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Dan

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Messages posté(e)s par Dan

  1.  

    Je me suis avancé dans ma lecture de la Compagnie des Glaces et je trouve toujours ça bien. Le côté feuilletonnesque a autant d'avantages que d'inconvénients dans le sens où ça va aussi bien à l'essentiel que ça se répète. Une narration néanmoins fluide malgré des rebondissements parfois tirés par les cheveux. Mais l'univers reste toujours aussi dingue malgré son apparent monolithisme sans compter une galerie de personnages qui n'ont plus une fonction utilitaire comme dans les premiers romans. Ils prennent de l'épaisseur et désormais une mythologie avec délirante (aussi géniale que confuse et maladroite, oui...) se dessine. Mais surtout, plus ça avance, plus le décor planté devient obsédant et sombre. "Terminus Amertume" ou encore "Les éboueurs de la vie éternelle" sont bien sales, tandis que "Sun Company" nous balance du manthra tibétain et du yacht en plein univers glacé apocalyptique métallique. C'est pas une Véda ou de la grande littérature, mais c'est quand même une saga feuilletonnesque très addictive.

  2. A propos de jeux de plateau nous en ce moment on joue à ça et c'est vraiment top!

     

     

    Bien pensé, fun, c'est Left 4 Dead en jeu de plateau

     

     

    Je confirme, c'est vraiment très très bon : y a un mix sympa entre de la coopération / stratégie et du bourrinage : Entre comment s'en sortir vivant en cogitant 5 minutes pour pas crever et ensuite jeter 12 dés en même temps pour que ton double uzi (que tu peux utiliser 5 fois d'affilée avec un perso en particulier, Amy) nettoie entièrement une case surchargée d'infectés

     

    Tu peux aussi choper une bagnole et défoncer les zomb' dans la rue pour te faire un max de points

     

    La difficulté est honnête, le jeu nous fait par moments quelques coups de pute bien sentis sans que ce soit frustrant. Y a pas un milliard de règles et c'est pas simpliste pour autant parce qu'il y a pas mal d'options, et effectivement, c'est bien pensé. Seul regret : le jeu de base est pas hyper fourni en bestiaire. Un ou deux persos puent un peu (Phil le flic)

     

    Après, le jeu est quand même bien cher (70/80€) et c'est pire du côté des extensions. Enfin, je dis ça, tout est à un pote

     

    En bref, de bons dimanches hivernaux entre amis à prévoir, sur fond de Motörhead ou de Mortician

     

    Quand j'aurais plus de sous à dépenser dans les loisirs, je serais bien intéressé par Gone Home et Alien Isolation sur pc tiens.

  3. J'ai quand même terminé la quatrième saison, en appréciant de plus en plus malgré les travers dont je parlais à la page précédente (ouais, l'épisode de la fillette, et d'autres, bien noirs aussi). Mon amour des zombies a vaincu mon ennui des discussions.

     

    Ce premier épisode de cinquième saison, je l'ai a-do-ré : sale, noir, nerveux, vicieux, malsain, nihiliste, violent, gore. La scène où ils alignés et celle qui se fait dévorer lentement pendant 5 bonnes minutes

     

    Il ne manquait que cette

    pour que ce soit parfait
  4.  

    Après la rédaction d'un mémoire qui m'a tout sucé de mon corps et de mon âme (hormis le zob, le comble), une petite lecture très sympa de tranches de vie tokyoïtes, plus précisément autour des habitants d'un petit quartier de cette ville tentaculaire.

    On pourrait penser à ce recueil de nouvelles de Ryu Murakami dont je n'ai plus le nom en tête et qui raconte plusieurs histoires de jeunes japonais, souvent drogués, parfois dans la prostitution, mais toujours paumés. Or, ici, c'est beaucoup plus simple, de simples tranches de vie de tokyoïtes d'une parfaite banalité, avec leurs problèmes familiaux, sentimentaux, scolaires ou professionnels. Le Japon contemporain dans son essence presque. Mais des destins se croisent, des subjectivités se rencontrent et cette simplicité est tout à fait prenante.

