Benj

J'ai pas compris ce que me voulait le film. A quel moment il fallait que je rigole ou est ce qu'il fallait que je rigole. Si c'est un délire à la Twin Peaks et bien ce n'est pas mon truc. Au delà de ça, le film est une succession de scénettes absurdes sans vraiment de liens entre elles. Je me suis fais chier au bout de 20 minutes.

Gros pétard mouillé selon moi. Alors oui c'est gore, mais ça ne fait jamais mal. Ça en montre beaucoup mais y a pas d'impact, n'est pas Ebola Syndrome qui veut. C'est juste du gore pour du gore. D'autant que les persos sont creux à mort donc le processus d'empathie pour les deux ne se fait pas. Et cette fin interminable cousue de fil blanc. Le sous texte politique il rentre par un orbite oculaire et il ressort par l'oreille. Heureusement que les effusions sont en SFX et pas en CGI mais sinon il ne reste pas grand chose de ce film survendu.

Il est sympa son film à Jonah. J'ai eu peur au début que ça vire Larry Clark quand j'ai vu les skaters, mais Jonah il avait pas envie de faire un truc trop radical. Du coup on est plus dans une découverte de la vie avec une ambiance rap et beuh douce. Ça cause quand même de gamins qui se font taper par leurs parents mais ça ne va pas plus loin. Je crois que je préfère. La musique est employée un peu n'importe comment, mais bon le son est bon donc ça passe. Le mioche c'est celui qui double Atreus dans Fwar O Godes.

Bon là pareil pourquoi j'ai entendu parler de ce film toute ma jeunesse ? Parce qu'au final c'est pas exceptionnel non plus. Les acteurs chouinent pour de vrai, bon c'est bien si on est prof de théâtre, la réalisation est correct sans plus, la musique bof... Y a que le scénario du coup qui j'imagine à l'époque devait faire son petit effet, genre le père qui doit faire le petit déj, etc... Et c'est là que j'ai eu du mal perso, parce que le film nous oriente pour que l'on prenne la défense du père. Tout est orienté vers lui, et même à la fin quand ils sont au tribunal Meryl n'a pas le même traitement que Dustin. Faut sans doute remettre le film aussi dans son époque, néanmoins Dustin est un tantinet violent quand même : la dispute au début, le verre pété, le gosse balancé dans le plumard... Alors je veux bien c'est un daron stressé des années 80, méthode à l'ancienne tout ça, mais au tribunal quand l'avocat du père demande à Meryl si il lui a déjà mis une torgnole à elle ou au gamin, elle répond que non évidemment. Mais ça ne fait pas du gars un mec doux pour autant. Il est limite manipulateur. Y a qu'a voir cette scène dans laquelle il roule une galoche à une meuf random juste parce qu'il vient de trouver du taff. Encore une fois à l'époque on se disait peut être que "Dustin quel winner quand même !" mais en vrai c'est pas bien (même à l'époque c'était quand même pas bien). Puis faut ajouter que Dustin n'était pas tendre non plus derrière la caméra si on croit ce que dit Meryl. Bref, je trouve le film légèrement manichéen avec cette fin qui rajoute une pièce dans le point noir du film selon moi. Après peut être que je suis trop woke

Quand je le relis parfois je me dis que j’ai bien fais d’arrêter les antidépresseurs.

Dis comme ça, ça donne envie de le voir J'ai été convaincu à meurtres d'enfant.

Déjà pourquoi c'est culte ? Pourquoi elle tient une clé sur l'affiche ? Et c'est quoi ces ongles ? Donc je ne pige pas pourquoi j'en ai entendu parler toute ma vie, est ce que parce que c'est la version "adulte" de Retour vers le Futur ? Parce que finalement c'est pas non plus l'histoire du siècle. Je veux bien que Peggy Sue se rende compte au final que chacun peut faire des erreurs et qu'elle a jugé son gars trop vite alors qu'elle elle aurait bien niquer le gauchiste de la classe. Mais ça n'en fait pas non plus un truc ou chacun peut se retrouver et qui tape en plein là où ça fait mal. Nicolas Cage avec sa voix de con ça casse le truc, Francis Ford j'ai pas trouvé non plus qu'il faisait un taff exceptionnel, la différence concernant les tronches vieillis dans les 80s et leurs tronches dans les 60's c'est quand même le minimum pour être déboussolé. Bref pourquoi ?

