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Desperado

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Tout ce qui a été posté par Desperado

  1. Tout à fait d'accord. J'ai trouvé ça très décontracté pour ma part. Même le deuxième opus fait sage à côté de celui-là. Tom survit à des crash en avion/moto/hélico et même à la foudre . C'est pas déplaisant, on ne s'emmerde pas une seconde à condition de laisser le concept de vraisemblance dans le parking du cinéma.
  2. Dans un futur proche, face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, l'humanité a construit un réseau de satellites pour empêcher les phénomènes extrêmes : ouragans, sécheresses et autres inondations. Mais le dispositif commence à connaître des ratés. Un village afghan est ainsi littéralement frigorifié alors que le thermomètre aux alentours culmine à 50 °C... J'ai du mal à croire que ça a été produit par Brukheimer et réalisé pour 120 millions de dollars tellement les effets spéciaux font fauchés. Sorte de mélange entre Armageddon et Le jour d'après, on a là un bon nanar, où Gerard Butler joue à nouveau les gros bourrins bien burnés. Les situations improbables s'enchainent et les catastrophes météo à un rythme suffisamment soutenues pour qu'on ne décroche pas, les hommes se font buter, les chiens survivent, les américains font tout, le président des USA est trop cool. Et le message politique qu'on nous balance explicitement à la fin du film a du être écrit par un élève de 4e. Mais le gros problème de Geostorm, qui ne le met pas au même niveau qu'un La chute de Londres, c'est qu'il laisse sa pièce maîtresse, aka Gerard Butler,e débattre seul dans l'espace... alors que tous les trucs cool se déroulent sur Terre. Du coup, difficile d'accrocher au personnage. Parfait pour débrancher son cerveau un samedi après-midi/soir d'été.
  3. Vétéran de guerre et ancien leader de l'équipe de la libération d'otages pour le FBI, Will Sawyer est maintenant responsable de la sécurité dans les gratte-ciels. Affecté en Chine dans la plus grande tour du monde, il est accusé d'avoir déclenché un gigantesque incendie dans l'immeuble. Alors que le bâtiment est en proie aux flammes, Sawyer, considéré comme un fugitif et un criminel par les autorités, n'a que quelques heures pour prouver son innocence, trouver les vrais coupables, rétablir sa réputation mais aussi sauver sa famille piégée dans le gratte-ciel. Mix improbable entre Piège de Cristal et la Tour Infernale, le tout saupoudré de science-fiction. C'est sympa, ça s'arrête jamais de tabasser/tirer/explose, The Rock fait du The Rock et ça a le mérite de ne pas durer 3h comme tous les blockbusters habituels.
  4. Je ne souviens même pas de la scène d'accouplement du début. Je me rappelle juste que Dalle joue très bien la fille frapadingue et de la première demi-heure avec les images magnifiques de Gruissan plage et des bungalows qu'Anglade retape. Faudrait que je le revois mais dans mon souvenir ça pesait pas autant que Diva?
  5. Vraiment un film à chier des dvd : c'est mou, il ne se passe rien, tous les personnages sont des têtes à claque qui semblent avoir douze ans d'age mental, avec les méchants très méchants et les gentils très gentils, et les scènes d'action sont justes pathétiques (la 3D des années 80). Au moins le suivant est drôle !
