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Dan

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Tout ce qui a été posté par Dan

  1. Vous m'avez fait très très envie. D'ailleurs, je viens de voir à l'instant sur Facebook que Movies 2000 venait de le rentrer en magasin. Je vais y faire un tour demain tiens.
  2. Y6QQYs6Ws9U Yuya Uchida and the Flowers - Summertime L'originale de Janis Joplin est tout de même meilleure. Mais passant mon week-end ENTIER (nuits y compris) à rédiger ce PUTAIN de mémoire, je deviens fou et n'ai qu'une envie : partir loin, très loin.
  3. Ce f... truc - Un scénario abracadabrantesque et incompréhensible (dû au mélange de deux films différents, de date/provenance différentes, le tout monté à la tronçonneuse, relié par une histoire absolument grotesque) - Des acteurs incompétents, au charisme de serpillière et à la beauté d'oiseau mort - des agents d'interpole qui se téléportent - des ninjas aux combinaisons fluos (rouge, blanc) qui se déplacent en saltos arrières inutiles, ne sachant pas se recevoir correctement - Tout en zooms avant et arrière (Jess Franco, sors de ce film !) - Une bande son pillée sur les compilations de musique d’ascenseurs - Deux acteurs d'une même scène qui se parlent, mais qui ne jouent pas dans le même film (champ/contre-champ et doublages foireux pour tenter de maintenir un semblant de crédibilité) - des répliques tellement miteuses qu'elles sont cultes - une photographie tellement pourrave qu'au moindre mouvement de caméra, les visages filmés à trois mètres sont floutés - une vf qui en rajoute des tonnes (Robert, Maurice, Georges, Rose... des doubleurs amorphes à côté de la plaque) Mais surtout, une scène occultée par les chroniqueurs en général, et pourtant, il s'agit quasiment d'Art surréaliste ; L'un des meilleurs festivals de tronches de cake de l'histoire du Cinéma, aux costards 80's impayables, qui se parlent en langage des signes pour on ne saura jamais quelle raison, le tout sur le titre "Trans-Europe Express" pillé chez Kraftwerk.
  4. Téléfilm franchement pas inintéressant dans lequel le minimalisme est le maître mot : deux acteurs et un décor unique, la pièce principal d'un appartement miteux d'Harlem dans lequel vit le personnage de S.L Jackson. Ex-taulard, fervent chrétien, vivant de façon spartiate, il empêche un vieux professeur (Jones) de se suicider en se balançant sous les rails d'un train de banlieue. Commence alors une question sur l'existence d'1h30 : des questions de société sont abordées, mais c'est surtout l'opposition entre la foi qui rencontre un athéisme plutôt radical, pour ne pas dire nihiliste qui devient un élément central. Il faut dire que le pari est quand même risqué, même si l'on parle d'une production pour la télé et que le budget doit être quand même bien limité. Voir le jeu sobre et nihiliste de Jones face à celui, plus emporté, voire par moments lumineux de Samuel Lee Jackson, c'est quand même quelque chose. On peut regretter que le jeu de ces deux acteurs ne soit pas nouveau. L'un se retrouve avec le personnage, presque traditionnel, de l'afro-américain chrétien mystique qui balance le mot "nègre" un peu tout le temps. Le second semble sortir de No Country For Old Men, mais en encore plus hardcore (il veut se suicider me direz-vous). C'est que pour une discussion d'une heure et demi à laquelle on assiste en simple spectateur, c'est plutôt prenant, des anecdotes de taule, la vision de l'existence dans sa globalité, des futilités, la misère humaine, quelques tranches de vie à pleurer sans que ça verse à l'excès dans le pathos. Rafraîchissant. En revanche, à la fin du film, une impression gênante de "tout ça pour ça ?" où le dénouement est inexistant et toute évolution des personnages compromise malgré les intéressantes joutes verbales. Techniquement, c'est pas hyper folichon. Quand on filme un long-métrage dans un seul décor, autant s'approprier complètement l'espace (comme au théâtre), et visiblement, Jones ne l'a pas vraiment fait. On suit avant tout une discussion, plus quelque chose de vraiment sonore qu'un véritable film et c'est dommage car même vers la fin du film, on reste indifférent au décor. Une photographie et une lumière très pro en revanche, à défaut d'être inoubliables. A voir tout de même, ça change !
  5. Dan

