Mike Hunter

Dans le système judiciaire, les crimes sexuels sont considérés comme particulièrement monstrueux. À New York, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d'une unité d'élite appelée Unité spéciale pour les victimes. Voici leurs histoires

Série qui va à fêter son quart de siècle en septembre prochain, a priori une des plus longues de la TV US, exception faite des soaps opéras et des Simpsons. La formule n'a quasiment pas évoluée, même si le paysage audiovisuel a complètement changé en terme de qualité et de diffusion: Une enquête par épisode, aucun arc narratif (on suit à la marge la vie privée des héros), toujours les mêmes tics de narration... C'est pas un chef-d’œuvre, c'est parfois un peu approximatif (Mariska Hargitay joue vraiment comme une patate!) mais il faut reconnaitre que c'est efficace dans l'ensemble. ça dure que 42 minutes, on a pas le temps de se faire chier, il y a toujours des rebondissements et les enquêtes sont (dans l'ensemble) originales. Le genre de série qu'on va regarder uniquement pour se détendre, on peut manquer une saison complète, il n'y aura pas de difficultés à suivre, on saura rapidement qui seront les nouveaux inspecteurs/procureurs.

Pas le meilleur de son auteur, mais c'est quand même un excellent "page turner"

Pas mal, une uchronie où des vampires venus d'Europe auraient débarqué dans le Far-West. C'est un fix-up d'une qualité inégale, mais l'ensemble est plutôt original et réussi. Dommage qu'il n'y en ait pas eu une suite car l'univers ouvre des possibilités assez dingues

Walter Googins apparait (brièvement) dans ce film, le visionnage est donc indispensable. Sinon, tout d'accord avec DPG pour le reste.

Le livre qui a inspiré le film. J'ai bien aimé, il y a quelques petits défauts mais dans l'ensemble cela fonctionne bien et c'est agréable à lire. Bizarrement, le livre n'a pas été réédité en France depuis sa publication en 1989, même pas lors de la sortie du film.

C'est une série d'Olivier Marchal, c'est donc une série policière avec des flics qui on l'air d'avoir dormir dehors, se battent les couilles de leur hiérarchie et des procédures, tirent au fusil à pompe et roulent dans des grosses cylindrées allemandes. Il y a plein d'histoires de trahisons, d'alliances, d'amitié ou de vengeances entre flics, entre truands, entre flics/truands. Si vous aimez le style d'Olivier Marchal, vous allez aimer. Si vous n'aimez pas le style d'Olivier Marchal, vous n'allez pas aimer. En tout cas, c'est bien plus digeste que ses derniers films (Bronx, Overdose qui étaient très mauvais).

Fini la saison 6! Elle couvre la période 1997 (liaison Diana et Dodi) à 2005 (mariage de Charles et Camilla). Toujours avec une reconstitution, un casting et une direction d'acteurs excellents. Certes, il y a zéro surprise dans l'histoire, mais l'écriture des personnages est tellement réussie qu'on se laisse prendre au jeu sans problème.

Fini la saison 2: Moins réussi que la 1. L'histoire part dans tous les sens mais ne se conclut pas réellement. On a presque l'impression qu'une bonne partie des épisodes a été écrite indépendamment les uns des autres et que l'ensemble n'a été homogénéisé que tardivement (Le perso de Jennifer Tilly a beaucoup trop d'importance!) ça reste sympa, mais cela n’inaugure rien de bon pour la saison 3

La Poupée possédée par l'âme de Charles Lee Ray est de retour!

Pas mal! C'est la suite directe des films (par contre, on fait abstraction du reboot). On retrouve l'humour et le côté petite teigne avec des meurtres bien sanglants (même s'il n'y en a pas tant que ça). Chucky passe son temps à essayer de manipuler les ados en les dressant les uns contre les autres ou contre leurs parents, il se contente pas d'améliorer son bodycount comme dans un simple slasher. Cela pourrait être chiant, mais les auteurs, dont Don Mancini, en font un teen movie bien trash. En prime, on a droit à pas mal de flashbacks sur l'enfance/adolescence de Charles Lee Ray et celui sur son premier meurtre est bien choquant!

Pareil!

C'est bien, ça se laisse voir sans problème, les acteurs sont excellents, mais on sent qu'il y a un gros manque d'ambition. Décevant pour du Scorsese.

Fini l'ensemble de la série.

Saison 2: Aussi réussie que la 1, rien à dire.