  6. Stallone est plus monolitique que jamais (il sort à son contact vietnamien qu'il a failli mourir en restant accroché à un avion comme s'il lui disait "ten hier j'ai mangé une pomme", indestructible et philosophe même. "Pour survivre à la guerre il faut devenir la guerre". Rambo : J'ai toujours pensé que c'était l'esprit la meilleur arme. Rambo : Quand je suis revenu au États-Unis, en fait j'ai trouvé une autre guerre. Co Bao : Quelle guerre ? Rambo : Une sorte de guerre qui n'a pas son nom. La guerre contre les anciens soldats, les anciens du Vietnam. Une guerre qu'on peut pas gagner. 'fin... c'est mon problème. Co Bao : Et toi qu'est-ce qu tu veux ? Rambo : Oh... Gagner, survivre. Co Bao : Ce n'est pas si facile de survivre. On est toujours en guerre. Rambo : Survivre à une guerre... faut devenir la guerre. Co Bao : C'est pour ça qu'ils t'on mit dans ce coup ? Parce que tu aimes te battre ? Rambo : Non... Je suis remplaçable. Co Bao : Remplaçable ? Qu'est-ce que ça veut dire "remplaçable" ? Rambo : C'est quelqu'un qui t'invite à une soirée avec plein d'autre gens. Et si toi t'y va pas, personne n'en parle. Trautman : Tu auras une deuxième médaille d'honneur pour ça. Rambo : Donnez la aux prisonniers, ils la méritent plus que moi. Trautman : Arrête ta fuite en avant John, tu es libre maintenant. Reviens avec nous. Rambo : Pour trouver quoi ? Mes amis sont morts ici, une partie de moi est morte ici. Trautman : La guerre. Ce qui est arrivé ici est p'tetre moche mais tu ne dois pas haïr ton pays pour ça. Rambo : Le haïr ? Je mourrais pour lui ! Trautman : Mais alors qu'est-ce que tu veux ? Rambo : Je veux... Ce que eux veulent ! Et ce que tout les autres gars qui sont venu ici et qui on vidé leurs tripes et donné tout ce qui avaient dans le ventre veulent ! Nous voulons juste que notre pays nous aime autant que nous l'aimons ! Voilà ce que j'veux ! Et le plus fort dans tout ça, c’est que Rambo 2 se permet même de faire d’une pierre deux coups, en réglant les comptes de l'Amérique avec ses deux démons du moment : le Vietnam et la Russie. Le scénario offre au héros la couverture de la rédemption, comprendre l'occasion d'aller finir le sale boulot en décanillant à toute berzingue des bouffeurs de riz et des buveurs de vodka, et en rajoutant une couche sur les méchants bureaucrates US qui ont gardé les mains propres après l'abandon de soldats aux forces ennemies (oui les scénaristes essayent tout de même de faire le lien avec le film précédent, histoire de justifier le titre). Le film a pris la tournure qu'on lui connaît et reste gravé dans les mémoires pour ses scènes irréalistes où un homme seul avec sa bite et son couteau réécrit l'histoire de son pays dans un festival de répliques cultes telles que : Trautman : Vous êtes un beau salaud. Murdock : Et si j'étais vous, je ne commettrais pas l'erreur d'aborder à nouveau ce sujet. Trautman : C'est vous qui avez commis une erreur. Murdock : Et vous allez me dire laquelle. Trautman : Rambo. Laissez moi vous dire que Rambo est le meilleur ancien combattant du Vietnam que j'conaisse. Une pure machine de combat qui n'a qu'un désir : Gagner une guerre que d'autres ont perdu. Et si gagner veut dire se faire tuer, il se fera tuer. Pas de peur, pas de regrets. Et... une chose encore... ce que vous appelez "l'enfer", il appelle ça "chez lui". et tellement d'autres... Ouais il est bien ce film.
  7. Il est sympa celui là mais je le trouve un peu cheap par moment. Spielberg avait réduit les apparitions du requin mécanique dans le premier opus parce qu'il ne le trouvait techniquement pas au point. Là il n'est toujours pas au point mais le réalisateur s'en fout et nous montre la machine à tout va. Après j'ai passé un agréable moment : Roy Scheider a la classe (pléonasme), les scènes d'action sont bien troussées : c'est le film parfait pour les vacances. Par contre le 3 est une bouse infâme.
  8. Dans Cocktail, il y a aussi une B.O. de dingue, très typique des années 80, une photographie aux néons très typique de cette époque, et quelques bonnes punchlines de Brian Flannagan : Il manque juste un scénario Mais bon c'est le film parfait pour une après-midi d'été, entre deux bains de mer
  9. A peu près le même avis : j'étais content de revoir tous les personnages dans cette suite, on ne s'ennuie pas, c'est correctement emballé, les acteurs font le taf. La première demi-heure pèse lourd (le monologue de Spud dans son groupe de parole ), ensuite ça retombe : le film n'a pas de scènes aussi marquantes que le premier, c'est plutôt sage et très foutraque (je ne sais pas si le film raconte trop de choses ou rien). Et Boyle joue quand même beaucoup (trop) la carte de la nostalgie.