  5. Revu avant-hier avec dans la foulée sa bonne suite.

     

    Ambiance poisseuse, Schwarzy & Weathers, muscles huilés au jus de couille, minigun, moustaches, bestiole qui pèse, latina super mimi, indien, démembrements, blagues de cul moisies, arbres épais, minigun, hélicoptères, brume, jungle humide, corps dépecés, primaire jouissif et assumé mais scénario efficace, explosions, minigun laser, lianes, minigun (j'aime beaucoup les miniguns), punchlines qui poutrent, pièges néandertaliens, retour au primitif, face-à-face iconique.

     

    La vie

     

    La pesance

     

     

     

  6. Ah tiens, j'avais zappé la sortie du dernier Boris, faudra que je jette une oreille. Je suis assez client du délire constant du groupe. Même leur délire jrock "New Album", je l'avais trouvé bien, easy-listening mais bien fun et bien coolos. Bon, après, je préfère quand ils se la jouent plus intime comme le split "Rainbow" avec Michio Kurihara.

     

    Et pour le dernier Swans, va me falloir un paquet d'écoutes pour le digérer convenablement, mais je sens déjà qu'il va bien tourner cet été.

     

    Sinon, je me passe en ce moment en boucle Varsovie, un groupe de rock français avec des membres de Forbidden Site. Un rock bien froid avec un côté bien post-punk et quelques réminiscences coldwave (y a du riffing à la Gestalt je trouve par moments). Une pochette à vomir par les yeux mais une musique prenante, poignante.

     

     

     

    xoU0_AjDztw

  7.  

    Je rejoins en grande partie Kerozene : Ça démarre bien, bonne introduction. ça se suit sans déplaisir jusqu'à Honolulu avec les Mudo qui bouffent un sous-marin russe. J'ai bien aimé la scène de la zone japonaise abandonnée bien retranscrite, un peu à la "Stalker".

     

    Après........ ce qui m'intéresse, les bestioles. Les scènes de baston sont géantes. Les séquences de fin sont absolument dantesques même si la place faite à Godzilla est parfois curieuse.

    Le reste, ça m'a glorieusement endormi, anecdotique au possible (Ken Watanabe n'y croit pas une seule seconde même lorsqu'il tente vainement de tirer une larmichette sur Hiroshima, et je vois même pas pourquoi la femme et son gosse sont là...). Il y a de beaux plans (le parachutage très bien filmé) mais déçu d'attendre si longtemps pour des bastons aussi compactes.

  8. Pour un peu plus d'infos

     

    Ce premier trailer pour « Fièvre » (aka « Horsehead« ) nous donne très envie de découvrir cette petite production indépendante hexagonale réalisée par Romain Basset et aux forts relents de « Silent Hill« . Une filiation qui peut notamment s’expliquer par cette figure de « tête de cheval », boogey man cauchemardesque dont le character design a été réalisé par Alex Tuis, artiste qui officia notamment sur « Silent Hill 3D ». La boucle est bouclée…

     

    Malgré le petit budget, les premières images de ce trailer laisse espérer un trip onirique à l’esthétique soignée. A voir maintenant si l’histoire tient vraiment la route et ne se contente pas d’aligner les scènes de rêves.

     

    Tourné en anglais (certains accents font d’ailleurs un peu mal aux oreilles), le film sera au marché international du Festival de Cannes et n’a bien évidemment aucune date de sortie prévue pour l’instant.

