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MONSIEUR OUINE

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Tout ce qui a été posté par MONSIEUR OUINE

  1. Je veux pas me justifier, mais j'ai jamais vu "Les Chtis", "Les Petits mouchoirs", ni aucun "grand succès public français" de ces 5 dernières années. J'avais envie de voir celui-là pour savoir pourquoi, même les gens qui détestent ce genre de film autour de moi disaient "Rhooo ça va, c'est pas si mal". Disons que c'est plutôt ce que ce film dit sur la société Française qui m'a intéressé, plus que le film en lui-même. A 5 mois des élections, j'ai pas trouvé que c'était une perte de temps. En plus je l'ai trouvé au téléchargement, donc je l'ai choppé. J'aurais jamais payé 8/10 euros pour voir ça en salle. Verdict : C'est vrai que le seul personnage qui apprend de l'autre, c'est Cluzet. Driss, lui, n'apprends rien, à part coller des calottes à son reufré pour le remettre dans le droit chemin à la fin. Il retrouve sa place dans la famille, mais pas parce qu'il a changé. Il est juste resté le même mais il va assumer son rôle d'adulte. Il apprends du travail, mais il n'apprend rien de François. C'est comme si c'était vraiment un tabou qu'un "jeune de quartier" puisse apprendre quoi que ce soit d'un bourge. L'échange ne peux marcher que dans un sens. Ah si, il reconnait un tableau de Dali à la fin - mais bon, ça ne change pas sa vie. Même son rapport à la peinture ne le change pas, ne le transforme pas : quand il peint, c'est pour se moquer des "croutes" abstraites vendues rubis sur l'ongle. Bref, j'ai l'impression que ce film est travaillé par un drôle de mauvaise conscience blanche. La blanc n'a rien à transmettre, mais on a tout à apprendre de "l'étranger". C'est pas malsain comme un sale film de droite façons "Le Cœur des Hommes", mais quand même, y'a un drôle de message au final que j'ai du mal à avaler.
  2. Soyons francs, j'ai pas mal rigolé. Le soucis c'est que j'ai rigolé à des vannes. Le genre de trucs qui me fait rire quand mes potes m'envoient chier ou me chambrent sur mon gros nez, mais que je ne vais pas chercher au cinéma. Mais n'est-ce pas un peu le problème de tout ces humoristes estampillés Jamel Comedy Club, et consorts ? Le problème c'est qu'on est face à un humour exclusivement "de chambrage", et que "Chambrer n'est pas narrer". Le film dans son ensemble ne raconte rien de terrible. C'est drôle mais sans plus, attachant mais sans plus, bien joué mais sans plus. Mon soucis c'est qu'il n'y a rien à regarder, c'est de l'humour de programme tv, trainé sur deux heures, avec des acteurs qui connaissent leur métier. Bref, mal écris, peu mis en scène, reste quelques gags pas mal. Maigrelet, non ?
  3. Trop Dé Liiiiiiiiiiiiiiire
  4. Ah non, en clone de clone de Zappa !!!
  5. C'est quoi déjà le plan final ?
  6. MONSIEUR OUINE

    Achipé achopé

    B.James L'album sort début février (Anfalsh) Ok, le clip ressemble à du mauvais Olivier Marchal, mais je cœur le morceau (ainsi que sa putain de mixtape Snuff Musik sortie en 2010)
  7. MONSIEUR OUINE

    TOP / FLOP 2011

    Merci le bon sens ! Merci DPG
  8. Académique, c'est le mot. Reste le plaisir de voir Fassbender incarner Jung avec une épaisse intensité. Pour le reste, si vous êtes curieux d'en savoir plus sur la relation Freud/Jung, tapez-vous la page Wikipedia. Ou alors lisez le chapitre consacré au sujet dans l'autobio de C.G. Jung.
  9. Pas mal du tout, petit budget (les E.T. en CGI sont un peu grossiers) mais mise en scène ample ayant à la fois un pieds dans la série B, et un autre dans la "narration Hollywoodienne" (on pense souvent aux films de Joe Dante dans une certaine mesure). Bonne idée aussi de prendre des anti-héros en guise de personnages principaux, la caractérisation n'est pas toujours heureuse (certains personnages ne sont pas très "épais"), mais y'avait vraiment un challenge à relever dans le projet de nous attacher à cette équipe de petits cons.
  10. Verdict : A CHIER ! Dexter fait désormais n'importe quoi, les personnages secondaires n'évoluent plus, les méchants sont ridicules à souhaits (pourtant j'adore Edward james Olmos), le tout sent bon la mauvaise série B avec ces meurtres ridicules. Sans parler de cet épisode "stand alone" débile avec le frère en milieu de saison. Quelle cata. Jusque là j'avais bien accroché. Y'a guère que la saison avec le Procureur latino qui m'a gonflé, et j'ai trouvé excellente l'avant-dernière. la douche de la 6 a été d'autant plus froide. Mais bon, le show-runner a changé depuis un an, et ça se sent, on a l'impression que la nouvelle équipe écris des trucs qui n'ont que peu à voir avec ce qui fait le personnage (il prends trop de risques débiles dans cette saison , et surtout, y'a une mécanique étrange : on crée des difficultés, mais on les résous dix minutes après, alors que tout l'intérêt réside dans n'importe quelle série dans la façon dont le personnage rencontre et règle ses problèmes... Or, Dexter n'est pas véritablement en danger dans cette saison). Bref, j'ai eu l'impression de voir un petit saccage du travail effectué depuis le début. Dommage. En plus, Jennifer Carpenter, en tailleur, elle me fait plus rêver...
  11. MONSIEUR OUINE

