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Binky

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Tout ce qui a été posté par Binky

  1. Tu peux prendre n'importe quelle scène et c'est super beau. Y'a même des plans qui me rappellent (j'ignore si c'est con) la beauté de certaines séquences de Jeeper Creepers...
  2. J'aime l'idée de proposer une histoire réflexive (là, on parle quand même de meurtres réels, qui ont inspiré un film a moitié réaliste par sa mise en scène durant les seventies et engendré une sorte de culte local, qui donne lieu (culte et film originel) à un remake ne jouant que de ça) mais de faire passer la réflexion par les images (on est pas chez Williamson et ses dialogues bourrins), sans trop de prétention... En fait, là où le film originel tentait d'alimenter ou de copier le réel, le remake a la bonne idée de ne pas refaire l'histoire mais de refaire le film, du coup on a vraiment l'impression que chaque cliché, assumé ainsi, fait partie d'un univers qui n'est que fiction (comme si les personnages en étant conscients), on navigue entre les niveaux de réalité... Comme dans Scream II, on crève en parallèle à une séance de cinéma, mais faut avouer que c'est plus ambitieux esthétiquement et formellement.
  3. C'est vachement bien. Matez-le. Scope, photo superbe, montage au cordeau, mise en scène réfléchie, c'est du néo-slasher esthétiquement chiadé, pas cynique pour un sou, au contraire ça respire l'amour de ce genre trop méprisé. Surtout que si j'en crois les dires, l'original était pas top. Tous les jeux formels du films sont à tomber. Le chef op est le réal de Megan is missing, mais là, y'a rien à voir. En tout cas, si vous aimez les slashers, matez ce bordel de film (et dire que le dernier slash que j'avais vu avant celui-ci c'était, ironie, Lovers Lane...)
  4. Binky

    Rockyrama !

    Cool ! C'est bien qu'un film comme Un cri dans l'océan y soit, aussi. A mes yeux, il manque Scream. Et Hudson Hawk. Et Ford Fairlane. Et Little Nicky.
  5. Quelqu'un sait si cet excellent fanzine (sur)vit encore ?
  6. Binky

    Script-o-Film

    Avec la meilleure interview de Pat Proft jamais publiée en France inside.
  7. Binky

    Rockyrama !

    Le Vidéoclub Ultimate VHS Power est sorti en Fnacs et librairies...Au menu, du monster movie, du slasher qui slashe (Jason Lives, l'un des meilleurs des 80s), blockbuster qui bute, dumb comedy, ganstas et barbapapas...Assez éclectique et foisonnant. J'y ai griffonné quelques trucs d'ailleurs. N'hésitez-pas à y jeter un oeil. DPG pourra m'insulter s'il trouve que j'ai écrit des conneries sur NEW JACK CITY.
  8. La prochaine fois, y'aura ptête le choix entre une couv' Michael Bay ou une couv' Roland Emmerich...
  9. Le dernier numéro, bah il est sympa, et puis tu 'ois, y'a JAY Z en couv'...donc achat obligatoire. DPG ? Personne ?
  10. "Beaucoup de nos personnages sont des imposteurs mais, à certains moments, ils sont comme tout le monde: humains. Le studio voulait qu'on coupe une scène avant le départ pour Aspen dans DUMB ET DUMBER, quand Jim essaie de parler à Jeff: "Mec, je n'ai personne d'autre dans ma vie." Il regarde la fenêtre et il est très ému. Les studios voulaient tout couper: "Dégagez-ça, c'est bullshit, c'est une comédie, les gens n'en ont rien à foutre..." On a refusé. Ils ont insisté. On a du leur expliquer: "Dans deux minutes, le même personnage va vendre un oiseau mort à un handicapé, donc il vaut mieux qu'on aime bien le type et qu'on le comprenne..." PETER FARRELLY - SO FILM N°11- J'vous dis pas comment on se foutait de ma gueule quand je voulais faire comprendre aux gens que ce film était un putain de film humaniste, comme la majorité des Farrelly d'ailleurs. Kingpin, à ce titre, est hallucinant.
  11. Parler d'un ersatz de Ciné Live (pas à chier, pas transcendant non plus) comme si c'était STARFIX... Ahlalala...
  12. Binky

    Vos lectures du moment

    J'avais écrit un petit truc sur le machin pour les intéressés. Ca fait un peu promo de tapin, mais puisque vous insistez... http://gizmo-inc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=159:life-in-hell&catid=63:chroniques-bd&Itemid=92 Cette réédition est vraiment une idée géniale ! PS: kevo, si j'étais nazi, je te corrigerais en disant: "Les SimpsoN" (sans s). Heureusement je ne suis pas si maychant.
  13. Binky

    1941 - Steven Spielberg - 1979

    Belushi il tape la classe ! Tu remplaces la bibine par l'héro et ça devient un rôle très intime.
  14. Binky

    1941 - Steven Spielberg - 1979

    J'avoue, c'est moins hilarant qu'Haddock qui rote dans Tintin, mais bon...sacré Steven...
  15. Putain, j'avais même pas compris le jeu de mots... C'est là que je me souviens que je suis jeune.
  16. Binky

    Metaluna (JPP)

    Je suis pas fan des délires nostalgiques de JPP et Lemaire (c'est TOUJOURS le même refrain, cinés d'antan powa, films d'antan powa, festifs d'antan powa) ni des délires à la Fluide Glacial, explicite référence, ni du Métal, alors... Bon, bah je crois que je suis pas fan du magazine, en fait.
  17. En juillet 2011 (!!) je qualifiais de ce Mann de "Super Mann". En plus de perdre mon humour si subtil, j'ai perdu ma passion, je n'ai de souvenirs qu'un film un peu chiant et bien moins transcendant qu'un Heat par exemple. Jeunesse, envole toi...
  18. Binky