     

    L’histoire :

     

    « Jessica n’a jamais rêvé de sa vie mais fait régulièrement des cauchemars dont le sens lui échappe. Cette singularité l’a conduite à mener des études spécialisées en psychophysiologie du rêve et à suivre une thérapie avec Sean, son mentor et petit ami, pour essayer d’en comprendre les origines. Suite au décès de sa grand-mère maternelle qu’elle a très peu connue, Jessica doit retourner à contre cœur dans la maison familiale. A son arrivée, elle découvre que son aïeule défunte reposera dans la chambre mitoyenne à la sienne durant la veillée mortuaire… Après une première nuit agitée par un étrange cauchemar dans lequel elle rencontre sa grand-mère décédée, Jessica tombe subitement malade. Clouée au lit par de fortes poussées de fièvre, la jeune femme décide alors d’utiliser son état léthargique pour expérimenter le rêve lucide et ainsi essayer de prendre le contrôle de ses cauchemars. Dès lors, sur les conseils de Sean, Jessica doit respirer un peu d’éther dès qu’une crise se fait sentir afin de sombrer plus profondément dans l’autre monde. Jessica va alors commencer à évoluer dans un monde cauchemardesque et, développant peu à peu ses capacités de rêveur lucide, elle va mener l’enquête afin de découvrir le mal qui la ronge et qui hante la demeure familiale… «

     

    Source : http://www.films-horreur.com/2014/05/trailer-fievre-cauchemar-a-la-francaise/

  9. Attention, la BA de Film Socialisme ne ressemblait à rien et il parait que c'était pas si mal.

    (mais je n'ai aucune envie de vérifier)

     

    Vu, et je suis jamais rentré dedans, le trouvant décidément trop abscons et par moments caricatural. C'est un peu le même trip que "Sans Soleil" de Chris Marker, une sorte de panorama sur le monde assez déstructuré. Chris Marker, au delà du niveau parfois peut-être un poil "sur-intellectualisant", m'avait quand même charmé dans sa construction, son image, et j'avais pas du tout trouvé le visionnage désagréable. Intéressant et pertinent même.

    Mais Godard non, pas possible. J'ai ressenti cette peloche comme un film-plaidoyer ultra-hermétique dont la narration m'a intégralement échappé (des phrases, encore des phrases en pagaille, des aphorismes soit incompréhensibles soit à côté de la plaque), aucun jeu d'acteur, fourre-tout à l'extrême, vaste brouillon expérimental laissant à nu un discours politico-utopique auquel je ne m'attendais que trop. Godard devrait écrire des essais sur papier plutôt, ça lui conviendrait mieux. C'est dommage, la première partie sur le bateau n'est pas si imbuvable que ça (enfin, faut survivre quand même). Enfin, des idées qui devaient être bonnes au départ.

  10. Je plussoie pour "Ça", il est plutôt massif mais il est celui qui représente (et synthétise) le mieux toute l’œuvre de Stephen King : le fantastique et l'épouvante qui rencontrent la culture populaire américaine.

     

    Ses recueils de nouvelles sont très biens : "Tout est fatal" contient de très bons passages (le côté désespéré de "tout ce que vous aimez sera emporté" m'a flingué ma journée) malgré un côté inégal. Quant à "Différentes saisons", c'est effectivement un putain de chef d’œuvre.

     

    J'ai également une certaine sympathie pour le diptyque "Désolation"/"Les Régulateurs" (ce dernier étant publié sous le pseudonyme de Richard Bachman) avec ses ambiances désertiques. "Insomnie" est un bon roman, beaucoup plus introspectif cela étant.

     

    Par contre, j'ai pas trop suivi depuis "Coeurs perdus en Atlantide" et "Dreamcatcher". Ces derniers sont assez différents des "classiques" de King, moins horrifiques, plus ancrés dans le souci de décrire une époque et/ou une société, mais ils sont très intéressants.

  11. pas encore démarré la saison 4 mais au final la saison 3 a fini par me gonfler un peu (rien à voir avec la 2e ceci dit)

    ça partait pourtant super bien, mais leurs histoires de manipulations, d'esprits torturés et de conflits d'intérêts, à la longue je m'en fous pas mal et puis on voit le dénouement arriver 5 ou 6 épisodes à l'avance.

