Benj

Non et celle du milieu non plus !

Bon Kamen Rider ZO c'est pas top. Le méchant en costume qui marche sans rien voir comme une statue c'est pas possible, les décors sont cheap et l'histoire est nulle. Au moins dans le J y avait une vraie ambiance et de la destruction, là c'est juste Kamen qui se fritte avec un gars crustacé et une araignée en stop motion pas ouf.

Alors j'ai essayé quelques épisodes d'Evangelion et j'avais envie de lui exploser le crâne au mioche. Y a des méchas ok, mais alors vraiment les personnages qui passent leur temps à chialer parce que c'est dur la vie de héros, c'est vraiment un truc qui me gave. Et je ne dis pas ça en mode viriliste-machin-Andrew Tate, c'est juste que moi ça me fait chier profondément que ça n'avance pas dans l'action.

Du coup j'ai maté Kamen Rider J sur le Youtube de la TOEI avec STFR. Et franchement c'était quand même plus sympa que ce Shin. Déjà ça va à l'essentiel, le héros n'a pas le temps de chouiner quand il chope le J Power, ça se bastonne pépère mais les méchants ont des looks plus marrants, comme ce mec crocodile qui se mange une balayette. On a même Kamen Rider qui fait des signe de gang avec ses doigts pour faire le J. Ça mange à tous les râteliers, Star Wars, Alien, etc... mais du coup on a le droit à plein de bestioles en latex et y a une ambiance horrifique des 90's bien cool. Et c'est court ! Franchement pour ce que c'est, à savoir des mecs qui se mettent des pains c'est largement suffisant. Sinon je ne sais pas si c'est récurrent dans la série, mais j'aime bien que le pouvoir soit filé à un type random qui ne demandait rien à personne. Le concept est intéressant, mais du coup dans Shin, à part le faire chialer comme un gros bébé, il fait rien avec ce truc. Je vais enquiller avec le ZO.

Je me suis emmerdé comme jamais. A aucun moment je n'ai eu de l'attachement pour les deux personnages, par conséquent j'en avais rien à foutre de ce qu'il leur arrivait. Leur amourette à base de je t'aime, je te cours après, je ne t'aime plus, au bout d'un moment j'avais envie qu'ils s'enculent quoi. Et pareil pour le coté carte postale d'une époque, PTA ouvre tellement de portes sans les fermer que ça devient gavant. Et puis son délire perso avec Sean Penn et l'autre relou de Tom Waits là, c'était aussi pompant que les Wes Anderson. J'ai vu des films indés qui parlent d'une époque, d'amourette, et de petits rien bien plus intéressant que ce truc de chouchou de la classe. Décidément je n'y arriverais jamais avec PTA.

C'était chiant. Pépé Yves avec son pantalon au dessus du nombril veut nous faire croire qu'il est le Dirty Harry du Loiret mais personne n'est dupe avec ses dégainements de ringard. Au bout de 30 minutes on a juste eu ce vieux fonctionnaire qui fricote avec une meuf qui fait chier avec ses sentiments des 80's et on attend qu'il se passe un truc. Et quand il se passe un truc on doit se taper la mère Signoret dans son lit avec sa gouaille de poissonnière. Et c'est quoi ce scénario de pantouflard ? Genre à la fin quand l'autre il se fond le visage et qu'il déboule façon l'homme invisible sur le parking du Auchan. Il aura fallu attendre 2h pour qu'il se sorte les doigts du cul et qu'il utilise son Python. Ça servait à que dalle de le montrer dans sa piaule en train de fabriquer des balles de flingue. Si c'était ça à l'époque le vent de fraicheur dans le cinéma policier français bah ça devait fortement sentir le prout de vieux.

Je les ai mis dans une playlist sur Youtube pour plus tard

Pareil que tout le monde. J'expliquais à ma promise comment allait se dérouler le film au fur et à mesure tellement c'est balisé. Après moi Charlize je suis fan. Et honnêtement Seth Rogen en love interest c'est quand même assez nouveau et il s'en sort bien. Même si c'est toujours le même rôle d'adulte fumeur de shit depuis 20 ans.

Ça se suit tranquillou hein mais y'a rien d'extraordinaire. Les persos sont presque attachants, sauf celui de Clovis Cornillac faut pas déconner, mais il manque quand même un petit truc. Pour le perso de Jacques Gamblin j'ai l'impression que Karmann, qui doit kiffer à mort le théâtre, s'est laissé un peu aveuglé par le hobby du personnage. Genre y a une scène de théâtre chiante et longue qui n'apporte rien au bonhomme. Au contraire les rôles de Lanvin, qui est finalement secondaire dans le film, est bien plus profond.

