Aller au contenu

Dan

Members
  • Compteur de contenus

    464
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dan

  1. Vu. Ce que c'était nuuuuuuuuuuuuuuuuuuul... et aussi incroyablement con. Bon, le pétage de plombs général totalement revendiqué fait qu'on passe le film à se marrer sur la stupidité ambiante du truc. Une sorte de comédie épileptique qui se foutrait de la gueule de la Fureur de Vaincre et de la mode passagère des films chinois à la Tigres et Dragons. Le tout agrémenté de personnages bien charismatiques, aussi cons que bourrins. J'ai aussi remarqué que plus les punchlines étaient moisies, plus elles étaient savoureuses. Bon, ok, les actrices sont sexys, y a du fessier à foison (le volley ball ) mais ça reste quand même trèèèès gentil.
  2. J'aime beaucoup cet album, ce chanteur avait quelque chose de plus désespéré que Messiah Marcolin, plus lyrique et épique celui-ci en revanche. Un album plus intimiste quoi. Sinon, je me fais en ce moment du Bohren & Der Club Of Gore ; Une sorte de jazz/ambient dépouillé et très posé. On dirait une B.O pour un film de Lynch mais sans personnages En tout cas, j'adore avec un grand A. W2zkN74s72M Mais je crois préférer Midnight Radio dans leur discographie.
  3. Dan

    Vos lectures du moment

    Baek Nam-Ryong - Des Amis Premier roman nord-coréen traduit et édité en langue française (et en Europe). Une cantatrice veut divorcer d'un ouvrier et demande une procédure auprès d'un juge, voilà tout. Pour un roman qui s'intéresse exclusivement aux mœurs et à la vie quotidienne, c'est tout de même très très particulier. Roman que l'on peut classer dans l'école réaliste de la fiction (et non héroïque avec plein de grands dirigeants et militaires), ce livre entends annoncer la vertu nord-coréen, un syncrétisme assez particulier entre néo-confucianisme et communisme. Il donne un point de vue sur le couple, la famille et le mode de vie inconnu dans notre Occident moderne. En faisant la propagande d'un régime qui pourrait être parfait puisque collectif, le roman dénonce pourtant quelques abus et écarts de vie bien entendu individuels. Intéressant, instructif, une façon de penser radicalement différente. L'écriture est quand même assez relou par contre, sans verbiage mais sans lyrisme ni figures de style donc assez rigide.
  4. Bon, comédie française et Romain Duris... Je n'aurais, je pense, jamais tenté le visionnage s'il n'y avait pas l'insistance de la copine d'un pote. Sorte de Rocky Balboa dans la dactylographie française des années 1950, ce film est finalement une gentille comédie assez fraîche et qui passe très tranquillement. Le film a coûté du pognon et ça se voit : La France (mais aussi le New-York) de cette fin de décennie 50 chez les bourgeois et dans le show-biz est fidèlement retranscrit, sans pour autant puer le passéisme ou le kitchouille moqueur. On suit sans bailler la relation entre Rose et Louis qui fait le choix judicieux de ne pas (trop) s'enfoncer dans la niaiserie gratuite mais aussi les compétitions assez décalées de dactylo' filmées comme des combats de boxe avec limite une allusion à l’œil du tigre. Quelques punchlines sympas ('Mon chou, copiez ces livres pour vous entraîner, mais vous n'êtes pas obligée de les comprendre") et des situations d'époque (comme la situation de la femme) plutôt bien mises en valeur. A noter des apparitions agréables d'Eddy Mitchel et Miou-Miou. Et cette Déborah François, quelle chouquette Bon, pas la comédie de l'année, mais j'ai passé un moment sympa.
  5. Premier film en couleurs de Kurosawa, ce film signe pour Kurosawa de nombreux changements, comme le retour à un budget limité, une nouvelle esthétique et un style qui tranche radicalement avec ses chambara précédents. Après s'être fait viré de Tora ! Tora ! Tora ! dont il devait superviser la partie japonaise, il avait franchement besoin de remettre les piles à plat. En sort donc cette œuvre pour le moins singulière, quasiment expérimentale, dans laquelle se croisent des histoires tragi-comiques de marginaux coupés de la société. Des déficients mentaux, des démunis, des fous, des alcooliques, des ordures, des saints, des petites gens. Tous vivent dans une espèce de village faite de tôle et de bois au milieu d'un décor post-apocalyptique. Chaque personnage a sa singularité servi par un casting quatre étoiles, ce qui fait la force de cette œuvre pour le moins longue. Même si les personnages en tiennent une couche, il est difficile de ne pas faire le rapport entre cette petite société vivant en autarcie et la notre par la multitude de thèmes, simples et universels qui sont abordés : le couple, la pauvreté, la folie, la mort, le suicide ou encore le viol. Pour de la légèreté il va falloir repasser. Mais des destins très touchants, pour ne pas dire parfois bouleversants : si l'échange d'épouses entre deux sympathiques poivrots fait doucement rire, le tandem père/fils de SDF est superbe de tristesse et de poésie. Bien qu'éclatée, la narration ne se perd pas entre tous ces destins et parvient à rester cohérente. Œuvre aussi très personnelle de Kurosawa dans laquelle il expérimente un gros paquet de délires esthétiques, le plus souvent superbes : des éléments de fonds de décors en peinture, un décor de décharge publique en couleurs chaudes et accueillantes, des filtres limites psychédéliques lors des délires d'un mendiant imaginant le palace qu'il construit dans son esprit, l'oeil est carrément repu de belles images En revanche, ce n'est pas du tout un film facile d'accès, au contraire même. Il a son rythme, son style et une esthétique unique, qui ne plaira pas à tout le monde.
  6. Dan