     

    le souci c'est surtout que l'aspect survie passe au second voire dixième plan: les ressources semblent ne jamais vraiment manquer, les zombies représentent de moins en moins une menace et exploser un groupe à mains nues tient de la formalité. du coup, les conflits sus-mentionnés paraissent un peu vains.

     

    malgré tout je sais bien que je vais finir par mater la saison 4

     

     

    Ouais, ben, je sais pas si tu as commencé mais justement, par masochisme, je viens de renquiller pour une quatrième saison.

    Ça ne change pas des masses et même, les travers semblent s'accentuer. Sans trop spoiler, on est justement dans une situation où la survie devrait être le maître mot et même devenir l'unique leitmotiv des protagonistes ;

    "Blablablablablablablablablabla"

    Soyons francs, ça bouge nettement plus que la soporifique deuxième saison mais ça devient vraiment lourdingue. Je jette définitivement l'éponge après ce treizième épisode.

  12. Je viens de me bouffer les cinq saisons en un temps record. Je rejoins les avis qui en font l'une des plus grandes séries de l'histoire de la télévision car j'ai également ressenti le gros blues lors de l'épisode final de la cinquième saison, limite la larme à l’œil.

     

    C'est quand même fort de réussir à faire tenir un ton carrément documentaire et des personnages aussi complexes qu'attachants, le tout en rendant la série addictive sur cinq saisons alors que j'ai assez peu de patience en ce qui concerne les séries. Je me suis pris de passion pour pas mal de persos : McNulty, Buck Moreland, Omar, Mouzone...

     

    Beaucoup apprécié l'idée de donner une identité propre à chaque saison, ce qui permet de faire le tour d'un bon paquet de questions sociales et politiques (les troisième et quatrième saisons sont excellentes pour ça). J'ai adoré la quatrième saison d'ailleurs car comme le dit Prodigy, c'est la plus dure et la plus forte. J'ai néanmoins un gros coup de cœur pour la seconde avec ses ambiances industrielles sur le port, le Grec qui est le mafieux typique des Balkans et ces histoires de syndicat, de famille...

     

  13. Je viens de tomber sur sa dernière vidéo. Une sorte d'autobiographie culturelle de la demoiselle et ça a l'air d'en dire assez long sur ce qui va tomber sur les gens qui iront voir son film.

     

    XT-0g_sqy_M

     

    "j'ai vu quelques spectacles qui m'ont bouleversée, comme "Love" de Loïc Touzé & Latifa Laâbissi au centre Pompidou (...) et je pense que ça a été le motif de rupture avec le garçon avec qui j'étais à l'époque, qui avait détesté"

     

    Toutes les choses qui aident à tenir bon :

    • les histoires avant de dormir

    • l'école (un peu)

    • TV5

    • le Cinéma du Parc

    • Dancer In The Dark (Lars von Trier)

    • la Cinémathèque québécoise

    • Bjork

    • le vidéoclub et les VHS

    • Hiroshima mon amour (Resnais/Duras/Riva)

    • Je Tu Il Elle (Chantal Akerman)

    • Filatures / Les Dormeurs (Sophie Calle)

    • France Culture

    • Le plaisir du texte / Mythologies / Fragments d'un discours amoureux (Roland Barthes)

    • L'usage de la parole (Nathalie Sarraute)

    • Les rendez-vous de Paris / Conte d'été (Eric Rohmer)

    • LOVE (Loïc Touzé & Latifa Laâbissi)

    • la compagnie Toujours Après Minuit

    • Rosas danst Rosas / Fase (Anne Teresa de Keersmaeker)

    • John Baldessari

    • Tehching Hsieh

    • Miranda July

     

     

    Bon, c'est clairement mais alors très clairement pas pour moi. Je suis pas son public.

     

    Vais me faire un Jess Franco bien poilu tiens

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