Saison 3: Il y a eu des problèmes de production avec un nombre d'épisodes qui a changé, d'où les problèmes avec l'intrigue qui est résolue à mi-saison, puis on repart sur autre chose. Mais même sans ces problèmes, on sent que les auteurs ne savent pas trop quoi faire: les nouveaux personnages ne sont pas réellement intéressants, l'évolution de certains héros est catastrophique (Weevil en gentil, Logan qui arrête d'être un connard arrogant pour devenir l'amoureux de Veronica...). ça reste toujours sympa à regarder, mais ce n'est pas forcément un mal que la série se soit arrêtée après.

Le Film: Pas mal. C'est un double épisode de luxe très bien fait, mais le problème c'est que c'est trop court. Veronica Mars c'est sympa sur un épisode mais devient passionnant sur la durée.

Saison 4: J'avais des a priori, mais j'ai tenté. Faire une dernière saison 12 ans après la troisième ne me paraissait pas intéressant. Mais au final, c'est très bien, même si ce n'est évidemment pas au niveau des deux premières saisons et c'est trop court (8 épisodes). Les personnages et les acteurs ont pris de l'âge, mais les auteurs ont su leur donner de nouveaux enjeux et les faire évoluer. Et on a enfin une vraie conclusion. En fait, c'est l'exemple de ce qu'il faut faire quand on veut relancer une franchise.

Je me l'étais refait pendant le confinement avec Viens chez moi, j'habite chez une copine. Si j'ai beaucoup apprécié celui de LECONTE, celui-ci m'a un peu fait chier. Michel BLANC n'est jamais aussi bon dans son rôle de loser que quand il vient foutre le bordel dans la petite vie rangée de son pote GIRAUDEAU. Ici, il se contente de suivre Gérard LANVIN sans finalement avoir d'importance dans le récit qui se concentre sur l'amourette LANVIN/DUEZ.

Il reste sympa à regarder, il y a des moments mythiques ("J'ai les dents qui poussent") mais pas le film que j'ai réellement envie de revoir.

Avec presque 20 ans de retard, je découvre cette série, je viens de finir la saison 1 en quelques jours.

C'est vraiment excellent, au début, on imagine une version californienne du Club des 5 où une ado va résoudre des énigmes policières, mais le ton est à la fois plus sombre (la mort de sa meilleure amie est le mystère qui sert d'arc narratif à la saison) et plus ironique avec un humour parfois grinçant. C'est vraiment bien écrit, tant au niveau des persos qui sont successivement attachants ou irritants, que des intrigues (j'avais pas du tout grillé l'identité du tueur et en y repensant, les auteurs ont pourtant laissé plein d'indices)

Me suis refait la série suite à Better Call Saul.

C'est toujours excellent, les seuls moments où on se rend compte de l'âge de la série, c'est lorsqu'ils sortent un téléphone à clapet. Sinon, rien à redire, clairement dans le top 10 des meilleures séries de tout les temps.

D'ailleurs, une série qui vaut vraiment le coup d'être revu: au début Walter White nous est présenté comme un pauvre gars qui n'a pas de chance, mais quand on connait son évolution future, on se rend compte dès les premiers épisodes qu'il a toujours été une sacrée ordure.

Finalement, j'ai retenté cette série et j'ai beaucoup apprécié.

Certes, c'est lent au début, cela devient vraiment intéressant à partir de la saison et l'arrivée de Gustavo lorsque tout l'univers Breaking Bad est présent. D'ailleurs Breaking Bad n'était pas un série ultra-trépidante dans mon souvenir.

Le 22/04/2020 à 09:06, Lord Ruthven a dit :

Ce qui différencie Jimmy/Saul d'un Walter White, et de fait donne le ton propre à la série, est qu'il a le mérite d'avoir sincèrement essayé de faire les choses correctement.

Exactement: Walter White est un type lambda qui devient un gros truand et une belle ordure alors que Jimmy/Saul est un petit escroc sympathique qui aurait pu devenir un bon avocat s'il n'avait pas eu quelques instants de faiblesse. La fin des séries illustre bien cet écart:

Sinon, j'ai franchement envie de relancer Breaking Bad.

Membre du crime organisé new-yorkais, Dwight Manfredi est libéré après 25 ans de prison. Loin d'être accueilli comme un héros, il est envoyé à Tulsa pour y développer un empire criminel.