    Vos lectures du moment

    Bouffé cette nuit. Un Murakami nettement plus intéressant et complexe que "Love & Pop" mais qui restera néanmoins inférieur aux "Bébés de la consigne automatique". Ça pue le sexe, la drogue (le plus souvent les deux en même temps) et l'amoralité la plus profonde à chaque page, avec une évolution du protagoniste, et donc de la narration plutôt intéressante. Comme souvent avec cet auteur, on finit le bouquin avec un tas de tranches de vie bien bien glauques et dérangeantes, ainsi que le sentiment que les gens sont de gros enculés. On a aussi de sortir faire une promenade sylvestre par un beau temps aussi. Néanmoins, j'ai toujours le sentiment qu'il y a quelque chose qui manque, ou quelque chose en trop dans ses bouquins. Peut-être trop explosif, trop radical ou même par moments caricatural pour que je me sente vraiment concerné par le propos. Néanmoins une lecture intéressante.
  6. _F74-0UxKkE Norma Loy - Sacrifice, de la cold wave à la française avec une superbe ambiance
  7. Film d'une très très impressionnante nullité. Le fait de l'avoir vu entre amis avec quelques bières dans une atmosphère très conviviale est certainement le seul facteur qui a déterminé le visionnage en une seule traite. Absolument rien ne sauve ce vaste étron de la décharge : scénario archi-convenu et rachitique (on attends désespérément que quelque chose se passe), budget anémique qui ne s'en cache pas, un rythme qui affiche l'encéphalo plat et un casting aux fraises. Filmé pour la TV, la pauvreté extrême des décors, en diversité et en crédibilité, donne l'impression que le bousin a été intégralement produit par Mirabelle TV, en témoigne le squelette que l'on peut voir sur la photo. Il ne s'y passe rien, les vingt premières minutes sont d'un ennui absolu, et visiblement, puisque les meurtres (ainsi que toute scène estampillée... hum, "d'action", d'un plat, mais d'un plat) sont les seules séquences légitimes, toute la trame, les détails et les personnages sont passés à la trappe. J'oublie aussi le casting : Van Dien, insignifiant. Erika Eleniak, insupportable et même pas topless. Coolio ? Il a vu qu'il y a un chèque, il s'en fout donc intégralement et cabotine comme un gros taré. Allez, un dernier avant d'oublier cette crasse.
  8. Ah marrant, j'ai vraiment découvert le groupe avec l'album urbain "Perdition City" (album de chevet) ainsi que le mal-aimé "Themes For William Blake – The Marriage Of Heaven And Hell" (que je trouve très bon et très riche) alors que j'étais dans ma longue phase de black metalleux. J'avais franchement adoré "Nattens Madrigal" et "Bergtatt" mais ça me faisait du bien aussi d'écouter autre chose. Par contre, j'ai détesté de long, en large et en travers War Of The Roses après avoir un peu déçu de Shadows Of The Sun. Sinon, en ce moment même : EuypE9h-btQ Soviet Soviet, du bon post punk comme je les aime.
  9. Surtout que la vidéo postée contient un bout de Perdition City, sorti il y a 13 ans Disons qu'ils ont l'habitude de grandement changer de style à peu près à chaque album, à part entre Shadows Of The Sun et War of the Roses. Après, même la seule période post-black metal est tellement hétéroclite qu'en live ça doit être très compliqué de rendre ça cohérent. M'enfin, j'aime beaucoup le dernier Childhood's End, avec des reprises de titres rock des 60's sauce electro-ambiant norvégienne. Même si ça n'égalera jamais Perdition City
  10. Ah mais si, au contraire ! Zouave étant dans mon vocabulaire affectif, je me suis mal exprimé. De mon côté, c'est le contraire, c'est toute l'esthétique soviétique et du bloc de l'est en général qui me fascine. Et pourtant je n'ai aucune familiarité avec cette idéologie.
  11. Dan

