Benj

A priori François est zemmouriste maintenant. Sinon le film, c'était sympa sans plus. Ok fallait oser, mais après c'est ni intéressant sur la longueur, ni spécialement beau.

C'est déjà mieux que Violent Cop. Finalement quand les personnages sont de gros teubés ça a un sens qu'ils restent stoïques à regarder la caméra. Donc pour un type pas très poétique comme moi ça passe mieux. Et puis c'était plus sympa de suivre cet incapable pendant 1h30. Par contre le perso récurrent de Kitano, le Yakuza mutique là ça va commencer à me gonfler si ça continue.

De Kitano je n'ai vu que Zatoïchi (plus de souvenirs) et Aniki Mon Frère (pareil), du coup j'essaie de rattraper mes lacunes. Et bien je me suis bien emmerdé devant cette première réalisation. C'est globalement un film de mecs qui marchent ou qui restent stoïques comme des cons pour rien. A part peut être pour la poésie. Sauf que moi la poésie je m'en cogne sévère et me taper un film d'1h30 de mecs mutiques ça me fait piquer du nez. En plus c'est pas très violent au final, et puis l'enquête est merdique.

Encore une preuve que c'est pas bien

C'est encore avec Delon J'espère qu'il aligne plus de 2 mots par phrase dans celui là.

C'était très bien voilà. Bacri est excellent en loser dépressif pas loin d'un Paul Giamatti façon Sideways ou Storytelling. C'est drôle mais aussi assez triste car ça évoque la dépression et sa spirale de solitude et de perdition.

Je voulais essayer, voir si je supporterais Delon et Romy, la zik de Legrand, la France... Bah ça n'a pas loupé, j'ai vraiment pas aimé. Bizarrement Delon et Romy ne m'ont pas trop pété les noix, c'est plutôt l'autre connard qui m'a saoulé. Et un peu Jane qui fait la moue constamment en sautillant au bord de la piscine. Qu'est ce que c'est chiant. C'est un film de gros richous qui s'emmerdent et pour pimenter leur vie ils ne trouvent rien de mieux à faire que de batifoler à droite et à gauche quitte à flinguer leur couple. Déjà le plot de base m'emmerde, on dirait la matrice des films français avec des blancs riches qui regardent par la fenêtre. Puis arrive la scène qui ferait basculer le film, et c'est loooooooooooong. L'autre gros porc il aurait pu se barrer dans l'autre sens ou rester au milieu de la pistoche mais non il continue d'aller voir Delon. Et Delon qui le déshabille pour aucune raison valable, alors qu'il l'aurait laissé dans la flotte avec son gramme d'alcool dans le sang et sa bouteille, on aurait conclu tout de suite à la noyade accidentelle. Après y a le condé chiant comme la mort qui débarque et j'ai avancé rapido vers la fin parce que c'était vraiment trop casse burne. Je pige qu'il y en ai qui kiffe le coté langoureux, lent, les vacances, le soleil, le whisky, tout ça, mais pour moi c'est 45 minutes trop long pour raconter une histoire de gros FDP qui s'emmerdent.

C'était très bien. Je me suis laissé prendre dans la descente aux enfers du personnage principal. Y a des trous qui peuvent laisser perplexes mais rien de grave. Et le film ne nous emmène pas forcément là où le genre a l'habitude de finir. Nikolaj est excellent et porte la motarde à merveille, Benjamin Bratt lui arbore une petite moustache bien drue de latino et Holt McCallany pour finir est paré d'un beau bouc long grisonnant. Ric Roman Waugh avait déjà fait un bon film de taulards avec Felon et confirme avec celui ci que peut être il est meilleur quand il écrit des films de loubards. Parce que La Chute du Président, j'aime bien mais c'est gras, Snitch avec The Rock n'a laissé de souvenirs à personne. Et ça confirme aussi que les cascadeurs peuvent faire de très bons réalisateurs. C'est sur Prime actuellement.

Je ne pige pas en quoi le cancer est un ressort dramatique de merde au ciné. En tout cas ici il est justifié vu que le bouquin dont est tiré le film a été inspiré par une amie de l'écrivain qui crevait du cancer, et qui lui a donné l'idée avant qu'elle ne trépasse. Bref. C'était très beau, très bien foutu, le gamin porte le film sur ses épaules, le monstre est cool sans plus, et à la fin j'ai chialé. C'est quand même mieux que L'orphelinat et Jurassic Park 12.

C'était trop long pour moi. A partir du moment où le gosse entre en jeu ça devient interminable. Puis je ne sais pas, les jeux vidéos et la TV qui amènent les jeunes à faire n'importe quoi bon c'est un peu pourri comme discours. Je veux bien l'insert à la fin qui dit que c'est comme ça que le jeune s'exprime, en butant ses profs, mais bon faut pas foutre des plans de gosses abrutis devant Time Crisis et Nagui.