    TOP / FLOP 2011

    Oh putain les listes inteeeeeeeeeeeeerminables que vous faites... Vous voulez pas faire un top 5, sérieux ? L'intérêt de cet exercice réside dans l'obligation de faire des choix drastiques (et qui font parfois mal au cul). ::: TOP 5 ::: - LE CHEVAL DE TURIN - Béla Tarr - - HORS SATAN - Bruno Dumont - - DHARMA GUNS - F.J. Ossang - - DRIVE - Nicolas Winding Refn - - MEEK'S CUTOFF - Kelly Reichardt - ::: FLOP 3 ::: - LE GAMIN AU VÉLO - Dardenne Bros' - (Pourquoi j'y suis allé ? Demandez pas, ça m'embarrasse) - THE TREE OF LIFE - Terrence Malick - (Pas "shit-shit", mais méga-déception car méga-attente) - THE WOMAN - Lucky McKee - (Grosse boursouflure qui se croit plus futée qu'un pruneau)
  12. En même temps, comment un DSK ferait pour faire mouiller les jolies blondes dans le métro d'un seul regard ? Avec un type normal ou moche, le spectateur aurait pu se dire que le perso n'a peut-être plus qu'à se réfugier dans le sexe vu qu'il a des problèmes pour séduire la gente féminine. Vu que c'est un beau gosse, cette problématique est d'emblée écartée : il est beau, il gagne bien, il a tout pour lui, pourtant il est au fond du trou.
  13. Ils boxent dans la même catégorie de toutes façons. Un "Clique salope la chatte à ta mère" vaut bien une amitié avec Faurisson.
  14. Sortie en salle ? Ouais, comme le film de Morsay.
  15. C'est une adaptation partielle du DEMON... Mais alors juste partielle... Juste les obsessions "culs" de Harry... Disons les 200 premières pages... Le film peux facilement se résumer dans ses cinq magistrales premières minutes. Après ça, les enjeux s'épuisent à vitesse Grand V, le personnage fait du surplace, s'enlise, et nous avec... C'est beau, parfois ennuyant, parfois raté (la scène de drague avec la black... damn, il ne se passe R-I-E-N), ça se suis avec ennui. L'adaptation du DEMON reste donc à faire ! C'est ça la bonne nouvelle. Qui aura les bowlz ?
  16. L'affiche se donne des airs d'AUTANT EN EMPORTE LE VENT...
  17. Pourquoi "Part I" ? C'est un film en plusieurs parties ? Comme Happy Rotter ?
  18. Du sous-Chantal Akerman/Haneke traversé par un imaginaire érotique assez pauvre (ah bon, miss Leigh, c'est ça que vous croyez que les hommes font quand ils sont seuls avec une femme ?). Une réflexion finalement assez fade et agaçante sur l'impuissance et la mort, qui aime se regarder penser qu'elle est profonde. Heureusement, Emily Browning est d'une beauté à tomber par terre. Sleeping Beauty c'est un peu une version inversée et tiède de Salo. Du Georges Bataille menthe à l'eau.
  19. Si ce film est pas dégueux, qu'on me resserve une louche de merde.
  20. Je préfère ça à un film français qui se la pète Ricain avec des dialogues badass etc etc... Moi j'aime bien le gros sac et sa meuf moche, ça permet à n'importe quel allemand de s'identifier aux personnages
  21. J'ai dû le voir 5 fois, je vois pas où est le soucis.
  22. Dumont l'a dit lui-même : "Je ne fais pas un cinéma intellectuel, je fais un cinéma de la sensation". Je crois surtout que les deux derniers films de Dumont interrogent l'indécrottable présence de ce vieux fond archaïque des religions qui s'obstine à exister dans nos sociétés malgré la constante avancée des progrès technologiques (qui auraient logiquement dû les balayer). C'est drôle que ces questionnements proviennent de réalisateurs athées. Dumont, Beauvois, Reygadas.
  23. Purée, ouais, c'est vrai, j'avais pas capté ! J'irais même jusqu'à dire qu'il lui fait subir un truc finalement plutôt inédit, autant dans le cinéma que dans les rites religieux : C'est pas tout à fait le Christ qu'il symbolise, mais plutôt le Dieu de l'Ancien Testament, ce Dieu colérique et vengeur, qui punit, qui met les hommes au défi, qui les bouscule, les tuent au besoin. Le personnage de l'Homme vit sur la plage, à l'abri derrière un petit mur délabré. Ce petit mur apparait souvent dans certaines peintures flamandes et représente l'Ancien Testament aux yeux de nombreux historiens de l'art (dans cette Annonciation de Van Eyck, par exemple, l'église - aka le Nouveau Testament - apparait en premier plan, on peux donc considérer le petit muret au fond représente l'Ancien Testament sur lequel le Nouveau s'appuie tout en le rendant caduque) Enfin, je crois que Dumont s'est appuyé là-dessus pour nous guider dans la lecture de ses images.
  24. Le héros aussi est anti-stallone : il est gros. C'est cool les films avec des gros !
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