    Pieta - Kim Ki-Duk - 2013

    Ce film est juste Mes préférés de Kim Ki-Duk sont "Printemps, été, automne, hiver... et printemps" et "L'île". Et quels changements ! Passer des riantes campagnes vallonnées de Corée à un univers industriel qui ferait passer celui de Germinal pour un club-med, whaouh. Là où les pierres angulaires de Kim Ki-Duk ont toujours brillé par leur côté contemplatif et parfois doux (l'Arc par exemple), j'ai le sentiment que Kim épure de plus en plus ses films pour n'en conserver que la tension et le malaise qui l'intéressent. Et je pense que ça a commencé avec Samaria. Le sale rampant, le malaise viscéral ainsi que l'absence de toute lueur d'espoir se ressentent effectivement dans le choix des décors qui oscillent toujours entre la terre, la brique et le métal rouillé, l'absence de luminosité tel que le soleil et un dédale de ruelles bien crades. Kim a bien fait de réduire au maximum le casting principal pour laisser reposer le film sur ces deux formidables acteurs. La dynamique du film ne repose que sur l'évolution de leur relation, et c'était un gage de réussir ce pari. Et c'est franchement très réussi, car on ressent bien leur déchéance et leur envie de s'en sortir, complètement désespérée. Ce film ne m'a pas plu, il n'a strictement rien d'agréable, il m'a donné un coup de poing, mais nécessaire. Je n'avais pas ressenti ça avec un film coréen depuis "J'ai rencontré le Diable" (un peu pour l'effet choc) et "Sympathy for Mr. Vengeance" (beaucoup plus pour l'esthétique)
  12. C'est mon cas et j'ai bien apprécié le film dans sa globalité, hormis une fin qui m'échappe quelque peu. J'ai franchement trouvé l'ambiance très très réussie, et même que ça enterrait un paquet de grosses productions catastrophe/post-apo entre l'explosion et le moment où ça se remet à cultiver les terres : le vent, le silence, la crasse, la suie Les acteurs, rien à dire : Michel Serrault dont je suis très fan, Jean-Louis Trintignant... En revanche, j'ai trouvé la seconde partie assez inégale, car il y a de l'idée avec ce directeur froid et opportuniste (critique des "démocraties populaires" de l'est assez simpliste mais néanmoins assez juste), mais je sais pas, ça me paraît pas assez creusé. Surtout que d'une part, on a des survivants "gentils" qui ne souffrent d'aucun problème d'organisation, et de l'autre, les bad guys enfermés dans leur wagon-lit. Envie de lire le bouquin ceci-dit.
  13. Dan

    Vos lectures du moment

    J'ai beaucoup apprécié Substance Mort quand je l'ai lu ado aussi. Comme Nice Panda, je me souviens qu'il m'a fait du bien après avoir avalé un recueil de ses premières nouvelles tout juste avant. Sinon : Amoureux des Balkans, amoureux de cette littérature humaine, je dévore un à un ces nouvelles et romans et j'adore. Il y a une profusion de personnages et de lieux, ainsi que la description de mille petits détails (jusqu'à la farine qui encrasse la petite boutique d'un pâtissier grec) qui font qu'on se sent bien.
  14. qD1YZuviX2Y Je découvre tout juste ce qu'est Ulver en live, mais seulement en preview sur Spotify. Alors j'adore Ulver, mais j'ai le sentiment qu'il y a vraiment trop de réverb' sur ce live. Et puis bon, ça sent être le groupe où pour apprécier une prestation live, il faut nécessairement être sur place et vivre intensément le truc sinon ça fonctionne pas.
  15. Ce qu'il est bien ce film. Ce qu'il est trop bien ce film. Peut-être que j'en parle de façon subjective puisqu'il s'agit de l'un de mes premiers souvenirs cinématographiques, mes parents ayant enregistré le film sur la 1 car à ce moment (vers 1992/1993), ils pensaient qu'il s'agissait d'un film tout publics. A côté, ils ne voulaient pas que je voie "L'ours" de JJA car trop sordide pour mon jeune âge Revu il y a peu, il m'a grandement fait plaisir avec ce travail fait autour du rythme : pas une seconde de trop, et pourtant, un univers riche et haut en couleurs. Les scènes d'action n'ont pas pris une ride à mon sens : la fabrique de cocaïne, le final bien ciselé (scène parfaite ouais ), le périphérique, ED209... Et un paquet atomique de scènes cultes entre deux, en fait, presque tout le film : la mort de Murphy et sa renaissance, juste superbes, ses souvenirs qui reviennent, ses missions d'anthologie (le viol la prise d'otage ), les pubs télé délirantes, j'en passe et des meilleures. J'en prendrais bien pour un dollars Ah, et puis, McCrane qui fond bien sûr Une critique, très cartoon pour l'époque, des dérives technologiques et du cynisme ambiant qu'on ne remarque presque plus aujourd'hui. Et puis ces gueules surtout ! Peter Weller que j'estime beaucoup seulement pour ce film (et pour Planète Hurlante) Nancy Allen que je trouve bien chouette, bien mimi dans ce film limite maternelle et tous ces gros vilains : Kurtwood Smith qui a eu le rôle de sa vie, rarement vu un bad guy aussi réussi Ronny Cox à contre-courant, Paul McCrane qui a définitivement la tête à l'emploi, Ray Wise qui a aussi une vraie tronche. Tous ces bad guys, merci. Soyez sûrs que ceux de 2014 ne vous dépasseront pas Seul point noir : la VF. Ouais, elle est marrante. Mais quand même à chier (voir l'émission Faux Raccord d'allociné dessus ) Par contre : pas aimé le 2, tout juste apprécié le 3 étant gamin (il passe drôlement mal maintenant)
  16. Ce que je dis est à prendre avec des pincettes, peut-être même que ce n'est pas vrai. J'avais lu il y a quelques années sur Cryptic Madness (aujourd'hui oublié dans les ténèbres de la toile) une biographie bien torchée de Motörhead, avec une rencontre assez improbable entre Lemmy et David Vincent de Morbid Angel. Visiblement, ça s'est mal déroulé, Vincent offrant à Lemmy un livre particulièrement orienté (genre Mein Kampf ou Le protocole des sages de Sion). Lemmy l'aurait emporté aux toilettes pour chier un coup dessus, appréciant visiblement de façon assez moyenne ce geste. De même, j'ai connu deux/trois zouaves haut en couleurs trouver le IIIe Reich et tout l'appareil militaro-industriel inhérent à cette période "bad ass" et "stylée" et à côté se faire l'écho de la démocratie chrétienne de façon sincère (quand même les ennemis des nazis).
  17. L'été de Kikujiro de Kitano : vraiment le film qui me fait un très grand bien lorsque ça va pas.
  18. Dan

