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Binky

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Tout ce qui a été posté par Binky

  1. Binky

    Stand by me - Rob Reiner (1987)

    Découvert Outsiders, et c'est dingue à quel point quelques sublimes, superbes, émouvantes séquences...rappellent Stand By Me. Font penser à. Cruauté et poésie, musique profonde, lyrisme, même si bien plus appuyé chez Coppola: en apesanteur. Z'en pensez quoi ?
  2. Le pire De Palma ? Hum, rien que la photographie, faut être fifou pour avancer cela, très cher. C'est trèèèèèès loin d'être mon préféré. Pas assez épique, superbement grotesque, lyrique et appuyé, pas assez flamboyant et frimeur, prétentieux et magistral. Le barbu éjacule comme un puceau mais le reste de sa filmo ne sera qu'une constante et jouissive masturbation ! Mais Raising Cain, c'est une vasectomie. En plans-séquences. Tu m'en diras des nouvelles ! Toujours pas vu Sisters d'ailleurs.
  3. C'est quand même un peu moins bien que le McTiernan, non ? Débat de merde ou pas ?
  4. Ce film, tu le mates à quinze ans, et ben il te donne envie d'être surfeur, de braquer des banques comme on glisse sur une vague, d'être poète et de niquer tous les présidents capitalistes de ce monde consummériste de merde, en achetant une bonne planche et des shirts QuickSilver.
  5. La scène d'ouverture, sous la pluie: ♥ La poursuite à pied: ♥♥ Les répliques de Patrick Swayze: ♥♥♥ Les deux sandwichs aux boulettes de viande: ♥♥♥ ♥ Et puis à la fin, Keanu il s'en fout, il saute et se prend un dernier rail d'adrénaline: raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Un film que j'aurais bien voulu grandir avec comme on dit. Cette fin, cette fin, franchement superbe: l'un rend son grand amour à l'autre: une femme...et l'océan, la vague ultime ! C'est bien foutu vu que, malgré le charisme de Patrick Swayze (mieux que Ghost quand même hein pour le coup...) il n'y a pas vraiment d'idéalisation, son perso devenant "méchant" autant qu'il est la source de fantasmes, finissant par accomplir son rêve ultime mais en ayant délaissé pour un temps sa philosophie idéaliste...(le braquage sanglant où il perd tout, son identité et ses potes). Le fait que Reeves, une fois Swayze dans l'autre monde, n'ait plus rien à faire en tant que flic, c'est super logique et très beau, aussi. VAYA CON DIOS
  6. Binky

    Hantise - Jan de Bont - 1999

    Il semblerait d'ailleurs que son prochain film soit également son dernier... Bont débarras.
  7. La preuve que Lacoste est un acteur tout de même merdique (ses choix de carrière, mis à part un Julie Delpy c'est pas jouasse !), un ado quoi...que seul Sattouf est parvenu (et va encore parvenir, dans les années à venir certainement) à enrichir, il n'y a qu'à entendre Sattouf causer de tous les efforts produits pour transcender le jeu d'interprète du petit jeune... En gros, il suffit tout simplement d'un directeur d'acteurs (ou d'un director, si vous préférez), pas simplement d'un mec qui se dit que le jeu en roue libre d'un ado va forcément donner des étincelles... N'est pas Romain Duris qui veut, quoi. Sinon, dans un autre monde, quand on veut rendre hommage au cinéma sous une forme ironique ou rigolote, ca fait des trucs futiles comme Last Action Hero. En France, ca donne fort heureusement de bien grands films réflexifs et respectueux tel ce JC comme J'tenCule.
  8. Binky

    Rebelle - Pixar Disney - 2012

    Personne pour parler du design mortel du méchant ours ?
  9. Binky

    Detention - Joseph Kahn - 2011

    Tout feu, tout flamme, je te suis.
  10. Binky

    Le film qui vous a effrayé

    Tu poses ici une question qui demande réflexion...
  11. Soda c'est Ados en verlan en fait. Salut Cyril !
  12. Binky

