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Binky

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Tout ce qui a été posté par Binky

  1. Proche quant au niveau de l'histoire, de certains liens ou thématiques, pas proche au niveau de l'ambiance, de la mise en scène ou du traitement en général. Coppola use d'une atmosphère qui lui est propre, plutôt lointaine, De Palma use de perversités et de son brio habituel. Le malaise chez Coppola tient plus du spleen adolescent et du silence trop long.
  2. Tout à fait d'accord concernant Coppola. Mère catho contribuant à la perte de sa progéniture, drame entamé par un bal de fin d'année, tragédie adolescente inéluctable...
  3. Binky

    Cleaner - Renny Harlin (2007)

    Mais personne l'a vu ? On compare Renny Harlin à Dieu et ensuite on le laisse tomber comme un Ecran Fantastique ? Bah c'est assez pépére et pas du tout pervers. Y'a des raccords images bien old school, ca prend son temps, c'est pas palpitant, on sent qu'Harlin hésite entre parler d'un perso triste, un peu pathétique, et un mec funky (la scène d'ouverture !), et puis tiens, un petit jeu: commencez à mater le film, et les principaux éléments une fois amenés, tentez de deviner la fin, la première supposition aussi conne soit elle de twist qui n'en est pas vraiment un tellement c'est attendu depuis un certain film des nineties avec Harisson Ford...
  4. Binky

    Robocop - José Padilha - 2014

    Surtout que Robocop, le mal est déjà fait, y'a qu'à voir le 3 !
  5. Binky

    Jack and Jill - Dennis Dugan - 201?

    D'ailleurs, ca existe en France une énorme édition dvd de Little Nicky ou faut commander ça en zone 1 ?
  6. Tu me donnes envie Mister Win. Une question: je connais les trois versions de Faust (Goethe/Marlowe/Valéry) donc je serais (peut être ?) en univers plus ou moins connu, mais ne connaissant pas du tout Sokurov je voulais te demander: -c'est démentiel, okay, mais est-ce un poil chiant ? Je veux dire, j'ai trouvé Pierrot Le Fou et Gerry passionnants, mais j'ai une chance de m'emmerder devant le Sokurov ou pas ? - mise en scène vraiment de dingue ou pas ? est-ce que comme Cosmopolis c'est du théâtre bien filmé ? -Sokurov c'est bien ?
  7. Binky

    Rollerball - John McTiernan (2002)

    Le Rollerball de McT c'est comme le Showgirls de Verhoeven: croyez-moi, dans dix ans, tout le monde: 1/ Aura oublié l'original. 2/ Aura oublié le mauvais accueil du remake 3/ Se promènera à poil dans la rue.
  8. The Wedding Singer c'est quand même pas extra...et c'est un fan hardcore de la pomme d'Adam qui cause là...
  9. J'imagine ce qu'il aurait pu dire du Contrat ou de Rambo 3...
  10. Binky

    Platoon - Oliver Stone - 1986

    Paradoxalement c'est un devoir de mémoire obligatoire sur l'un des plus gros traumas de l'oncle Sam: le Vietnam...et pourtant cela reste l'un des moins fascinants ouvrages stoniens à propos de l'Amérique et de son histoire, de ses contradictions, de ses blessures (de guerre ou non) bref d'une société incessamment décortiquée par le cinéaste... Et si je dis encore quel grand cinéaste il est Natale va m'envoyer le dvd collector de Bienvenue a Bord dans la tronche.
  11. Re-post: comment j'aurais aimé découvrir Danse avec Les Loups et Forrest Gump sur grand écran, avec des yeux de gamin émerveillé et époustouflé... Mais moi on m'a emmené voir le Molière avec Duris et Monsieur Batignole...
  12. Ton clash a du être cocasse puisque les profs de philo (même très bons) se ciblent parfois tellement sur la philo qu'ils montrent à leurs élèves de sombres, sombres merdes censées véhiculer un ou deux concepts... Dans ce genre, on a du tous se taper, en amphi également... OUI MAIS, AVEC NOTRE BRUCE WILLIS NATIONAL: GÉRARD JUGNOT ! Autant dire que le contraste avec The Wall n'en fut que plus rude, d'autant plus qu'effectivement sur grand écran ca envoie du panda en colissimo direction Rio de Janeiro. Je me retenais de descendre le film en deux-temps/trois mouvements, mais mon peu d'aisance à l'oral m'a poussé à faire davantage d'efforts pour tenter d'analyser le film d'Alan Parker plutôt que de détruire...ce...truc. Vous me faites rêver avec tous vos classiques bombesques, de la vhs de Star Wars à la grande époque de Leslie Nielsen... Sinon, non en classe mais dans le cadre d'un projet éducatif, découvrir M le Maudit ca a été un petit choc aussi. Autant dire que j'attendais beaucoup de Furie du même Lang, vu en sortie classes, et j'ai forcément été très décu... Enfin j'imagine que ce genre d'expériences ca regroupe des personnes et ca peut créer des affinités...hors sujet, j'étais tout fier à l'époque de défendre Beckett alors que beaucoup détestaient. Ah oui, dans le genre pensums bien lourds, je pense que l'accumulation des classes et des niveaux éducatifs correspondent au taux de Regis Warnier "historiques" qu'on te force à bouffer...
  13. Moi qui ait eu droit à tous les Street Dance du monde DPG, je ne peux que m'interroger (cours de fin d'année en arts plastiques, choix cinématographiques des grandes gueules, et donc films de merde, c'est ainsi, encore y'avait-il quelqu'un pour proposer Fight Club, qui était à l'époque l'apothéose, le summum de l'anarchisme étudiant, qu'il se faisait rembarrer) Si on va plus loin que l'école (qui fait très primaire) et qu'on se dirige jusqu'au bahut...des séances inoubliables ? Incontestablement Pink Floyd The Wall en philo, en terminale, dans un amphi, le son à fond, les images sur grand écran...première rencontre avec Fassbinder en cette même année avec la séance en salles de Tous les autres s'appellent Ali (pas le meilleur Fassbinder mais quelle profondeur de champ !)... Sinon, rien, pas de Cameron de Carpenter de McTiernan de Spielberg d'Antonioni mais du Ken Loches pète-burnes. Et un film d'étudiants tout pourri en philosophie, fait par des pouffes qui se croyaient dans un Zulawski, voyez, hystériques et déblatérant des inepties, mais félicités par le prof. Non je ne suis pas frustré. mais critik lol
  14. Binky

