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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Dans l'émission Mauvais Genre il y a quelques mois, consacrée à Georges Bataille, Philippe Rouyer et François Angelier se demandaient "Quels sont les films Batailliens". Ils avaient cités Le Troisième Homme de Verhoeven, et quelques autres dont je ne me rappelle plus les titres. Il faudrait ajouter ce Guilty of Romance. Tout y est : - La connaissance de soi par la dépravation - L’ambiguïté sexuelle prenant naissance dans le cadre familial - Les rites d'initiation - La prostitution vu comme un accès à un nouveau monde et une autre partie de l'Être Ce n'est pas un hasard, Sono Sion a visiblement une grande passion pour la littérature française, de Sade à Huysmans, son film est très probablement volontairement Bataillien. Ça m'a collé une sacré calotte en tout cas, et donné envie de voir tous les Sono Sion (je ne connais que Suicide Club pour le moment - j'avoue, j'ai été un peu fainéant sur ce coup là )
  2. Un des plus beau film que j'ai vu ces 5 dernières années, une tragédie toute en retenue, un film à la fois simple, puissant et poignant, le poids de "Badlands" pèse très lourd sur son dos, mais ça reste hallucinant de maîtrise pour un premier film (d'autant plus hallucinant que Nichols s'est entièrement renouvelé dès son 2ème film). On sent un vrai plaisir de raconter une histoire, même si elle repose finalement sur assez peu d'éléments. Dans le même veine, Kelly Reichardt est en train aussi de bâtir une belle œuvre belle faite de "grands petits films". Vraiment impatient de voir leurs prochains films à ces deux là.
  3. Personne ne l'a vu mais tout le monde a déjà un avis dessus.
  4. Je le revois tous les ans.
  5. Évoquer le nom de c'est déjà trop en dire, tu devrais revoir tes balises spoiler, Tromatoxic. Enfin, je dis ça pour ceux qui ont envie de garder un peu de surprise en regardant ce film faussement malin.
  6. Ah, la laideur de l'image de synthèse, c'était pas fait exprès ? C'est encore pire que je ne le pensais... Il parait que ça doit nous parler du cinémaaaaaa de demaiiiiiiiiiiiiin. C'est con que ça ressemble à des images synthétiques datant de 20 ans.
  7. Gérard Manset est un dieu vivant, c'est le seul passage qui m'a un peu réconcilié avec ce film. Drôle de coïncidence tout de même : Juste avant de rentrer en salle voir Holy Motors, je venais d'acheter deux 33 tours de Manset dans un petit boui-boui de dvd/disques d'occase. J'avais aussi acheté un LP de Blue Oyster Cult (contenant "Don't Fear the Reaper") que j'ai le lendemain entendu dans le Halloween de Carpenter (Laurie et Annie écoutent cette chanson dans la voiture au début du film).
  8. Sur un sujet similaire, dire que INLAND EMPIRE est sorti dans l'indifférence générale alors qu'on fait des montagnes à cette fausse """œuvre libre""". Un beau film d'escroc, laid, ennuyeux, narcissique (le mec fait plein de référence à son cinéma, ses autres films que plus personne ne regarde et dont tout le monde se fout), ça m'a vraiment mis la rage, il vit dans quel monde ce type ? Il croit que la galaxie cinéma tourne autour de ses 5 films de merde ? Un navet de haute catégorie, qui se paie le luxe dans sa dernière scène de résumer ce que finalement le film voulait exprimer . Rien de plus insultant pour le spectateur que d'être pris par la main de cette sorte, la preuve que Carax produit des images dont il n'a aucune confiance.
  9. J'adore l'idée du Ripley clone, du personnage principal devenu presque étranger autant à elle-même, au monde, qu'au spectateur de la saga. Le scénar est vraiment mortel, dommage que Jeunet ait tout saccagé (Pinon, sérieux... Même Ron Perlman me les broutte... Et les scènes "comiques"...), entre d'autres mains ça aurait pu relever le niveau, ce qui fait qu'à mes yeux la saga Alien est une longue chute dans la médiocrité.
  10. Ouais, autant lister la totalité des acteurs français dans ce cas.
  11. Alien 3 est un mauvaise relecture du 1er (un groupe de gars dans un lieu clôt, un alien qui s'invite à la sauterie), mais sans la terreur. Je préfère largement le 4 de Jeunet, c'est dire si je trouve moisi ce troisième opus.
  12. Robocop 4 ? C'est tellement polémique que FUTURE OF THE LEFT en ont fait une chanson sur leur dernier album :
  13. Si tu t'es passionné pour Gerry, y'a aucune raison que tu t'ennuies devant ce film qui fourmille de dialogues, de plans incroyables, de détails de direction d'acteurs hallucinants, de référence picturales, les scènes s'enchainent très vite, c'est loin d'être un truc prise de melon / contemplatif (même si, au demeurant, j'aime aussi beaucoup ce cinéma là). C'est une mise en scène à la fois hyper théâtralisée, mais aussi hyper cinématographique, une sorte de cinéma hybride, à mille lieux de la mise en scène fainéante de Cronenberg sur Cosmofrolix. Aucune idée, c'est le premier Sokurov que je m'enfile, mais ça m'a diablement envie de voir le reste !