C'est sympa, y'a un coté la croisière s'amuse dans un dirigeable avec des nazis. Je trouve la catastrophe trop longue perso, j'aurais voulu que ça calme plus rapidement. Les SFX tiennent encore bien la route 50 ans après.

Ok merci d'éclairer nos lanternes !

C'est ça qu'est bien. J'ajoute un truc qui m'a interloqué dans le film, c'est l'absence des gens. Y a personne dans le film à part les mecs qui se fritent, comme s'il y avait eu le COVID, comme s'ils n'étaient qu'entre eux et que leur "combat" ne touchait qu'eux. Perso ça met une pièce de plus dans le coté tournage amateur dans une carrière.

Bordel le topic de l'enfer. Revu avec ma zouz et c'est toujours un plaisir. Les CGI ont pris un petit coup de vieux mais j'ai vu des trucs bien pires ces dernières années. Ce qui me bute dans ce film c'est que je suis certains qu'il y a plein de références à des films HK que je n'aurais jamais. Genre le vieux qui joue le tailleur gay, je vois ça tronche et je me demande qui c'est ce vieux musclé qui tatanne des culs. Ben le gars a fait 70 films et j'en ai sans doute vu aucun. Et pourtant ça a beau être ultra référentiel mais ça se laisse voir sans problème. Dommage que Chow n'ai pas fait plus de choses que ça après.

C'est sympa cette mi-blaxpo mi-scifi. Boyega en thug, Foxx en pimp et la zouz en hoe sont très bons. Le plot de base part sans doute du crack que les US ont foutu dans les ghetto e ça dérive en complot à plus grande échelle mais en prenant suffisamment de recul pour pas partir dans un délire complo de beauf. C'est assez bien foutu quoiqu'un peu terne mais le mec derrière la caméra a du potentiel. Bonne surprise.

Alors moi les tokusatsu j'y connais rien et ça ne m'attire pas plus que ça, du coup mon avis est biaisé. J'avais bien kiffé le Godzilla de Anno, mais parce que y'avait Godzilla et que la partie humaine était vraiment réussie. Là, c'est quand même un enchainement de mecs qui se mettent sur la tronche avec entre chaque baston un héros qui chouine. Alors j'ai compris le message, le fait d'être un héros qui tue des gens alors qu'au fond on est un gentil, mais vraiment c'est quand même ultra léger dans le film comme trauma. On nous en cause 5 minutes et après y a plus rien ou plus grand chose. Après je dis pas les bastons sont cool, au début c'est bien sanglant et puis après plus rien du tout. Les aug ne sont pas tous intéressants, la meuf guêpe et le combat qui suit sont mortel, mais le papillon est bof au final. Puis j'ai trouvé l'image dégeu par moment, j'ai eu l'impression parfois de regarder un truc du genre Le visiteur du futur ou un autre truc amateur. Bref c'est pas forcément pour moi, même si j'ai suivi jusqu'au bout. C'est pas forcément un chef d’œuvre non plus, sauf pour les gros fans de tokusatsu. J'imagine que j'ai pas les clefs pour kiffer le truc comme il devrait.

J'avoue c'est la roulette russe à chaque lancement de films.

Très sympathique film d'espionnage française. C'est bien rythmé, ça va droit au but, la relation entre Rochefort et la meuf ne s'éternise pas, et on suit ce beau petit monde entre Paris et Berlin dans les 80's. Bon y'a des merdouilles dans le scénario, le couple tombe vite amoureux pour aucune raison, et le sexe réclamé à chaque fois que la zouz ouvre la bouche c'est un peu bourratif. Sinon, j'ai bien aimé le repère de la clique de Noiret dans un vieux hangar froid, avec moult appareil éléctronique analogiques, Roland Blanche qui traine dans le coin et Bernard Le Coq en arriviste fils de pute. C'est actuellement sur Prime sans sous-titres pour les parties en schleuh

Pas revu depuis l'enfance et j'en gardais un souvenir d'un truc plus dark. Finalement c'est un peu le brouillon de tout ce que va faire Weber par la suite. Brel est bon en emmerdeur mais il n'a pas la naïveté et la tendresse de Pierre Richard ou Villiers. Quand à Lino je suis content de le voir faire un peu le couillon quand il est drogué, vu que c'était un bonhomme qui voulait rien laisser paraitre ça m'a fait du bien de le voir se desserrer le cul un peu.