C'est une série policière correctement écrite et mise en scène. Rien de génial, mais ce n'est pas non plus honteux, cela se laisse voir, surtout que cela ne dure que 9 épisodes. Mais il y a Stallone en vieux truand, ce qui justifie totalement le visionnage. A 75 balais, il a la classe ultime! D'ailleurs, son perso m'a fait penser à un Rocky Balboa qui aurait continué à faire l'encaisseur dans les bas-fonds au lieu de monter sur un ring.

Prequel de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux

C'est pas génial. C'est lent et manichéen, mais comme on est chez Tolkien, ça passe à peu près. Le souci, est qu'il y a de très gros moyens financiers qui se voient à l'écran en terme de décors ou de FX (5 saisons budgétées à 1 milliard de $), mais l'esthétique générale fait toc et artificielle, notamment les maquillages. Globalement, on ne s'attache pas trop aux personnages, mal écrits ou mal interprétés. En fait, on a un peu l'impression que tout le monde s'est fait chier en faisant cette série. A la fin de la saison, on a envie de dire: "Tout ça pour ça?".

Les saisons suivantes seront peut-être biens, mais il y a du boulot.

Sinon, la série vient d'être annulée par Netflix. Donc pas de résolution au mystère.

https://www.ft.com/content/cfd85f66-6c9d-4f16-b08d-eab06b427a1d

J6:

H4Z4RD

Trame et rebondissements classiques avec une énergie dans la mise en scène et un gros sens de la déconnade. La version flamande des productions Besson des 2000’s en moins racoleur/weshploitation.

Earwig

C’est un film de Lucile Hadzihalilovic, donc c’est lent, contemplatif et métaphorique. Cela a marché pour moi avec Innocence. Mais ici, je n’ai pas du tout accroché et n’ai pas du tout compris où la réalisatrice voulait en venir.

La Montagne

Comme Earwig, c’est lent, contemplatif, métaphorique et en plus extrêmement narcissique et chiant. Filmé comme un téléfilm de France 3 Régions, cela a certainement permis à l’équipe technique de belles vacances dans les Alpes.

Something in the dirt

C’est pas mal, même si c'est un peu trop long. Il y a une vraie réflexion intéressante sur l’image et son utilisation néfaste. Il y a de très bonnes idées visuelles, même si on sent que c’est parfois un peu fouillis. 

J7:

Good Boy

Très bonne surprise! Le pitch aurait pu vite tourner en bouilli, mais le réal' gère parfaitement son histoire jusqu'au bout. Si la conclusion est un poil attendue, le plan final est glaçant.

Caligula

Célèbre pour son tournage massacré par le producteur. Pas sûr que cela aurait été bon de toute façon. Malcolm McDowell est excellent en cabotin, mais c'est trop long.

Venus

Encore un exemple de Spanish Horror sympathique et efficace.

Fini le débrief!

J5:

Huesera

Thème classique de la grossesse d'une femme qui part en sucette. Plein de bonnes intentions, mais le film hésite trop entre drame psychologique et surnaturel pour se montrer convaincant.

Strange Days

Trop long avec une histoire peu intéressante. Mais Bigelow sait réellement filmer le chaos et le retranscrire à l'écran. Quand à Angela Basset, elle est une excellente action girl, bien plus attachante que Ralph Fiennes 

Fixation

Très belle esthétique, mais le script ressemble trop à tous les drames psychologiques faits depuis 20 ans, ce qui anesthésie l'intérêt. Le pire étant les références à Alice au Pays des Merveilles!

V/H/S/99

C'est sympa! ça pisse pas loin, mais c'est cool à regarder.

The Price We Pay

Il se passe exactement ce que le pitch laisse entendre. Pas déçu, un bon gros bis comme on l'aime, mais un peu décevant de la part de Ryûhei Kitamura

J4:

Linoleum

Mouais…. C'est effectivement très inspiré de Donnie Darko. Mais là où le film de Richard Kelly savait distiller une ambiance fantastique tout au long du film, Linoléum ne s'agite que durant son dernier quart d'heure et brûle toutes ses cartouches d'un seul coup.

Electric Dragon 80 000 V

C'est spécial !  Faut être dans le trip sinon ça passe pas.

Candy Land

Un slasher, avec une ambiance white trash et une facette de drame social assez inhabituelles pour le genre. Bien aimé !

Project Wolf Hunting

En gros, c'est : Piège en haute-mer + The Sadness + Predator + The Raid!