  10. Perso, j'ai du mal avec les films choraux de Lelouch. Je préfère quand il s'attache à deux ou trois personnages (un homme et une femme, la bonne année, itinéraire d'un enfant gâté...). Tout ça pour ça... ou Edith et Marcel m'avalent profondément emmerdés. Mais celui-là, avec son casting improbable (William Lemergie, Christophe Lambert ), je crois que je vais vraiment me laisser tenter
  11. Deux ans plus tard je réponds à cette sournoise remarque Non j'irai tous les soirs mais je refuse de me taper tous les spin-off par contre (allez je me laisserai peut-être tenter pour celui sur Han Solo mais pas plus). Sinon La guerre des étoiles, ça tient de la madeleine de Proust pour moi (comme la Menace Fantôme, ne me lynchez pas siouplé) mais ce film me fait toujours un effet magique. Je suis comme un gamin devant : l'odyssée des robots sur Tatoine, les deux soleils, l'apparition de Luke, la rencontre avec Han Solo, Leia et Obi-Wan, toutes les scènes dans l'Etoile Noire, l'assaut final des rebelles et sa V.F. que je trouve génialement kitch. J'ai redécouvert le film en version originale, comme je l'avais vu enfant, et les défauts que je pointais plus hauts m'ont beaucoup moins dérangé. Bref perso ça sera toujours le
  12. Deux ans plus tard je réponds à cette sournoise remarque Non j'irai tous les soirs mais je refuse de me taper tous les spin-off par contre (allez je me laisserai peut-être tenter pour celui sur Han Solo mais pas plus). Ca tient de la madeleine de Proust (comme la Menace Fantôme) mais ce film me fait toujours un effet magique. Je suis comme un gamin devant : l'odyssée des robots sur Tatoine, les deux soleils, l'apparition de Luke, la rencontre avec Han Solo, Leia et Obi-Wan, toutes les scènes dans l'Etoile Noire, l'assaut final des rebelles et sa V.F. que je trouve génialement kitch. J'ai redécouvert le film en version originale, comme je l'avais vu enfant, et les défauts que je pointais plus hauts m'ont beaucoup moins dérangé. Bref perso ça sera toujours le
  13. Ca a toujours été, de la première trilogie, l'épisode le plus faible selon moi et la revoyure m'a conforté dans cet avis. C'est surtout le passage sur Endor avec les Ewoks qui est vraiment chiant. Après les monuments que sont les deux premiers volets, celui-là fait un peu tâche et reprend sans vergogne le final du premier épisode. Il faut quand même reconnaitre que le début chez Jabba et la bataille finale (où Luke affronte Vador en même temps que les rebelles tentent de détruire l'Etoile de la Mort) sont très bien menés. Je me suis refait tous les Star Wars dans leur version originale, sans les ajouts numériques, et c'est le seul trafficotage que j'ai un peu regretté. Plus que les scènes de liesse, c'est la musique que j'ai regretté (assez jolie et mélancolique je trouve alors que celle de la version originale donne l'impression qu'on est à un banquet d'apéro). Pour le reste, les films sont bien mieux sans tous ces bidouillages mal intégrés au reste !
  14. Ouais ben tout pareil sauf qu'à la place "d'insupportable", je mets extrêmement drôle. Bon Mel filme toujours aussi bien les boucheries humaines. Mais alors la première heure est interminable : on passe du cliché du film romantique au cliché du film de militaires qui s'entrainent dans leur camp puis au cliché du film patriotique américain (tout le passage au tribunal avec le discours sur les libertés et la constitution, ça m'a fait rêver ). Bref Gibson réussit le pari de rendre une histoire vraie totalement foireuse et pas crédible pour un sou. Bref je me suis bien marré dimanche dernier au ciné.
  15. Desperado

    Trainspotting - Danny Boyle - 1996

    Vos commentaires m'ont donné envie de le revoir. Ca pèse de moins en moins à chaque visionnage en ce qui me concerne (enfin moins que dans mon souvenir de lycéen mais ça reste du lourd). Je suis beaucoup moins en empathie avec les personnages. Disons que maintenant que j'ai un boulot, une épargne, des assurances etc..., ce genre de discours m'atteint moins Mais la scène du bébé m'a mis autant mal à l'aise qu'au premier visionnage. La scène du trip, où ses parents le force à se sevrer dans sa chambre, était aussi plus flippante que dans mon souvenir.