La machine me tente uniquement parce que ça me permettrait de jouer à des jeux que mon PC actuel ne peut pas faire tourner. Et à priori ça serait le cas de beaucoup de gens. Vu le prix des composants aujourd’hui, le steamdeck partait être une alternative. Après moi je ne bouge pas et vu le peu de fois que j’ai utilisé la PS Vita je ne sais pas si ça serait raisonnable. Mais j’avoue pour les petits jeux achetés en soldes tous les 3 semaines c’est tentant.

Ouais non ça me tente encore moins.

Mais j'ai vu Le bon, La brute et Le truand, Il était une fois dans l'ouest, etc... mais j'avoue que ça me passe à coté. Les Clint genre Impitoyable (que je kiffe) ou Pale Rider m'ont plus marqué. Les Trinita, etc.. ça me faisait marrer les blagues de prouts, mais j'était petit. J'essaie à chaque fois de trouver le coté révolutionnaire, violent, radical et culte des productions italiennes, comme Django, mais non j'y arrive pas. J'ai même regardé le doc sur Django et Tarantino mais non je n'ai pas compris pourquoi il s'ambiancait sur le film le père Quentin.

Je crois que j'ai trouvé ça plus intéressant que Django, et peut être mieux réalisé. Après les westerns et moi ça fait deux. Alors oui y a le blond au regard bovin qui est là et on sent que y a anguille sous roche, Le Chuncho va t il réussir à ramener ses armes aux général ?, mais bon ça reste tout de même un western avec des mecs à cheval qui se tire dessus. J'arrive jamais à aller au delà de ça. Les acteurs sont bons, même le bovin blond, même Kinski qui reste sage. Bon la peinture marron sur la tronche de Bestwicke en HD ça pique un peu. Un jour je regarderais Le Grand Silence et ça sera tout pour moi avec les westerns.

J'ai regardé les 3 premiers épisodes et pour l'instant j'aime bien. Pas d'affect particulier pour les jeux (je n'ai fais que le premier de toute façon, et j'en garde pas un grand souvenir), donc que la mioche ne ressemble pas à l'autre ou que Pedro je ne sais pas quoi et bien je m'en carre.

Je n'ai pas été plus emballé que ça. Andor pas mais ça ne fait pas non plus sécréter d'Andorphine. J'admets que ça se bouge un peu le cul un peu au début, un peu au milieu, et un peu à la fin. Les épisodes avec de l'action sont entrecoupés d'épisodes qui servent à remplir la saison. Au final ça donne quand même quelque chose de sympathique, mais vraiment la vie du perso principal on s'en bat les couilles un peu, surtout qu'au début on commence à nous faire chier avec son origine story pour l'abandonner en cours de route. Puis Diego Luna c'est la salade d'endive à tous les niveaux.

Professeur Bell (1. Le mexicain a deux têtes, 2. Les poupées de Jerusalem) - Joan Sfar Apparemment la série est méconnue de l’œuvre de Sfar. Pourtant ça lorgne pas mal du coté d'Hellboy avec un humour noir plus développé et un perso principal encore plus antipathique. Le premier volume est très sympa, le deuxième se perd un peu en cours de route et on a l'impression que Sfar s'est dépêché de le finir quand on voit certaines cases vers la fin. Le dessin des volumes suivants sont à priori de Tanquerelle avec Sfar au scénario, et c'est peut être mieux. Folies Ordinaires - Bukowski / Schulteiss Je crois que créer une BD tirée des bouquins de Bukowski ça ne sert à rien. Les livres du poivrot sont assez explicites et suffisamment détaillés pour être immergé dans ses récits. Après Schulteiss illustre à merveille 4 ou 5 histoires qui sont saturées de traits et d'hachures, et ça fait toujours plaisir de poser les yeux sur des paysages urbains américains bien crados. Nestor Burma - 120 rue de la gare - Tardi / Mallet Toujours aussi conquis par le Burma de Tardi, et en plus celui là possède un premier acte dans un camp de prisonnier, terrain connu pour Tardi donc. Gros volume mais enquête passionnante. Pas d'épisode TV avec ce bon vieux roublard de Guy Marchand (trop compliqué à adapter j'imagine), mais une adaptation ciné de 1946.

Pareil également, j'ai trouvé ça fabuleux. De la justesse des acteurs à la subtilité de la réalisation jusqu'au scénario qui ne nous emmène pas là où on espère, tout est parfait. Et pour le coup effectivement le film aurait mérité une sortie salle, mais après pas sûr que je sois allé le voir. Au moins qu'ils le sortent en BR, mais vu qu'il n'y a que Criterion qui s'en occupe bah c'est pas gagné ici.