    Vos bande annonces fétiches

    Puisque nous sommes sur les bandes annonces, je rappelle que le blog Vidéotopsy met en ligne des compilations de bandes annonces du temps de la VHS. Y a 8 volumes de 1h30 et c'est chouette. http://videotopsy.blogspot.fr/2013/06/videothon-8-tape-parade.html Sinon : kIp4zUP4PoQ
  7. Dan

    Vos lectures du moment

    Lu en moins de deux heures. C'est rigolo, y a deux/trois idées rigolotes comme les vers qui se faufilent dans ton trou de balle pour te buter ou encore se faire du pognon en en faisant des ceintures alors qu'ils envahissent le monde... Mais bon, c'est quand même bâclé et assez nul
  8. a2DH0-GA_qY Un des plus grands live du rock'n'roll
  9. source : http://www.scifi-universe.com/actualites/13494-prometheus-2-avance-et-a-trouve-son-scenariste.htm
  10. C'est de loin mon préféré de Jean Rollin même si j'aime beaucoup de façon générale sa filmographie personnelle de vampires nues qui se promènent dans les ruines médiévales. C'est un film très personnel et intimiste du réalisateur dans lequel il laisse libre court à sa créativité pour mettre en images un poème romantique sombre. Difficile d'en parler correctement mais je dirais simplement qu'il est franchement beau et soigné, avec une ambiance onirique qu'il faut avouer être unique. Une très belle musique, une photographie exemplaire vu le budget et des conditions que j'imagine être limitées. Si de nombreuses scènes valent le détour, je retiendrais surtout l'introduction qui nous sert le décor, dans les vieilles rues d'une France qui n'existe plus Françoise Pascal a une bouille et des seins magnifiques
  11. Un Jesus Franco dans le haut du panier, même si je préfère encore "Le Sadique Baron Von Klaus" Derrière une histoire assez décousue partagée entre l'héritage de Dracula envers une comtesse, des problèmes de couple et de l'occultisme cheap, on suit les aventures d'une femme d'affaires partagée entre la normalité de son couple et l'attirance extrêmement forte envers une femme vampire (interprétée par la très troublante Soledad Miranda). Bien que tout se passe en Turquie, dans un Istanbul brumeux, très joliment filmé. Mais pourtant, Franco ne fait jamais rien comme tout le monde, et traite son film comme une œuvre d'art cubiste, avec pas mal de plans inventifs, des effets artistiques bien cheaps mais paradoxalement très réussis. La musique est superbe à défaut d'être classique et prolonge l'état de béatitude devant un film très beau, ultra immersif, tourné avec un budget équivalent à une Fiat 500 d'occasion (je plaisante même pas). Le rythme assez lent, avec une narration pour le moins floue, mais on s'en fiche ! La sauce prends, et telle une fièvre, on est perché à une histoire érotique entre les deux femmes, d'où découle une réelle tension et une ambiance à la frontière de la sensualité et du malsain... alors que le scénario tient dans un timbre poste. Donc on résume : scénario quasi-inexistant et téléphoné, budget rachitique, mais le travail de maestro sur la photographie, les plans, les atmosphères et l'érotisme de Soledad Miranda en font un film extrêmement sympathique. Un film pour ceux qui aiment les vampires, les femmes, les ambiances leeeeeennteeeemeeeent psychédéliques
  12. Quand je regarde un mauvais Franco, c'est soit qu'il est navet (et je l'oublie) soit qu'il est nanar (et je me marre). Mais j'ai toujours le cul entre deux chaises avec ses œuvres plus intimistes et, quelque part, réussies. Ce film est bourré jusqu'à la gueule de ratés, d'amateurisme et de zooms mongoloïdes qui t'éclatent la rétine et te font perdre 3/10e à chaque œil. On s'ennuie, c'est pas folichon et on a le sentiment assez désagréable qu'il n'y aura jamais de climax. Néanmoins, pour rejoindre de nombreux avis émis ici, il a une certaine poésie et une ambiance assez remarquable pour un film tourné dans ces conditions. Cette ambiance franchement érotico-fantastique et pour peu que vous ayez une fièvre et/ou une gueule de bois, on s'en souvient et elle ne fait pas lâcher le film. De beaux pubis bien fournis achèvent de compléter l’œuvre.
  13. Je ne sais plus trop quel critique (des Inrocks je crois) a sorti que c'était directement influencé par Godard et les "classiques du comique populaire français" des années 1970. Ensuite j'ai regardé la bande-annonce. Ensuite je suis allé sortir prendre l'air.
  14. Rr_j2dTQeDA Je continue ma découverte du psyche et ça, j'adore
  15. Alan Wake sur PC. C'est assez sympa, bonne ambiance, bien stephen kingesque mais c'est quand même assez limité, le gameplay se limite à courir dans le forêt de nuit et affronter de la même façon des centaines de fantômes. Sinon, sur steam, je me suis fait le portage pc de Doom II et ses add-ons. Ultra old-school mais c'est toujours aussi fun
  16. Un article allociné fait le point sur ce que l'on sait actuellement du truc : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18624819.html Un nom évoqué à un moment était celui de Sean Connery. Mais bon, je vois mal le retraité rempiler pour une nouvelle série B
  17. Pourquoi sur 10 secondes à peine d'images où qu'on voit que dalle, j'ai tout de suite pensé au Venin de la peur de Fulci ?
  18. Ouaip, un bel épisode 10 sans pour autant avoir un gros cliffhanger à la fin. Par contre, ces deux derniers épisodes augurent une bien belle saison 4. J'espère qu'ils ne vont pas se reposer sur leurs lauriers !
  19. Et si le scénariste est Walter Hill, c'est tout bénef !
  20. Dan