    1941 - Steven Spielberg - 1979

    Tu confonds avec La Croisière (vicieux, je sais) Le mérite revient surtout à ces deux gosses de Gale et Zemeckis. Génies.
  19. C'est en cela que le film est le meilleur Tarantino: au fond, même les non-initiés peuvent adorer. Il y a tous les petits trucs tarantiniens mais un énorme quelque chose en plus. Avant tout, c'est un putain de film, avant d'être un putain de Tarantino. On peut pas en dire autant de Dark Shadows.
  20. SOMMERS La "première période" d'un cinéaste et déjà tout un style, un hybride de fantasmes formé "à coups de shaker" comme le disait Damien Granger à propos de Van Helsing, une somme de références assumées à l'intérieur du cadre illimité de la grosse machine. Le roller-coaster à la Stephen SOMMERS, c'est par exemple cette séquence où nos deux héros (un Indy-like et une jolie pépée non dénuée d'humour) tentent d'échapper à un énorme monstre, fonçant à toute vitesse à bord d'un hord-board, tandis qu'un paquebot gigantesque explose de manière gargantuesque, pour ne pas arranger les choses. Il y a moins généreux. Durant la même décennie, Harlin, avec son PEUR BLEUE, avait dans l'idée de filmer une scène pas possible où quelques morceaux de viande doivent lutter contre deux fléaux simultanément: une pluie de feu et des requins tarés (indispensable, ce film) Belle époque, les nineties. L'un des films préférés de Pierre Murat (source à vérifier)
  21. Binky

    1941 - Steven Spielberg - 1979

    Totalement démesuré, auto-parodique (clin d'oeil aux Dents de la Mer, entre autres) comme annonciateur des bombes à venir (quand deux de nos héros se retrouvent face à...un dinosaure !), loufoque, dégénéré, insensé, constamment dynamisé, dans tous les sens du terme ... Spielberg on fire dans tout son art du Spectacle, du mouvement taré et de la chorégraphie, de la référence amoureuse et du rythme à rendre fou un orchestre de cocaïnomanes... Bob Gale/Zemeckis on fire (avec la contribution de monsieur Milius), dans tout leur art de la causticité, de la parodie sociétale, du politiquement incorrect et de la foisonnance de séquences ironiques... Quand l'Histoire Américaine fornique avec le cartoon, quand un humour barré rempli d'allusions sexuelles se confronte à un tempo ordonné par un Williams des grands jours, dans un bain de portnawak au pays d'Hollywood... Et dire que le mec responsable de cette oeuvre de sale gosse sera le Président du prochain Festival de Cannes...
  22. Au-delà de la galerie de maniaques, impulsifs, névrosés, gentils délirants, toqués et bipolaires qu'O Russel met en place (ce qui n'est pas si courant dans une rom' com'), il y a aussi une très jolie mise en scène doucement appuyée... ...et une Jennifer Lawrence toute mignonne... ...et un Cooper absolument magistral. De bout en bout il semble prêt de l'implosion, de l'humour à la crise, et avec sa gueule cassée il incarne son meilleur rôle. En somme, O Russel poursuit dans la même veine de cinéma socialo-burlesco-fragile (c'est Daney qui l'a dit) mais assume encore plus ses idées de réalisation, affine ses dialogues, et même si l'ensemble est imparfait, le tout oscille entre caustique et sincérité, avec une ambition de portraitiste rigolard et sincère derrière. Il y a bel et bien un mec derrière la caméra, comme derrière le stylo (ce qui était moins perceptible dans The Fighter). Et un mec qui a de l'affection pour ce qu'il fait, pour ce qu'il écrit. Ce qui transparaît assez souvent. Et les acteurs sont mortels. Au final, malgré l'humour un brin noir et les pétages de cables, familiaux ou non, la véritable note d'intention ne met pas longtemps à s'esquisser: il s'agit de relever ce "rayon de soleil" quasiment imperceptible mais tellement à portée de mains. EXCELSIOR. Un bon petit film.
  23. Pas de narration trépidante et de montée en puissance à la Django Unchained, mais un film qu'on aime revoir, comme on reverrait des potes, des connaissances, inlassablement...Mais, tout en connaissant par coeur chaque détail de chaque scène, on tente de se concentrer sur quelques détails, des trucs sans grande importance mais qui en disent long (comme souvent chez Tarantino). Du coup, le petit message adressé aux (déjà) détracteurs du cinéaste transparaît, à travers une scène en particulier, qui pouvait sembler anecdotique mais qui, à travers la belle filmo que son auteur désormais peut afficher, reste troublante. Éloquente. Dans son discours final, Jules, après moult péripéties, devient soudainement "lucide". Il comprend que ce qu'il utilise depuis des années, à savoir sa fameuse citation biblique, dépasse le stade du clin d'oeil, de la frime, de la classe, du "ça en jette" (le genre d'arguments aisément utilisables pour critiquer Tarantino). Derrière l'usage un brin "immature" de cette citation, Jules explique qu'il y a un véritable sens, une RÉFLEXION indiscutable (voire plusieurs sens). Et qu'il vient de comprendre. Que ce n'est pas que du vide tape-à-l'oeil. Le cinoche de Tarantino, c'est un peu ça, cette salade macédoine de références populaires (de Kung Fu aux textes sacrés), aisément critiquable pour certains, mais riche de significations pour les autres. D'avance, Tarantino ne voulait pas rester l'homme de deux films et, de façon explicite, l'énonce clairement: je ne suis pas que le gamin un peu foufou pour qui vous me prenez tous, j'en ai dans le crâne. Et mon cinéma vous le prouvera. En gros.
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