The Lair

Sympathique, un bon gros bis comme on l'aime mais qui paraît un peu fade après Project Wolf Haunting.

J3:

Demigod: The Legend Begins

Un film avec des marionnettes qui font du kung fu! Il y a une indéniable performance technique qui justifie le visionnage. Mais ce type de narration demande un petit temps d’adaptation pour le spectateur, pas forcément idéale pour un film de 90 minutes. Peut-être que le format série TV passerait mieux!

Schizophrenia

Déjà-vu, toujours aussi glaçant! Encore un film qui prend son ampleur sur grand écran. Effectivement, Gaspar Noé peut reconnaître s’en être beaucoup inspiré (ce qu’il fait)

The Elderly

Film d’horeur espagnol sur une famille débordée par une personnage âgée qui perd la tête. Acteurs convaincants, mise en scène efficace, renverse quelques clichés... Il aurait juste fallu que le réal’ vire les trois dernières secondes.

Missing

Une jeune fille enquête sur la disparition de son père. Film un poil trop long, mais vraiment intéressant avec une narration non linéaire parfaitement maîtrisée qui dévoile peu à peu son récit.

Mon débrief du PIFFF:

Ouverture - J1:

Shin Ultraman

Je ne connais pas du tout le perso original. Le film est sympathique à regarder, mais ressemble à un enchaînement de méchants à battre sans qu’il y ait autre chose que du fan service. Dans Shin Godzilla, les auteurs s’étaient appropriés le personnage et avaient quelque chose à dire sur l’impréparation des sociétés modernes à affronter le chaos. Pour Shin Ultraman, le propos est un peu creux.

J2:

Glorious

Cela ressemble à un court-métrage qui aurait été étiré sur 1h30. Pas convaincu.

Haute-tension

Déjà-vu, mais le film garde toute son efficacité 20 ans après grâce à ses acteurs et à sa mise en scène.

Influencer

Histoire classique, mais ce qui surprend est qu’on voit enfin un film où les persos réagissent d’une manière logique et intelligente: on les voit réfléchir, se poser des questions, essayer de creuser, mettre en doute et ne pas foncer tête baissée dans un piège… Bonne surprise!

Detective Vs. Sleuths

Un flic viré de la police a des visions sur des crimes à venir liés à d’anciennes affaires. Le début est un poil trop hystérique et on a parfois du mal à raccrocher les wagons. Mais cela déborde d’énergie et, comme dit lors de la présentation, on sent que le réal’ a du retard à rattraper et a tout mis dans son film. Par contre, pas compris pourquoi il est en Section Parallèle

Pas génial. Déjà il y a des problèmes qui doivent être en partie dus au manque de culture footballistique de la traduction, beaucoup de phrases sonnent vraiment bizarres. Ensuite, l'histoire n'est pas folichonne avec un perso principal qui n'est qu'un sinistre connard.

On continue les Stephen King:

Les Langoliers: Histoire assez dingue, pas totalement accroché

Vue imprenable sur jardin secret: Du pur Stephen King avec cet écrivain d'une petite ville confrontée à une présence maléfique

Le Policier des bibliothèques: ça aussi, c'est du pur Stephen King

Le Molosse surgi du soleil: Pas trop apprécié

Un navire de croisière rencontre au milieu de l'Atlantique un bateau disparu depuis des mois.

Le nouveau show des créateurs de Dark. C'était pas génial. Comme dans beaucoup de séries, il y a clairement trop de gras: certains personnages semblent n'avoir été rajouté que pour gonfler le nombre d'épisodes qui n'est pourtant que de 8. Globalement, c'est du déjà vu: que ce soit au niveau des thèmes, des persos ou des mécaniques horrifiques, il n'y a rien qui n'ait déjà été vu ailleurs (souvent en mieux).  L'esthétique se veut froide, minimaliste et oppressante à la Nolan, mais fait surtout fauchée et peu inventive. Quand au twist de fin:

C'est clairement pas la série du siècle et beaucoup de choses peuvent lui être reprocher (enjeux débiles avec ces guéguerres de bac à sable, esthétique de sitcom, scènes d'actions faiblardes, amourettes gnangnan... etc). Mais on sent également que tout le monde (auteurs et acteurs) s'éclatent à tourner dans une bonne humeur communicative, le ton semi-ironique aidant grandement à faire passer la chose. Et puis, je le redis: Johnny Lawrence est le vrai Karate Kid!