    Dead or Alive - Takeshi Miike (1999)

    Vu il y a plusieurs années quand le film sortait en dvd et que je découvrais peu à peu le cinéma nippon ainsi que ses délires visuels. Je l'avais adoré en premier visionnage, cool, fun avec plein de super idées bien que le trouvant décousu. Revu dans la semaine après avoir vu pas mal de Miike et je dois avouer qu'il passe toujours bien : des scènes vraiment mémorables comme évidemment l'intro et le final, mais aussi des scènes plus posées, dans l'espèce de cimetière au bord de la mer. Même rares, les quelques gunfights sont vraiment pas mal branlés. Même si l'histoire est pas la plus passionnante du monde, il y a quand même de quoi se mettre sous la dent avec ces deux acteurs que j'apprécie (Riki Takeuchi et Sho Aikawa, acteur fétiche du réal'). Le bon goût est enfoncé pour l'époque (le tournage zoophile) et on a le droit à une atmosphère assez cradingue pour un yakuza-eiga. Après, je considère que ce premier volet est surtout une excellente première "marche" pour qui souhaite se familiariser avec la filmographie de ce prolifique réalisateur, son style et sa démarche. C'est représentatif de ce qu'il sait faire sans que ce soit caviar : Il y a quand même plus sombre (ses premiers films comme Rainy Dog), plus trash (Visitor Q), plus drôle (Like A Dragon) ou plus étrange/expérimental (Gozu / Audition). Et mon préféré de la trilogie reste le second.
  21. Dan

    Vos lectures du moment

    Finalement, pas encore commencé le Conan. Mais Même si j'en suis qu'au premier tome d'une saga sur seize (!!), j'aime beaucoup : facile à lire, prenant, un univers qui me paraît riche, des personnages qui éveillent ma curiosité... Bonne découverte pour le moment.
  22. jE7Zv6d-HUA Aujourd'hui, il a fait beau en Normandie (paplu') et cet album m'a accompagné
  23. Dan

    Double Team - Tsui Hark - 1996

    Sans oublier les glissades. Les glissades quoi. Van Damme qui parcourt des dizaines de mètres de sol mouillé dans un bateau, à genoux, en train de flinguer à tout va J'ai également préféré Piège à Hong Kong à Double Team même si Rodman pèse bien en gros lourdingue bovin.
  24. Dan

    Firepower - Richard Pepin (1993)

    Ils ont produit les Los Angeles Heat et quelques films fauchés mais bien sympathiques (autant sur le point de vue action/bis sympa que nanar), alors ouais je leur jette pas la pierre. Mais je persiste et signe : ce Firepower est moisi
×
×
  • Créer...