  16. La vraie adaptation de Valérian, c'est le 5e élément non ?
  17. Desperado

    Timecop - Peter Hyams - 1994

    Tout l'inverse pour moi : un des premiers JCVD que j'ai vu (il passait souvent à la TV quand j'étais enfant/ado). Le début poutre méchamment (JCVD qui colle sa semelle devant les yeux d'un jeune voyou et qui lui demande s'il la veut imprimée sur la tronche). J'ai été déçu quand personne n'a inventé le voyage temporel en 2004.
  18. Le pitch : Patrick Bruel arrive dans un lycée tranquille et pousse ses collègues, puis les élèves, à commettre les pires méfaits dans l'établissement. Le film qui m'a définitivement convaincu de devenir prof (avec Bad Teacher) : entre le surveillant général psychorigide, les profs trèèèès barbus et trèèèès gauchistes (ces deux attributs étant en voie de disparition dans la profession, hélas), la documentaliste syndicaliste et coincée et son adjoint branleur, la prof de SVT folle. Ce film pourrait presque passer pour un documentaire sur le métier si Luchini ne faisait pas du Luchini en prof de dessin fêlé et Bruel du Bruel en beau gosse prof de lettres. Ca a un peu vieilli (les gamins super sages durant les cours, entendant bien sagement l'enseignant à l'inter-cours ) le film ne cesse de balancer entre la satire du métier et le côté potache des Sous-doués. En découle un résultat un peu bâtard.
  19. Ton avis me donne envie de me jeter sur ce film
  20. C'est sorti en dvd le mois dernier (chez Artus Film). Une bonne série b, bien troussée, avec des gueules comme on en voit plus. Bon, il n'y a que Lee Van Cleef et Lewis Collins qui vont se bastonner dans la jungle thai pour dégommer des trafiquants de drogue, Kinski et Borgnigne se contentant surtout de glandouiller a Hong Kong. Mais le film n'est pas avare en scènes d'action (l'hélico lance-flammes , la poursuite avec des maquettes de voitures ) , les dialogues nous font bien comprendre que le commando a des couilles grosses comme des pastèques (il y a même Bruce Baron en soldat alcoolo), la mise en scène est très correcte (aaah ces ralentis ). Bref, rien de transcendant mais ça se suit sans ennui ni déplaisir. Parfait pour pas trop réfléchir en été.
  21. Bien aimé aussi. La fin ne m'a pas gêné (mais je suis assez fleur-bleue). Je vous conseille le roman éponyme de Romain Monnery. Le film y est assez fidèle dans sa première partie, beaucoup moins dans la seconde. Et la fin y est assez différente, beaucoup plus ambigüe.
  22. Chopé à un euro à Gibert, le pitch me tentait bien. ATTENTION SPOILERS (je ne trouve plus les balises sur la nouvelle version du forum) Mais j'ai été assez déçu : tout est risible dans ce film (les morts de Lanvin et Baglioni sont ridicules, les plans des américains aussi). On n'y croit jamais vraiment, Ymanol Perset a le charisme d'une huitre et les dialogues sont indigents ("Je t'ai baisé : tu les sens mes couilles... tu les sens mes couilles"). Heureusement que ça dure moins d'1h20, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer.
  23. Il a fait son million d'entrées quand même ! Bon sinon pareil que tout le monde : le film de Chauveron sera une comédie gentillette mais le titre décomplexé + Clavier en représentant de la gauche caviar hypocrite + Damiens en romano ça ne me laisse pas indifférent.
  24. Etonnamment, j'ai bien aimé. Alors moi je n'ai rien compris aux bastons mettant en scène Batman (les mouvements et le montage épileptique ont eu raison de moi) et j'ai mis 30 mn à comprendre que les destructions d'immeubles correspondaient à la fin de Man of Steel (que j'avais trouvé nul à chier des dvd). Mais après je n'ai pas vu les 2h30 passer : beaucoup d'action, des situations improbables (Batman qui vole le costume de Robocop pour affronter Superman, le plan moisi de Lex Luthor, les cauchemars des deux super-héros pour bien montrer qu'ils vont pas bien), Alfred le majordome mécano qui lance désormais des répliques dignes de la belle philosophie de comptoir, la volonté de faire un blockbuster pseudo-intello en réécrivant du Freud (les trois grandes humiliations de l'Homme), une wonderwoman très mauvaise actrice mais très belle à regarder, le dernier quart-d'heure, où chaque plan pourrait être le plan final. C'est clair que Snyder est encore loin des sommets de ses débuts, mais question film bourrin à la Sucker Punch, il assure toujours.
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