  14. Ohlala marre des fanboys qui passent les classiques à la moulinette et citent leurs modèles à longueur de film comme autant de clins d'oeil complices au spectateur! Et c'est encore plus bavard que Tarantino (et tellement plus stimulant)
  15. Ok, my mistake, je m'en vais l'acheter de ce pas !
  16. Imaginez Tarkovski adaptant Goethe avec l'approche esthétique de Valery And Her Week of Wonder ... Le résultat, un film splendide, démentiel, outrageusement inspiré, à la fois tourmenté et grotesque, d'une vitalité et d'une puissance figurative inouïe. Relecture Goethéenne très personnelle tenant autant de Murnau, de Jérome Bosch, Boticelli que de Jaromil Jires ou encore Bergman, sans jamais rougir des comparaisons. Une orgie d'images splendides entre ultra-réalisme minutieux et surréalisme discret, une mise en scène précise, théâtralisée mais constellée d'idées plastiques / narratives inventives et plus géniales les unes que les autres. Autant vous dire que ce genre de film se voit en salle. Le genre de film dont on sort sonné, tenant autant du 7e art que de la peinture, de la littérature que du théâtre, sans que l'un ne soit jamais la pute de l'autre, mais fusionnant dans une grande vision philosophique, esthétique et morale. Je crois que je n'ai pas pris une telle gifle depuis la découverte du cinéma de Malick.
  17. Probablement un de mes 3 films préféré. Et un des plus grands romans moderne jamais écrit, soit dit en passant (Au Cœur des Ténèbres de Conrad, tellement dense que j'ai mis trois mois à lire les 80 pages) Le Redux est cependant un brin relou, je trouve le montage de 79 plus intense, plus brut, plus direct, même si on évite pas l'aspect "empilage de vignettes surréalistes". Le soucis c'est qu'on ne trouve quasiment plus aujourd'hui que le redux en magasin...
  18. "Baclé" c'est le seul mot qui me vient à l'esprit. On dirait que ça les fait chier de faire du cinéma...
  19. J'aime beaucoup l'intro. Nicloux réussit toujours l'intro de ses films, que ce soit avec des successions de plans fixes, ou des scènes en ralenti comme dans "Le Concile". Moi j'adore Nicloux, c'est un de mes réal français préféré, ceci dit, je peux pas être trop indulgent avec ce film : l'histoire est à chier debout (bon, Grangé, quoi...), le casting est énervant au possible, et on sent bien que Nicloux a réalisé ce truc pour "rester dans la place", en attendant de tourner "La Clef", le troisième volet de sa trilogie noire (son meilleur film à ce jour). Reste quelques beaux plans, quelques bonnes idées. Je serais curieux de savoir comment Nicloux juge lui-même ce film aujourd'hui. Pour info, il vient d'adapter au ciné "La Religieuse" de Diderot (déjà adapté par Rivette dans les 60's), avec Isabelle Huppert, Louise Bourgoin et Marc Barbé.
  20. Mise en image paresseuse et lymphatique du prodigieux roman de Don DeLillo. Je dis "mise en image" et pas "adaptation", car aucun travail d'appropriation du livre n'a été réalisé : les dialogues sont de rigoureux copiés/collés de ceux du roman, et la trame narrative du film colle aux basques de l'histoire originelle. Étrangement, cette non-réappropriation fait sonner les divins dialogues du livre comme de vilains petits clichés. Cosmopolis sur grand écran, c'est "L'Ultralibéralisme pour les Nuls".
  21. Pour les mecs comme lui, tout ça ce sont des qualités... (à part lâche peut être...) Moi je trouve justement qu'il se donne le beau rôle : il klaxonne une minette et elle au lieu de l'envoyer chier, elle lui lâche son 06, il croise des skins, il les défoncent, ils sortent de prison et ils font déjà plein de cash au bout de deux heures (avec 300 t-shirts sérigraphiés en une demi-journée ), etc.
  22. J'ai pas tenu aucun des deux jusqu'au bout... + =
  23. La version de Fincher est vraiment intéressante, assez plate et à la fois sans aucun temps mort, tout en flux tendu, c'est une vraie "autoroute cinématographique", une machine narrative hyper huilée. C'est le seul réal que je connais à réaliser des films comme ça, qui durent 2h30 et qui te donnent l'impression de voir un truc d'une heure de moins. Y'a une approche de la mise en scène qui est autrement plus intéressante que dans l'original, l'utilisation de la musique y est pour beaucoup dans cette impression de regarder un "film-flux". C'est vraiment cet aspect là qui m'a parlé. Pour le reste, je ne pense pas que ce film va occuper longtemps une place dans mon cerveau. Comme pour The Social Network. Du "à consommer sur place" de très haut niveau, tout de même.
  24. Kim Novak versus Hazanavanazanavicius http://www.surlering.com/article/article.php/article/-je-souhaite-signaler-un-viol-the-artist-
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