Il est sympa ce film sur une bande de jeunes loubards espagnols des 80's. On ne s'attache pas vraiment aux personnages donc l'émotion finale n'est pas présente. La faute à un film un poil trop long pour ce qu'il raconte, une amourette qui boite, et des séquences dont on auraient pu se passer. Mais sinon ça fait le taff niveau ambiance ibérique fin de l'ère Franco, même si ça aurait pu être poussé un peu plus.

Donc le "spin-off" de Game of Thrones centré sur les conducteurs de Dragons. Et ben c'est pas mal du tout, c'est peut être même mieux que les dernières saisons de GOT. Ça va à l'essentiel, ça évite de parler pendant 50 ans pour ne rien dire, ça saute des décennies sans problème, ça ne multiplie pas les personnages dont on se fout pour faire du remplissage, y a au moins un mort par épisode, moins de fion forcé aussi. Et le cast est solide, Paddy Considine fait un bon taff en roi mollasson, la mioche de la première parte est convaincante et Dr Who ressemble à Viggo des Carpathes du coup c'est bien.

Scott Cooper nous refait un film intéressant sur le papier mais complètement insipide et chiant à l'écran. Faut arrêter de le mettre derrière la caméra lui. A aucun moment on se sent investi par ce qu'il se passe, et ça fini par un twist qui pue de la gueule. Bale fait le minimum, et le type qui joue Poe a peut être la gueule de l'emploi mais il était plus convaincant dans Le Jeu de la Dame.

Agréablement surpris et pourtant je n'aime ni les adaptations de Stephen King ni le cinéma de Flanagan. Mais ici tout est fluide, intéressant et jamais cliché, alors que ça aurait pu partir en vrille très vite avec les bouffeurs de vapeur qui auraient pu être ringards. Puis le cast est bon effectivement avec en tête la magnifique Rebecca.

Léger survival en milieu rural, avec une héroïne qui échappe sans mal à ses chasseurs. Ça révolutionne rien du tout, ça fait le job sans éclat, mais y a rien de honteux. Juste un milieu de film qui s'attarde trop sur la relation entre la proie et son sauveur. Vu le film après avoir visionné l'excellente vidéo de la chaine Le Coin du Bis sur les films de rednecks.

D’où ils sont tous bêtes et méchants ? A part le perso de Bautista et celui de Kate Hupton, les autres sont justes corrompus. Ton problème c’est que t’as vu une femme noire plus intelligente qu’un homme blanc et ça t’as fait peur. Comme pour la meuf qui soit disant allait remplacer James Bond. Si on suit ton raisonnement, le noir scientifique t’aurais pu le rayer direct de ta liste parce qu’il a l’air aussi intelligent que la meuf. Et oui des noirs peuvent être plus intelligents que des blancs. Ça te dérangeait moins dans le premier (ou peut-être pas vu qu’Ana n’était pas de souche non plus). Et vraiment à quel moment le fait qu’elle soit noire a eu une incidence quelconque sur l’affaire dans le film ? Si tu ne vois que la couleur c’est un problème.

Ça c'est pas woke. A aucun moment sa couleur n'est mise en cause dans l'entourloupe. Faut arrêtez de voir le mal partout juste parce qu'il y a des gens de couleurs dans les films.

Quel discours woke ?

D'accord mais qu'est ce qu'il fait que ça soit culte ? Et encore à sa sortie j'ai pas l'impression que le film ai fait plus de bruit que ça. On se posait la question avec ma concubine du succès du film dans les années 2000, quand elle avait 10 ans et qu'elle voyait des Jack partout, en sac à dos, en sac à main, des tish, des mugs, etc... Ma théorie c'est l'arrivée du DVD, et Disney qui a marketé à mort avec des produits dérivés. Plus l'essor des groupes goth comme Evanescence et autres. Je ne sais pas, y a des personnages sympa, Oogie Boogie, Jack et sa meuf, mais au final rien d'exceptionnel comparé à un Roi Lion ou une Petite Sirène.

Alors c'était sympa mais faudra m'expliquer pourquoi c'est culte. Parce qu'à moins d'être ultra fan du Burton des 80's/90's et de chansons je ne pige pas pourquoi on voue un culte à ce film. J'ai pas trouvé ça particulièrement prenant, ou alors je suis trop vieux. Par contre l'animation est top comme toujours, et j'ai bien kiffé le coté creepy mélancolique du personnage de Sally. Vu sur un DVD à l'image bien terne, peut être qu'un BR améliore l’expérience.