    Les beaux gosses - Riad Sattouf - 2009

    Au fait sous les conseils de kevo42 j'ai fait l'achat du dvd juste pour les coms audio de Sattouf, et c'est clair que ca te donne encore une autre vision du miracle total que représente ce film, pour un premier film c'est juste Breakfast Club. Tous les acteurs étaient inaudibles, inexpressifs, mauvais (des ados, quoi), mais Sattouf avait pas envie de lycées ou d'ados "du style BB Brunes", et il a du carrément refaire chaque scène une vingtaine de fois minimum ! (!). Et vu qu'à ma grande surprise je me rends compte que je n'ai jamais causé de ce film, je voulais juste ajouter: meilleur teen movie français de tous les temps (pas dur), film criant d'authenticité sur l'époque collège (ce qui est dur à voir), film pluri-générationnel, sensible, à la musique sublime, un véritable univers qui au-delà des stéréotypes dévoile un rythme particulier, des dialogues géniaux, une tendresse incroyable parsemée de tout ce qui fait l'adolescence (fausses joies puériles et tristesse absurde). Je l'aime de plus en plus ce film.
  13. Que deux malheureux posts ? (okay, ceux de DPG comptent pour trois vu leur pertinence, mais bon...ex: Little Nicky, Big Daddy, toussa) C'est une super comédie romantique quand même, girly à fond, empli de persos attachants, suivant cette efficacité dingue de l'entertainement feel-good movie british qui est que le spectateur parvient même à s'attacher aux seconds rôles (les potes de Bridget), avec cet humour mi-amer mi-mélancolique mi-dingo, ces figures archétypales, ces détails cinglants...un vrai film de célibataires paumés. En fait, hormis la BO 100% garantie romance à la Richard Curtis, c'est bien le sourire/regard pétillant de la Zelwegger et tout son naturel (son meilleur rôle) qui donne toute sa particularité à un film pas non plus exceptionnel d'un point de vue scénaristique... Et puis, la baston Colin Firth/Hugh Grant.... EDIT: en fait, je me rends compte que j'ai écrit sans le vouloir exactement les mêmes trucs que DPG...
  14. Le film que Sofia Coppola n'a jamais réussi à faire. Nous attacher à un perso de paumé bourré de thunes, une histoire intemporelle où tous les éléments s'imbriquent afin de créer une sorte de miracle cinématographique, la description contextuelle des moeurs s'additionnant aux choix innovants et audacieux de cadrages, l’interprétation incroyable d'Hoffman épousant les rythmes planants et énergiques de Simon and Garfunkel, La version diffusée sur Arte bénéficiait d'une image absolument superbe qui ne faisait que renforcer la force de cette masterpiece. Et cette putain de fin !
  15. Nicolas Cage est scénariste. Il boit de la tequila comme d'autres de l'Ice Tea. Sur sa vie flotte un parfum de décadentisme. Il va finalement comprendre que pour reconquérir sa femme, il va devoir stopper la bibine et...Attendez, arrêtez-tout. C'est l'histoire d'une loque complétement anéantie qui décide de se suicider à l'alcool. Pour oublier, pour passer le temps, pour se buter. Un mec pathétique qui quitte Los Angeles et décide d'entrer dans le royaume des bars ouverts jours et nuits: Las Vegas, la terre de la dépravation illimitée. Il va rencontrer une prostituée. Et c'est là que l'amour se créé. Et ça ne ressemble pas vraiment à Pretty Woman. Les bouteilles laissent la place aux bouteilles. Remplacez la drogue de Bad Lieutenant par du whisky et vous n'aurez qu'une petite idée de cette souffrance interminable, cette beuverie chaotique. Un personnage super bien écrit de loser qui brûle littéralement sa vie. Tout son passé. Il fait table rase mais il ne recommencera jamais tout à zéro. Il finira dans le gouffre comme c'était attendu. En fait je crois qu'il y a deux départs (cf le titre), celui pour Las Vegas, et le départ final, cette chute qui ne pouvait qu'avoir lieu. Tout ça est filmé parfois à l'arraché, en pleine vitesse, comme une soulade brusque, anarchique, puis au ralenti, posé, comme lorsqu'on commence à ressentir les effets de l'alcool et que toutes les lumières semblent se mettre en pause devant nos yeux, tout le paysage. C'est un vrai film romantique, c'est une pure romance entre deux individus perdus à jamais. La musique jazzy rend planante cette incursion au coeur de la perdition humaine. C'est triste, parfois un peu appuyé, mais dans l'ensemble juste, crevant, beau, porté par la prestation d'un Cage complétement kamikaze et fou, comme d'hab. Ce mec sera prêt à se jeter dans le vide pour un rôle. L'ampleur de l'acteur rend tout ça encore plus incroyable que sur le papier. Ce Las Vegas, c'est une île paumée où notre anti-héros se bourre la gueule jusqu'à l'overdose fatale, dans une piscine, le matin, le soir, la journée, tout le temps. Ca te dégoute de l'alcool pour un bon temps, mais là n'est pas le message: comme l'indique un clin d'oeil cinématographique à moitié de film, c'est un grand moment de romantisme tragique cinématographique. Donc, euh, désolé de papoter autant. Juste, euh, voilà :
  16. Tu oublies de parler de cette sublime musique ! HS: Pour le coup, Vertigo est un peu chiant, mais ça te fait revoir pas mal de De Palma (Body Double, Pulsions) avec un oeil nouveau. Le baiser de Vertigo devient du grotesque bien putassier et vulgaire dans Body Double. Cela dit si De Palma a(vait ?) besoin d'Hitch pour alimenter son cinéma, je n'ai jamais eu besoin de Vertigo pour comprendre la puissance de l'art de cet élève fidèle.
  17. Le truc c'est que Sheen président est une idée d'enfer, mais qui se souvient réellement de Leslie Nielsen en Président des USA (excusez du peu) dans Scary Movie 3 et 4 ? C'est politiquement engagé comme film en tout cas.
  18. Charlie Sheen ? Mais putain, Charlie, t'es pas encore en fauteuil roulant ! Y'a même pas deux ans tu bossais encore pour une sitcom à succès ! CHARLIE !
  19. Le souvenir d'un gros traumatisme à neuf, dix ans, le souhait fantasmagorique de tomber sur un mix entre SOS Fantômes et Marty Mcfly, et puis finalement cette détonnante oeuvre horrifique bien secouée qui t'éclate à la gueule, gueule certainement trop jeune à l'époque ! N'empêche, à la revoyure, c'est bien génial ! Un Jackson qui se la joue un peu Sam Raimi tellement sa mise en scène cuit du steak.
  20. Ca veut surtout signifier qu'au final on ne sait plus qui des deux n'a plus rien à dire, Nolan ou Kassovitz. Celle-là était gratos. Memento, c'était bien !
  21. Schumacher est gay donc il a le droit de faire un film sur deux gays.
  22. Je me souviens que Kane, dès Batman Forever, était complément horrifié par le rendu du résultat...et que ça faisait marrer toute l'équipe. Maintenant, on te met de la musique classique, des instants méditatifs de quinze minutes, un climax final et c'est branlé, reprenez des mouchoirs. Le cinéma est mort.
  23. Il encule des cadavres ou pas ?
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