    Blade Runner - Ridley Scott (1982)

    J'irai dans le sens des dernières participations : découvert à la télé jeune ado, j'ai été fasciné par l'ambiance du film, mais j'ai pas pris la méga claque du siècle. Redécouvert dans le beau coffret 2 bluray + 2 dvd (me rappelle plus précisément de quelle édition il s'agit). Et il faut avouer que j'ai amplement plus pris mon pied, l'image est magnifique, on rentre vraiment dans le film qui est tout sauf un film à suspense. Il est vraiment magnifique, mais je ne saurais pas trop pourquoi. Il a ce truc qui fait que lorsque je le vois, une à deux fois par an, c'est toujours une expérience unique, et c'est très très rare.
  19. Il me le fôôôôôôôôôôôôôôôôôôô
  20. Dan

    Limitless - Neil Burger, 2011

    Ouiiiiiiii, au temps pour moi. Mais bon, il aurait été encore plus intelligent, il commencerait par prendre easy le pouvoir, se constituer un vaste harem, tuer encore plus de russes et devenir encore plus riche
  21. Dan

    Limitless - Neil Burger, 2011

    Un film sympathique aussi, qui fait passer le temps tranquillou. Ce qui pêche, ce qui frustre, c'est qu'avec une idée aussi simple et donc qui donne autant de liberté, il y avait vraiment de la matière à traiter, des thèmes à aborder comme l'exercice de la politique qu'on n’aperçoit que durant 5 minutes, ou encore la religion, carrément absente, d'autres thèmes sensibles encore. Mais non. Se servir d'un QI de 250 pour troncher l'asiate du dessus et récupérer sa meuf officielle, mouais... On reste du coup avec un thriller correct sans plus avec quelques moments vraiment sympas, mais rares.
  22. Dan

    Scrapbook - Eric Stanze - 2000

    Au temps pour moi. Je me suis posé la question vu que c'était aussi un bisseux
  23. Vais le voir avec un pote pour se marrer car ça a l'air plus bis que bis Par contre, les incrustations... Euh, on est en 2013 hein, pas en 1997
  24. Dan

    Scrapbook - Eric Stanze - 2000

    Celle où la nana se prends manifestement un litre de lait sur la tronche, oui.
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