Je ne sais pas ce qu'est allé foutre Robert là dedans parce que c'est pas folichon. Sans doute chopé un billet pour produire Marwen. Bref, ça se suit sans peine, c'est ni flamboyant, ni décevant, ça fait le job mais ça ne retourne pas la tête. Et même pour un simple divertissement c'est assez fade.

C'est un poil long pour ce que ça raconte, mais effectivement c'est entre Solondz et American Beauty. Le cast est impeccable, Patrick Wilson est parfait pour ce rôle d'endive qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Au contraire Jennifer Connely est sous exploitée. Mais vraiment c'est le personnage du pédo qui est le plus fascinant, son rdv avec la dépressive est atroce. Il traine sur Prime en Mars 2022.

Moi ce que j'aime c'est les monstres - Emil Ferris Je n'ai pas aimé du tout. Le bouquin a bonne réputation et a chopé pas mal de prix mais alors je ne pige pas du tout pourquoi. Le récit est hyper brouillon et ça part dans tous les sens. C'est raconté par une enfant façon carnet de croquis et c'est chiant à lire, c'est long, ça raconte des trucs qui ne sont ni intéressants ni pertinents (tous les passages avec les tableaux notamment). Le seul sujet intéressant c'est le meurtres de la voisine et son histoire personnelle, mais autour c'est blindé de sous histoires qui ne le sont pas. Et c'est 800 pages quand même ! Et à la fin on a aucune de ces histoires de résolues, faudra se taper le tome 2. Pas sûre que je le fasse. Quand aux dessins, ça alterne entre le très joli et le très dégueulasse, comme si il y avait des passages forcés qui n'avait pas besoin que l'autrice s'y attarde. Du coup ça donne un coté inconstant qui fait vraiment croire que le récit aurait pu être plus concis. Carnets de Massacre - 13 contes cruels du Grand Edô - Shintaro Kago Carnets de Massacre - Les étranges incidents du Tengai - Shintaro Kago Fraction - Shintaro Kago Anamorphosis - Shintaro Kago Du même auteur j'avais déjà lu Une collision accidentelle sur le chemin de l'école peut-elle donner lieu à un baiser ? qui m'avait filé une claque. Faut être fan de l'Ero Guro, la particularité des récits de Shintaro Kago c'est que c'est un spécialiste du twist ou de la cartouche qui vient quand on ne s'y attend pas. Le premier Carnet de Massacre - 13 contes... est plus intéressant que le second, car c'est effectivement 13 contes hyper tordus sans lien apparant mais dans lesquels au fil des pages on retrouve les mêmes personnages. Des histoires séparées ça permet aussi d'avoir des sujets différents. Ce qui n'est pas le cas du second, mais c'est quand même assez barré, y a du ninja poilus et du ninja à couilles. Anamorphosis est un mix de kaiju et d'un jeu de manipulation façon The Game. Sympa mais sans plus. Fraction lorgne vers le giallo, d'ailleurs c'est frontalement évoqué dans l'histoire, mais ça fini aussi par mindfucker le lecteur avec son twist chelou. Hong Kong Cité Déchue - Kwong-Shing Lau Lire ça à l'heure actuelle (Russie vs Ukraine) bah ça calme un peu. Vu par l’œil d'un auteur de BD militant ça raconte comment la Chine a peu à peu mis la main sur Hong Kong il y a quelques années, les manifs, les violences policières... Et comment tout peut basculer du jour au lendemain. Opération Copperhead - Jean Harambat Sympa, ça permet d'apprendre qu'un film censé remonter le moral des troupes anglaise a été produit par David Niven et Peter Ustinov pendant la guerre sous l'impulsion de Churchill. Ça m'a donné envie de regarder Mort sur le Nil qui ne m'a pas donné envie de regarder les autres adaptations d'Agatha. Gérard - Mathieu Sapin Sympa aussi, on en apprend un peu sur le père Gégé. Ça va pas très loin après ça. Intégrale Supermurgeman - Mathieu Sapin Supermurgeman Joue et Gagne m'avait bien fait marré à l'époque. Là c'est un peu moins le cas. A ses débuts Supermurgeman était vraiment plus con, raciste et cocu. Là on ne sait plus vraiment sur quoi on doit rire.

