'autant plus dommage que les scènes cruciales s'y déroulent. Mais je ne trouve pas qu'il n'y ai "pas de fin". Tu voulais quoi ? Une résolution de l'intrigue ? Le film ne repose pas sur l'aspect "polar" du film, mais sur les questionnements métaphysiques des personnages (la vie, l'amour, la solitude, la mort). Moi j'ai bien aimé le dernier plan Reste l'énigme du personnage du flic, assez dérangeant mais qui peut être pris comme une apparition (au sens religieux du terme) vraiment surréaliste et moralisatrice. Guiraudie présentait son film quand je suis allé voir le film, mais j'ai pas osé poser la question de savoir ce qu'il avait voulu faire avec ce perso.
  18. Mon premier Sorrentino. Un film chatoyant, dont le seul défaut serait qu'il s'enivre peut-être un peu trop de sa propre virtuosité. Mais par delà ses parti-pris hyperplastiques de mise en scène, le film sonde habilement et très profondément dans les états d'âme de son personnage principal. Le film perd un peu de sa force sur le dernier tiers, se conclue un peu laborieusement dans son dernier acte (où on se ne sait plus trop quel regard Sorrentino porte vraiment sur certains de ses personnages - notamment avec le personnage du cardinal, pris tour à tour sur son versant grotesque — son obsession pour la bouffe —, puis sur son versant sérieux — le perso principal qui revient vers lui pour lui poser une question existentielle —). Je crois n'avoir pas trop aimé la fin Enfin, malgré ces menus défauts, LGB reste un film sérieusement mélancolique, quasi intégralement passionnant, soutenu par un puissant regard. Du coup, je me fait "Le Conseguenze Dell'Amore" ce soir !
  19. Tout le problème d'une grosse partie du cinéma d'auteur contemporain est à mon sens concentré dans ce film : on mixe un certain mépris du storytelling (raconter des histoires? trop ringard...), on le mélange à une fascination un peu creuse pour une cinématographie d'une époque ou d'un pays précis, et on saupoudre d'un zest de vanité (il en faut beaucoup pour réaliser un film aussi auto satisfait, fou de lui-même), et on obtient comme résultat une espèce de version cauchemardesque et interminable d'une publicité pour parfum. Bref, sans intérêt...
  20. J'ai trouvé ça à chier debout : la caméra subjective tout le long ne fonctionne pas (et ce dès la scène d'intro), les meurtres sont tous calqués sur le même modèle (il les suit, il les scalpe, l'ennui), le film est donc raplaplat à souhait, les personnages sont inexistants, et le fait qu'on voit rarement le tueur en contrechamps lui ôte encore plus de vie à l'écran. C'était pourtant évident qu'un film entièrement tourné en caméra subjective ne pouvait pas fonctionner, ces plans créent de l'inquiétude, mais si on offre un contrechamps au spectateur, quelques plans furtifs dans des miroirs ne suffisent pas. Pas mal de scènes dialoguées sont assez cata aussi. Je pense à la scène dans les chiottes avec le black. WTF !!?? Le personnage de Franck n'a aucune répartie, la scène tombe à plat pour cette raison. Weird... La musique est pas mal, mais un peu hors-propos, on dirait la BO de Virgin Suicide, en à peine plus inquiétante. Bref, tout est bien raté, à part deux plans : - Le premier meurtre (moi je le trouve efficace , brutal et bien fait) - Le plan de E.W. de sa tête à son entrejambe où l'on se rends compte qu'il a des jambes de mannequin. Une idée vraiment très très forte et plastiquement très réussie. Pour finir, une question par rapport au dernier plan :
  21. Tree Of Death, à donf ! Pour la séquence de fin citée plus haut, je ne savais pas que tout le monde en parlait, perso je ne lis jamais les papiers et ne regarde jamais les bandes annonces, justement, pour éviter de me retrouver à attendre telle ou telle scène. Dans Los Bastardos, tout le monde disait qu'il y avait , et ça m'a limite gâché le film (que j'aime beaucoup au demeurant), car je savais que ça allait Bref, moins j'en sais... Déjà que même quand je veux rien en savoir j'en apprends malgré moi.
  22. Merde, il avait pas vu "Django" de QT ?
  23. Euh... Tu veux pas mettre des balises spoiler quand tu racontes la fin d'un film ? Moi le film je l'ai vu cet après-midi, je m'en fout, mais si je t'avais lu hier, je serais déjà parti à ta recherche pour te faire la peau. Bon, sinon, c'est pas un minautore, c'est le diable. Je suppose qu'il y a derrière cette idée que le vrai mal est domestique, qu'il "gît dans les détails" (comme le dit l'expression consacrée), même si personne ne fait vraiment le mal par perversité dans le film, les personnages ont l'air plus damnés par leur incapacités à se sortir de leurs conditions. A part ça, c'est vrai, la scène d'intro avec l'enfant et les animaux est à tomber par terre. Le problème c'est que la deuxième scène comporte un effet spécial assez navrant qui casse un peu le délire. Le reste du film est assez chouette, esthétiquement, même si on peux regretter le côté "numérique/instagram" de l'ensemble. Pour le reste, on trouve difficilement un sens au film (mis à part cette réflexion sur le mal avec un petit "m"). Le film est assez minimaliste dans sa narration, et j'ai le sentiment que Reygadas a aussi souhaité que son discours se mette au diapason, comme si il voulait en dire le moins possible. Ce qui pose un soucis à un moment donné. 95% des plans semblent provenir d'une sorte de "point de vue divin". Raconter quelque chose pour Reygadas avec ces images revenait donc à se placer du point de vue de Dieu, ce qui est une position assez intenable et prétentieuse. Du coups, il disparait un peu derrière son film. C'était peut-être un peu le projet, je ne sais pas... Pour résumer, je dirais que dans l'idée, PTL est le frère jumeaux luciférienne du cinéma de Terrence Malick.
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