    Rollerball - John McTiernan (2002)

    Je suis le dernier des Mohicans.
  15. Binky

    Rollerball - John McTiernan (2002)

    Sans transition je pige pas pourquoi un fou de l'image et de son évocation/signification/interprétation tel que Yannick Dahan trouve Rollerball... BEAUCOUP PLUS PIRE QUE MEDECINE MAN !!!!!!!
  16. Binky

    The Game - David Fincher (1997)

    Bientôt on nous fera croire que c'est la Rolls Royce du film à twists ! (j'imagine dès une édition de bourrin à la Panic Room)
  17. Au fait, quelqu'un a vu Gerry ? Ca m'a l'air sublime...
  18. Binky

    Rollerball - John McTiernan (2002)

    J'adore ce genre de déclarations permettant en général de justement justifier les twists les plus moisis. Mettons... Non mais Basic ca passe très bien, ce que j'aime c'est cette modestie de l'entertainement, on est pas dans un film archi-thuné de bataille navale à la Octobre Rouge mais dans un simple film d'enquête militaire à la fluidité narrative assez percutante, et pour le coup...bien moins chiant qu'Octobre Rouge ! Et puis Travolta et L.Jackson rassemblés pour cabotiner comme au bon vieux temps, Travolta en mode McLane (il sort d'une biture) et L.Jackson qui revient voir John après Die Hard 3, moi je dis: cool.
  19. Binky

    Rollerball - John McTiernan (2002)

    Bah je n'en dirais pas plus mais c'est super sympa Basic, une leçon de mise en scène et de montage doublée d'un divertissement tout ce qu'il y a de plus efficace. McTiernan ne parle pas d'un produit à la mode bourré de twists mais d'une pièce à la Ionesco... Sinon, j'en déduis que DPG n'a toujours pas vu Rollerball...
  20. Mais y'a pas de subtilité, de nombrilisme, de trucs intellos ou que sais je. Ce film c'est du pur ressenti, c'est un voyage sensitif, et vous l'avez (presque) tous très bien décrit et définit ! Ca fait plaisir de lire des choses comme cela. En fait, ce film me fait penser au "cinéma" que l'on se fait dans sa tête, quand on déambule, de la musique plein les oreilles. Plaisir des yeux, ralentis, Elephant sans les maladresses scénaristiques, ca te montre que le vide c'est aussi du cinéma. Le vide devient une idée de cinéma. Et Van Sant est fasciné par la figure de l'ado mutique, le filme sous tous les angles. En fait il part de la narration du roman pour en faire un songe s'étalant sur tout un film. Le silence (de la parole s'entend, ca reste très musical) est planant, l'oeuvre est contemplative sans être inaccessible ou inutilement aride. Pas de prétention là dedans si ce n'est celle de coller aux basques et dans la tête même de l'ado. C'est du ressenti ce film, ca ne marche que sur cela, et je suis content de lire des réactions de gens biens qui l'envisagent ainsi. Et puis pour la VF, heureusement ca cause pas toujours et la voix du perso principal est pas honteuse non plus, rien à voir avec la voix de l'intello dans Breakfast Club par exemple.
  21. Oui, c'est quand même l'aspect le plus exagéré du film. Je connais plein d'anciens nazis qui sont tout sauf sadiques et tueurs en série. Moi, j'ai envie de dire: il faut réhabiliter les anciens nazis.
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