Meh j'aime pas la vitesse et les motos donc y a 50% du film qui m'a laissé sur le bas coté. Pas que ça cause uniquement de ça mais on voit bien que c'est fait pour les amateurs de 2 roues qui vont chez Dafy Moto le dimanche. Après en tant que film d'action c'est correct, y a peut être un peu trop de scènes de go fast qui ne sont pas d'une efficacité renversante. Le reste de l'intrigue est un peu plus sympa mais faut pas s'attendre à du grand polar. Le cast est correct mais ça va pas plus loin. Manon Azem fait figure de caution meuf qui ne sert à rien (tant mieux parce que c'est pas l'actrice du siècle).

Il est pas mal celui là. Le film se passe de condés, et ça ne se tire uniquement dans les pattes qu'entre voyous. Bon c'est du Leclercq classique, ça fait le job sans éclat, c'est court et la photo est pas folle. Mais on retrouve Youcef Hajdi en braqueurs, ça change. Guillaume Gouix que je ne connaissais pas est impeccable. Et y a Kaaris pour les amateurs de rap bourrin. Bon on le voit 3 fois après et c'est peut être mieux ainsi. Je ne suis pas fan du braqueur au cœur tendre mais allez ça passe parce que c'est Bouajila.

C'est assez classique, y a pas grand chose de mémorable. Après ça fait le job comme film policier/truands. Schoenaerts est impeccable, ce qui n'est pas le cas de Reda Kateb qui à une patate dans la bouche quand il cause. Petit rôle pour Fianso. Il ne prend pas trop de risque mais ça aurait pu être pire. Et Sabrina Ouazani est supportable pour une fois.

Pas réussi à aller jusqu'au bout. Dès le début on voit la tronche bouffie d'Elbaz dans son casque du GIGN et on y croit pas une seconde. Y a peut être 3% de couleurs dans la photo, c'est même pas désaturé sympa comme chez Mann, c'est juste fade. Mélanie Bernier joue comme une patate. Enfin le scénario est pas intéressant, l'histoire oui, mais ils ont préféré se concentrer sur le perso d'Elbaz, qui a une vie lambda de flic, plutôt que de suivre des passagers de l'avion. du coup y a zéro empathie et zéro implication pour nous. Et y a sans doute plein de docu sur le sujet qui doivent être bien plus passionnant.

Comme le sieur du dessus, c'est très joli et court. On comprend pas tout si on a pas l'âme poétique comme moi, mais on s'en balek, on se laisse porter par le film et ça suffit bien.

J'ai beaucoup apprécié. Après le sujet me parle, ayant vécu 80% de ce que vit le mioche j'arrive à m'identifier. Ceux qui n'ont pas vécu un divorce tendu, je ne suis pas sûr que ça fonctionne autant. C'est surtout dans les petits détails que c'est assez bien fait. Je ne sais pas si on peut aimer un sujet pareil, mais le film en lui même est assez juste. Excepté pour la scène dans le chiotte, qui effectivement ne mène à rien.

Je l'aurais oublié dans 3 jours comme les précédents. J’idolâtre pas l'original comme un messie, donc qu'ils fassent n'importe quoi avec le lore à la limite je m'en cogne. Après le retour de la hippie du 1, premièrement c'est nase comme concept, deuxièmement ce qu'elle est devenue c'est écrit d'une subtilité effarante et troisièmement son retour n'a servi à rien du tout au final. Puis le fait que le gros ai presque 80 piges et qu'il soit toujours en forme ça passe moyen. Le film aurait pu se terminer au bout de 20 minutes si la blonde dans le camion avait pris le flingue du flic mort à coté d'elle pour fumer le gros.

Faut aimer le glauque et le creepy, la première est un peu oppressante, la deuxième histoire est kafkaienne et la dernière est plus sage. Les personnages en laine et en poils apporte en plus un coté malaisant au truc. C'est pas un chef-d’œuvre mais ça met de l'ambiance.

Bah c’est pas pire que les jeux des japonais ou des chinois. Je trouve leur jeu plus sobre quand même, ca ne m’a pas choqué là.

J'ai laissé passer la pluie pour regarder ça tranquilou. Bah c'est pas fou, je pige pourquoi ça a fait causer, les jeux sanglants tout ça. Mais au final on a un show qui dure des plombes, avec plein de trous scénaristiques (le flic BG de K Pop qui se balade dans la forteresse comme si il était chez sa mère...), et avec des twists de merde qui ne servent vraiment à rien. Parce qu'à la limite si ça racontait quelque chose pourquoi pas mais là y a rien.

Non

Sympa sans plus, ça reste très classique dans l'écriture, l'acteur n'a pas un charisme de fou et l'intrigue n'est pas passionnante. Après il y a un peu d'humour et des bastons mais on n'est loin d'un truc percutant comme Banshee. Et puis ça sert à rien de rabâcher d'épisodes en épisodes que Reacher est un mastodonte pour qu'au final on le voit constamment se faire malmener par des avortons.