Ma chérie a bien aimé. Moi moins. J'ai trouvé que ça allait trop vite, et que peut être ça faisait le jeune mais que derrière devait y avoir tout de même des mecs de 30 ans. Après ça brasse des sujets inédits et moins conservateurs que chez Disney, Pixar, etc... Ça reste ultra divertissant, mais j'avoue que j'avais oublié que je l'avait vu 10 minutes après. Sinon y a des passages pas ouf visuellement (la fuite dans le château qui fait ultra cheap), et parfois j'ai eu l'impression de regarder la cinématique de Fear Effect sur PX1.

La première partie était sympa, la fuite d'Italie, Lino est aux abois et qui cherche des planques où foutre ses fils, tout ça c'était cool. Après quand il est rapatrié à Paname et qu'il traine en chausson dans l'appart de Bebel j'ai commencé à me faire chier. J'avais envie qu'il bouge son fion un peu et qu'il commence à fumer ses potes. Bon ça arrive mais y a un ventre mou pour moi. Et la fin est très vite expédiée. Comme je n'ai aucun affect pour Bebel j'en ai eu rien à faire du duo avec Lino.

Enfin vu. Les flashbacks sur la romance entre Noiret et Romy m'ont cassé légèrement les noix. J'avais pas besoin de connaitre toute leur histoire pour comprendre qu'ils s'aimaient à mort. Peut être que je n'avais envie que d'une chose c'est que Noiret se venge uniquement. Mitigé pour moi.

Pas revu depuis un bail, à l'époque j'avais regardé ça d'un oeil distrait et ça m'avait fait aucun effet. A la revoyure, c'est un peu pareil. Bale est parfait mais à vrai dire c'est tout ce qui tient le film, j'avais même envie qu'il en termine avec son histoire là parce que ça avance pas des masses. Heureusement que c'est court. Bon y a peut être la représentation d'une époque 80's pognon et sexe mais j'ai trouvé ça léger et pas tellement immersif. Puis normalement sur une tronçonneuse dès qu'on lâche la machine elle s'arrête, donc voilà excusez moi d'être un peu pointilleux sur ce point. On s'est peut être un peu trop branlé sur ce film non ?

Le film avec les pires coupes de cheveux depuis la création du cinéma. Sinon quoi ? Nathalie a de bonnes réparties, Audrey est toute mimi, Mathilde bon voilà et Samuel est dégueulasse à regarder. Le film se suit bien, y'a une atmosphère mi bourge (pour la clientèle) mi prolo (les esthéticiennes au SMIC), y a des gens qui viennent et qui repartent, ça se cherche sexuellement et romantiquement... Je ne pige pas pourquoi ça a été un tel succès à l'époque mais que voulez vous ma petite dame...

Moi j'ai trouvé ça sympa. L'histoire, l'humour, les persos ne révolutionnent rien, c'est même parfois un peu convenu et incohérent (après je trouve qu'ils ont mis la suspension d'incrédulité tellement haut que ça passe). Mais graphiquement j'ai kiffé, je suis content que Spiderverse ai mis un coup de pied au cul de l'animation américaine et que ça donne des idées aux autres studios qui se sont un peu trop reposé sur le style Pixar. Là y a moult effets graphique qui donne au film un coté DA traditionnel, ou tout n'est pas que 3D.

Bon c'est bien réalisé et bien mené mais c'est tout. Parce qu'au final ça reste un slasher lambda, et pas forcément très gore, ni très inventif dans les mise à mort (clairement le gars qui se prend un coup de fourche ou celui qui se fait trasher au fusil à pompe bah c'est un peu bof). Je ne suis pas très slasher de base, je trouve que c'est un genre qui tourne en rond, quand on attend que tel ou untel se fasse buter c'est là que le concept me sort de l’expérience. Après c'est le genre qui veut ça et je respecte ceux qui veulent voir ça, mais là en 2022, juste parce que y a A24 derrière, je trouve que ça fait léger pour qu'il y ai un tel engouement autour du film. Ou alors c'est parce qu'il y a du fion... et c'est même pas du fion excitant. En plus je trouve les motivations des méchants toutes nases, genre c'est presque qu'un prétexte pour le film. Bref. J'avoue quand même que l'idée de la trilogie est séduisante, même si je trouve Mia Goth un peu meh en tant qu'actrice.